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Grue routière tournante à pylône pour constructions en élévation.
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On connaît des grues routières dont la flèche atteint par exemple 20 mètres et plus, que l'on a utilisées avec succès dans les constructions en acier et les constructions navales. Il est connu aussi de munir des grues à pylône, souvent utilisées pour la construction de bâtiments, d'un châssis pour la circulation sur route, qui permet de les transporter très rapidement d'un chantier de construction à un autre. Ces châssis de circulation sur route sont soit automobiles, soit -tractes. Dans les deux cas, le châssis augmente sensiblement le, prix de la grue. Or, comme il ne sert qu'à la transporter d'un chantier de construction' à un autre, il n'est utilisé que pendant un temps relativement court.
Sur le chantier même, la grue ne peut travailler en restant sur le châssis, ce dernier ne pouvant supporter les charges (le tra-
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@@il de la grue à cause de sa suspension @ ne pour la circula- tion sur route et cela indépendamment du faitque sa surface d'appui est généralement insuffisante pour assurer la stabilité nécessaire pour-, empêcher la grue de se renverser sous l'effet du vent ou d'une surcharge. Dans beaucoup de cas, la grue a un appui rigide, de sorte que 'les roues du châssis roulant sont soustraites aux charges de travail.
Cet appui rigide de la grue est d'autant plus nécessaire qu'il s'agit d'une grue à volée,, ou à chariot, susceptible de modifier sa portée et, de ce fait, de balsver toute la surface de travail entre-la plus grande et la plus petite portée. Dans d'autres cas, lorsque les conditions de travail sur le chantier nécessitent un déplacement régulier de la grue, ou lorsque la grue n'a, pas de flèche à volée ou à chariot, elle possède, en plus des roues pour la circulation sur route des roues pour le déplacement sur rails, susceptibles de supporter les charges de travail. Ce deuxième jeu de roues alourdit encore plus le châssis roulant et en augmente le coût, tandis que le roulement sur route du dispositif est moins bon.
La présente invention vise à'supprimer ces inconvénients en offrant la possibilité de transporter la grue d'un chantier à un autre;dans les meilleures conditions de roulement et rapide- ment sans que, pour .autant, il soit nécessaire de prévoir un châssis roulant particulièrement coûteux.
Suivant l'invention, la grue dont la flèche peut aussi être exécutée comme flèche à volée à trajectoire horizontale de la charge, est construite de manière à pouvoir à volonté, par sa plateforme de base, prendre appui sur le sol à l'aide de pieds, de bras basculants ou l'équi- valent, ou être placée directement sur le plancher d'un camion normal et cela de façon que tous les éléments de la grue restent toujours à l'intérieur du gabarit admis pour la circulation sur route , tandis que l'extrémité supérieure du pylône, alors couchée repose sur une roue auxiliaire spécialement conçue pour
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la circulation routière.
Dans le cas où la grue est équipée d'une flèche à volée à trajectoire horizontale de la charge, on prévoit un guide-câble à moufle qui, non seulement sert à -équilibrer, lever et descendre.les chargés, mais aussi à rabattre ou redresser la flèche à volée et/ou le pylône. L'organe de prise du câble de commande pour rabattre et'redressér le pylône et la flèche, consti- tuant généralement la partie mobile du moufle du guide-câble, peut alors être verrouillée au pylône à l'aide de moyens connus et afin d'agrandir le 'bras de levier du guide-câble pour redresser et rabattre le pylône et la flèche, il peut basculer en dehors et être verrouillé dans cette position.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, les bras d'appui de la grue, qui pour permettre la liberté de mouvement de la plate-for-ne de base relativement au plancher du camion, peuvent être pourvus de pieds et exécutés de façon à pouvoir basculer, sont équipés de roues sur rails, ou destinées à rouler sur le sol, suivant le mode de déplacement et de mise en position souhaités pour la grue, ou bien encore, ils sont exécutés sous forme de simples appuis.
