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Dans certaines machines - outils à dresser les surfaces planes par meule ou fraise rotative , l'objet à dresser est placé sur une table horizontale, animée d'un mouvement de translation alternatif, tandis que l'outil dresseur, situé au-dessus de la table, est porté par un montant fixe.
Ce genre de machines présente des inconvénients et notamment un grand encombrement et de sérieuses difficultés pour réaliser l'inversion du mouvement alternatif de la table sans choc, en cas de grande vitesse de celle-ci.
Dans d'autres machines-outils à dresser les surfaces planes par meula ou fraise, l'objet à dresser est placé sur une table fixe, tandis que l'outil dresseur est monté sur un bras oscillant décrivant un arc de cercle au-desus de la table.
Ce genre de machines est moins encombrant que les machine s précédentes, mais la superficie de l'objet qui peut être dressé est limitée.
La présente invention a notamment pour but d'éviter ces inconvénients et consiste en une machine-outil à dresser les surfaces planes par meule ou fraise rotative, dans laquelle l'objet à dresser est monté sur une table, animée d'un mouvement de pivotement alternatif autour d'un axe fixe, tandis que l'outil dresseur est monté sur un bras, animé d'un mouvement de pivotement alternatif autour d'un axe parallèle à l'axe fixe précité, les deux mouvements alternatifs étant synchronisés entre eux par des moyens mécaniques tels que : levier et coulisse, levier et bielle, engrenages, etc..
La liaison mécanique peutêtre réalisée de différentes manières.
Ainsi par exemple : a) dans un premier mode de réalisation, l'une des extrémités d'un levier, solidaire de l'axe de pivotement du bras porte-outil, comporte un élément coagissant avec un guidage rectiligne, solidaire de la table et passant par l'axe de pivotement de la table.
En particulier, ledit élément est constitué par un galet, se déplaçant dans une rainure formant le guidage, b) dans un second mode de réalisation, un bras solidaire de l'axe de pivotement du bras porte-outil, entraine un bras solidaire de l'axe de pivotement de la tableporte-objet, par l'intermédiaire d'une bielle.
Les mouvements oscillants du bras porte-outil et du plateau peuvent être commandés par une source d'énergie (moteur électrique, commande hydraulique, commande manuelle, etc.. ))agissant sur lesdits axes de rota tion du plateau et du bras porte-outil par l'intermédiaire de la liaison mécanique.
En particulier, dans le cas où la source d'énergie est un mo teur électrique, elle peut entrainer un secteur denté, solidaire d'un des éléments oscillants de la liaison mécanique précitée.
L'inversion des mouvements oscillants peut être assurée par des moyens manuels ou par des moyens automatiques.
Ainsi, par exemple, dans ce dernier cas , des taquets fixés d'une manière réglable sur la table peuvent actionner, lors du pivotement de celle-ci, un levier de commande d'inversion de marche de la sourde d'é- nergie,
Le règlage en hauteur de l'outil peut être obtenu par une com- mande à la main et, si on le désire, par une commande automatique jointe à celle-ci.
Dans le cas d'une commande automatique, celle-ci peut être commandée par le mouvement du levier d'inversion de marche.
A titre d'exemples seulement, le dessin annexé représente sché-
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matiquement
Figure 1, une coupe verticale d'une machine à rectifier à bras porte-meule et table pivotante liés entre eux.
Figure 2, la commande du règlage en hauteur du bras porte-meule de cette machine par rapport à la table.
Figure 3 ,la commande de descente de la broche porte-meule.
Figure 4, une vue d'une partie de la machine représentée figures 1 à 3, et,
Figures 5 et 6, deux variantes de réalisation de la commanda du bras porte-moule et de la table
Dans la machine représentée figures 1 à 4, un bâti 1 supporte l'ensemble du mécanisme. Dans un alésage de ce bâti 1 coulisse une fourrure cylindrique 2. Cette fourrure porte une crémaillère 3 , laquelle est commandée par un pignon 4 tournant dans le bâti 1 et permettant de déplacer verticalement cette fourrure et faisant varier sa position par rapport au bâti 1.
La fourrure 2 peut être bloquée en une quelconque de ses positions par un levier 7 et devient ainsi solidaire du bâtio Un bras portemeule 5 muni d'un arbre creux 6 est monté à l'intérieur de la fourrure 2, et peut pivoter à l'intérieur de cette fourrure.
Sur ce bras porte-meule 5 est fixé un moteur électrique 8 qui entraine par l'intermédiaire d'une courroie passait sur poulies 9 et 10 en rotation une broche porte-meule 12 sur laquelle est fixée une meule 13.
Cette broche porte meule 12 tourne à l'intérieur d'une fourrure cylindrique 11,laquelle porte une crémaillère 14 et peut, par l'intermédiaire d'un pignon 15 tournant dans le bras porte-meule 5 ,se déplacer verticalement par rapport à celui-ci.
