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Les cosses et feuilles de séné présentent une valeur thérapeu- tique, parce qu'elles contiennent un constituant ou principe actif qui, com- me il est bien connu, produit une action purgative, lorsqu'elles sont absor- bées par les êtres humains. Ordinairement, le séné est préparé sous forme d'une infusion et consommé sous cette forme. Alors que les cosses et feuil- les de séné sèches conservent, comme on le sait, leurs principes actifs pendant de longues périodes de stockage, les infusions sont fréquemment ins- tables, subissant une perte imprévisible de leur activité clinique lors de leur conservation.
Dans le passé, on a essayé de concentrer les infusions originel- les jusqu'à leur donner la consistance de semi-solides ou d'extraits aylldes, mais on a constaté que dans ces produits les principes purgatifs sont rapi- dement inactivés, mêime lorsque l'évaporation est exécutée sous des pressions faibles et à basses températures. On ne sait pas exactement ce qui provoque la perte d'activité clinique, mais il est un fait que les infusions évaporées dans les conditions les plus favorables subissent une perte d'activité clinique variant de 80 à 90 % ou même davantage.
Bullock et Lightbown, dans un article publié dans "Quarterly Journal of Pharmacy and Pharmacology, vol XV, nr.3, 1942,pages 228 à 237, ont proposé de sécher par pulvérisation de nombreuses infusions et extraits liquides, y compris ceux de séné. Ces auteurs transforment l'infusion en un produit pulvérisé qu'ils mélangent à de l'air chaud lune température de 80 à 100 C, en sorte qu'on obtient une poudre que l'on recueille séparément de l'air d'extraction humide et chaud, qui est évacué du local, dans lequel les essais sont exécutéso Lors du traitement de séné, Bullock et Lightbown ont d'abord préparé une infusion contenant 6,0 % der matières solides totales, après quoi ils ont séché cette infusion par pulvérisation, jusqu'à obtenir une poudre titrant 10,0 % d'humidité;
en exposant la poudre à l'air pendant quinze jours, sa teneur en humidité a augmenté jusqu'à 12,1%. Bullock et Lightbown signalent que cetteppoudre devient adhérente, mais peut être retransformée aisément en une poudre. Ils transforment leur poudre en une solut:b n aqueuse à 2 % et en ajoutant 0,3 % d'une forte teinture de gingembre, ils constatent qu'elle ressemble fortement à une infusion fraîche de séné.
On a constaté à présent qu'une poudre de séné contenant 10 % ou plus d'humidité ne peut pas être transformée en granules pouvant être comprimées dans une machine conventionnelle à faire des comprimés ou tablettes. Par contre, la poudre forme une masse collante incapable d'être transformée en tablettes et toutes les tentatives en vue de transformer cette masse en tablettes ont échoué.
On a découvert, au surplus, que si la teneur en humidité de la poudre est réduite par évaporation, l'activité clinique est rapidement réduite, sans doute pour la même raison que lorsqu'on évapore une infusion de séné. En bref, il est impossible de transformer la poudrede Bullock et de lightbown en une tablette, sans perte considérable d'activité clinique.
On a également découvert qu'une poudre présentant les caractéristiques voulues est obtenue, si une infusion est séchée sensiblement entièrement en suspension dans l'air.
En raison de l'effet de la température sur l'activité clinique, il faudrait s'attendre à ce que toute exposition d'une infusion de séné à l'air à une température élevée, par exemple à plus de 100 C, produirait une destruction considérable du principe actif et une perte- considérable de l'activité clinique. On a découvert, non sans surprise, que ceci n'est pas le cas, mais que, lorsqu'on applique des températures critiquement élevées, il est possible de sécher par pulvérisation une poudre jusqu'à ce qu'elle présente une teneur en humidité telle que la poudre puisse être aisément transformée en tale
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transformée en tablettes et conserve presque toute son activité clinique.
En opérant un séchage par pulvérisation dans les conditions critiques conformes à la présente invention, il est possible de conserver environ 95% du principe actif, au lieu d'en perdre environ 95 %.
Conformément à la présente invention, une infusion ou autre extrait liquide de cosses ou feuilles de séné est pulvérisé ou atomisé dans une chambre, dans laquelle on introduit, de manière continue, un courant d'air à une température de 130 à 180 C. Les températures de l'air et de l'infusion et les vitesses auxquelles ces produits sont introduits dans la chambre de séchage par pulvérisation sont en corrélation telle qu'à l'intérieur de la chambre, où les matières solides contenues dans 1'infusion sont en suspension, avant d'être déposées sur le fond ou sur les parois de la chamhre, la température est comprise entre 60 et 95 C. En d'autres termes, la presque totalité du séchage s'opère pendant que l'infusion est en suspension.
