BE529153A - - Google Patents

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BE529153A
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Publication of BE529153A publication Critical patent/BE529153A/fr

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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A01AGRICULTURE; FORESTRY; ANIMAL HUSBANDRY; HUNTING; TRAPPING; FISHING
    • A01KANIMAL HUSBANDRY; AVICULTURE; APICULTURE; PISCICULTURE; FISHING; REARING OR BREEDING ANIMALS, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR; NEW BREEDS OF ANIMALS
    • A01K43/00Testing, sorting or cleaning eggs ; Conveying devices ; Pick-up devices
    • A01K43/04Grading eggs
    • A01K43/06Grading eggs according to size

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  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Environmental Sciences (AREA)
  • Animal Husbandry (AREA)
  • Biodiversity & Conservation Biology (AREA)
  • Wrapping Of Specific Fragile Articles (AREA)
  • Housing For Livestock And Birds (AREA)
  • Sorting Of Articles (AREA)

Description


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   La présente invention se rapporte aux procédés et machines pour la manutention d'oeufs. Elle concerne plus spécialement les   procèdes   et les machines facilitant la répartition des oeufs reçus des producteurs en groupes de classification suivant leur qualité et leur poids, et l'emballage des oeufs d'un même groupe de classification dans des cartons ou des boites servant à leur expédition aux distributeurs et aux consommateurs. 



   Au point de vue du poids, les oeufs reçus des producteurs sont généralement répartis en six catégories de poids différentes, depuis les oeufs très gros appelés en Amérique "Jombos" jusqu'aux oeufs très petits, généralement nommés   "Pee-Wees".   Pour classer les oeufs d'après leur qua- lité, on examine leur aspect extérieur et leur état intérieur. Dans l'exa- men de leur aspect extérieur, la couleur, la forme les irrégularités de 1' état des coquilles et leur degré de propreté entrent en ligne de compte., et afin d'établir leur état interne on les examine contre une source de lumière opération connue sous le nom de mirage, qui permet à des opérateurs expéri- mentés de déterminer leur fraihceur et la présence d'impuretés internes, par exemple de taches de sang.

   Actuellement, les oeufs sont généralement divisés en huit qualités différentes suivant leur aspect extérieur et leur état intérieur, à savoir : 
Vérifié 
AA Blanc 
AA Brun 
AA Crème 
A 'Blanc 
A Brun 
B (toutes couleurs) 
Légèrement sale 
Dans les classifications, les lettres AA, A et B indiquent le degré de fraîcheur et l'absence d'impuretés internes et d'autres   irrégulari-   tés, et le terme "vérifié" indique que la coquille de   l'oeuf   est fêlée mais que la membrane Interne est encore intacte et que l'oeufne coule pas. 



   On emballe rarement ensemble des oeufs de catégories de poids différentes, mais des oeufs de couleurs différentes et même de degrés de fraîcheur légèrement différents sont souvent emballés dans un même récipient ou une même botte. Les préférences régionales des consommateurs, les con-   ditions   d'approvisionnement et les règlements des marchés déterminent les normes permettant de grouper et d'emballer dans les mêmes cartons ou les mêmes boites des oeufs de différentes couleurs et/ou de différents degrés de fraîcheur, et ces conditions peuvent varier de sorte qu'il peut être né- cessaire de grouper des qualités différentes d'un jour à l'autre ou au moins à différents moments de la saison. 



   Jusqu'à présent, un préposé à l'emballage d'oeufs devait se fa-   miliariser   chaque jour avec les combinaisons particulières de qualité et de poids à emballer ensemble, s'entourer d'autant de bottes qu'il y avait de groupes de combinaisons qualité-poids différentes, mirer les oeufs, les peser sur une balance et les répartir ensuite dans les boites voulues suivant les combinaisons de poids et de qualité. Le processus mental mis en jeu pour une répartition correcte des oeufs suivant la qualité et le poids sur la base de normes pouvant varier d'un jour à l'autre, est considérable.

   C' est pour- quoi, le triage et la répartition purement manuels des oeufs sort non seu- lement longs mais comportent également des erreurs parce que le préposé se fatigue assez rapidement, 
La présente invention a pour but de fournir : - un procédé de manutention d'oeufs servant à les répartir sui- vant des normes de poids et de qualité déterminées   d'avancer   

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 - un appareil permettant de répartir les oeufs dans des groupes de qualité et de poids suivant des normes déterminées d'avance, n'exigeant du préposé que la détermination de la qualité par mirage et l'examen de 1' aspect externe des oeufs, - un appareil du type précité dont les normes déterminant la ré- partition peuvent varier à volonté sans compliquer le travail du préposé;

