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La présente invention se rapporte à un appareil destiné à la mise en forme et à la vulcanisation des pneumatiques fabriqués sur des tambours de mise en forme plats. Des presses de ce type ont été perfec- tionnées par la demanderesse et on en a représenté des modes de réali- @ sation pratiques dans les brevets américains antérieurs No. 2.495.663 du
25 Juillet 1946 et No. 2.495.664 du 29 décembre 1948. Etant donné la per- fection de ces presses, leur fonctionnement est devenu bien connu dans ce domaine et n'a pas besoin d'être décrit en détail.
La presse représentée et décrite ici est plus particulièrement un perfectionnement de celle représentée dans le brevet antérieur No.
2.495.664, une grande partie du mécanisme que l'on utilise dans le bre- vet antérieur étant reproduite ici et, par suite, on n'en a représenté que les détails nécessaires pour la compréhension de la présente inven- tion.
Dans toutes les presses de ce type, on fait glisser télescopiquement la bande de pneumatique crue, qui vient du tambour de mise en forme, sur le diaphragme ou "sac", ainsi qu'on l'appelle plus couramment, le talon inférieur se trouvant dans son logement ménagé dans la partie de moule (ou coquille) inférieure ou fixe.
On commence alors le mouvement de fermeture de la presse et lorsque la coquille supérieure du moule vient en contact avec la bague maintenant le bord supérieur du diaphrag- me, le bord supérieur de la bande du pneumatique est logé dans le moule supérieur. En se poursuivant, l'abaissement de la coquille supérieure du moule s'accompagne du gonflage du diaphragme et la fermeture totale permet de former la bande de pneumatique et l'oblige à prendre la forme du pneumatique fini, forme dans laquelle elle est vulcanisée dans lé moule fermé.
Lors de la fabrication des pneumatiques tels que ceux utilisés pour les automobiles et les camionnettes, le tambour est sensiblement plat, c'est-à-dire que les épaulements destinés à recevoir les talons s' étendent à partir de la surface principale du tambour de mise en forme du pneumatique sur une distance relativement courte. Par suite, la largeur du diaphragme dans la condition cylindrique ou tendu ou étirée est sensiblement la même que la largeur totale de n'importe quelle bande de pneumatique typique que l'on doit vulcaniser sur lui. Ceci est représenté sur la fig. 3 du brevet antérieur précité No. 2.495.663 de la demanderesse.
Toutefois, lors de la confection de très grands pneumatiques tels que ceux utilisés sur les camions et les véhicules extrêmement lourds dont les roues ont de grands diamètres et lors de la fabrication de pneumatiques dans lesquels une grande résistance de carcasse et, par suite, de nombreuses couches sont nécessaires, il est courant d'utiliser des logements de talons profonds sur les tambours de mise en forme des pneumatiques. Les diamètres des logements des bourrelets peuvent avoir plusieurs centimètres de moins que les diamètres de la surface principale de mise en forme du pneumatique. Dans ces conditions, la surface totale de la bande de pneumatique, de talon à talon, est beaucoup plus grande que la distance rectiligne dans le sens transversal de la bande de pneumatique de talon à talon.
Dans cette condition, le diaphragme qui doit avoir une largeur égale à la surface de la paroi intérieure de la bande du pneumatique, fait saillie d'une distance appréciable au-dessus de la bande de pneumatique non vulcanisée lorsqu'il est mis en place dans la presse.
Si les moyens généraux des brevets. antérieurs de la demanderesse ainsi que du mécanisme de commande du diaphragme et de vulcanisation donnés à titre d'exemples doivent être appliqués dans ces conditions, on doit faire en sorte que le diaphragme s'étende sur une distance importan-
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te au-dessus de la bande non vulcanisée. Si l'on fermait la presse di- rectement sur le diaphragme en position tendue ou étirée la partie du diaphragme aurait tendance à se déformer vers l'extérieur au-dessus du bord supérieur de la bande de pneumatique, et le diaphragme serait pin- cé entre le moule supérieur et la bande de pneumatique. Les résultats désastreux qui en découleraient sont facilement prévisibles.
La présente invention a pour objet d'incorporer à une presse pour pneumatiques du type à diaphragme permanent., un mécanisme permet- tant d'éviter les inconvénients précités. Bien que l'on puisse appliquer les moyens généraux objet de la présente invention à d'autres presses au type à diaphragme, pour la vulcanisation de pneumatiques, lorsqu'el- les sont perfectionnées, on représente l'invention lorsqu'elle est adap- tée aux (et fait partie des) presses obtenues sensiblement suivant le brevet antérieur No. 2.495.664 de la demanderesse.
