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L'invention concerne un équipement récepteur pour installa- tions de commande à distance, principalement à l'usage de telles instal- lations dans les réseaux de distribution d'électricité. Dans ces in- stallations on superpose d'habitude à la tension du réseau une faible tension de fréquence acoustique. A l'endroit où doit se faire la récep- tion, cette fréquence acoustique est séparée par des circuits résonnants et utilisée pour la commande des dispositifs récepteurs. Comme il y a généralement avantage à pouvoir envoyer à volonté un grand nombre de signaux de commande au moyen de la même fréquence acoustique, on se sert d'habitude d'installations réceptrices munies d'un sélecteur de temps.
Dans la plupart des cas la sélection se fait de telle manière qu'une impulsion de départ est suivie à intervalles de temps déterminés d'autres impulsions qui agissent sur les dispositifs de commande respectifs. On connaît ainsi des récepteurs agissant indirectement sur des relais bas- culants au moyen de sélecteurs synchrones, ainsi que d'autres qui agis- sent directement sur les appareils de commande au moyen d'éléments rota- tifs par l'entremise d'un seul relais de commandée Du point de vue de la simplicité et des frais d'installation, les dispositifs à commande directe sont à préférer.
Du point de vue économique, on essaie de réduire le plus possible%tension des impulsions de commande. En princi- pe, on peut se contenter de tensions très faibles, soit en faisant usage de relais à résonance très sensibles, soit d'un amplificateur tel qu'un relais à effluve bu à décharge, @ On sait toutefois que dans la gamme des fréquences utilisables, les réseaux de distribution produisent des tensions perturbatrices. Quoique celles-ci soient généralement de courte durée et se manifestent sous forme d'impulsions isolées elles peuvent cependant donner lieu à de sérieuses erreurs dans les commandes. L'influence de ces perturbations est évidemment d'autant plus importante que la tension des impulsions de commande est plus faible.
Il importe donc d'avoir recours à des installations qui réagissent le moins possible aux impulsions perturbatrices. Cette condition peut être satisfaite dans une large mesure par des récepteurs au moyen desquels une manoeuvre ne peut être déclenchée que lorsque l'impulsion de commande arrive au moment voulu et continue à agir pendant un temps minimum prédéterminé. Une autre condition à remplir est que la manoeuvre ne puisse être Influencée par de courtes impulsions perturbatrices qui précèdent ou suivent immédiatement une impulsion de commande.
La présente invention concerne une installation de réception qui satisfait à toutes ces conditions par des moyens particulièrement simpleso Elle se compose d'un relais récepteur, d'un moteur accouplé à un élément rotatif, d'un ou de plusieurs commutateurs et d'un organe qui actionne ces dernierso La commande du récepteur se fait par signaux de commande de durées déterminées émis à intervalles déterminés et agissant de telle sorte qu'une première impulsion de commande met en marche l'élément rotatif après quoi ce dernier continue à tourner pendant un temps de manoeuvre déterminé, par l'effet d'un dispositif de maintiens automatique.
Pendant ce mouvement, les commutateurs viennent successivement dans la zone d'action des organes de commande et peuvent ainsi être actionnés à volonté par des impulsions de commande supplémentaires.
L'installation est caractérisée par le fait que le relais, l'élément rotatif, l'organe commandant le commutateur et le commutateur agissent conjointement de sorte qu'une manoeuvre déterminée ne peut être ddéclenchée que lorsque les signaux de commande correspondants commencent exactement au moment voulu et perdurent de façon ininterrompue pendant un temps minimum prédéterminé.
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Quelques exemples d'exécution de l'objet de l'invention sont représentés par les dessins annexés dont la figure 1 représente une installation réceptrice dans laquelle le relais agit directement par dispositif mécanique sur l'organe de commande du commutateur; la figure la est une vue de détail d'une partie de la figure 1; la figure 2 est un dispositif d'accouplement avec maintien automatique ; la figure 3 est une variante de la figure 1; la figure 3a est une vue de détail d'une partie de la figure 3, la figure 4 représente une installation réceptrice dans laquelle le relais agit sur un accouplement intercalé entre l'élément rotatif et l'organe de commande du commutateur; la figure 4a est une vue de détail d'une partie de la figure 4 ; la figure 5 est un sélecteur de groupes;
la figure 6 est le schéma d'entrée d'un récepteur faisant usage d'un relais à décharge.