   - un appareil susceptible de distinguer entre les oeufs divisés en qualité et pouvant grouper les oeufs suivant leur poids; - un appareil de manutention d'oeufs groupant les oeufs après mirage et séparation d'après leur aspect externe et leur qualité interne, suivant les normes de poids et de qualité désirées, et emballant des oeufs répondant à des normes différentes dans des bottes différentes; - un mécanisme accumulant des oeufs du même groupe de qualité et de poids, d'une façon permettant de les faire passer facilement dans des cartons ou des bottes communes ? - un mécanisme agissant automatiquement pour accumuler des oeufs se déplaçant à la file ou en plusieurs étages ou rangées superposées; - un mécanisme agissant sélectivement pour emballer des oeufs dans des cartons ou des boites de grandeur et de capacité différentes;

   - des transporteurs transportant les oeufs avec un risque mini- mum de casse; - un agencement faisant passer les oeufs d'un'premier transpor- teur à un autre transporteur s'étendant sous le premier et transversalement à lui, en les protégeant des chocs qui pourraient les endommager; - un dispositif pour faire passer sans risque les oeufs de l'un à l'autre de deux transporteurs disposés en tandem; - un mécanisme sür et rapide pour la pesée des oeufs; - un dispositif enregistrant la qualité des oeufs passant de fi- les d'alimentation représentant des groupes de qualités différents sur un transporteur; - un dispositif servant à enregistrer à la fois la qualité et le poids de chaque oeuf se déplaçant sur un trajet déterminé d'avance d'un transporteur;

   - un dispositif de commande enregistrant   la.   qualité et le poids de chaque oeuf passant sur une voie de transporteur en venant de files d'ali- mentation représentant différentes qualités d'oeufs, ainsi que le poids d'un oeuf quelconque se déplaçant sur ce trajet et assurant la sortie des oeufs d'une combinaison déterminée de qualité et de poids en des points identiques du trajet du transporteur. 



   Ces buts et avantages de l'invention et d'autres ressortiront de la description qui suit, faite avec référence aux dessins annexés dans lesquels : 
Fig. 1 est une vue en perspective de l'ensemble de la machine pour la manutention des oeufs suivant l'invention, prise d'un point situé devant et à droite de l'extrémité de l'alimentation de la machine. 



   Fig. 2 est une vue en perspective de l'ensemble de la machine prise d'un point devant et à droite de l'extrémité de sortie. 



   Figs.  3A,   3B, 3C et 3D sont les 4/4 d'une vue en plan de l'en- semble de la machine. 



   Fig. 4 est une vue en perspective de la machine, prise du côté opposé à son extrémité d'alimentation. 



   Fig. 5 est une vue partielle schématique en perspective montrant 

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 les différents trains d'engrenages assurant l'entraînement des divers élé- ments mobiles de la machine à partir d'une source commune de force motrice rotative. 



   Fig. 6 est une vue en perspective à plus grande échelle de 1' extrémité d'alimentation de la machine montrant un panneau incliné portant plusieurs étagères ou rayons superposés sur lesquels l'opérateur dépose les oeufs suivant leurs différentes qualités et un élévateur enlevant les oeufs de ces étagères pour les entraîner vers un mécanisme de pesée. 



   Fig. 7 est une autre   vue   en perspective de l'extrémité   d'ali-   mentation de la machine prise de plus haut que la   fige   6. 



   Fig. 8 est une vue en perspective analogue à la fig. 7 illus- trant la phase immédiatement suivante du fonctionnement du mécanisme repré- senté sur cette figure. 



   Fig. 9 est une vue partielle en perspective à grande échelle des étagères de qualité et de l'élévateur d'alimentation, certaines parties étant supprimées pour montrer la structure sousjacente. 



   Fig. 10 est une vue partielle en élévation de face des étagères de qualité et de l'élévateur d'alimentation, certaines parties étant enlevées pour montrer la structure sous-jacente. 



   Fige. 11A et 11B sont les moitiés supérieure et inférieure d' une coupe verticale partielle des étagères de qualité suivant les lignes 11- 11 de la fig. 10 et dans le sens des flèches associées à ces lignes. 



     Fig. L2   est une vue en coupe partielle suivant les lignes 12- 12 de la fig. 11B prise de l'extrémité antérieure de la machine. 



   Fig. 13 est une autre coupe suivant les lignes 13-13 de la fig. 



  11A dans le sens des flèches associées à ces lignes. 



   Fig. 14 est une vue en plan de l'extrémité d'alimentation de la machine, certaines pièces étant enlevées ou arrachées pour illustrer des dé- tails de l'élévateur d'alimentation, d'un mécanisme de pesée, d'un transpor- teur de répartition des oeufs et des mécanismes   entrdnant   ces appareils. 



   Fig. 15 est une coupe verticale partielle suivant la ligne 15- 15 de la fig. 14 montrant le mécanisme de pesée des oeufs, prise dans le sens des flèches associées à cette ligne. 



   Fig. 16 est une vue en perspective partielle du mécanisme de pesée des oeufs. 