Il est indispensable que le diaphragme ait une forme cylindri- que ou sensiblement cylindrique afin de pouvoir placer la bande de pneu- matique non vulcanisée sur ce diaphragme. Une fois que la bande est en place et que la presse commence son mouvement de fermeture, la première opération consiste à contracter axialement le diaphragme, de manière à faire descendre son bord supérieur jusqu'au niveau du bord supérieur à talon de la bande de pneumatique. Le rapprochement des deux bagues de maintien ou organes de fermeture du diaphragme amène le diaphragme dans une position où on peut le gonfler ultérieurement, mettre en forme la bande de pneumatique et vulcaniser le pneumatique.
La contraction axiale du diaphragme est terminée avant que la moitié supérieure du moule porte contre la bague supérieure de maintien du diaphragme. Après quoi, le reste de l'opération de fermeture a lieu comme dans le brevet antérieur de la demanderesse.
Lors de l'ouverture de la presse, les opérations sont les mêmes que dans le brevet antérieur de la demanderesse, à cette exception près que l'on doit prendre des aispositions spéciales nécessaires pour assu- rer l'allongement complet axial du diaphragme.
Un autre objet de l'invention consiste à perfectionner le dispo- sitif représenté dans le brevet antérieur de la demanderesse pour soule- ver le pneumatique vulcanisé et le diaphragme hors de la coquille infé- rieure du moule à la fin de la période de vulcanisation, moment auquel on ouvre la presse.
La presse représentée et décrite ici comporte les mêmes bras de support du pneumatique que dans le brevet antérieur de la demanderesse et ces pièces ne sont représentées que dans la mesure nécessaire pour per- mettre la compréhension de la présente invention. Le mécanisme d'entra±- nement destiné à l'ouverture et à la fermeture de la presse et le méca- nisme spécial de leviers à ciseaux qui est l'une aes caractéristiques au brevet antérieur 2.495.664 font également partie du mécanisme conforme à la présente invention, mais ils ne sont pas représentés et décrits, sauf ce qui est indispensable dans le présent cas.
Le mode de réalisation particulier de l'invention est représen- té sous la forme d'une presse aouble ou jumelée, mais il peut être adap- té à une presse unique. Sur le dessin, on n'a représenté que l'un des côtés d'une presse double, étant bien entendu que le mécanisme se répète ae l'autre côté de la presse.
On peut modifier ou perfectionner de nombreux détails du méca- nisme sans s'écarter des caractéristiques essentielles de l'invention qui est représentée et décrite aans son mode de réalisation préféré et le mieux connu.
Sur le dessin :
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la fig. 1 est une élévation latérale d'une presse du type per- fectionné servant à mettre en forme et à vulcaniser les pneumatiques; la fig. 2 est une coupe de l'un des côtés de la presse, cette coupe étant faite par 2-2 de la fig. 1 ; la fige 3 est une vue dont une partie est faite en regardant vers le bas sur la partie supérieure de la bague de maintien du diaphragme et dont l'autre partie est une coupe, faite par 3-3 de la fig. 4; la fige 4 est une coupe verticale de la base de la presse faite par l'axe du diaphragme suivant 4-4 de la fig. 3 ; la fig. 5 est une coupe faite par 5-5 de la fig. 3; la fig. 6 est une coupe faite par 6-6 de la fig. 1; la fig. 6a est une coupe faite par 6a-6a de la fig. 6;
la fige 7 est une coupe faite par 7-7 de la fig. 1, représentant une vue en plan du mécanisme à leviers servant à actionner le porte-diaphragme; la fig. 7a est une coupe de détail faite par 7a-7a de la fig. 4; la fige 8 est une coupe verticale de la partie avant de la presse représentant le moule complètement ouvert et une bande de pneumatique à talon profond en place sur le diaphragme bande qui fait saillie, comme on l'a mentionné, au-dessus du bord supérieur de la bande du pneumatique sur une distance appréciable; la fig. 9 est une vue similaire à la fig. 8, mais représentant les premiers stades de l'opération de fermeture pendant lesquels la moi.tié supérieure du moule commence à descendre et le diaphragme est axialement contracté de manière à assurer qu'il se loge convenablement avec la bande du pneumatique;
la fig. 10 représente la presse partiellement fermée ; la fig. Il représente la presse complètement fermée; la fig. 12 représente la presse lors de son mouvement d'ouverture, le pneumatique et le diaphragme étant soulevés entièrement hors de la coquille inférieure du moule ; la fige 13 représente le diaphragme partiellement dégagé du pueumatique ; la fig. 14 représente la presse complètement ouverte et le diaphragme complètement dégagé du pneumatique.
Sur le dessin, on désigne la bande de pneumatique non vulcanisée par A et les talons B. Il y a lieu de noter que les talons sont placés à distance de la surface Intérieure de la bande pour les raisons exposées. On donne au pneumatique vulcanisé la lettre de référence T.