Ceci est important, car si une partie même faible du séchage s'opère par évaporation après dépôt de la poudre dans la chambre de séchage ou ailleurs, il se produit une perte disproportionnée d'activité de la poudre.
Dans le procédé de séchage par pulvérisation, l'intérieur de chaque gouttelette est très fortement refroidi et la température de la poudre déposée est de l'ordre de 30 à 400C. Plus est grande la quantité de liquide, qui doit être évaporée, par rapport à la matière solide, plus l'effet de refroidissement exercé sur la matière solide semble être intense.
Quoiqu'il en soit, on a constaté que la perte d'activité clinique est minime, lorsque l'extrait liquide est très dilué, à tel point que la quantité de liquide à évaporer est élevée par rapport à la quantité de séné. C'est pourquoi, l'infusion ne contient, de préférence, pas plus de 10% poids/volume de matières solides et, en particulier, avantageusement 6 % ou moins. D'un autre côté, si l'infusion est extrêmement diluée, la quantité de liquide, qui doit être évaporée pour produire une quantité donnée de poudre sèche, devient très élevée et le coût du séchage est accru dans une mesure correspondante. Pour cette raison, l'infusion contient, de préférence, au moins 2% poids/volume de matières solides.
L'infusion est, de préférence, préparée en ajoutant de l'eau bouillante à des cosses de séné de la manière usuelle, mais le liquide utilisé pour préparer l'infusion ne doit pas être de l'eau et peut, au contraire, être constitué par une solution très diluée de chloroforme ou d'alcool dilué.
On a constaté que, si la température de¯l'air en contact avec l'infusion pulvérisée excède 180 C, il existe un risque substantiel que la poudre en suspension soit chauffée à une température telle qu'il se produise une perte substantielle d'activité clinique, même si la poudre elle-même peut être satisfaisante pour être mise en tablettes. Bien entendu, l'augmentation de température de la poudre dépend de la durée de la période pendant laquelle la poudre est en contact avec l'air chaud, en sorte que la température critique réelle de l'air varie selon la vitesse de circulation de la poudre et de l'air dans l'espace chaud de l'appareil de séchage.
En général, toutefois, si l'air entre dans l'espace chaud à une température de 175 C, il est difficile d'éviter une perte d'activité clinique, qui peut atteindre 50 %. On préfère introduire l'air à une température excédant très peu 150 C. De plus, si la température régnant à l'intérieur de la chambre dans laquelle les matières solides contenues dans l'infusion sont en suspension, à savoir la température de zone médiane, est admise excéder 95 C, il existe un risque sérieux de carbonisation ou de caramélisation de la poudre.
L'air et la poudre en suspension sont à l'état turbulent dans la chambre de séchage. Une partie de la poudre doit évidemment heurter les parois de la chambre et rebondir dans celle-ci, cette poudre n'étant pas, ce faisant, chauffée dans une mesure appréciable. La poudre, qui heurte les parois de la chambre et y reste adhérée, est balayée par l'air chaud et chauf-
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fée par les parois chaudes-et elle subit une telle perte (Inactivité qu'elle est pratiquement sans valeurDe plus,une poudre, qui adhère aux parois de la chambre de séchage ou à d'autres parties de l'appareil, ne peut pas être transformée en tablettes, étant donné qu'elle adhérera aussi aux parties dé la machine à faire des tablettes.
Ce que l'on désire est une poudre non ad- hérente, fluide et formée de particules distinctes. La teneur critique en humidité, à laquele la poudre commence à adhérer aux parois, varie légère- ment d'une poudre à l'autre, probablement selon l'origien des cosses ou feuilles de séné. Cette teneur critique est, en général, d'environ 6,5 %.
