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La présente invention concerne les appareils ménagers à hacher, broyer ou tamiser les aliments, comportant un récipient ou calandre, pourvu d'un fond perforé en contact élastique avec lequel se déplace la tranche inférieure d'un organe de compression du genre hélicoïdal entraîné rotative- ment par l'axe d'une manivelle tourillonnant dans uneportée ménagée au cen- tre du fond perforé et, le plus sauvent ,dans une traverse diamétrale por- tée par la calandre.
Les appareils ménagers de cette catégorie comportent, en général, de part et d'autre du plan diamètral contenant la poignée,deux crochets d' appui symétrique portés par la paroi externe de la calandre dans sa partie opposée à la poignée et destinés à reposer, en même temps que cette dernière, sur le bord du récipient destiné à recevoir les matières traitées de façon à limiter la pénétration de la calandre dans ledit récipient et à soutenir l'appareil.
Cette disposition est représentée schématiquement à la fig, 1 des dessins annexés sur laquelle A,représente l'appareil ménager dont la calan- dre comporte une poignée et, à Impartie opposée, deux crochets C1, C2; M représente le bouton de la manivelle provoquant l'entrainement rotàtif de l'organe de compression C. L'appareil est posé sur un récipient R comportant une queue P. Dans cette position, la simple pression exercée en M par la main de l'usager pour entrainer rotativement l'organe de compression tend à faire pivoter l'appareil autour de l'axe x1, x2 passant par les points d'ap- plication de C1 et de p sur le bord du récipient, le crochet C2 tendant à être soulevé.
Dès que la manivelle , suivant le sens de la flèche, passe au delà de la poignée p, l'appareil tend à basculer en sens inverse autour d' un axe rigoureusement symétrique du précédent et c'est le crochet C1 qui tend à être soulevé.
Il en résulte que, pour s'opposer au renversement tantôt d'un sens, tantôt de l'autre, de l'appareil, le poignet de l'usager qui tient la queue de cet appareil doit produire un effort relativement important et qui, en tout cas, engendre rapidement la fatigue. De plus, souvent l'usager, dans le but de résister au mouvement de renversement précité, saisit dans la main gauche à la fois la queue de l'appareil et celle du récipient,or ceci néces- site un effort supplémentaire pour des mains féminines généralement petites.
Il convient,d'autre part, de remarquer que la stabilité de l'appa- reil est d'autant plus grande que sa calandre est enfoncée plus profondément dans le récipient,;or il est intéressant de dégager au maximum la capacité de ce dernier. Des moyens ont été proposée pour obtenir ce résultat, en par- ticulier en disposant au voisinage du fond de l'appareil, sur la périphérie externe, de la calandre, des étriers-supports repliables, ce qui a pour résul- tat de placer l'appareil pratiquement en dehors du récipient.
La présente invention a pour objet un dispositif d'ancrage obviant aux inconvénients précités et permettant d'utiliser des appareils ménagers à hacher, broyer ou tamiser, agencés de façon à se placer au-dessus des ré- cipients destinés à recevoir les aliments traités, sans que l'usager ait à effectuer un effort pour résister au moment de renversement provenant de la conception même de l'appareil.
Le dispositif,selon l'invention, consiste dans la combinaison avec l'appareil et portés par la paroi externe de la coalandre, d'une part, dans le plan diamétral contenant la poignée et à l'opposé de cette dernière, d'un organe d'ancrage élastique destiné à venir en contact avec la paroi du récipient sur lequel doit reposer l'appareil et agencé de façon à cons- tituer l'un des points d'appui de l'appareil et à résister, dans cette po- sition relative de l'appareil et du récipient, au mouvement de soulèvement correspondant au basculement de l'appareil, et,d'autre part, de deux appuis
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transversaux, symétriques par rapport audit plan diamétral, disposés, par rapport au plan diamétral perpendiculaire -- au précédent,
du même côté que la poignée et garnis de patins en matière élastique permettant d'immobiliser par pression l'appareil dans la position active de l'organe d'ancrage.
On conçoit qu'une simple pression, exercée parallèlement à l'axe, de la main qui tient la poignée, sans fatigue pour le poignet, ait pour ré- sultat d'immobiliser totalement l'appareil et de faciliter la manoeuvre de la manivelle. Il n'est plus nécessaire pour l'usager de saisir simultanément la queue de:l'appareil et celle du récipient qui peut ainsi occuper une posi- tion quelconque- et dont la présence même cesse d'être utile pour l'obten- tion du but cherché.