Dans la figure 1, 1 désigne le moteur d'entraînement qui peut être un moteur synchrone, par exemple. L'arbre de ce moteur entraîne par réducteur un disque 2 portant une encoche 3. qui commande le contact 5 par l'entremise d'une roulette de guidage. Ce même arbre porte un levier de commande 6 faisant ressort en direction axiale et dont le bout est muni d'une roulette de commande 7. Le relais 8 actionne d'une part le contact 9- et agit de plus sur le levier 6 par l'entremise de la tige 10. lla, 11b, 11c, lld . . . .désignent des commutateurs basculants disposés en cercle. Le commutateur lla est seul représenté en détail aussi bien par la figure 1 que par la figure la qui le montre vu d'en haut.
Ce commutateur comporte un levier basculant 13 -pouvant pivoter sur l'axe 12 d'un angle déterminé limité par les deux butées 14 et 15 représentées sur la figure la. Le levier 13 porte une pièce de contact 16 pivotante dont la position est déterminée par le ressort 17. Les butées 18 et 19 forment contacts. L'interaction du levier basculant, du ressort et des pièces de contact est clairement visible sur les figures 1 et la et ne demandent pas d'autres explications. Le levier basculant porte deux saillies 20 et 21. Le courant d'alimentation, qui peut être pris au réseau, est amené aux deux conducteurs 22 23 et transmis au moteur par les contacts 5 et .2. mis en parallèle.
Les impulsions de commande agissent par l'entremise des conducteurs 24-25 sur le relais 8.
L'ensemble fonctionne de la manière suivante : dans la position de départ, la roulette 4 se trouve dans l' encoche 3. et le contact 2.. est ouvert. Le relais ne reçoit pas de courant ; le contact .2. est ouvert. La roulette de commande 7 est située dans un plan au-dessus des commutateurs 11a, 11b, ... A l'instant où se produit la première impulsion de commande, le relais 8 reçoit du courant et met le moteur en marche par l'entremise du contact.2. Quand l'impulsion a duré un temps déterminé, la rotation du disque 2 fait dévier la roulette 4 qui provoque la fermeture du contact 5.
Le moteur continuera donc à tourner même lorsque le relais 8 retombeo L'arbre d'entraînement du disque continue à tourner jusqu'à ce qu'il ait fait un tour complet et que la roulette 4 retombe dans l'encoche 3. Cette rotation peut s'ef-
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fectuer en une minute par exemple, sa durée déterminant celle du proces- sus de commande de la manoeuvre. Si entretemps le relais ne reçoit pas d'autres impulsions, la roulette de commande 7 continuera à se mouvoir dans un plan situé au-dessus des commutateurs et aucune manoeuvre ne sera déclenchée. Si par contre, il se produit d'autres impulsions pendant la durée du programme de commande, l'armature du relais appuiera sur la ti- ge 10, provoquant ainsi un déplacement axial de la roulette 7.
Lorsque l'armature est attirée, cette roulette de commande se meut dans le plan contenant les commutateurs 11a, llb ... de sorte qu'elle peut agir sur ceux-ci au cours de sa rotation. La figure la montre approximativement comment se produit cette commande.
Si le levier basculant 13 doit être déplacé de la position indiquée en trait plein dans celle qui est indiquée en pointillé, il faut que l'impulsion de commande arrive avant que la roulette 7 n'ait atteint la saillie 20, c'est-à-dire dans la position I; elle peut alors se dépla- cer librement dans le sens vertical. L'impulsion de commande doit alors se prolonger de façon ininterrompue jusqu'à ce que la roulette ait fait dévier la saillie 20 suffisamment dans le sens radial pour que le levier 13 bascule. Ceci se produit dans la position II de la rouletteo Cette manoeuvre, c'est-à-dire le temps de commande du commutateur, peut durer
2 secondes par exemple.