Construction et fonctionnement de la presse
La presse représentée ici est montée sur plusieurs plaques verticales indiquées par le chiffre 1. Ces plaques ont sensiblement la forme d'L et comportent des parties surélevées 2 situées, à l'arrière de la presse qui renferment les mécanismes de commande et d'entraînement. Les parties avant des plaques sont de hauteur réduite, comme représenté en 3 et, sur ces parties réduites, est montée la plaque de fixation 4 qui supporte les moitiés inférieures des moules et est convenablement entretoisée par plusieurs profilés 6 de section en I, pour résister à la pression importante qui y est exercée. Toute la machine est montée sur une plaque de base 7. Des plaques 8 verticales supplémentaires sont placées aux endroits requis pour compléter le bâti de la presse.
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Comme on l'a expliqué ci-dessus, la presse représentée ici, est une presse double ou jumelée et chaque plaque de fixation 4 comporte deux rebords annulaires surélevés 10 servant chacun à positionner une partie inférieure 12 de moule. Chaque rebord entoure une ouverture 13 dans laquelle sont reçus les mécanismes de commande du diaphragme.
Chaque partie supérieure 34 du moule est montée sur une pièce transversale 15 qui tourne sur l'un des éléments 16 d'un mécanisme à leviers en ciseaux dont l'autre élément est constitué par les bielles oscillantes principales 18; ces bielles sont articulées à la base de la presse, comme on l'a décrit dans les brevets antérieurs de la demanderesse. Les coquilles supérieures du moule sont guidées suivant des trajets rectilignes que leur communiquent les bielles de guidage 20 et le mécanisme à leviers à ciseaux est actionné par les bielles 22 qui s'étendent à partir des extrémités supérieures des bielles 18 jusqu'à des engrenages ou disques planétaires 24 montés sur les engrenages d'entraînement principaux 25.
Les engrenages 25 sont montés sur les arbres 23 et sont entraînés par des pignons 26 clavetés sur l'arbre de commande 28; ce dernier étant monté dans des paliers 29 prévus dans les plaques vertical les 1, s'étend dans le sens transversal de la machine. Il est nécessaire de mentionner ici que, seul le mécanisme de commande des plateaux supérieurs permet une gamme importante de mouvements d'ouverture et de fermeture, bien que les coquilles supérieures et inférieures du moule soient parallèles, de manière que la coquille supérieure du moule agisse sur la bague supérieure de maintien du diaphragme pour rapprocher de force les deux bagues l'une vers l'autre pendant la fermeture du moule et ce méca- nisme .permet également un mouvement vertical direct important pour extraire le pneumatique du moule et dégager ensuite le diaphragme du pneumatique.
Au cours de la fermeture de la presse, l'engrenage 25 se déplace en sens contraire des aiguilles d'une montre, comme représenté par la flèche sur la fig. 9 et lors du mouvement d'ouverture de la presse, il se déplace dans l'autre sens.
Leporte-diaphragme
Un bloc-cylindre désigné par le nombre de référence 35, est logé au centre de chaque moule et fixé par des boulons 33 sur un rebord 32 entourant l'ouverture 13 de la plaque de fixation 4. Dans ce bloc, se trouvent deux cylindres 36 relativement petits disposés diamétralement l'un par rapport à l'autre et, à mi-distance entre ces cylindres 36 se trouvent deux cylindres plus grands 38. La position des cylindres 36 et 38 est habituellement celle que montrent les fig, 1 et 3, mais afin de représenter plus clairement sur la plupart des vues le fonctionnement de la presse, on a disposé les cylindres plus grands 38 sur une ligne faisant un angle droit par rapport à celle représentant leur position sur les fig. 1 et 3. L'extrémité inférieure du bloc présente un passage vertical 37.
Les plus petits cylindres 36 reçoivent l'agent de gonflage et de chauffage du diaphragme, agent qui est habituellement constitué par de la vapeur sous pression élevée. L'agent utilisé; quel qu'il soit, entre et sort du diaphragme par les cylindres 36' par la tubulure 39. Dans chaque cylindre 36, un tube 40 coulisse télescopiquement à travers un presse-étoupe 41 maintenu par un ressort; ce tube 40'est relié à son extrémité supérieure à un passage 42 ménagé dans l'extrémité supérieure du porte-diaphragme 45 auquel est fixé le bord inférieur du diaphragme 48.
Le passage 42 communique avec l'intérieur du diaphragme 48, comme représenté à la partie supérieure de la fig. 4.