En tout cas, à des teneurs en humidité, de 7 % et davantage, la poudre ad- hère fermement aux parois de la chambre de séchage et ne peut en être déta- chée que par lavage, sans doute à cause de la présence de substances analo- gues au glucose et de glucosides dans la matière extraite des cosses ou feuilles de séné. Si la poudre n'est pas immédiatement détachée des parois par lavage, elle sèche sur celles-ci et il est alors difficile de l'en dé- tacher, tandis que, comme indiqué, elle n'a pratiquement pas d'activité cli- nique. Dès lors, en pratique, il est essentiel de veiller à ce que la te- neur en humidité soit inférieure à 6,5 % au moment où la poudre vient en contact avec une surface quelconque et la poudre doit, dès lors, être séchée jusqu'à présenter cette teneur en humidité, pendant qu'elle est en suspen- sion.
Il peut être nécessaire et il est toujours souhaitable d'assurer que la poudre soit séchée jusqu'à une teneur en humidité plus faible, pendant que la poudre est en suspension et on préfère sécher la poudre, pendant qu'elle est en suspension,jusqu'à ce qu'elle présente une teneur en humidité de 4,5 % ou moins, étant donné que la poudre fluide résultante est alors à l'état le meilleur pour 1-produire des tablettes. On a constaté que ce résul- tat peut être atteint en faisant en sorte que la température, à l'endroit où la poudre est en suspension, soit comprise entre 60 et 95 C et soit, de préférence, aussi voisine que possible de 85 C.
L'humidité de l'air est un facteur important. Les conditions propres à produire une bonne poudre fluide par temps sec donnent lieu à l'obtention d'une poudre trop humide par temps humide. Pour atteindre la même température de zone médiane par temps humide, la température d'entrée de l'air doit, dès lors, être appréciablement plus élevée, par exemple de 20 C, que par temps sec.
La vitesse d'introduction de l'infusion dans la chambre de séchage est un autre facteur important, étant donné qu'on a trouvé que si le rapport du volume d'air chaud sec au volume d'infusion introduite dans la chambre est trop faible, le séchage a tendance à être incomplet, en sorte qu'on obtient une poudre humide inutilisable. D'un autre côté, si un grand volume d'air est introduit à une grande vitesse et si le volume de l'infusion introduite est trop faible, la majeure partie de la poudre est entraînée hors de la chambre, alors qu'il est souhaitable qu'une proportion aussi grande que possible de la poudre soit précipitée au fond de la chambre. Naturellement, la tendance de la poudre à être entraînée hors de la chambre avec l'air varie selon la forme de la chambre.
Ces variations de la température de l'infusion, telles qu'elles se produisent dans la pratique, ne sont pas très importantes, étant donné que, lorsqu'une infusion est préparée en ajoutant de l'eau bouillante à des cosses de séné, la température de l'eau est considérablement réduite et comme indiqué plus haut l'infusion ne doit jamais être chauffée à une température supérieure à environ 60 C et ne doit:, de préférence, pas être chauffée du tout. Il n'y a aucun avantage à utiliser une infusion chaude, à tel point que celle-ci est introduite dans l'appareil à température ambiante.
L'invention peut être exécutée dans des appareils de types divers.
Certains de ceux-ci sont illustrés sur les dessins ci-annexés, dans lesquels
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- la figure 1 est une vue en élévation latérale schématique d'un appareil, certains parties étant en coupe; - la figure 2 est, à plus grande échelle, une vue du disque rotatif, grâce auquel l'extrait est atomisé ou pulvérisé; - la figure 3 représente une variante de l'appareil montré à la figure 1, et .
- la figure 4 est une coupe verticale d'un autre appareil.
Dans l'appareil représenté à la figure 1, une infusion de séné est amenée d'un réservoir 2. par un tuyau 4, sur la partie supérieure d'un disque 6, montré en détails à la figure 2. Ce disque affecte la forme d'une soucoupe munie d'un moyeu tourné vers l'intérieur et d'un certain nombre d'ouvertures radiales 8. Ce disque est animé d'un mouvement de rotation à vitesse très élevée par un moteur électrique 10, de façon que l'in- fusion tombant sur ce disque soit projetée par les ouvertures 8 et dispersées sous forme d'un brouillard fin.
Le disque 6 est monté dans la partie supérieure d'une chambre de séchage cylindrique 12, dans laquelle de l'air est aspiré par un ventilateur 14. L'air entre par un conduit 16, traverse un dispositif de chauffage 18 et pénètre dans la chambre 12 autour du disque 6, par une ouverture 20. Ce courant d'air chauffé évapore l'eau du brouillard d'infusion, de manière à former un nuage de particules de poudre en suspension. Cette poudre, qui représente la teneur en matière solide de l'infusion, doit alors être séparée dé l'air.
