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L'invention concerne les dispositifs destinés à la reliure de publications telles que périodiques, catalogues, revues, syllabus, publica- tions professionnelles ou autres, livrées dans le commerce brochées, agra- fées, collées ou montées de toute autre manière similaire.
Il est particulièrement intéressant, tant pour leur consulta- tion aisée que pour leur bonne conservation, de pouvoir les grouper sous couverture cartonnée de telle manière qu'elles jouissent des avantages d'un livre relié ordinaire, tout en présentant la facilité de pouvoir être sé- parées du groupement soit en vue d'être consultées ou emportées individuel- lement, soit pour faciliter la prise de photocopiés , soit pour toute autre raison.
Un tel dispositif de reliure amovible et réglable présente en- core l'avantage de permettre le réemploi, c'est-à-dire le renouvellement périodique des brochures ainsi reliées, ce qui permet de maintenir dûment à jour une bibliothèque sans augmentation des frais de reliure. Il importe néanmoins qu'un tel dispositif soit efficace, confortable et peu coûteux.
On a déjà préconisé de tels dispositifs de reliure amovible comportant une carcasse ou farde ou classeur proprement dit et un moyen pour y fixer les publications. Ce moyen consiste en des éléments s'étendant sur toute la longueur des ouvrages et fixés par leurs deux bouts à ladite carcasse. Lesdits éléments de caisson sont constitués soit par des ficelles soit par des éléments filiformes en acier dont les deux bouts portent sur des éléments d'attache fixés à ladite carcasse.
L'invention concerne un dispositif d'une conception nouvelle, simple, de fabrication industrielle aisée susceptible d'être mis en ou hors service quasi instantanément sans aucun préjudice pour la bonne conservation des publications et pour leur compilation aisée.
Substantiellement, le dispositif de l'invention consiste en la combinaison d'une carcasse d'un type connu présentant un dos relativement rigide et, de part et d'autre, les deux flancs formant éléments de couverture.
Sur la face intérieure dudit dos sont fixés deux peignes dont l'un au moins est mobile, les dents desdits peignes étant relativement minces et allongées pour pouvoir pénétrer sans préjudice dans l'épaisseur de l'ouvrage adjacent et former éléments de solidarisation de ladite publication à ladite carcasse. Lesdites dents peuvent aussi être fixes ou amovibles, individuellement ou par groupe de deux, trois ou plus par rapport à leur-support commun.
De préférence, l'un des peignes sera fixe et le second mobile.
La mobilité peut résulter soit d'un mouvement de rotation ou d'oscillation, soit d'un mouvement de translation, soit de tout autre mouvement composé.
On peut réaliser lesdits peignes, leur support et les moyens de solidarisation entre lesdits peignes et ledit support et aussi entre ce dernier et la carcasse en toute matière appropriée et suivant tout moyen compatible avec lesdites matières et les dimensions des dispositifs en cause.
On pourra également envisager, soit par le mouvement latéral, soit par l'amovibilité des dents, de régler l'écartement entre celles-ci au prorata des épaisseurs des publications à relier.
Les dents de fixation peuvent être constituées par des éléments cylindriques en forme d'aiguille, des éléments plats en forme de lamelle et, d'une manière générale, par des éléments de toute forme appropriée pour autant qu'ils assurent la bonne fixation de la publication tout en en permettant la libre compulsation à la manière d'un livre ordinaire.
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Ces différentes caractéristiques pourront être réalisées sous des formes très variables en sorte que le dispositif, objet de l'invention, pourra, dans chaque cas particulier, être judicieusement approprié tant dans sa combinaison proprement dite que dans le choix des formes, dimensions et matières premières.
Des exemples d'exécution sont, sans aucune limitation quelconque, décrits ci-après avec référence aux dessins annexés, dans lesquels :
La figure 1 est une vue perspective d'un mode d'exécution; les figures 2 et 3 montrent en plan les deux positions caractéristiques du dispositif de la figure 1 ; la figure 4 montre en vue en plan une variante d'exécution; la figure 5 est une coupe selon la ligne V-V de la figure 4; la figure 6 représente en vue perspective un peigne à dents fixes : les figures 7, 8 et 9 représentent, respectivement, en vue en élévation, plan et en vue perspective, un peigne à dents amovibles dans lequel un certain nombre de dents sont en position correcte, les autres étant en position retirée :
. les figures 10, 11 et 12 représentent,respectivement en vue en élévation, en plan et en vue perspective, une variante de l'exécution précédente; -- les figures 13 et 14 représentent en vue perspective les deux positions caractéristiques d'une attache à éléments basculants; - les figures-15, 16,17 et 18 représentent en vue perspective des variantes d'attache à pointes amovibles.