Dans une variante de cette forme de réalisation, les bras d'appui portant les roues peuvent être équipés de pieds non réglables, et les pieds assurant la liberté de mouvement du plancher du camion vis-à-vis de la plate-forme de base de la grue, peuvent être montés dans la plate- forme de base elle-même. L'invention offre encore l'avantage que, pour faciliter le déplacement de la grue dans les courbes, le pylône et la flèche peuvent être télescopiques. D'autre part,. suivant l'invention, le pylône couché -dans la position de circu- lation sur route peut être relié ¯µ' l'infra-structure de la grue par une articulation à axe vertical. Cette articulation peut être prévue demeure dans la superstructure de la grue et on la dégage en enlevant plusieurs des barres.constituant le pylône.
Une autre caractéristique' de l'invention est que la grue susceptible d'être
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convertie en grue sur rails, peut aussi se déplacer dans des courbes de faible rayon grâce à des châssis roulants individuels et des roues tractées, ces châssis étant montés aux angles de la plate-forme' de base de la grue, voisins du rail extérieur et -au-dessus de celui-ci, tandis que les roues tractées sont situées sur la droite reliant les angles opposés de cette plate-forme, de façon à pouvoir rouler entièrement ou presque sur la tangenté à la courbe 'intérieure des rails.
Les dessins annexés montrent schématiquement une forme de réalisation de l'invention.
Figure 1 montre dans le sens du déplacement une grue routière tournante à pylône comportant le dispositif suivant
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1 invention.
Figure 2 montre, transversalement au sens du déplacement, la grue de la figure 1 en position pour la circulation sur route.
Figure 3 montre, transversalement au sens du déplacement, la grue de la figure 1 en position pour la circulation sur route et pourvue d'un dispositif supplémentaire suivant l'invention.
Figure 3a est un détail de la figure 3, vu en plan.
Figure 4 est un autre détail de la figure 3, vu en plan.
Figures 5a et 5b montrent une forme de réalisation des roues et de leurs supports pour une grue sur rails pourvue du dispositif suivant l'invention.
Figure 6 montre schématiquement la position des roues
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des figures 5.a et 5b dans une courbed:es rails.
Figure 7 montre la grue .couchée, pourvue d'une flèche à volée et d'un guide-câble comportant un moufle destinéà compenser la charge.
La plate-forme de base 7. de la grue routière tournante à pylône représentée à titre d'exemple sur la figure 1 possède des bras 2, 3, dont les roues 4 roulent sur les rails de la voie 5. On peut aussi monter sur les bras 2, 3 des roues desti-
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nées à rouler sur le sol. La surface inférieure de la plate-forme de base 1 de la grue est située à une hauteur telle au-dessus du niveau de la voie..¯.que le plancher 6 d'un camion 7 peut se placer librement sous elle. Bans la plate-forme de base 1 de la grue (figures 1 à 3) sont montés des pieds 7' à l'aide desquels la plate-forme peut prendre ,appui sur le plancher 6 du camion 7.
Lorsque cette plate-forme 1 repose sur le plancher du camion, et que les roues, 4 sont complètement soulevées des rails de la voie
5 ou du sol, on peut faire ,pivoter ces roues 4 autour du tourillon
8 de leur bras de support et les relever latéralement sur la plate-forme 1 pour qu'elles occupent la position montrée en poin- tillés (figure 1)dans,laquelle elles peuvent être bloquées par un dispositif de,, verrouillage, non représenté. D'une manière semblable, ces bras 2, 3 peuvent être verrouillés dans la position de roule- ment montrée sur la figure 1. Les- figures 2, 3 montrent les bras 2, 3 en position relevée alors que la-plate-forme de base 1 de la grue repose sur le plancher 6 du camion 7.
Les pieds 7' destinés à soulever la grue par sa plate-forme de base au-dessus du plancher 6 du camion, peuvent aussi être montés dans les bras 2, 3, de sorte qu'ils peuvent être allongés ou raccourcis pour la circulation sur le sol ou sur la voie,, ou encore pour être relevée.