La majeure partie de la poudre se dépose sur le fond circulaire de la chambre et est poussée par des raclettes 22 portées par des bras rotatifs 24, dans une auge 26. Le restant de la poudre, toujours en suspension dans l'air, qui a été refroidi par l'évaporation de l'eau, quitte la chambre par un conduit 28 et pénètre dans la partie supérieure d'un cyclone 30. Dans ce cyclone, la poudre restante est réparée de l'air, la poudre quittant le fond du cyclone par un conduit 32, tandis que l'air quitte la partie supérieure du cyclone par un conduit 34, pour arriver ainsi au ventilateur 14. La poudre recueillie dans l'auge 26 est transportée vers une extrémité de celle-ci par un transporteur à vis 36 et peut en être évacuée de temps à autre par une vanne rotative 38.
La poudre recueillie dans le conduit 32 est similairement déchargée par une vanne rotative 40.
La figure 3 montre des moyens modifiés de séparer la poudre de l'air. Dans ce cas, l'air contenant de la poudre en suspension quitte la chambre 12 par un conduit 42 et traverse un certain nombre de sacs en tissu qui retiennent la poudre. L'air continue à circuler par un conduit 46 arrivant au ventilateur. De temps en temps, les sacs sont agités pour en déloger la poudre, qui glisse par le conduit 42 dans la chambre. Il peut être souhaitable, afin de récupérer toute la poudre, d'utiliser à la fois un cyclone et un filtre en tissu en série.
Dans un appareil tel que représenté aux figures 1 et 2, qui a été utilisé pour préparer divers échantillons de poudre, la chambre aval une hauteur de 6 pieds et un diamètre de 6 pieds avec une capacité d'environ 170 pieds cubiques et le disque d'atomisation avaiL un diamètre de 9 pouces et tournait µ 9.200 tours par minute.
Dans un essai, une infusion de cosses de séné contenant 8,7 % poids/volume de matières solides à une température de 2000 a été amenée sur le disque atomiseur à raison de 40 livres arglaises par heure. En même temps, de l'air a été injecté dans la chambre à une température de 150 C, à raison
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de 310 pieds cubiques par minute (mesuré à 15 C)o La température de zone médiane était d'environ 82 C. La vitesse d'évaporation était de 36,6 li- vres anglaises par heure et la quantité de poudre déposée était de 3,4 livres anglaises par heure.
Le produit obtenu était constitué par une poudre brune hygros- copique, presque complètement soluble dans l'eau et présentant très peu de goût.
L'infusion tilisée dans cet essai a été préparée par le procé- dé traditionnel consistant à verser de l'eau bouillante sur des cosses de séné. Dans un autre essai, l'infusion a été préparée de manière similaire mais était plus faible. Cette seconde infusion a, en effet, été préparée en versant 7 galons d'eau bouillante sur 10 livres anglaises de cosses de séné dans un récipient, en laissant La contenu du récipient au repos pendant 1/4 d'heure, puis en séparant le liquide des cosseso On a obtenu ainsi 5 galons d'infusion titrant 2,16 % poids/volume de matières solides. Cette infusion, séchée par pulvérisation ou atomisation de la manière décrite plus haut, donne une poudre hygroscopique de teinte havane clair contenant 6 % d'humidité.
Cette poudre est aisément dissoute et quasi exempte de goût. Un grain de cette poudre équivaut à 7 1/2 minimes d'extrait liquide de séné selon la pharmacopée britannique.
Dans d'autres essais, une infusion contenant 10,8 % poids/volume de matières solides est concentrée jusqu'à contenir 33 % poids/volume de matières solides, par simple évaporation sous pression réduite à 49 C.
Après cela, l'extrait concentré est séché par atomisation dans des conditions similaires. Le produit obtenu est une poudre hygroscopique brun foncé, contenant 1,1%. Cette poudre n'est pas complètement soluble et 1 grain éqmivant cliniquement à 2,5 minutes seulement d'extrait liquide de séné selon la pharmacopée britannique.
Ces chiffres comparatifs illustrent l'intérêt de l'utilisation d'une infusion de faible concentration.
Pour montrer combien sont remarquables les propriétés des extraits obtenus grâce à la présente invention, les résultats d'essais, exécutés sur une poudre de séné sèche, préparée en concentrant une infusion, peuvent être comparés aux résultats des mêmes essais exécutés sur un extrait selon l'invention.