Si l'impulsion de commande s'arrête alors, la roulette 7 revient dans son plan supérieur et peut dépasser la saillie 21 sans la toucher. Le déclenchement d'une manoeuvre de commande est donc soumis à la condition que l'impulsion de commande arrive exactement au moment voulu et se prolonge pendant un temps minimum prédéterminé. De courtes impulsions perturbatrices sont sans effet pour la raison suivante si elles se produisent quand la roulette se trouve au-dessus d'une saillie cette roulette ne peut descendre dans le plan inférieur puisque la saillie l'en empêche. Si elles se produisent au moment où la roulette est libre de s'abaisser,le levier basculant subira bien une petite déviation mais ne pourra basculer'complètement si les impulsions perturbatrices sont de plus courte durée que le temps de commande décrit ci-dessus.
Dès que l'impulsion perturbatrice a pri fin, le levier basculant revient dans sa position de départ. De fausses manoeuvres ne peuvent même pas être déclenchées lorsque plusieurs impulsions perturbatrices de courte durée se succèdent rapidement. La construction qui vient d'être décrite garantie de plus que des impulsions perturbatrices qui précèdent sa qui suivent immédiatement une impulsion de commande ne peuvent ni provoquer une commande intempestive ni empêcher une commande voulue.
Pour que l'installation ne réagisse pas non plus à des impulsions perturbatrices dans sa position de départ, on a prévu les mesures suivantes le moteur d'entraînement est muni d'un accouplement automatique qui agit de telle manière que l'arbre d'entraînement soit embrayé quand le moteur tourne et débrayé quand ce dernier est à l'arrêt. Il existe des moteurs synchrones dont le rotor se déplace axialement au moment où il reçoit du courant et peut ainsi embrayer le réducteur. Une autre solution serait l'emploi d'un embrayage centrifuge.
Dans les deux cas, le moteur est entièrement libre tant qu'il est au reposo S'il se produit une courte impulsion perturbatrice dans la position de départ, le disque 2 subira un léger déplacement angulaire qui n'est toutefois pas encore suffisant pour fermer le contact.5 du dispositif d'arrêt automatique. Quand l'impulsion perturbatrice s'arrête, le disque de commande 2 revient automatiquement en arrière par suite de la force que la roulette 4 exerce sur le plan incliné de l'encoche 3, et reprend sa position de départ. Même toute une succession de courtes impulsions perturbatrices ne peut mettre le récepteur en position de maintien. Cette position n'est atteinte que lorsque l'impulsion de départ a duré assez longtemps pour que
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le contact de maintien ± soit fermé.
Il est également possible d'employer un moteur sans embrayage automatique; dans ce cas il faudra toutefois intercaler un accouplement ou embrayage séparé entre le moteur et l'arbre d'entraînement du disque.
La figure 2 montre un accouplement de ce genre.. 1 représente le moteur dont l'arbre porte un pignon 2. Le pignon 3. tourne fou sur l'arbre. Un long pignon 5 peut tourner librement sur un axe auxiliaire 4 et est en prise avec le pignon 2. Le disque est solidaire du pignon 7 qui engrène également le pignon 5. Le disque 6 muni de l'encoche 8 commande le levier de maintien 10 par l'entremise de la roulette 9. Ce levier peut pivoter sur l'axe 11 et sa position est déterminée par le ressort 12.
Il porte un roehet 13 et un contact 14. Le relais de commande 15 agit sur le levier 17 qui peut pivoter sur l'axe 13 et porte le roehet 18 et le contact 19. Il est maintenu dans sa position de repos par leressort 20. Le courant d'alimentation, qui peut être pris au réseau, est amené aux conducteurs 21 et 22 et transmis au moteur 1 par les contacts 14 et 19 connectés en parallèle. Le fonctionnement est le suivant : on voit immédiatement que lorsque la roue à rochet 2.. est arrêtér, le disque 6 participe à la rotation de l'arbre d'entraînement, tandis que lorsque la roue 3. n'est pas arrêtée, le disque 6 peut tourner librement.
Dans la position de repos, la roulette 9 repose dans l' encoche 8, le contact 14 est ouvert et le rochet 12. n'est pas engagé.
Lorsqu'une impulsion de départ agit sur le relais 15, le moteur est mis en marche par la fermeture du contact 19, et la roue est arrêtée par le roehet 18. Quand cette impulsion de départ a été donnée, la roulette 9 est déviée par le disque 6 et fait pivoter le levier de maintien 10.