Les cylindres 38 ont pour but de soulever le support 45 de l' ensemble du diaphragme. A cet effet, dans chaque cylindre est logé un piston 50 qui porte de manière étanche contre l'intérieur du cylindre
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par un joint 51 maintenu sous compression par la plaque de pression 52 à ressort. Des tubes 54 envoient du fluide sous pression dans l'une des extrémités des cylindres 38 ou l'en évacuent. La tige de piston 55 tra- verse un presse-étoupe 56 logé dans la paroi inférieure d'une plaque- couvercle 57, qui repose sur la partie supérieure du bloc-cylindres. Un ressort à boudin 58, maintenu dans un capuchon 59, fixé à la plaque 57, maintient la pression sur le presse-étoupe.
Comme le montre la fig, 4, la plaque-couvercle maintient également en position les presse-étoupe 41 prévus à la partie supérieure des cylindres 46. Un joint d'étanchéi- té 60 est interposé entre la plaque-couvercle et la partie supérieure du bloc-cylindres.
Les tiges de piston 55 sont pourvues d'épaulement à leur extrémité supérieure, et leurs parties réduites et filetées traversent le support 45 qui est maintenu sur les tiges par des écrous 62. On envoie le @ fluide sous pression dans les extrémités supérieures des cylindres 38 par l'intermédiaire de passages 63 ménagés dans la paroi inférieure de la plaque-couvercle 57 et communiquant avec des passages 64 pratiqués dans le rebord du bloc-cylindres et auxquels sont reliés les tubes 64 a (fig. 5).
Partant du centre du support 45 et s'étendant dans le bloc-cylindres, entre les cylindres 36 et 38, se trouve un manchon 65 qui constitue un prolongement d'un passage central prévu dans le support; dans ce manchon est logé un long cylindre 66 dont l'extrémité inférieure est fermée par un bouchon 67 et l'extrémité supérieure par une bague vissée 68.
Le cylindre 66 peut coulisser dans le passage 37 situé à la base du bloc-cylindres. Ce passage est rendu étanche par une garniture 69 comprimée par une bague 70 (fig. 5); cette bague 70 est appliquée de force contre la garniture par de longues tiges 72 dont les extrémités inférieures sont vissées dans des bossages 73 répartis autour de la bague 70. Les tiges 72 sont rappelées de force vers le bas par des ressorts 75 interposés entre des épaulements prévus au voisinage des parties supérieures des tiges et la face inférieure de la plaque-couvercle 57.
Le cylindre 66 peut se déplacer dans le porte-diaphragme 45 et son manchon 65, une bague de garniture 78 étant placée à l'extrémité inférieure du manchon 65 et une bague 79 de section en 0 étant située au voisinage de la partie supérieure du passage. Une bague de fermeture 80 maintenue par des boulons 81 ferme la partie supérieure du passage à travers lequel le cylindre 66 peut se déplacer.
Le bord inférieur du diaphragme 48 est serré entre une plaque 84 en forme de bague, qui est logée dans la coquille inférieure du moule, et le rebord en porte-à-faux 85 d'une bague 86 vissée sur le support 45.
Des bagues 87 de section en 0 assurent l'étanchéité de l'espace compris entre la bague 86 et le corps principal du support. Une fois que l'on a vissé la bague 86 en place pour agripper le bord inférieur du diaphragme, on serre entre elles les pièces 84 et 86, par des boulons 88. La partie de la plaque 84 qui repose sous le talon du pneumatique sert à soulever le pneumatique hors du moule lorsque l'on ouvre la presse.
Un piston 90 est logé dans le cylindre central 66; ce piston est maintenu en contact étroit d'étanchéité avec le cylindre par la garniture 91 qui est comprimée par¯ le disque 92 rappelé par des ressorts et monté sur des boulons 93 partant du piston, Dans le disque 92 est vissée une tige 96 qui sert de butée de sûreté pour limiter la course descendante du piston,
Dans la paroi supérieure du piston 90; se trouve un axe long 98 disposé verticalement qui sert à supporter la plaque supérieure 100 du diaphragme. Cet axe s'ajuste dans le disque 68 pour y coulisser et,
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... son extrémité supérieure, est fixée une plaque supérieure 100 de fer- meture ou de support du diaphragme, plaque à laquelle est fixé le bord supérieur du diaphragme à l'aide d'une bague 101.
Les détails de cette plaque supérieure supportant le diaphragme sont donnés dans le brevet antérieur No. 2.495.664 de la demanderesse; il suffit de préciser que la surface extérieure de la bague 101 est biseautée pour épouser une surface 102 biseautée de façon correspondante située sur le moule supérieur, lorsque la presse se ferme. Lorsque le moule supérieur porte contre la bague 101, il a commencé son déplacement rectiligne et la fermeture de la presse se poursuit sur cette ligne, comme le montre la fig. 10. Le piston 90 est entraîné vers l'extérieur du cylindre 66 sous l'effet du @@ide sous pression envoyé dans la base du cylindre par le conduit 104 monté dans le bouchon 67.