   Figs. 17 et 18 sont des coupes verticales du mécanisme de pesée des oeufs suivant les lignes 17-17 et 18-18 respectivement de la   fige   15, prises dans le sens des flèches associées à ces lignes. 



   Fig. 19 est une vue en perspective des contacts et mécanismes agissant sur les contacts commandés par le mécanisme de pesée. 



   Fig. 20 est une vue en perspective à l'état démonté des mécanis- mes de contact représentés sur la fige 19 vue d'un point opposé au point de vue de la fige 19 et montrant les éléments du mécanisme de pesée qui entrent en contact avec les mécanismes agissant sur les contacts. 



   Figs. 21A, 21B et 21C sont des vues de détail montrant des étapes successives du passage des oeufs depuis l'élévateur d'alimentation jusqu'au   mécanisme de pesée et depuis ce dernier jusqu'au transporteur de répartition des oeufs.   



   Fig. 22 est une coupe verticale partielle de la machine suivant la ligne 22-22 de la fige 14, prise dans le sens des flèches associées à cette ligne. 



   Fig. 23 est une vue partielle en plan de la machine prise à 1' extrémité du transporteur de répartition opposée à celle de la fig.   14,   un 

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 panneau supérieur étant enlevé pour montrer la structure sous-jacente. 



   Fig. 24 est une vue partielle en coupe verticale suivant la ligne   24-24   de la fige 23 prise dans le sens des flèches associées à cette ligne. 



   Fig.   24A   est une coupe verticale partielle analogue à la fig. 



  24 montrant une autre position des éléments. 



   Fig. 25 est une vue partielle en perspective du transporteur de répartition précité montrant une des cuvettes supportant les oeufs, mon- tée sur ce transporteur. 



   Figs. 26A et 26B sont la moitié gauche et la moitié droite d' une coupe verticale partielle de l'ensemble de la machine suivant les lignes 26-26 des figs. 3A et 3D et montrant un transporteur à plusieurs voies, sur les différentes voies duquel les oeufs classés tombent du transporteur de répartition précité suivant leur qualité et leur poids, et un.autre trans- porteur à plusieurs voies monté en tandem avec le premier et transportant les oeufs dans une chambre de huilage (non représentée) pour les faire pas¯ ser finalement dans un mécanisme d'accumulation facilitant leur emballage dans les cartons, bottes, etc.. 



   Fig.   27   est une coupe suivant la ligne 27-27 de la fig. 26A mon- trant des détails de la construction du premier des transporteurs représentés sur les figs. 26A et 26B et qui sera appelé ci-après le transporteur de clas- sement. 



   Fig. 28 est une vue de détail à plus grande échelle d'une partie de la fige 26A montrait un mécanisme faisant passer un oeuf d'une des cuvettes du -transporteur de répartition sur le transporteur de classement. 



   Figs. 29 et 30 sont des vues partielles de détail en coupes ana- logues à la fig. 28 montrant le mécanisme de transfert des oeufs dans deux positions de fonctionnement consécutives. 



   Fig. 31 est une vue partielle en perspective du mécanisme de transfert des oeufs. 



   Fig. 32 est une vue partielle en perspective montrant la commande du mécanisme de transfert des oeufs à partir du transporteur de classement. 



   Fig. 33 est une coupe verticale partielle à plus grande échelle du deuxième transporteur représenté sur la fig. 26B, qu'on appellera dans la suite le transporteur de huilage. 



   Fig. 34 est une vue en perspective montrant à l'état démonté les pièces des mécanismes utilisés pour faire passer les oeufs de l'extrémité de sortie du transporteur de classement sur L'extrémité d'entrée du transpor- teur de huilage et de l'extrémité de sortie du transporteur de huilage sur l'extrémité d'entrée du mécanisme d'accumulation des oeufs déjà mentionné. 



   Fig. 35 est une coupe verticale partielle suivant la ligne 35- 35 de la fig. 33, prise dans le sens des flèches associées à cette ligne. 



   Fig. 36 est une vue en élévation de derrière d'un dispositif ap- pelé tambour mémoire qui enregistre la qualité et le poids des oeufs et coin-- mande leur sortie du transporteur de répartition sur les différentes voies du transporteur de classement. 



   Fig. 37 est une coupe axiale du tambour mémoire représenté sur la fig. 36 suivant la ligne 37-37 prise dans le sens des flèches associées à cette ligne. eues 
Fig. 38 est une coupe transversale verticale du tambour mémoire suivant la ligne 38-38 de la fig. 37. 



   Fig. 39 est une coupe verticale du tambour mémoire suivant la ligne 39-39 de la   fige     37.   

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   Fig. 40 est une-autre coupe transversale verticale du tambour mémoire suivant la ligne 40-40 de la fig. 37. 



     Figs.   41 et 42 sont des vues partielles en perspective des secteurs du tambour mémoire tracés en pointillé en 41 et 42 sur la fige 36 
Fig.   43   est une vue de détail montrant en élévation et en par- tie en coupe un des solénoïdes enregistrant le poids ou la qualité associés au tambour mémoire. 