L'invention comporte, en outre, d'autres caractéristiques qui ressortent tant de la description qui va suivre que du dessin annexé dans lequel : la fig. 1 est une vue schématique en plan montrant la position d' un appareil ménager posé sur un récipient par sa poignée et les crochets ha- bituels, la fig. 2 est une vue schématique similaire montrant le principe de. l'application à un appareil ménager d'un dispositif d'ancrage conforme à l'invention, les fig. 3 et 3a sont des vues schématiques en élévation montrant le principe de l'application à un appareil ménager de ce dispositif d'ancra- ge placé respectivement au voisinage de la base et à la partie médiane de la calandre les figs.
4 et 5 sont des vues schématiques en élévation montrant la mise en place et l'ancrage sur une casserole d'un premier mode de réali- sation de l'organe d'ancrage représenté à plus grande échelle à la fig. 6, et, en prise avec le bord roulé d'un récipient à la fig. 6a,
La fige 7 représente en coupe une seconde variante de l'organe d'ancrage, la fig. 8 montre semblablement une autre variante de l'organe d' ancrage dont un détail est représenté à la fig. 9, les figso 10 et 12 représentent respectivement en élévation vu en plan et en coupe par XII-XII de la fig. 10 un appui basculant destiné à coopérer avec l'un des organes d'ancrage précédent, la fig. 10a est une variante d'appui, les figs. 13 à 15 représentent respectivement en élévation vue en plan et vu en bout une variante d'organe d'ancrage, les fig.
16 et 17 montrent respectivement en élévation et vu en plan un dispositif d'ancrage avec organe d'ancrage double combiné avec des appuis pourvus de patins lisses, les fige 18 et 19 sont des vues partielles en élévation et en plan représentant à plus grande échelle ce dispositif d'ancrage, les fig. 20 et 21 sont des vues analogues aux Figs. 16 et 17 d'un dispositif d'ancrage avec organe d'ancrage simple combiné avec des appuis pourvus de patins crantés, et les fig. 22 et 23 sont des vues partielles en élévation et en plan représentant à plus grande échelle ce dispositif d'ancrage,
Les figs. 2 ,3 et 3a représentent schématiquement le principe du dispositif d'ancrage selon l'invention;.
La calandre comporta, d'une part, de
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part et d'autre du plan diamétral contenant la poignée n de l'appareil, deux appuis transversaux b1, b2 situés du même coté que ladite poignée par rapport au plan diamétral perpendiculaire au précédent, et, d'autre part, dans le plan diamétral contenant la poignée et à l'opposé de cette dernière, un organe d'ancrage a comportant un appui a1 destina à reposer sur le bord du récipient et une sorte de verrou!2 s'opposant au basculement de l'appareil du coté où se trouve placé le bouton de la manivelle servant à entrainer en rotation l'organe de compression.
Les points de contact avec le bord du récipient de l'appui a1 de l'organe d'ancrage et des appuis b1, et b2 sont référencés respectivement
1, 2 et 3 aux figs. 2, 3 et 3a ,la fig. 3a ne se différenciant de la fig.
3 que par le fait que les appuis sont placés sensiblement à la partie médi- ane de la calandre au lieu d'être disposés au voisinage du fond. Quant au point de contact du verrrou a2 représenté sous une forme très schématique, il est indiqué en 4 sur la face interne *-,la paroi du récipient destiné à recevoir la matière traitée.
Cette représentation schématique permet de constater, d'une part, que l'appareil repose sur le récipient en trois points qui lui assurent une parfaite stabilité, et, d'autre part , que, lorsque le verrou a2 est appliqué avec une certaine pression contre la paroi interne du récipient, la pression exercée par la main qui tient la poignée, peut atteindre des va- leurs importantes sans qu'un basculement du récipient vers cette même poignée soit à craindre, En effet, le verrou!2 est en butée contre la paroi interne du récipient et ce basculement obligerait le point 4 à parcourir la trajec- toire représentée en pointillé à la Fig. 3, ce qui est impossible.
Toute augmentation @,la pression exercée sur la poignée a donc pour conséquence d'accroitre la sécurité de l'ancrage d'autant qu'aucun risque de coulisse- ment des appuis sur le bord du récipient ne peut se produire par suite de la présente des patins élastiques dontils sont pourvus et dé l'importance de la pression exercée.
Il en résulte donc que la tendance au basculement qui provient du fonctionnement même de l'appareil sera sans conséquence puisque le soulè- vement auquel il donne lieu ne peut se produire. ],J'usager sera dispensé de fournir cet effort'du poignet indispensable avec les appareils antérieurs pour résister au mouvement de renversement et il lui suffira de faire pres- sion sur la poignée.