De ce fait, le rochet 13 arrête la roue 1 et ferme le contact 14 ce qui fait que le moteur ainsi que l'accouplement restent en fonction pendant la durée d'un tour complet du disque. On comprend aisément qu'une impulsion perturbatrice de courte durée ne puisse mettre le dispositif en position de maintien, car le disque 6 sera constamment ramené dans sa position de départ par la force de rétablissement exercée par la roulette 9 sur le plan incliné de l'encoche 8.
Dans la construction représentée à la figure 1, chaque manoeuvre de commande est déclenchée par une impulsion de départ distincte.
La figure 3 montre une variante de ce dispositif, dans laquelle certaines manoeuvres sont déclenchées comme ci-dessus par une impulsion de commande tandis que d'autres manoeuvres peuvent être déclenchées quand aucune impulsion de commande ne se produit lors du passage de la roulette d'@hement. L'arbre d'entraînement y est désigné par 1 , et un levier élastique de commande comme ci-dessus est désigné par 2. A ce levier est attachée la roulette de commande 3. Il porte de plus un rochet 4 pivotant sur un axe 2. et muni d'un ressort 6 et d'une butée 7, 8a, 8b, 8c et 8d sont des pièces de guidage disposées en cercle. Les commutateurs qui doivent être actionnés sont situés dans le plan de la roulette.
Ces commutateurs n'ont été représentés dans la figure que par leurs @ basculants 9a, 9b .... avec leurs broches de commande 10a 10b, .... Ces leviers peuvent pivoter sur des axes horizontaux lla llb ... Au surplus, les commutateurs sont construits dans le genre de ceux de la figure 1, c'est-à-dire que leurs leviers basculants ne peuvent subir qu'un déplacement angulaire réduit. Dans la figure 3a, on a représenté la position relative entre la roulette 3. et la tige de commande 10a. La position supérieure de la roulette 3. ainsi que la position de basculement supérieure de la tige de commande 10a sont représentées en traits pleins, tandis que les positions inférieures correspondantes sont représentées en pointillé.
La flèche horizontale indique le sens de
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déplacement de la roulette lors du pivotement du levier de commande. Le fonctionnement est le suivant : lorsqu'il se produit une impulsion pendant que le rochet 4 se trouve entre deux pièces de guidage 8. le levier de commande se meut vers le bas en direction axiale et la roulette 3. vient se mettre dans sa position inférieure. Si l'impulsion dure assez long-
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temps, comme ce sera le cas lors d'une impulsion de commande, la roulttte 2. appuiera sur la tige 10a et l'amènera dans la positma1supérieure pour autant qu'elle n'y soit déjà) .
Si l'impulsion n'est que de courte durée comme c'est le cas lors d'une impulsion perturbatrice, le levier de commande se remettra dans la position supérieure avant qu'une manoeuvre ne puisse être déclenchée, et ce, grâce au rochet 4. Une impulsion pertur-
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batrice subséquente ne pourra plus faire reven*1e levier de com- mande dans la position inférieure, puis-que celui-ci en est empêché par
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la pièce de guidage 8b et par le rochet 40 Si toutefois la roulette 2 continue à se mouvoir dans le plan supérieur, la tige de commande 10a sera remise dans la position inférieure après un certain temps (à moins qu'elle ne s'y trouve déjà).
Cette manoeuvre particulière ne pourra donc être positivement déclenchée que si l'impulsion de commande se produit exactement au moment voulu et se prolonge de façon ininterrompue pendant un intervalle de temps prédéterminé. Si tel n'est pas le cas, c'est l' autre manoeuvre qui sera déclenchée.
Dans les diverses exécutions'qui viennent d'être décrites, le relais agit directement par effet mécanique sur l'organe qui commande les commutateurs c'est-à-dire qu'il doit fournir un certain effort.. Cela peut donner lieu à des difficultés avec des relais très sensibles. Dans la figure 4 on a représenté un mode d'exécution dans lequel cet effort ne doit pas être fourni par le relais mais bien par le moteur.' 1 représente de nouveau le moteur d'entratnement avec accouplement automatique de l'arbre d'entraînement quapd le moteur est en marche. Le bras de commande 2 est fixé à l'arbre d'entraînement. 3.est un disque de guidage qui tourne fou sur l'arbre d'entraînement.