Le déplacement vertical de cette fourrure porte meule 11 peut être obtenu d'une part par une commande à main (fig. 3) et d'autre part par une commande automatique non représentée et en elle-même connue, actionnée par un levier 22.
Une table 16 solidaire d'un arbre 17 repose sur le bâti 1 par roulement à billes 19 et peut pivoter autour de l'axe de l'arbre 17 sur le bâti 1. L'extrémité inférieure de l'arbre 17 porte une glissière- rectangu- laire 18 (fig. 1 et 4).
Cette table 16 porte aussi une rainure en T. 20 dais laquelle on peut fixer dans des positions convenable'ment choisies deux taquets 21 qui viennent en contact avec le levier 22 porté par le bâti 1 par l'intermédiaire d'un axe autour duquel il peut pivoter.
D'autre part, un levier 23 portant un secteur denté 36 est solidaire d'un pivot 24 situé dans un logement du bâti 1 coaxial à l'alésage contenant la fourrure 2. Le pivot 24 est rendu solidaire de l'arbre creux 6 dubras porte-meule 5 par une clavette 25 qui coulisse dans une rainure aménagée dans l'arbre creux, de telle sorte que toute rotation du levier 23 provoque une rotation égale du bras porte meule 5. L'extrémité du levier 23, opposée à celle qui porte le secteur 36, porte un galet 26, lequel roule sans jeu dans la glissière 18 solidaire de la table 16.
Un pignon 27, tournant dans le bâti 1, est commandé par l'intermédiaire d'un renvoi de pignons coniques 37 par un moteur 28, et engrène avec le secteur denté 36 et fait ainsi tourner le levier 23 autour du. pivot 24 en entraînant en rotation le bras porte-meule 5 et la table 16. Une commande actionnée par le levier 22 et non représentée inverse le sens de rotation du moteur 28, chaque fois que le levier 22 vient heurter une des
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butées 21, de telle sorte qu'on peut régler l'amplitude du mouvement oscillent du levier 23 du bras porte-meule 5 et de la table 16.
Le fonctionnement de cette machine est le suivant:
Le bras porte-meule 5 est réglé en hauteur par rapport à la table 16 et bloqué par le levier 7. La meule 13 est réglée en hauteur avec précision par rapport à la table 16 par la commande 38 du porte-broche 11.
Le moteur 28 est mis en marche Le bras porte meule 5 et la table 16 exécutent des mouvements oscillants.
Quand un des taquets 21 vient en contact avec le levier 22 , celui-ci bascule et inverse le sens de rotation du moteur 28 et commanda la descente de la broche 12 d'une quantité déterminée. L'ensemble bras 23, table 16, repart dans l'autre sens. L'amplitude des mouvements oscillants est déterminée par les positions des taquets 21.
Ainsi donc, la moule 13 balaye une surface limitée par deux cercles dont les centres se trouvent sur l'axe A-A de pivotement du bras portemeule 5 et qui sont tagents l'un intérieurement, et l'autre extérieurement à la meule 13. L'objet à rectifier vient se placer sur cette surface par suite du mouvement complémentaire de la table 16 qui le porte et qui pivote autour de l'axe B-B de l'arbre 17, parallèle à l'axe A-A. L'objet est ain si présenté au travail de la meule 13.
Dans le cas de la figure 5la commande représentée figure 4 est remplacée par une commande hydraulique. Cette dernière comporte un cylindre 31 pivotant sur un axe 32 fixe sur le bâti 1 et contenant un piston 39 dont la tige 30 coulisse dans le cylindre 31 et actionne, par l'intermédiaire d'un axe 29, le levier 23. L'huile arrive dans le cylindre 31 par deux tuyaux flexibles 33 et 34 et l'inversion de l'arrivée de l'huile est assurée comme dans le cas de la commande électrique par le levier 22, ce qui donne au bras porte-meule 5 et à la table 16 leurs mouvements oscil-
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Dans le cas de la figure 6, la commande représentée figure 4 est remplacée par une commande par bielle et manivelle.
Les organes commms aux commandes repré sentée s figures 4 et 6 , sont désignés par les mêmes références. Le levier 23 et le secteur denté 36 sont remplacés par une bielle 40 articulée d'une part à un axe 41 porté par un secteur denté 42, calé sur l'arbre 24 et actionné par un pignon 27 et, d'autre part, à un axe 43 porté par un bras 44 claveté sur l'arbre 17. Il est bien évi dent que les mouvements de pivotement du bras porte-meule 5 et de la table 16 sont synchronisés par l'ensemble bielle 40, bras 44 et secteur denté 42.
La présente invention n'est pas limitée aux machines décrites et représentées. Ainsi par exemple, la meule 13 peut être remplacée par une moule tangente, c'est-à-dire une meule dont on utilise pour le dressage la périphérie et non l'une des faces comme dans le cas de la figure 1.