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Résumé des mouvements du Dorte-diaiphrap-me
On voit, d'après une comparaison des différentes vues représentant les diverses positions du diaphragme, que le porte-diaphragme peut être placé dans une grande gamme de positions. Ainsi sur la fig. 8, sur laquelle le diaphragme est tendu de toute sa longueur, le piston 90 se trouve à la partie supérieure du cylindre 66, les pistons 50 se trouvent aux parties inférieures des cylindres 38, et le support inférieur 45 du diaphragme est logé dans le moule inférieur.
La phase suivante de fonctionnement, lorsque la bande A du pneumatique a été mise en place avec son talon inférieur reposant dans le moule, est le retrait vers le bas du cylindre 66 à travers le bloc-cylindres 35 tandis que le piston est complètement poussé dans le cylindre 66. Cette opération est exécutée par la fermeture de la presse et par le mécanisme que l'on va décrire, l'attention étant attirée sur le prolongement du cylindre 66, au-dessus du bloc-cylindres, comme le montre la fig. 9.
On voit que le cylindre 66 et l'axe 98 constituent, en fait, un axe télescopique pour supporter la plaque supérieure 100 du diaphragme et que cet axe se déplace indépendamment du support inférieur du diaphragme,
Le déplacement vers le bas du cylindre 66 et de l'axe 98 amène la plaque supérieure de maintien du diaphragme jusqu'au niveau de la partie supérieure du talon supérieur et continue la caractéristique qui assure le logement convenable du diaphragme dans la bande de pneumatique.
Le retrait de la plaque 100 sert à réduire le volume de l'espace délimité par le diaphragme et le déplacement résultant de l'air oblige le diaphragme à se bomber légèrement, ce qui aide au logement convenable du diaphragme dans la bande. Au cours de la contraction axiale initiale du diaphragme, on n'envoie aucun fluide sous pression au diaphragme, de manière qu'il n'ait pas tendance à sortir au-dessus de la partie supérieure de la bande de pneumatique. Une fois que la fermeture de la partie supérieure du diaphragme a atteint le niveau du bourrelet supérieur, on peut envoyer une légère pression supplémentaire dans le diaphragme pour aider au logement initial.
On voit que l'amplitude de la course de la plaque supérieure 100 du diaphragme pour l'amener au niveau du bord supérieur de la bande A du pneumatique, varie suivant les différentes dimensions de pneumatiques et on prévoit des dispositifs permettant le réglage convenant à diverses dimensions de pneumatiques .En outre, il y a lieu de noter que dans des presses doubles, on effectue séparément le réglage de chaque moule par rapport à l'autre moule, de sorte que l'on peut vulcaniser deux pneumatiques de dimensions différentes sur la même presse lors de la même opération.
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Le mouvement de fermeture de la presse s'effectue comme le mon- trent les fig. 10 et 11, la première représentant le retrait de la pla- que supérieure 100 du diaphragme et la rentrée télescopique du piston 90 dans le cylindre 66, au fur et à mesure que la presse se ferme. La deux- ième figure représente le moule fermé par exemple au cours de la cuisson.
Pendant toute cette période, les pistons 50 sont situés à la partie in- férieure des cylindres 38. Au cours de la mise en forme de la bande et ensuite au cours de la vulcanisation on fait circuler l'agent de pres- sion et de chauffage sous une pression suffisante pour mettre en forme et cuire le pneumatique à travers le diaphragme par l'intermédiaire des cylindres 36.'La commande de l'agent de pression est contrôlée dans le temps et lorsque le cycle est achevé, la pression cesse de régner à l' intérieur du diaphragme et la presse s'ouvre automatiquement.
Une fois que la vulcanisation est achevée, on ouvre la presse par rotation inverse de l'engrenage 25 en sens inverse des aiguilles d' une montre, ce qui soulève la coquille supérieure du moule à distance du pneumatique, comme représenté sur la fige 12. La première opération après l'ouverture de la presse, est le soulèvement de tout l'ensemble du diaphragme pour extraire le pneumatique vulcanisé T et le diaphragme hors de la moitié inférieure du moule. On obtient ce résultat en envoy- ant du fluide sous pression dans la partie inférieure des cylindres 38; cette opération fait remonter de force les pistons 50; en soulevant le support inférieur 45 du diaphragme, ce qui a pour effet de soulever la plaque supérieure 100 du diaphragme. Cette opération entraîne le soulè- ment du piston 90.