Il est muni d'une encoche 4 et d'une
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broche d'arrêt 5e Un ressort ¯6 est placé entre le levier d'entraînement 2 et le disque 3, ressort qui détermine la position relative de ces piè- , ces de façon que lorsque le disque 3. n'est pas arrêté la broche 7. est en contact avec la butée 8. Le disque porte à sa face inférieure les broches
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d'arrêt ga, .2!b 9c 0'" conjuguées deux à deux avec chacun des commutateurs Le bout du bras de commande 1 porte une fourche ou chape 11 pouvant,,1voter sur un axe 100 Cette chape porte la roulette de guidage 6 et la roulette de commande 13. Dans le plan de la roulette de commande, sont disposés en cercle les commutateurs 14a 14b 140 14d qui doivent être ae- 1;tonnés t sont du reste construits de façon analogue aux comutatourwre- présentés à la figure 1.
Le contact 18 du commutateur 14a répond à un but spécial qui sera décrit ci-après. L'autre bout du bras de commande
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¯2 porte la roulette auxiliaire 1'e Le rochet 20 pivotant sur l'axe 21 est maintenu en place par le ressort 22. Il porte une broche de commande 23 qui se trouve sur la trajectoire circulaire parcourue par la roulette auxiliaire 19. Le relais de commande 24 actionne un levier 26 pouvant pivoter sur un axe 25. Ce levier porte d'un coté le rochet 27 et de l' autre coté le contact 28. Le courant d'alimentation est amené aux conduc- teurs 29 et 30 et transmis au moteur par les contacts 28 et 18 connectés en parallèle.
La figure 4a montre l'interaction entre l'organe de commande des commutateurs et un commutateur pendant l'exécution d'une manoeu- vre, la désignation des diverses pièces étant la même que dans la figure 4. Dans cette dernière figure les pièces suivantes sont indiquées en pointillé; une roulette auxiliaire 31 raccordée de façon positive à l'arbre d'entraînement et d'autre part une broche de commande 32 faisant partie
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du commutateur 14b et qui se trouve dans la trajectoire circulaire parcou- rue par la roulette 31. Ces deux organes ne sont nécessaires que dans un mode d'emploi spécial du commutateur 14b, qui sera décrit ci-après.
Pour expliquer le fonctionnement du récepteur ainsi constitué, il sera bon de suivre sur la figure 4a le mouvement qu'exécute l'organe de commande des commutateurs. A l'état de repos, la roulette de guidage 12 est logée dans l'encoche 4 du disque de commande 2 (position 1 du levier de commande 2. indiquée' en traits pleins). Si le levier 2 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, et si en même temps le disque de commande est bloqué, la roulette de guidage 12 et donc aussi la roulette de commander 13 exécutent un mouvement combiné à la fois tangentiel et radial. La position qu'occuperont ces roulettes à la fin d'une impulsion de commande est représentée à la figure 4a en pointillé et désignée comme position II.
Pendant ce déplacement, la roulette de commande agit sur la saillie 15 du levier basculant'17 qui se déplace de ce fait dans la position indiquée également en pointillé. Si maintenant le disque de commande est à nouveaulibéré, il suit le bras de commande sous l'effet du ressort 6 ce qui fait que la position relative du bras tournant, du disque de commande et des roulettes est de nouveau la même qu' à la position de départ. Après ces explications préliminaires, on peut entamer la description du mécanisme de commande dans son ensemble.
C'est le contact 18 du premier commutateur qui est employé en guise de contact de maintien. Le récepteur est représenté sur le dessin dans la position qu'il occupe peu après la mise en marche. Dans la position de départ, le rochet 20 prend sur la broche d'arrêt 5, le disque de guidage est arrêté, le contact de maintien 18 est ouvert. L'impulsion de départ provoque l'attraction de l'armature du relais 24. Le moteur est donc enclenché par l'entremise du contact 28, et le bras de commande 2 commence à tourner. Comme le disque de guidage 3. continue à être bloqué par le rochet 20, la roulette de commande 13 est déviée.