Les figures 2, 3 montrent la grue en position de circula- tion sur route. Dans cette position, on monte sur le support 11 une roue 12 dite "tractée", à l'endroit où pose la flèche 10 détachée du pylône 9. Pour la circulation sur route, la flèche 10 détachée est fixée de manière connue, de préférence sur le coté du pylône 9. Pour améliorer la tenue en courbes de la grue en position de circulation sur route, le pylône 9 peut être exécuté longitudinalement en deux parties 13, 14 (figures 3, 4) et plus précisément de façon que, pour la circulation, sur route, la partie supérieure 14 puisse télescoper dans la partie inférieure 13.
Dans ce cas, il est avantageux que la partie 13 du pylône soit
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com d'habitude faite en profilés alors que sa partie supérieure 14. sera de préférence en tubes. Pour la liaison de la partie supérieure 14 à la partie inférieure 13 du pylône, la première possède un élargissement 15 en forme de bride, régnant tout autour de la partie 14 à l'intérieur de.la partie inférieure 13 et qui, lorsque 'La partie 14 est sortie de la partie 13, vient porter contre une bride 16 de la partie 13.
Dans cette position, les deux parties du pylône sont réunies par des boulons 17. rabaissement de la grue de sa position de travail dans celle de circulation sur route sera décrite ci-après apprenant comme exemple une grue (figures 1 à 7) qui possède par exemple une flèche à 'volée 10 à guide-câble pour la compensation de la charge (trajectoire horizontale de la charge). Dans cette forme de réalisation,le guide-câble est constitué par un câble tracteur 19 'et uncâble de commande 20. Ce dernier est fixé à la pointe de ,la flèche 10 et passe sur unepoulie 21 tourillonnée à la pointe du châssis du pylône, d'où par ,une deuxième poulie de renvoi 22 il aboutit à la partie mobile 23 d'un moufle 24 où il est fixé.
La partie mobile 23 .du moufle est,placée dans un guide' vertical 25 qui s'étend le long. de la surface latérale du pylône, voisine du moufle ,et à, laquelle il est fixé. A la partie mobile 23 du moufle est accroché un contrepoids amovible 27. La commande de volée 28 peut actionner un dispositif sans fin à chaîne ou à câble 29, dont un des brins est serré sur la partie mobile 23 du moufle 24. Le câble tracteur 19 est raccordé au tambour d'en- roulement 34 en passant par la poulie de tête 38 de la flèche 10, les poulies de guidage 30, 31 de la partie supérieure du pylône, la poulie fixe 32 du moufle 24 et sa poulie mobile 33, ce tambour étant commandé par un dispositif non représenté.
Pour abaisser le pylône et la flèche dans la position de circulation sur route, le câble de commande 20 est exécuté en deux parties de façon que pour l'abaissement on puisse enlever l'élément de raccorde- ment 35 des deux parties. L'extrémité inférieure 36, libérée peut être fixée à un dispositif d'attache converable 37 du pylône,
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ou d'une autre manière appropriée.
Lorsque le pylône et la flèche doivent être abaissés, on enlève le contre-poids 27 de la partie mobile 23 du moufle 24.
On actionne alors la commande de volée 28 qui fait remonter dans sa position extrême la partie mobile 23 du moufle 24. Pans cette position, l'extrémité libre de la partie inférieure 36 du câble peut être fixée à l'attache 37 du pylône 9, comme décrit plus en détail ci-après. Lors de la montée de la partie mobile
23 du moufle la flèche 10 participe également à ce mouvement et descend dans la zone de sa portée maximum qui correspond sen- siblement à l'horizontale. Lorsque la flèche 10 a atteint cette position et que la partie inférieure du câble de commande a été fixé en 37 au pylône 9, le câble tracteur 19 est remonté par le tambour 34, jusqu'à ce que son crochet accroche la poulie de renvoi 38 de la flèche qui est ainsi également tenue par le câble tracteur.
On défait alors la liaison 35 du câble de com- mande. Puis on actionne le tambour 34 dans le sens du déroule... ment de sorte que la flèche 10 s'abaisse encore plus jusqu'à ce que sa poulie de tête 38 prenne appui sur le sol. On décroche alors de cette poulie 38 le câble tracteur 19 et son crochet et on l'accroche dans la flèche 10 au point 39 situé près du pylône.