L'opération suivante consiste à extraire le diaphragme de l'in- térieur du pneumatique et ceci est effectué en plusieurs phases , dont la première est représentée sur la fig. 13. Aussitôt après que les pis- tons 50 soulèvent l'ensemble du diaphragme, comme le montre la fig. 12, la continuation du mouvement d'ouverture de la presse par le mécanisme que l'on va décrire, agit sur le cylindre 66 pour le soulever tout d'u- ne pièce à travers le bloc-cylindres. Au même moment, la pression ré- gnant à l'intérieur du cylindre 66 repousse le piston jusqu'à l'extrémi- té extérieure du cylindre. Etant donné que le support inférieur du dia- phragme n'est pas déplacé cette action commence l'allongement axial du diaphragme, qui amorce son extraction hors du pneumatique, comme le mon- tre la fig. 13.
Le déplacement ascendant du diaphragme tend à entraîner le pneu- matique avec lui, mais, à ce moment, le dispositif de support du pneuma- tique entre en jeu.
Le dispositif supportant le pneumatique est complètement décrit dans le brevet antérieur No. 2.495.664 de la demanderesse et on n'en a représenté ici que les organes nécessaires sur les fig. 1, 8 et 14.
On les a supprimés sur les autres figures pour éviter toute complication, Comme on l'a décrit dans le brevet antérieur, deux bras supportant le pneumatique sont placés dans des positions diamétralement opposées dans le sens transversal de la presse. Chaque bras est monté sur une colonne 110 située d'un côté du moule et dont l'extrémité supérieure porte un support 111 dans lequel est articulé un bras 114. L'extrémité extérieu- re du bras 114 porte un galet approprié 115 qui constitue, avec le galet qui lui fait pendant, un support adéquat pour le pneumatique pendant l' opération d'extraction et jusqu'à ce que le pneumatique fini soit enlevé de la presse.
Normalement, ces bras 114 pendent librement sur le côté de la presse sans gêner, mais lorsque l'opération représentée sur la fig. 13 a lieu, les bras 114 oscillant jusqu'à la position représentée sur la fig. 14 et supportant le pneumatique pendant le reste de l'opération d'
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extraction. Les bras sont déplacés par l'intermédiaire de cylindres 116 agissant sur des leviers 117 articulés sur des supports 118 prévus à la partie inférieure de la presse. Des bielles 119 relient les leviers 117 aux extrémités extérieures des bras 114. Le fonctionnement des cylindres 116 est commandé automatiquement.
Une fois que l'on a enlevé le pneumatique des bras, on peut les abaisser par un dispositif manuel de libération 120, tout comme décrit dans'le'brevet antérieur de la demanderesae.
Non seulement les bras 114 portent contre le pneumatique mais en réalité ils soulèvent légèrement le pneumatique pour faciliter les opérations d'extraction comme on peut le voir en comparant les positions occupées par le pneumatique sur les fig. 13 et 14. Au cours de la dernière opération d'extraction, on envoie du fluide sous pression à la partie supérieure des cylindres 38, ce qui fait descendre les pistons 50 en achevant l'allongement et l'extraction axiale du diaphragme et le logement du support inférieur de diaphragme dans la position où il se loge dans le moule inférieur. Les pièces sont maintenant dans la position représentée sur la fig. 8 et sont prêtes à recevoir une nouvelle bande de pneumatique.
Mécanisme-de soulèvement et d'abaissement du cylindre 66
Ainsi qu'on l'a mentionné, le déplacement du cylindre 66 a lieu en même temps que celui du reste du mécanisme de commande du diaphragme et se produit aussi indépendamment de ce dernier. On doit régler le déplacement du cylindre en vue de tenir compte des diverses dimensions de pneumatiques exigeant différentes largeurs. Ce déplacement du cylindre s'effectue par un mécanisme à levier actionné au moment voulu par rapport aux mouvements d'ouverture et de fermeture de la presse.
Le bouchon 67 situé à l'extrémité inférieure du cylindre 66 comporte deux bras parallèles et espacés 125 s'étendant vers le bas;..' les faces opposées de ces bras présentent des fentes 126 en forme d'L et tournées l'une vers l'autre dont les extrémités inférieures débouchent d'un côté des bras. A l'angle des fentes se trouvent deux évidements peu profonds 127 et, dans ces évidements, on peut introduire un axe de support transversal 128. La paroi inférieure du bouchon 67 présente également une surface portante 129 opposée à l'axe 128. Ceci constitue un espace pour recevoir l'extrémité travaillante du levier servant à soulever et à abaisser le cylindre 66.
Le levier qui exécute cette opération est désigné par le nombre de référence 130. A son extrémité extérieure, ce levier fait saillie à travers des fentes 131 ménagées dans les poutres interposées 6 de section en I; il est cintré vers le bas et, à son extrémité inférieure extérieure, il est goupillé et soudé à une plaque de commande 132 longue et étroite, dont l'extrémité s'étend entre les bras 125 et entre l' axe 128 et la surface 129. La surface supérieure de la plaque 132 est arrondie de manière à constituer une portée roulant contre le bouchon, 67. On voit que le déplacement vertical du levier 130 communique un déplacement vertical à l'arbre télescopique, se composant du cylindre 66 et de l'axe 98 qui y coulisse télescopiquement.