   Figo 44 est une autre vue de détail montrant en élévation et en partie en coupe un élément du tambour mémoire. 



   Fig.   45   est une vue partielle en plan de la surface extérieure du tambour mémoire. 



   Figo 46 est un schéma représentant un développement du   mécanîs-   me de commande entourant le tambour mémoire et illustrant la fonction de ses diverses régions. 



   Fig. 47 est un schéma de montage électrique illustrant le fonc- tionnement des éléments enregistrant la qualité des oeufs et des éléments enregistrant le poids des oeufs du tambour mémoire ces éléments régissant à leur tour le passage des oeufs du transporteur de répartition sur le trans- porteur de classement. 



   Figo 48 est un schéma de montage électrique montrant comment le mécanisme de pesée des oeufs agit sur des   solénoldes   enregistrant le poids des oeufs sur le tambour mémoire. 



   Fig. 49 est un schéma de montage d'un mécanisme compteur   électri-   que qui compte les oeufs appartenant à chacune des combinaisons déterminées de qualité et de poids et totalise le nombre de tous les oeufs passant par la machine. 



   Fig. 50 est une vue en élévation de l'extrémité de sortie des oeufs de la machine. 



   Figo 51 est une coupe verticale suivant la ligne 51-51 de la fig. 



  50 montrant un des mécanismes accumulateurs d'oeufs placés à l'extrémité du transporteur de huilage. 



   Figo 52 est une vue en plan d'un mécanisme à grille réglant le passage des oeufs depuis l'extrémité du transporteur de huilage jusqu'au mécanisme accumulateur   d'oeufs.   



   Fig. 53 est une coupe verticale du mécanisme à grille suivant la ligne 53-53 de la fige 52. 



   Figo 54 est une vue partielle en perspective du mécanisme à gril- le. 



   Fige. 55,   56,   57 et 58 sont des vues de détail en élévation la- térale partielle et en partie en coupe du mécanisme réglant le niveau dans le mécanisme accumulateur d'oeufs, illustrant différentes positions de tra- vail de ce mécanisme. 



   Fig. 59 est une coupe verticale d'un cylindre faisant partie du mécanisme accumulateur. 



   Fig. 60 est une vue partielle en perspective de   1.'extrémité   su- périeure de ce cylindre. 



   Fig. 61 est un schéma de montage illustrant la coopération du mécanisme   à   grille et du mécanisme accumulateur d'oeufs. 



   Fig. 62 est une vue en élévation de côté d'un magasin accumula- teur d'oeufs ou panier faisant partie du mécanisme   accumulateur$certaines   pièces étant arrachées pour montrer la structure qui se trouve derrière ces pièces. 

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   Fig. 63 est une vue en élévation du magasin ou panier prise de l'extrémité recevant les oeufs. 



   Fig. 64 est une coupe verticale partielle du magasin ou panier suivait la ligne   64-64   de la fig. 62. 



   Fig. 65 est une coupe médiane du magasin ou panier enlevé du mécanisme accumulateur d'oeufs et placé sur un carton représenté également en coupe, montrant la façon dont les oeufs passent du magasin dans le car- ton. 



   Fig. 66 est une vue partielle en perspective   mo@trant   une sta- tion d'emballage à l'extrémité de sortie des oeufs. 



   Figs. 67, 68 et 69 sont des vues partiellesen perspective ana- logues à la fig. 66 et montrait différentes positions de travail de la sta- tion d'emballage. 



   Fig. 70 est une autre vue en perspective montrant comment le mé-   ca@isme   d'emballage de l'invention remplit un récipient à oeufs plus grand que les cartons à deux rangées représentés sur les figs. 66-69. 



   Fig. 71 est une vue en élévation de côté d'un chariot collecteur d'oeufs faisant partie du mécanisme de remplissage. 



   Fig. 72 est une vue partielle en plan du chariot. 



   Fige. 73, 74 et 75 sont des vues partielles en élévation de côté du chariot, le montrant dans trois positions consécutives. 



   Fig. 76 est une vue en élévation prise à l'extrémité extérieure du chariot, certaines pièces étant arrachées. 



   Fig. 77 est une coupe transversale verticale du chariot suivant la ligne 77-77 de la fig. 75 prise dans le sens des flèches   associées   à cette ligne. 



   Fig. 78 est une vue partielle en plan du chariot analogue à la fig.   72,   à plus grande échelle et dans une autre position, d'autres pièces étant arrachées pour exposer les éléments soue-jacentes. 



   Fig. 79 est une vue partielle en perspective d'un élément du mé-   canisme   de déplacement du chariot. 



   Fig. 80 est une vue en perspective d'un mécanisme à grille ré- glant le passage des oeufs du transporteur de huilage au chariot collecteur, montrant une partie de la structure environnante, certaines pièces étant ar- rachées pour exposer les éléments sous-jacents. 