Il faut donc que l'impulsion de départ se prolonge pendant un temps suffisant pour que la roulette de commande 13 ait fait basculer le premier commutateur dans sa position d'enclenchement en appuyant sur sa saillie 16. De ce fait le dispositif d'entraînement est mis apposition de maintien 'est- à-dire qu'il continue à tourner. Un instant après, la roulette auxiliaire 19 contre la broche 23 ce qui a pour effet de libérer le rochet 20 et de faire en sorte que le disque de guidage 3. se mette à suivre le bras de commande sous l'effet du ressort 6.
Si, pendant que le dispositif est encore dans sa position de départ,il se produit des impulsions perturbatrices dont la o.urée est moindre que celle d'une impulsion de départ, 1@ mouvement de rotation du bras de commande et donc aussi la déviation de la roulette de commande sont amorcés, mais ces deux pièces sont ramenées aussitôt dans leur position de départ sous l'effet du ressort 6 dès que l'impulsion perturbatrice prend fin. Si une impulsion de départ a fait enclencher le dispositif de maintien, la commande des autres commutateurs se fait à volonté en envoyant des impulsions de commande sur le relais de commande 24. Ce relais actionne alors le rochet 27.
Le dipque de guidage 3. s'arrête dès que la broche d'arrêt suivante .2.. bute contre le rochet 27, après quoi la manoeuvre qui est attribuée à cette broche s'effectue comme décrit ci-dessus. A la fin du temps ou du programme de manoeuvre, la broche d'arrêt ± est de nouveau arrêtée par le rochet 20. Le bras de commande poursuit toutefois encore sa rotation pendant un moment par suite du dispositif de maintien. Cela a pour effet de faire dévier la roulette 13 tout comme cela se produit au cours d'une manoeuvre normale.
La pression exercée sur la saillie 15 ramène le contact de maintien dans sa position d'ouverture ce qui coupe le courant d'alimen- tation et provoque l'arrêt du moteur tandis que le bras de commande revient
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dans sa position de départ sous l'effet du ressort 6. On voit donc clai- rement que le départ, de même que les autres manoeuvres et commandes ne réagissent pas à des impulsions perturbatrices de courte durée, même si celles-ci se succèdent à très petit intervalle. Comme le relais 14 du récepteur ne doit actionner qu'un contact et un rochet, le dispositif peut être commandé par des relais de très faible puissance.
Un dispositif récepteur comme celui qui vient d'être décrit, permet de commander sans autre difficulté 10 à 20 comnutateurso Dans certains cas,¯il peut toutefois se faire qu'on veuille pouvoir faire fonc- tionner un plus grand nombre de commutateurs. On verra par l'exposé sui- vant qu'il n'est pas fort difficile d'équiper le récepteur tel qu'il vient d'être décrit d'un sélecteur de groupes. La figure 5 explique le procédé
Dans ce dessin on a représenté schématiquement les commutateurs 1 à 5 et le relais de commande 6. On admettra de nouveau que le commutateur 1 est réservé à la commande du dispositif de maintien, les commutateurs 2 et
3 étant destinés à la sélection des groupes.
On admettra d'autre part,- que les commutateurs 4 et .2. sont des commutateurs de manoeuvre ou de pre- gramme usuel . La connexion 8 qui mène au relais de commande Ç passe par les deux commutateurs sélecteurs de groupres 2 et 3. comme le montre le dessin. Dans la position de départ, ces commutateurs occupent la posi- tion indiquée, de sorte que la ligne de commande 8 qui mène au relais ne présente pas d'interruptions. Le fonctionnement est le suivant : la mi- se en marche s'effectue normalement par une impulsion de départe S'il ne se produit aucune impulsion pendant le temps que met. l'organe de commande des commutateurs à passer par-dessus les commutateurs 2 et 3, les commutateurs suivants 4 , 5 ...peuvent être commandés de façon normale.
Il en est de même si les commutateurs 2 et 1 reçoivent en outre des impulsions qui ne font qu'accentuer les positions indiquées, Il en est tout autrement si l'on provoque un déplacement des deux commutateurs sélecteurs de groupes, et il importe peu que ce déplacement n'agisse que sur un seul ou sur tous deux. Un tel déplacement provoque en tous cas une interruption de la ligne 8, ce qui fait que le relais ne peut plus être commandé, que le levier de commande continue à tourner à vide et que le récepteur s'arrête automatiquement quand il a fait un tour complet.