La gamme de déplacement est représentée par les positions illustrées en traits pleins et en traits mixtes sur la fig. 4.
A son extrémité intérieure, le levier 130 est monté sur un arbre 135 qui peut tourner dans des paliers 136 montés dans les plaques 1 et 8 (fig. 2). Il y a lieu de noter que cet arbre 135 ne se trouve que sur l'un des côtés de la presse, de manière à ne desservir qu'un moule, un arbre qui lui fait pendant étant placé de l'autre côté de la presse pour desservir l'autre moule. Ceci permet d'effectuer les réglages indépendants de chaque moule.
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Le levier 130 est soudé à un collier 138 qui est claveté à 1' arbre 135. L'arbre 135 s'étend vers l'extérieur de la plaque latérale 1 jusqu'à une position située au-dessous de l'engrenage de commande 25 et, en cet endroit, est situé un second bras de levier 140 qui est, en fait, un prolongement rigide du levier 130, car il est claveté à l'arbre 135 et soudé à deux colliers 141 clavetés de même à l'arbre 135.
De part et d'autre,, du bras de levier laµ0 s'étend un double le- vier de commande composé de deux parties ou bras de levier laµ2 et 144.
Ces bras peuvent tourner sur l'arbre 135, le premier sur un fourreau de palier 136a et le second sur un coussinet 145 immobilisé en position par une plaque couvercle 146 fixée sur l'extrémité de l'arbre 135. Sur la majeure partie de leurs surfaces, les deux leviers 142 et 144 sont iden- tiques, mais le levier 142 comporte un prolongement vers le haut 148 qui s'étend jusqu'en un point situé à l'intérieur du périmètre de l'engrenage de commande 25. En cet endroit, le levier 142 est pourvu d'un galet 150 qui s'étend vers la face latérale du pignon 25 pour porter contre un chemin de roulement de came qui y est formé. Le chemin de roulement de came est désigné par le nombre de référence 152 et son contour apparaît sur bon nombre de figures.
Il comporte une partie 152a sensiblement concentrique située près du périmètre de la roue et une seconde partie 15212 qui s'approche du centre de l'engrenage.
Lorsque la presse est complètement ouverte, comme représenté sur la fig. 8, le galet 150 se trouve à l'extrémité intérieure extréme de la partie 152b de la came et, par suite, le cylindre 66 est soulevé jusqu'à sa position supérieure extrême. Lorsque la presse commence à se fermer, le galet 150 descend sur la partie 152b de chemin de roulement de la came et abaisse le cylindre 66 jusqu'à la position représentée sur la fig. 9, où il demeure pendant le reste de l'opération de fermeture, comme représenté sur les autres figures. Pendant l'ouverture, le galet 150 presque jusqu'à la fin du mouvement d'ouverture, n'entre pas en jeu pour soulever le cylindre 66 mais à la fin du mouvement d'ouverture, comme représenté sur la fig. 12; le galet 150 est sur le point de s'engager sur la partie 152b du chemin de roulement de la came.
Si l'on se reporte maintenant aux leviers 142 et 144, on voit que, comme mentionné ci-dessus., à part le prolongement de commande 148 prévu sur le levier 142, ces deux leviers ont sensiblement la même forme et sont situés de part et d'autre du levier 140 qui se déplace entre eux. Les leviers 142 et 144 sont maintenus en position parallèle et sont espacés l'un par rapport à l'autre par des boulons supérieur et infériez 155 et des manchons d'écartement 156 à l'avant des leviers. A l'arrière, ils sont maintenus en position parallèle et sont espacés par des boulons 157 et des manchons d'écartement 158.
Comme on le voit d'après la description, les deux combinaisons à levier, l'une comprenant les bras de levier 130 et 140 et l'autre les bras de levier 142 et 144, ont la possibilité de se déplacer en rotation l'une par rapport à l'autre et la combinaison à leviers 130-140 ne suit les déplacements communiqués à la combinaison à leviers 142-144 que dans la mesure où les deux unités sont obligées de se déplacer à l'unisson.
Le dispositif ci-dessus est celui qui permet à la presse de traiter différentes dimensions de pneumatiques exigeant différents degrés de contraction de diaphragmes pour assurer son logement convenable. De même étant donné que le mécanisme que l'on décrit présentement est indivi duel pour chaque côté de la presse, on peut vulcaniser en même temps des pneumatiques de dimensions différentes dans une seule presse.