I,orsqu'ensuite on libère la liaison articulée entre la flèche et le pyloône, on continue à faire tourner le tambour 34 dans le. sens du déroulement et le câble tracteur 19 laisse également descendre sur le sol la partie de la flèche 10, dirigée vers l'intérieur. Le tambour 34 enroule ensuite et relève le câble tracteur 19 libéré de la flèche 10 et on fixe celui-cj par son crochet à l'endroit 39 de la flèche 10 sur le pylône. On peut alors libérer la liaison 40 du pylône 9.¯et du châssis de base 41 de la grue et on actionne de nouveau le tambour 34 dans le sens du déroulement.
Pendant toute cette 'opération., la partie 23 du moufle 24, mobile pendant le travail proprement dit de la grue est immobile et fixée au pylône dans la position de tension produite par le câble de commande 20, 36 et comme le montre la
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@ l'extérieur comme une console, et fixée supplémentairement dans cette position. De cette manière, le de levier du câble tracteur 19 par rapport à l'axe de basculement 42 du pylône 9, est avantageusement augmenté.
Lorsque alors le tambour 34 est actionné dans le sens du dérou- lement, le pylône 9 suit le câble tracteur 19 qui se détend, et bascule autour de son axe 42 vers le sol, comme montré sur la fig.7. Dans cette position, le pylône repose par le point d'ar- ticulation 39 pour la flèche 10, provisoirement sur un petit trétau 42'. On enlevé ce dernier après avoir fixé la roue tractée 12 (figs. 2-3) au point 39 ou au pylône. Le relèvement .de la grue (pylône et' flèche) s'effectue de la même façon, -mais en sens inverse...
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Pour améliorer encore le roulement sur route de la grue couchée, on peut prévoir une articulation verticale 43 (figs. 3, 3a) à la partie du pylône :se raccordant à l'axe de basculement 42.
On dégage cette articulation 43 après avoir couché le pylône 9, en retirant les barres 44, 45.
Si la grue est uniquement prévue pour la circulation sur rails, ses roues 4 peuvent toutes, ou en partie, être commandées par un mécanisme simple fixé essentiellement à la plate-forme de base 1, par exemple par l'intermédiaire d'une commande à chaîne 46 (fig. 8). De plus, si la grue doit aussi se déplacer en courbes il est nécessaire de monter les roues 4.,' par exemple comme le montrent les figs. 5a, 5b, 6 . A cet effet, on monte aux coins de la plate-forme de baselde la grue (fig.6), situés du côté de la courbe extérieure 51, des châssis roulants pivotant sur des axes verticaux 47, 48 (figs. 6, 5a) et.. qui possèdent chacun, deux roues 4. Dans les châ-ssis roulants même, est monté le moteur de commande 50.
Pour permettre à la grue de rouler même dans les courbes de plus faible rayon, les roues du côté intérieur 51 de la courbe sont exécutées sous forme
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de roues dites "tractées" (figs. 6, 6b). Les bras 52 des roues tractées 4 sont montées sur une droite 55 reliant les angles 53, 54 de la plate-forme de base 1, tournés vers l'intérieur, de telle façon que la droite reliant la trajectoire d'une roue., dans les environs de celle-ci, et le pointdarticulatidn du bras 52 correspondante'est tangente, ou sensiblement tangente, à la courbe intérieure 51.
REVENDICATIONS
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1.- Grue routière tournante à pylône pour travaux en élévation, caractérisée en ce.que la grue, dont la flèche est exécutée sous forme de flèche à volée à trajectoire horizontale de la charge, peut à volonté, par sa plate-forme de base, prendre appui sur le sol à l'aide de pieds, de bras basculants ou l'équi- valent, ou être posée directement sur'le plancher d'un camion normal, de telle sorte que tous les éléments de la grue restent à l'intérieur du gabarit admis pour la circulation sur route, l'extrémité supérieure du pylône couché étant alors supportée par une roue traitée, spécialement conçue pour la circulation sur route.
2.- Grue routière tournante à pylône suivant la revendi- cation 1, caractérisée en ce qu'un guide-câble à moufle prévu pour la flèche à volée sert non seulement à compenser, à lever et baisser la charge, mais aussi à coucher,.ou relever la flèche à volée et/ou le pylône.
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