   Fig. 81 est une coupe du mécanisme à grille suivant la ligne   81-   81 de la fig.   74.   



   Fig. 82 est une coupe longitudinale verticale du transporteur d'alimentation des cartons de la station d'emballage et de deux magasins de remplissage des cartons disposés au-dessus du transporteur, cette coupe étant prise suivant la ligne 82-82 de la fig. 3A. 



   Fig. 83 est une coupe transversale verticale partielle du trans- porteur d'alimentation des cartons et du mécanisme de commande qui lui est associé suivant la ligne 83-83 de la fig. 82. 



   Fig.   84   est une vue partielle en perspective du transporteur d' alimentation des cartons et du mécanisme de commande qui lui est associé, prise par un point situé plus bas que le transporteur. 



   Fig. 85 est une coupe longitudinale partielle du transporteur d'alimentation des cartons et du mécanisme de commande qui lui est associé suivant la ligne 85-85 de la fig. 84. 



   Figs. 86 et 87 sont des vues partielles en perspective de mé- canismes de commande servant   à   libérer les cartons des deux magasins d'ali- 

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 mentation fonctionnant sélectivement, représentés sur la fig. 82. 



   Fig. 88 est un schéma des circuits électriques de la station d'emballage assurant la corrélation entre le fonctionnement du chariot col- lecteur du mécanisme libérant les cartons et du mécanisme   commandant   le transporteur d'alimentation des cartons. 



   CONSTRUCTION-ET FONCTIONNEMENT DE   LA     MACHINE.-   
La machine pour la manutention d'oeufs suivant l'invention (figs. 



   1, 2 et 4) comprend un transporteur d'alimentation 100 qui peut avoir la forme d'un transporteur   à   rouleaux légèrement incliné servant à amener les bottes ou les caisses d'oeufs jusqu'à la station de mirage 102. A la sta- tion de mirage, le préposé prend les oeufs des caisses ou des bottes, exa- mine d'abord leur aspect extérieur et place ceux qui sont déformés, exces- sivement sales ou cassés, dans les cases de grilles en carton 103 placées sur des plateaux spéciaux 104   à   sa droite.

   I1 mire les oeufs dont l'aspect extérieur est satisfaisant contre un rayon lumineux émis par une lampe élec- trique appropriée 106 et les place suivant leur couleur et leur qualité in- térieure sur les divers rayons ou étagères 108 d'un panneau de triage in-   cliné     110   portant huit de ces étagères ou rayons 108a, 108b, 108c,   108d,   
108e, 108f, 108g, et 108h l'un au-dessus de l'autre.

   Des étagères ou rayons 
108 qui sont Inclinés latéralement, les oeufs glissent sur les cuvettes 112 d'un élévateur   114   à file simple tout en faisant fonctionner des mécanismes électriques enregistrant la qualité de chaque oeuf, d'après l'étagère ou   le,rayon   dont il provient, sur un dispositif rotatif de mémoire 116 (fig.

   5) qui se déplace en synchronisme avec l'élévateur   117   et qui possède des or- ganes d'enregistrement de qualité correspondant   à   chacune des cuvettes   112   qui se déplacent et peuvent.recevoir les oeufs des rangées ou étagères du panneau de triage   110.   L'élévateur 114 amené successivement les oeufs au niveau d'un mécanisme de pesée 118 et les fait passer sur ce mécanisme, qui pèse chaque oeuf et enregistre son poids par impulsions électriques sur le dispositifde mémoire 116 avec l'aide d'organes d'enregistrement du poids alignés sur les organes d'enregistrement de la qualité déjà mention- nés.

   Du mécanisme de pesée 118, les oeufs passent sur des cuvettes 120 portées par le brin horizontal allongé d'un transporteur 122 à file simple passant perpendiculairement au-dessus d'un autre transporteur 124 qui comprend autant de voies parallèles 126 que la machine comporte de groupes de classe- ment qualité/poids différents.

   Les cuvettes 120 sur le brin horizontal du transporteur à file simple 122 avancent en synchronisme avec l'élévateur d' alimentation   114   et le dispositif de mémoire 116, et par conséquent chaque fois qu'un oeuf passe de l'élévateur d'alimentation   114   sur le mécanisme de pesée 118 et de là sur une cuvette 120 du transporteur à file simple 122, la cuvette 120 de ce dernier transporteur qui reçoit l'oeuf en question avan- ce en synchronisme avec les organes d'enregistrement de qualité et de poids du dispositif de mémoire 116 qui, jusqu'à ce moment était retenu par la cuvet- te   112   de l'élévateur faisant passer l'oeuf sur le mécanisme de pesée. 



   Au-dessus de chaque voie de classement 126 du transporteur à plusieurs voies, un mécanisme est prévu sous la forme de solénoïdes 128   (figs.   