Aux figs. 4 et 5, le verrou, est constitué, ainsi qu'il est repré- senté à plus grande échelle à la fig. 6,par une sorte de crochet 5 en métal pourvu intérieurement d'une garniture de caoutchouc 6 présentant deux sail- lies d et e disposées de telle sorte que le plan Y1, Y2 qui les joint soit oblique par rapport à l'axe de l'appareil qui l'intersecte au-dessus du cro- chet.
Pour introduire ce crochet sur le bord d'un récipient R ,il est nécessaire de l'incliner comme représenté à la fig. 4 puis, 'par pression suivant la flèche f (fig. 5) le faire basculer jusqu'à amener les deux au- tres appuis 2 et 3 à reposer sur le bord du récipient avec une pression con- venable.
A la fig. 6a qui représente le verrou en prise avec un bord roulé de récipient , sont indiqués le point d'appui 1 du verrou sur ce bord et en 4, où la saillie se trouve écrasée par 1a pression qu'elle subit du fait de l'obliquité du plan Y1. Y2, le point de contact avec la paroi interne du récipient R.
A la fige 7 , le même résultat est obtenu par trois petites pièces de caoutchouc 7, 8, 9 pourvues d'une gorge annulaire 7a, 8a, et 9a et dans
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laquelle est engagée par déformation élastique le bord d'un ajourage circu- laire ménagé dans un support 10 solidarisé avec la partie inférieure de 1' appareil A.
A la fig. 8, l'ancrage est réalisé par écrasement de deux four- reaux 12,13 solidaires d'un support 11 pourvu de dents 11a (Fig. 9) et fixé sur la paroi externe de la calandre de l'appareil.
Les fig. 10 et 12 représentent un des appuis éclipsables sous l'appareil et qui sont destinés à coopérer avec le verrou faisant l'objet de l'invention. Cet appui est constitué par un étrier 14 dont les extrémités 14a rabattues d'équerre tourillonnent dans des ajourages ménagés dans une pièce 15 en forme de chappe. Un patin 16 en caoutchouc est inséré entre les branches de l'étrier et sollicite ces dernières au contact avec la pièce 15, ce qui assure la stabilité de l'étrier dans ses deux positions.
A la fig. 10a, le patin comporte des fentes équidistantes 17 des- tinées à recevoir le bord du récipient et aboutissant à des parties arrondies de plus grand diamètre permettant de recevoir et de maintenir les bords rou- lés. Des chanfreins 18 facilitent la mise en place.
Les fig. 13 à 15 représentent un autre mode de réalisation d'un verrou conforme à l'invention. Le patin en caoutchouc 20 comporte, au voisi- nage de la paroi de l'appareil, une partie 20a de plus grande épaisseur dans laquelle est ménagée une gorge 21 destinée à recevoir le bord du récipient et assez analogue à la partie supérieure de la garniture 6 (Fig. 6). Le bord de cette gorge est destinée à coopérer avec deux petites pièces en caoutchouc 22, 22a, portées par des prolongements 23 des branches de la chape 15. De même que dans le cas de la fig. 6, le plan tangent commun Y1, Y2 est oblique par rapport à l'axe de l'appareil.
Dans la variante représentée aux fig. 18 et 19, le patin 24 com- porte une simple encoche rectangulaire 25 destinée à recevoir le bord du ré- cipient, le prolongement de la face de}]encoche perpendiculaire aux étriers intersecte, en position de repos, les deux petites pièces en caoutchouc 22, 22a de façon qu'il y ait ancrage en position d'utilisation.
Aux fig. 22 et 23, le patin 16 est cranté et comporte également une encoche rectangualire 25 destinée à coopérer avec une petite pièce uni- que 22 en caoutchouc portée par un prolongement médian 26 de la pièce 15 en forme de chape. Les branches de l'étrier sont alors suffisamment écartées pour permettre d'éclipser le verrou le long de la paroi.
Les fige 16 et 17 montrent respectivement en élévation et en plan un appareil pourvu d'appuis lisses et d'un verrous double tel que représen- té aux fig. 18 et 19. Cette disposition permet l'emploi d'un récipient.excen- tré et verrouillé R et d'un grand récipient R1 centré mais non verrouillé.
Les fig. 20 et 21 représentent semblablement un appareil pourvu d'appuis crantés et d'un verrou simple tel que représenté aux figs. 22 et 23 soit verrouillé sur un récipient excentré R, soit verrouilé par le seul moyen de ses crans 18 sur un récipient centré R1.
Il est bien entendu que les appuis et le verrou assurant l'ancrage de l'appareil en position de fonctionnement sur le récipient pourraient être portés par un support indépendant de l'appareil et susceptible d'être fixé de façon amovible sur celui-ci.
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