La partie arrière du bras de levier 140 s'étend jusqu'aux extrémités correspondantes des leviers 142 et 144 et se trouve entre les
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manchons d'écartement 158 (fig. 6). En cet endroit, les leviers 142 et 144 sont pourvus d'une paire de plaques-entretoises 159. Plusieurs jeux de trous opposés, soigneusement espacés les uns des autres et graaués pour correspondre aux différentes largeurs de diaphragmes, traversent les bras de leviers 142 et 144 et les plaques 159. Ces trous sont désignés par le nombre de référence 160 et, à travers n'importe quelle paire de trous, on place un axe de butée 162. Le degré du déplacement de la combinaison à leviers 130-140, par rapport à la combinaison à leviers 142-144, dépend de 1'emplacement de l'axe 162.
Si, par exemple, on omettait complètement l'axe de butée, la combinaison à leviers 142-144 pourrait se déplacer sur toute sa gamme de déplacement sans actionner le levier 140. Toutefois, lorsque l'on introduit l'axe 162, la combinaison à leviers 142-144 ne peut se déplacer que sur une courte distance avant de frapper soit le manchon 158, soit l'axe 162; ensuite la continuation du déplacement du mécanisme à leviers 142-144 déplace le mécanisme à leviers 130-140, en soulevant ou en abaissant ainsi le cylindre 66.
Ainsi, sur la fig. 6a, l'axe 162 est en contact avec l'une des encoches 164 prévues sur la paroi supérieure du levier 140 et, lorsque l'engrenage 25 tourbe dans le sens de fermeture de la presse, il s'écoule un court instant avant que l'encoche 165, pratiquée sur la paroi inférieure du levier, vienne en contact avec le manchon 158, mais, ensuite, les deux combinaisons à leviers se déplaceront comme un tout. On voit ainsi qu'en plaçant convenablement l'axe 162 dans n'importe quelle paire de trous 160 choisie,on peut régler et déterminer la distance sur laquelle la plaque supérieure du diaphragme se déplie avant que la coquille supérieure du moule entre en jeu.
Lors du mouvement de retour d'ouverture, le galet 150 circule sur la partie 152a de la came jusqu'à ce que l'ensemble du diaphragme soit soulevé hors de la coquille inférieure du moule, (position représentée sur la fig. 12), après quoi, le galet 150 s'engage sur la partie 152b, ce qui fait osciller les leviers composés 142-144 pour amener l' axe 162 en contact avec la paroi supérieure du levier 140, et l'engrena- ge 25, en continuant à se déplacer, soulève le cylindre 66, comme représenté sur la fig. 13. Le déplacement descendant des pistons 50 dans les cylindres 38 termine l'extraction du diaphragme. conclusion
On pense que le fonctionnement de la presse aura été clairement décrit par ce qui précède.
On a retenu les moyens généraux des presses antérieures pour la mise en forme et la cuisson des pneumatiques d'automobiles à partir de carcasses confectionnées en bande plate, mais on a pourvu la presse de logements de talons profonds pour la mise en forme et la cuisson de pneumatiques qui ne pouvaient pas être traités dans les presses antérieures, à cause de l'importance de la distance sur laquelle le diaphragme s'étend au delà des limites de la bande non vulcanisée.
Pour autant qu'on le sache, la presse objet de l'invention est la première grâce à laquelle on peut vulcaniser des pneumatiques du type spécifié dans des presses à diaphragme. La présente presse peut recevoir des modifications entrant dans la portée de l'invention et ne se limite pas aux détails de construction qui ont été donnés à titre indicatif.
Les divers dispositifs actionnant la presse ne sont pas représentés car ils ne présentent rien de nouveau, et sont bien connus dans l'industrie; en outre, le mécanisme est complètement décrit dans des brevets antérieurs. L'ordre des opérations est entièrement contrôlé par un mécanisme pratique de commande qui est parfaitement connu dans la présente technique.
L'invention est applicable à n'importe quel type de presse dans
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laquelle on utilise un diaphragme permanent au lieu du système plus an- cien à sac à air. L'invention représente un autre pas en avant dans le perfectionnement de l'appareillage de vulcanisation des pneumatiques et rend démodé le vieux système coûteux et encombrant du sac à air.
Bien que l'on ait représenté l'invention sous la forme d'une presse dans laquelle le moule inférieur est fixe et le moule aupérieur se déplace, elle ne se limite pas nécessairement à ce type de presse et, bien que pour des buts de simplicité et de clarté on se réfère dans le su- mé à la partie fixe au moule comme étant la coquille inférieure du moule et à la partie mobile comme étant la coquille supérieure., on peut inverser ces termes qui ne se rapportent qu'aux mouvements relatifs des coquilles., sans altérer en aucune façon le fonctionnement du mécanisme objet de l' invention.