  3B et 3D) servant à faire basculer les cuvettes 120 du transporteur à file simple 122 à mesure qu'elles passent au-dessus des voies de classement, afin de faire passer les oeufs des cuvettes sur l'une ou l'autre de ces voies de classement. La mise en service de chacun des solénoïdes 128 (figs 3B et 3D) exige la fermeture simultanée d'au moins deux contacts reliés en série et normalement ouverts dont la position peut être réglable relative- ment au dispositif de mémoire précité et qui peuvent être fermés suivant leur position par l'un ou l'autre des organes d'enregistrement de qualité et de poids mentionnés plus haut de ce dispositif, chaque fois qu'une cuvette portant un oeuf de la combinaison choisie de qualité et de poids passe au- dessus d'une voie pré-sélectionnée 126 du transporteur de classement   124.   



  De cette manière, le transporteur à file simple 122 portant les oeufs au- dessus des diverses voies parallèles 126 du transporteur de classement 124 

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 répartit ces oeufs sous la commande du dispositif de mémoire sur les voies de classement appropriées du transporteur 124, de sorte que chacune de ces voies ne reçoit que des oeufs appartenant à une combinaison de qualité et de poids déterminée d'avance. 



   Le transporteur de classement 124 peut être agencé pour amener les oeufs classés à des accumulateurs d'oeufs 130 prévus à l'extrémité de chaque voie de classement et servant à disposer les oeufs par étages ou rangées superposés. En variante, les voies de classement du transporteur transversal 124 peuvent être agencées pour introduire les oeufs dans un mécanisme automatique de remplissage des cartons 132 et les cartons auto- matiquement remplis passent alors sur le brin supérieur d'un transporteur de sortie 134 s'étendant le long de l'extrémité de sortie des voies de clas- sement 126, comme on peut le voir sur la fig. 2. 



   Avant d'emballer les oeufs, il peut être désirable de les sou- mettre à une pulvérisation d'huile, opération appelée le huilage, et qui est destinée à leur conserver leur fraîcheur. Dans la forme particulière de l'invention représentée sur les figs. 1, 2, 3A, 3C et 3D, un transpor- teur supplémentaire 138 comportant autant de voies de classement que le transporteur de classement 124 peut 4tre intercalé entre l'extrémité de ce transporteur de classement et les mécanismes d'emballage, pour faire passer les oeufs classés dans une chambre de huilage (non représentée) avant de les introduire dans le mécanisme d'emballage.

   De cette façon, 1' huile déposée sur le transporteur pendant l'opération de huilage est   li-   mitée à l'espace réduit occupé par le transporteur de huilage au lieu d' être répandue sur tout l'espace occupé par l'ensemble de la machine pour la manutention des oeufs. 



    PANSAIT   DE TRIAGE Un   QUALITE   ET   ELEVATEUR   D'ALDENTATION VERS LE   MECANISME     DE PESEE.-    
L'opérateur reçoit des caisses ouvertes d'oeufs fournis par le producteur, sur une plate-forme 150 à l'extrémité du transporteur à rouleaux incliné 100,   conne   on peut le voir sur la fig. 1. Sortant les oeufs des cais- ses, il rejette immédiatement les oeufs excessivement souillés ou cassés en les plaçant dans une des grilles en carton 103 sur un des plateaux précités 104.

   Ces plateaux 104 sont de préférence inclinés vers l'opérateur et peu- vent être montés à pivot l'un au-dessus de l'autre sur une série de plaques de base inclinées 154 qui dépassent comme les branches d'un candélabre d'un support incliné 156 s'élevant de la plate-forme 150 à droite du transporteur 100. 



   Le panneau de triage 110 est monté de préférence directement au- dessus de l'extrémité du transporteur à rouleaux 100 à une distance qui n'est que légèrement supérieure à la profondeur des caisses à oeufs, de sorte qu' une caisse passant du transporteur sur la plate-forme peut se placer avec son extrémité ouverte immédiatement en dessous du panneau 110 et devant ce panneau (fig. 6). 



   Le panneau de triage peut comprendre une plaque de base inclinée 158 qui peut être avantageusement supportée par la paroi latérale voisine   160   d'un coffre 162 entourant le mécanisme de pesée 118 et le tambour mémoire 116. A cette fin, la paroi latérale 160 porte un organe de support 164 por- tant une barre inclinée 166   (figs.   9 et 13) tandis qu'une autre barre incli- née 170 est montée sur cette barre inclinée par des cornières appropriées 168 et porte la plaque de base 158 boulonnée avec interposition de buselures 172 maintenant cette plaque à une distance limitée devant la barre inclinée 170, comme on peut le voir le mieux sur les figs. 11A et 11B. Devant la pla- que de base 158 se trouvent les huit rayons superposés 108 inclinés vers le bord gauche de la plaque, comme on l'a dit plus haut.