La première poudre a été obtenue en extrayant des cosses au @ moyen d'eau, de manière à obtenir une infusion, et en concentrant l'infusion, de manière à produire un extrait sec finals dont on obtient 100 gr au départ de 800 gr de cosses. La seconde infusion a été préparée de la même manière et ensuite séchée par pulvérisation ou atomisation, conformément à la présente invention, en sorte qu'on obtient 145 gr de poudre sèche à partir de 800 gr de cosses.
A ce stade, il va de soi que la seule méthode satisfaisante pour déterminer l'utilité du séné est d'exécuter des essais sur des groupes différents de personnes. En fait, au cours des recherches effectuées par la demanderesse, on a fait des observations médicales sur deux cents personnes, qui ont absorbé des préparations de séné différentes pendant des période? prolongées. Tous les essais dépendent de la dose clinique standard comme unité de comparaison, qui équivaut à l'extrait liquide de séné selon la pharmacopée britannique, fraîchement préparé à partir de 2 gr de cosses de séné séchées.
En considérant à présent la poudre concentrée, on a découvert que les 800 gr de cosses n'ont pas donné 400 doses cliniques standards, comme ce serait le cas si on administrait une infusion, mais ont donné 66 2/3 do-
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ses, c'est-à-dire que la perte d'activité était de 83,4%. L'extrait séché par atomisation a,toutefois, donné 400 doses, c'est-à-dire qu'il ne s'est pas produit de perte d'activité pendant la concentration.,
On constate, dès lors, qu'en utilisant une matière de départ appropriée (à savoir une infusion faible de cosses de séné), on peut extraire toute le principe actif.
La figure 4 montre une forme plus grande d'appareil, dans laquelle l'invention peut être exécutéeo Dans ce cas, la chambre de séchage 50 est cylindrique à sa partie supérieure et présente un fond conique 51 à extrémité ouverte Un nébuliseur ou atomiseur 52 du type montra à la figure 2 tourne dans l'embouchure daim conduit d'air 53, que traverse de l'air chaud venant.d'un four 54, sous Inaction d'un ventilateur 55. L'infusion de séné est amenée à l'atomiseur par un dispositif d'alimentation 56.
Un nuage de poudre est formé dans la partie cylindrique de la chambre 50 et tombe en grande partie vers le bas, à travers l'extrémité ouverte de la partie conique 51, de la chambre, dans u@@ roulotté 57, qui mène à l'enveloppe 68 d'un transporteur à vis de déchargea Le fond de la partie conique 51 et la goulotte 57 se trouvent dans une enveloppe partiellement cylindrique et partiellement conique, qui est divisée par une cloison horizontale 59 en un conduit de sortie d'air supérieur 60 et en une chambre inférieure collectrice de poudre 61, cette dernière communiquant avec l'enveloppe 62 d'une seconde vis transporteuse de déchargeo Des tubes creux à extrémités ouvertes 63, contenant des aubes hélicoïdales 69 pour faire tourbillonner l'air qui traverse ces tubes,
sont montés dans la cloison 59. L'air ne peut, dès lors, quitter la chambre de séchage qu'en renversant sa direction de circulation, lorsqu'il quitte l'extrémité conique 51, de telle sorte que cet air circule autour du bord supérieur de la goulotte 57 dans l'enveloppe 58, après quoi la circulation de l'air est renversée, en sorte que cet air s'élève à travers les tubes 63 dans le conduit d'air 60. Un dépôt de poudre s'opère à chaque changement du sens de circulation. La poudre encore entraînée par l'air est extraite dans des filtres à sac 64, auxquels mène le conduit 60 et dont l'air est aspiré par le ventilateur 550
Pour contrôler les températures, un thermomètre 65 est placé dans le conduit 53 et un autre thermomètre 66 est placé dans la chambre 50, pour mesurer la température de la zone médiane.
En plus, une fenêtre 67 est ménagée dans la paroi de la chambre. On a constaté que, si le procédé marche de manière satisfaisante, la fenêtre reste entièrement propre ou tout au plus se couvre d'une couche très légère de poudre. Tout obscurcissement de la fenêtre est ordinairement accompagné par le dépôt de poudre humide sur la paroi conique de la chambre.
Dans un tel appareil, la chambre de séchage 50 a un volume de 1180 pieds cubiques par minute et le ventilateur est ajusté de manière à obtenir un débit de 4500 pieds cubiques par minute (mesuré à tempéréture ambiante) dans la chambre. Une infusion à 6 % poids/volume de matières so- lides . une température moyenne de 18 C est amenée à l'atomiseur 52, à raison de¯1$ à 20 galons par heure. L'atomiseur avait un diamètre de 10 pouces et tournait à 80000 uours par minute.