Comme représenté aux figures 1, 2 et 3, le dispositif objet de l'invention est, dans ses éléments essentiels, constitué par au moins une carcasse formée d'un dos relativement rigide 1 et de deux flancs mobiles ¯latéraux 2-3. Sur la face intérieure dudit dos 1 sont fixés deux peignes 4-5. Ces deux peignes pourraient être tous deux fixes, à dents fixes ou amovibles, réglables ou non transversalement. Dans l'exemple représenté, le peigne est fixe et le peigne ± est amovible, c'est-à-dire qu'il peut être amené en position retirée et ramené vers sa position active.
La mise en place de plusieurs revues dans un tel dispositif peut, par exemple, se faire de la manière suivante : (: figure 1 - le peigne mobile 5 est amené dans sa position effacée (figure 2);
2 - toutes les revues 6 sont engagées à demi-épaisseur et à fond dans les dents ou aiguilles 7 ;
3 - le peigne mobile est avancé de telle manière que ses dents $,si,tuées dans l'axe desdites dents 1 frôlent la tranche des revues;
4 - une à une les revues sont engagées à demi et à demi-épais- seur dans chacune des dents 8 ;
5 - la dernière revue étant engagée à demi dans la dernière dent, il ne reste plus qu'à pousser à fond le peigne 5 de manière que les dents ¯2 et 8 pénètrent de toute leur longueur dans l'épaisseur des revues et que leur support respectif assure un serrage parfait.
Pour retirer une revue sans déranger les autres, on peut opé- rer comme suit :
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1 - le peigne mobile est écarté de manière que les dents 7-8 ne pénètrent plus qu'à moitié dans l'épaisseur de toutes les revues;
2 - la revue à retirer est poussée à fond dans la dent 1 cor- respondante de manière qu'elle se dégage de la dent 8 et puisse être reti- rée ;
3 - le peigne mobile est remis en place comme exposé précé- demment sub. 5 .
Dans l'exemple des figures 1 à 3, le peigne 5 est susceptible de se déplacer par translation longitudinale. Dans ce but, ledit peigne
5 coulisse à frottements relativement durs dans deux-glissières 9-10 soli- daires du dos 1 de la carcasse.
Ces glissières sont, par exemple, obtenues par le repliage con- venable des bords longitudinaux d'une plaque Il¯ laquelle peut être en métal, en une matière plastique ou en tout autre materiau approprie.
Pour obtenir une certaine pression élastique dans lesdites rai- nures, il suffit de replier les bords longitudinaux correspondants du pei- gne 5 de manière à former des bourrelets élastiques engagés à pression dans lesdites glissières 9-10.
Un autre moyen consiste, comme schématisé aux figures 4 et 5, à solidariser le peigne mobile ± au dos 1 de la carcasse ou à une plaque doublant ledit dos par un boulon 12 et un écroula ailettes 13. Ledit bou- lon traverse un trou du peigne mobile ± et une ouverture oblongue 14 pra- tiquée soit dans le dos 1, soit dans la plaque formant le support des pei- gnes. Le peigne fixe 4 est, par exemple, rivé au dos 1 ou au support ap- pliqué sur la face intérieure de celui-ci.
Pour déplacer le peigne mobile 5 dans l'axe suivant longitudi- nal de ses dents ou aiguilles, il suffit de desserrer l'écrou 13, déplacer l'ensemble peigne mobile, boulon et écrou, et de-resserrer ledit peigne mo- bile dans la position désirée.
Généralement, les peignes sont constitués par un certain nom- bre d'aiguilles et un support commun pour lesdites aiguilles. Ou bien cha- que aiguille est solidaire d'un support individuel et les différents sup- ports individuels sont susceptibles d'être solidarisés à une pièce d'appui commune fixe ou mobile. Dans le premier cas, les aiguilles des peignes sont à écartements fixes et dans le second cas elles sont à écartements va- riables. Elles peuvent aussi être groupées par deux, trois, quatre ou plus, sur un même support.
La figure 6 représente en vue perspective un peigne à dents fixes. En l'occurrence, ce peigne, d'une exécution très simple, est con- stitué par un support rigide 15 formé, par exemple, par une plaque métal- lique pliée en forme de L. La branche horizontale peut être fixée sur la pièce dorsale de la reliure, tandis que la branche verticale sert de sup- port aux différentes aiguilles 16. Celles-ci peuvent être de section cir- culaire, rectangulaire ou autre.
Dans l'exécution caractéristique des figures 7 à 9, d'une part, et 10 à 12, d'autre part, on a représenté deux dispositifs de peigne à dents mobiles dans lesquels les dents peuvent être séparées de leur support com- mun.
Dans la première de ces deux exécutions, le peigne est formé par un support 17 formé par une plaque pliée de manière à présenter une assise inférieure 18 dont le bord longitudinal est replié de manière à for- mer une glissière 19. L'autre bord de ladite' plaque est redresséet re- plié de manière à former .deux parois 20-21 traversées par les aiguilles 22.
Celles-ci sont pourvues d'une tête d'arrêt 23 et maintenues en place par un verrou 24 retenu par la susdite glissière 19 et dont la manoeuvre est
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facilitée par une petite jouée d'about 25. Il est donc très aisé, dans cette exécution, de pouvoir retirer les aiguilles 22 ou de les placer à des écartements variables au prorata de l'épaisseur des brochures à relier.