   Tous ces rayons sont formés de barres 174 en épingle à cheveux comportant des bras parallèles écartés 176a et 176b, de préférence à section transversale rectangulaire. 



  Au point de jonction de ces bras, les barres 174 sont montées dans des blocs 

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 circulaires 178 qui se placent sur le bord d'une bride 180 formée par le bord droit tourné vers le haut de la plaque de base 158 (fig.   10).   Les extrémités gauches libres des barres 174 sont légèrement repliées vers le bas pour augmenter le gradient descendant des bras 176a et 176b à leurs extrémités intérieures, et les extrémités gauches pliées vers le bas des bras intérieurs 176a des barres reposent sur des bras tubulaires 182 mon- tés dans la barre inclinée 170, en saillie vers l'extérieur à travers la plaque de base   158,,   comme on peut le voir notamment sur les figs. 9, 11A et 11B. 



   En examinant les oeufs à la lumière de la lampe électrique   106s   déjà mentionnée, montée sur la plaque de base 158 de façon à dépasser vers l'avant entre les deux rayons inférieurs (figs. 6 et 10), le préposé rebute les oeufs trop vieux ou contenant des impuretés intérieures et les place sur l'un ou l'autre des plateaux   104.   Les oeufs acceptables sont placés sur l'un ou l'autre des huit rayons 108 suivant leur qualité. C'est ainsi que l'opérateur peut placer les oeufs classés "légèrement salestt sur le rayon supérieur 108h, ceux classés B sur le second rayon 108 g à partir du dessus, etc.., le rayon inférieur 108a recevant les oeufs classés "Vé- rifiés". 



   Au voisinage des extrémités inférieures des rayons 108 se trou- ve le brin montant 183, incliné vers l'arrière, de l'élévateur d'alimenta- tion   114   qui   reçoit   les oeufs triés des rayons dans les cuvettes 112 et les amené au mécanisme de pesée 118. Cet élévateur comprend une chaîne sans fin 184, passant sur une roue dentée libre 186 (fig. 12) montée de façon réglable sur la barre inclinée 166, et sur une roue dentée motrice 188 (fig. 



  22) fixée sur un. court arbre transversal 190 supporté avec faculté de rota- tion à l'extrémité supérieure de la barre 166. Le brin ascendant 183 de la chaîne 184 glisse sur le bord supérieur d'une autre barre inclinée ou pan- neau 192 (figs. 9.   13   et 22) s'étendant parallèlement à la barre inclinée 166 et supporté par cette dernière. 



   A des intervalles égaux aux distances entre les rayons de qua- lité 108, les maillons parallèles 194a, et 194b de la chaîne élévatrice sont munis d'oreilles 196a et 196b, respectivement, tournées vers l'extérieur qui portent la barre transversale 198 d'une plaque 200 en forme de T. Au coin intérieur gauche de chaque plaque 200 en forme de T (fig. 9) est monté un palier tubulaire 202 placé horizontalement lorsqu'il se déplace sur le brin ascendant de l'élévateur et à l'intérieur duquel peut tourner un pivot 204. A chaque extrémité extérieure des pivots   204   est fixée la tige 206, s'élevant verticalement, d'un bras 208 qui s'étend transversalement à la chaîne élévatrice.

   Ce bras 208 a une forme concave et porte la cuvette pro- prement dite   112   qui a la forme d'une plaque concave peu profonde traversée par une cavité ou une dépression centrale 212 s'étendant approximativement dans le   rame   sens que les barrés 176a et 176b des rayons   174.   Cette cavité 212 a une largeur approximativement égale à la distance entre les barres. 



  De cette manière, la plaque   112.formant   cuvette offre à un oeuf venant d' un des rayons   108   au moins deux points de support écartés l'un de l'autre dans le sens axial de   l'oeuf,   Un ressort   214   tendu entre la tige verticale 206 du bras 208 et un tenon 216 sur l'extrémité opposée de la. barre trans- versale 198 de la plaque 200 en forme de T maintient élastiquement la tige contre une butée 218 fixée à la mëme barre transversale 198 et maintient de cette manière la cuvette 112 dans une position sensiblement horizontale dans laquelle elle peut supporter un oeuf pendant qu'elle monte avec le brin ascendant de l'élévateur. 



   Entre les extrémités inférieures des rayons 108 et le brin as- cendant de l'élévateur 114 se trouvent des mécanismes de retenue 220 qui bloquent normalement la sortie des oeufs des rayons, mais peuvent être tem- porairement mis hors service par le rapprochement d'une cuvette vide montée sur le brin ascendant du transporteur afin de permettre le passage d'un oeuf du rayon chaque fois qu'une cuvette vide du transporteur peut le rece- voir. Chacun des mécanismes de retenue normalement fermés 220 est formé par 

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 une plaque 222 en forme de genou disposée entre les bras parallèles 176a et 176b du rayon correspondant, près de son extrémité de sortie (fig. 9).