Les résultats des essais exécutés en faisant varier la température d'entrée de l'air dans les conditions en question sont montrés dans le tableau suivant :
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EMI7.1
<tb>
<tb> Température <SEP> Température <SEP> Conditions <SEP> Teneur <SEP> en <SEP> % <SEP> d'activité
<tb> d'entrée <SEP> de <SEP> de <SEP> zone <SEP> mé- <SEP> observées <SEP> humidité <SEP> clinique <SEP> conlair <SEP> ( C) <SEP> diane <SEP> (ther- <SEP> dans <SEP> cham- <SEP> de <SEP> la <SEP> pou- <SEP> servée/
<tb> momètre <SEP> 66) <SEP> bre <SEP> 50 <SEP> dre <SEP> déposée
<tb> 240 <SEP> 120 <SEP> sec <SEP> carbonisée <SEP> néant
<tb> 210 <SEP> $9 <SEP> sec <SEP> 2% <SEP> "
<tb> 170 <SEP> 93 <SEP> sec <SEP> 1,4% <SEP> 50 <SEP> % <SEP>
<tb> 150 <SEP> 90 <SEP> sec <SEP> 1,6% <SEP> 95%
<tb> 125 <SEP> 72 <SEP> parois <SEP> col- <SEP> 5,
4% <SEP> (impossible <SEP> à
<tb> 115 <SEP> 55,5 <SEP> lantes <SEP> fenê- <SEP> saturée <SEP> (transformer
<tb> tre <SEP> obscurcie <SEP> (en <SEP> tablettes
<tb>
Ces résultats ont été obtenus par temps sec en atmosphère à humiditérelative faible. Par temps humide, les conditions étant par ailleurs les mêmes, les résultats suivants ont été obtenus g
EMI7.2
<tb>
<tb> Température <SEP> Température <SEP> Condition? <SEP> Teneur <SEP> en <SEP> humidité
<tb> d'entrée <SEP> de <SEP> de <SEP> zone <SEP> mé- <SEP> observées <SEP> de <SEP> la <SEP> poudre <SEP> déposée
<tb> l'air <SEP> diane <SEP> dans <SEP> la <SEP> chambre
<tb>
<tb> 155 <SEP> 89 <SEP> sec <SEP> 2,8 <SEP> % <SEP>
<tb> 125 <SEP> 40 <SEP> humide <SEP> saturée
<tb>
Dans les exemples donnas ci-dessus, l'infusion consistait simplement en un extrait de cosses de séné dans l'eau.
Le séchage peut être rendu plus rapide, en dissolvant dans l'infusion un agent, qui abaisse la tension superficielle de l'extrait et qui peut avantageusement être constitué par du tauroglycocollate de sodium, communément appelé sels de bile ( B.P.C.). D'autres agents de réduction de la tension superficielle qui peuvent être utilisés sont le lauryl sulfate de sodium et les alcools gras sulfonés, l'huile de ricin sulfonée et le ricinoléate de sodium. L'utilisation d'un agent de réduction de la tension superficielle a probablement pour effet de permettre une atomisation plus fine de l'extrait, en sorte que l'extrait est moins chauffé; toutefois, il se peut qu'en raison de l'utilisation dudit agent la poudre résultante soit plus active. Un simple mélange de poudre de séné séchée et de sels de bile n'atteint pas la même activite.
Ainsi. une infusion contenant 5,5% poids/volume d'extrait de séné et 1,375% de sels de bile B.P.C. donne une poudre doit,1 grain (calculé comme poudre de séné) est cliniquement égal à 5,3 ,minimes d'extrait liquide de séné selon la pharmacopée britannique.
Grâce à la présente invention, les trois auentages suivants sont obtenus en combinaison. L'invention procure du séné aisément soluble, sous forme solide. De plus, une quantité donnée de cosses ou de feuilles donnée une plus grande quantité de substance thérapeutiquement efficace que jusqu'à présent. Enfin, cette substance thérapeutique conserve son efficacité pendant une période considérable, lorsqu'elle est enfermée dans des ré- ciple@t@s hermétiquement clos dans des conditions normales de stockage appliquées pour les produits pharmaceutiques.
REVENDICATIONS.
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