Dans l'exemple des figures 10, 11 et 12, le support commun 26 est formé par une plaque redressée en forme de L dont les deux bords longitudinaux sont repliés de manière à former deux-glissières 27-28. Les aiguilles 29 pourvues d'une tête 30 sont passées au-travers des orifices appropriés de la paroi verticale du support et maintenues en place par le verrou 31 pourvu également d'une petite jouée d'about 32 pour en faciliter la manoeuvre. On pourrait évidemment remplacer les trous de passage des aiguilles par une ou plusieurs rainures longitudinales, la tête des aiguilles étant, dans ce cas, de préférence de forme et de dimensions appropriées pour former à la fois un arret ou intercalaire entre les aiguilles voisines. Les peignes à dents amovibles ainsi conditionnés peuvent être montés sur leur support de manière à être soit fixes soit mobiles.
La mobilité des peignes peut résulter soit d'un mouvement de translation soit d'un mouvement basculant. Cette dernière exécution est représentée aux figures 13 et 14-. Dans cet exemple, le peigne mobile est constitué par une espèce de charnière dont l'un des éléments 33 est fixé au dos . et dont le second élément 34porte des dents 35 correspondant aux dents 36 du peigne fixe.
L'élément 34 est relié à l'élément fixe :il par un axe 37 et un ressort de rappel 38 est interposé entre ledit élément 33-34 d'une telle manière que ce dernier soit, en permanence, sollicité dans sa position verticale, comme représenté. à la figure 13.
Pour amener les dents 35 dans leur position effacée, il suffit, comme représenté à la figure 14, d'attirer le ressort 38 vers l'arrière et de faire basculer 1-'élément-34 dans le même sens.
Dans certaines applications, il est de grand intérêt de pouvoir régler la distance entre les aiguilles voisines afin de pouvoir adapter les reliures, objets de l'invention, à 1'-épaisseur des ouvrages à fixer. A cet effet, on pourra rendre les aiguilles amovibles par de nombreux moyens.
A simple titre d'exemple, de telles exécutions sont représentées aux.figures 15 à 18. Ces dispositions pourront être appliquées aussi bien pour les peignes fixes que pour les¯peignes mobiles.
Dans l'exemple de la figure 15, chaque aiguille 39 est solidaire d'une plaquette 40 en une matière élastique, cette plaquette étant légèrement arquée et susceptible d'être engagée à pression dans un support commun 41. De cette manière, les aiguilles ou lames peuvent être placées en position correcte dans ledit support commun et y être-immobilisées. A l'aide de ce moyen, il devient également possible de déplacer latéralement lesdites aiguilles ou lames en vue d'en changer l'interdistance.
Un résultat analogue peut être obtenu par l'application du dispositif représentera la figure 16. Dans cette exécution, l'aiguille 42 est solidaire d'une pince 43 susceptible d'être appliquée sur le support commun 44 supérieurement délimité par-un bourrelet 45. En raison de la forme appropriée des creux de¯ ladite pince 43, celle-ci peut être fermement solidarisée audit-support 44-45. Une variante de cette exécution est représentée à la figure 17 dans laquelle la pince 46 porte directement sur un support commun 47 dont le bord supérieur est replié en forme de U renversé déterminant une disposition particulièrement élastique. Ladite pince 46 présente, comme autre particularité, d'avoir un bord inférieur 48 redressé de manière à pouvoir s'accrocher sous.le bord libre 49 dudit support 47.
Il en résulte que l'aiguille ne peut alors être déplacée que transversalement sous un certain effort sans pouvoir être arrachée dudit support commun 47-49.
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Enfin, la figure 18 représente une forme simplifiée du dispositif de la figure 17 dans lequel la pince 50 est conditionnée de manière à pouvoir s'adapter, par simple effet de pression, sur le support commun sous- jacent muni d'un bourrelet marginal.
On pourrait d'ailleurs ainsi multiplier les variantes d'exécu- tion, la solidarisation plus ou moins énergique entre les aiguilles et leur support commun pouvant se faire par tout-moyen approprié.
On pourra aussi créer des variantes en modifiant sensiblement les dimensions des carcasses et des peignes destinés à celles-ci.
L'invention s'étend à toute disposition généralement quelconque pour autant qu'elle comporte au moins une carcasse et au moins une paire de peignes opposés fixes ou mobiles ou les deux combinés et dont les dents, en nombre variable et de forme adéquate, peuvent être elles-mêmes amovibles isolément ou par groupe de deux, trois, quatre on. plus, individuellement.
REVENDICATIONS.
1.- Dispositif de reliure amovible pour publications diverses, magazines, revues, livres brochés, etc..., caractérisé en ce qu'il, consiste essentiellement en la combinaison d'une carcasse comportant une pièce dorsale relativement rigide, deux flancs mobiles et deux peignes opposés prenant appui sur ledit élément dorsal relativement rigide.