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La présente invention concerne une moissonneuse-batteuse avec mécanisme de coupe disposé à l'avant, dont la table est montée sur le châs- sis de la machine de façon à basculer autour d'un axe horizontal et repose sur deux leviers en ciseaux placés sous la sollicitation d'un ressort et disposés en dessous de la table.
Le but de l'invention est de simplifier autant qu'il est possi- ble le dispositif compensateur de poids afin d'obtenir, en plus d'un agence- ment techniquement impeccable et d'un fonctionnement sûr, une réduction du poids et un abaissement du prix de revient, ce qui a une grosse importance notamment en ce qui concerne les moissonneuses-batteuses de petites dimen- sions.
Les constructions connues jusqu'à présent pour le montage sur les moissonneuses-batteuses d'un dispositif compensateur de poids sont re- lativement compliquées. En général, il est prévu plusieurs ressorts très longs disposés dans le sens longitudinal de la moissonneuse-batteuse, sous la table du mécanisme de coupe et sous le châssis de la machine, et fixés d'une part à la table et d'autre part au châssis au moyen d'éléments de guidage particuliers, d'autres tiges et d'autres chaînes. La multiplicité de ces éléments entraine une disposition incommode et compliquée.
L'invention a pour but de réaliser cette compensation de poids à l'aide d'un nombre aussi réduit que possible d'éléments supplémentaires, d'où il résulte un encombrement moindre et une garde plus grande au-dessus du sol.
Conformément à l'invention, ce résultat est obtenu par le fait que les ressorts compensatéurs sont fixés, d'une part, sur l'axe d'articulation des leviers en ciseaux et, d'autre part, directement sur la table. Cet agencement permet de résoudre le problème posé et d'atteindre le but recherché de façon parfaite.
Suivant l'invention , le dispositif compensateur de poids comporte un nombre d'éléments aussi réduit que possible , ce qui permet de diminuer sensiblement le poids et le prix de revient sans que le fonctionnement du dispositif s'en trouve entravé. La garde de la machine au dessus du sol est, de plus, considérablement augmentée. Ces avantages sont surtout très sensibles pour la construction de moissonneuses-batteuses de petites dimensions.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, montre un mode de réalisation possible de l'objet de l'invention.
La figure unique est une vue de profil d'une table de mécanisme de coupe de moissonneuse-batteuse disposé à l'avant de la machine.
La table 1 du mécanisme de coupe est montée sur le châssis de la machine de façon à pouvoir pivoter autour des axes 2. Afin de pouvoir suppor- ter le poids de la table 1, deux leviers en ciseaux 3 et 4 soumis à la sollicitation d'un ressort sont montés de chaque côté de la table 1 et sous celle-ci, et ces leviers sont reliés par un axe 7 autour duquel ils peuvent pivoter. La table 1 repose sur l'extrémité antérieure de l'un des leviers 3, qui est relié à cette table par une articulation, tandis que l'autre levier 4 est articulé au châssis de la machine par un axe 5.
Sur chacun des deux côtés de la table 1 est disposé un ressort de traction 6 dont l'une des extrémités est reliée à l'axe 7 réunissant les deux leviers 3, 4 et dont l'autre extrémité est reliée à l'extrémité inférieure d'une tige de traction 8 dont l'extrémité supérieure 9 est fixée à la table 1. Grâce aux deux leviers en ciseaux 3, 4 et aux ressorts 6, le poids de la table 1 est largement cpmpensé dans toutes les' positions, surtout en cas de déplacement de la table à la main.
Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant :
Dans la position la plus basse de la table 1 du mécanisme de
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coupe, les deux éléments 3 et 4 formant les leviers en ciseaux font un angle plus petit que lorsque la table 1 est dans sa position la plus haute, l'articulation 7 des leviers en ciseaux s'abaissant et les ressorts 6 augmentant l'effort de traction transmis. Lorsqu'on soulève la table 1 du mécanisme dé coupe, la distance entre l'articulation 7 et l'extrémité supérieure 9 de la tige de traction 8 diminue, de sorte que les ressorts 6 peuvent contribuer au soulèvement.
Mais étant donné que l'extrémité supérieure 9 de la tige 8 s'élève en même temps que la table 1, le raccourcissement effectif des ressorts 6 est inférieur à la distance parcourue par le point d'articu- lation 7, de,sorte que la force effective du ressort est relativement peu modifiée.
Les détails de construction peuvent être modifiés, sans s'écarter de l'invention, dans le domaine des équivalences mécaniques.