Comme on ne veut toutefois éliminer un groupe récepteur que temporairement pendant,la durée d'une rotation, il est indispensable de ramener les commutateurs sélecteurs de groupes dans leur position de départ. Ceci peut se faire entre autre en prévoyant un dispositif qui accouple de façon appropriée les commutateurs au commutateur automatique de maintien par l'entremise d'une timonerie de façon à les faire basculer à la fin d@ un programme de commande. Une autre solution est la suivante on ajoute à chacun des leviers basculants une broche de commande supplémentaire, ce qui est représenté dans la figure 4 pour le commutateur 14b par la broche 32 marquée en pointillé. Il est prévu en outre des roulettes auxiliaires rattachées positivement à l'arbre d'entraînement.
Ceci est également représenté en pointillé dans la figure 4 par la roulette 31. Par une disposition judicieuse des broches et des roulettes il n'est pas difficile d'obtenir le rappel des commutateurs sélecteurs de groupes à la fin d'un programme. En modifiant le câblage des deux commutateurs sélecteurs de groupes, on peut constituer ainsi 4 groupes récepteurs comme il ressort clairement de la figure. Si l'on ne veut agir que sur un groupe récepteur déterminé, les impulsions de sélection des groupes seront envoyées de telle manière que les commutateurs sélecteurs de groupes 2 et 3 des groupes récepteurs à commander ne soient pas déplacés par la rotation du bras de commande.
De cette manière on fera basculer automatiquement au moins un des commutateurs sélecteurs de groupes des trois groupes récepteurs, ce qui
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fait que ces récepteurs seront bloqués pendant la durée du programme de commande en cours. D'une manière générale, n commutateurs sélecteurs de groupes suffiront pour commander individuellement 2n groupes.
Ci-après on mentionnera encore quelques dispositifs complémentaires. Le relais récepteur pourrait aussi être un relais à retardement de sorte que des impulsions perturbatrices de très courte durée ne soient même pas transmises jusqu'aux dispositifs de retardement décrits ci-dessus. De telles temporisations peuvent par exemple être obtenues au moyen d'enroulements en court-circuit ou de condensateurs;
D'autre part, les commutateurs ne doivent pas nécessairement être unipolaires, mais peuvent par contre être prévus de construction multipolaire; il est également possible d'accoupler plusieurs commutateurs mécaniquement. Les commutateurs sélecteurs de groupes peuvent encore être connectés en parallèle au lieu de l'être en série, et la mise en fonction de la commande peut se faire par exemple par court-cireuitage du circuit de résonance.
Des installations réceptrices qui sont précédées d'un amplificateur se prêtent tout particulièrement à la commande par signaux de très faible tension. Dans ce cas toutefois, le rapport signal de commande/ signal perturbateur est très défavorable. De ce fait, il y aura grand avantage à combiner un récepteur du genre de celui qui vient d'être décrit avec un amplificateur.
Les amplificateurs qui entrent tout d'abord en ligne de compte sont les relais électroniques à décharge (avec triodes à cathode froide) Ces relais ont l'avantage de ne consommer aucun courant pendant la période d'attente et donc de n'être soumis à aucune usure. Un autre avantage résulte du fait qu'ils ne subissent aucune altération même après plusieurs milliers d'heures de service. La puissance nécessaire à leur fonctionnement est extrêmement minime. La figure 6 montre un exemple d' un circuit d'entrée à relais électronique pour récepteurs. 1 et 2 sont les connexions au réseau. Le condensateur 2. et la self 4 constituent un circuit de résonance série accordé sur la fréquence acoustique des impulsions de commande.
L'espace d'amorçage 5 , 6 du tube 1. est branché en parallèle sur la self 4. L'anode du tube est connectée au réseau 1 par l'entremise d'un relais normal 9. Le fonctionnement est le suivant :à l'arrivée d'une impulsion de commande, celle-ci donne lieu à une décharge à travers l'espace d'allumage 5, 6 par l'entremise du circuit de résonance 3, 4. Cette décharge provoque le passage du courant entre les électrodes principales 6, 8 courant qui actionne le relais 9. Ce dernier fonctionne alors comme relais de commande du récepteur comme décrit ci-dessus. Il y a avantage à faire usage d'un relais électronique agissant en même temps comme redresseur car cela permet d'actionner des relais ordinaires à courant continua
REVENDICATIONS.
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