   Cette plaque 222 est montée sur la barre transversale 224 d'un organe 226 en forme de U fixé sur une broche 228 qui dépasse le bras tubulaire 182 et tourne dans ce bras qui supporte également le bras 176a de la barre 174 du rayon. 



  Le poids des bras parallèles 230a et 230b de l'organe 226 en forme de U pous- se le mécanisme 220 dans le sens opposéà celui des aiguilles d'une montre sur les figs. 9 et 10, dans une mesure déterminée par l'engagement d'un re- bord 234 formé à l'extrémité libre de la plaque 222 en forme de genou avec une moulure 236 s'étendant entre les faces inférieures des barres 176a et 176b des rayons et fixée à ces faces.

   Dans cette position, le sommet 238 de chaque plaque 222 fait saillie au-dessus du niveau des barres 176a et 176b et empêche de cette façon qu'un oeuf placé sur le rayon et descendant sous l'effet de son propre poids puisse s'échapper comme l'indiquent en A les lignes en traits mixtes de la   fig.     9'   
Des dispositifs sont prévus suivant l'invention pour agir sur chaque mécanisme de retenue 220 pour faire basculer sa plaque 222 en forme de genou dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 9) et lui faire pren- dre la position désignée par B sur la même figure, chaque fois qu'une cuvette vide se rapproche de l'extrémité de sortie du rayon correspondant.

   A cette fin, un palier tubulaire 242 s'étendant transversalement à la chaine éléva- trice   184   est soudé à l'extrémité inférieure de la barre médiane 244 de cha- que plaque 200 en forme de T et un doigt de basculement 246 coulisse à 1' intérieur de chacun des paliers tubulaires et fait normalement saillie au delà de l'extrémité droite de ces paliers sur la fige 9. Les bouts en sail- lie des doigts 246 sont disposés pour entrer en contact avec des bras en forme de L 248 en saillie radiale à partir des broches 228 des organes 226 en forme de U sur le trajet de ces bouts de doigts et les fait basculer dans le sens des aiguilles d'une montre sur la fig. 9.

   Lorsqu'un bras 248 en L est déplacé de cette manière, le mécanisme de retenue 220 auquel ce bras est associé tourne dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que la partie montante 222 A de la plaque 222 en forme de genou entre en contact avec la moulure 236 et se trouve à plat entre les barres 176a et 176b du rayon, comme illustré en B sur la   fig.     9.   A ce moment, un oeuf qui   s'appuy-   ait jusqu'alors contre la partie descendante 222b de la plaque 222 (A fig. 



  9), peut rouler sur la partie relevée 222a de cette plaque, comme le montrent les traits mixtes en B de la même figure. Entrant alors en contact avec les bras relevés 230a et 230b de l'organe 226 en forme de U, son élan fait basculer tout le mécanisme de retenue dans le sens opposé à celui des ai- guilles d'une montre, pour lui faire reprendre sa position première déter- minée par l'engagement du rebord 234 avec la moulure 236, parce que le doigt 246 avançant de façon continue sur l'élévateur   114   a libéré entretemps le bras 248 en forme de La Par conséquent, l'oeuf peut rouler librement du rayon dans la cuvette suivante 112 de l'élévateur qui correspond à ce moment au rayon 108. La sortie des autres oeufs du même rayon est toutefois posi- tivement empêchée par le retour du mécanisme de retenue en position initiale. 



   Un dispositif est prévu pour mettre hors service les doigts 246 en les repoussant dans leurs paliers tubulaires 242 chaque fois qu'une cu- vette de l'élévateur reçoit un oeuf. A cette fin, la barre inclinée 166 dé- jà mentionnée porte en regard des extrémités de chaque rayon à l'exception du rayon le plus bas, un solénoïde 250 (figs. 9 et 10) dont l'armature porte une tête 252 en forme de tampon reposant normalement un peu en arrière du trajet des bouts de doigts   246   qui montent avec le brin ascendant de l'élé- vateur   114.   Le circuit moteur de chacun de ces solénoïdes comprend un con- tact normalement ouvert 256 (fig. 47) logé dans une boite 257 qui peut être boulonnée sur la barre inclinée 170 (figs. 10,   11A   et 11B).

   Chacun des contacts 256 comprend un bras 258 commandé par un bloc de came 259 sur une broche 260 tournant dans une broche tubulaire 261 supportée par la barre in-   clinée   170. La broche 260 de chacun des contacts 256 s'étend jusqu'à un point situé en dessous des barres 176a et 176b du rayon correspondant et est 

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 munie d'un bras 262 dirigé radialement qui s'élève au-dessus d'une grille des barres à un point intermédiaire des bras parallèles 230a et 230b de l'organe 226 en forme de U. Chaque fois qu'un oeuf roule sur l'organe 226 de la façon décrite plus haut, il abaisse le bras 262, ce qui a pour effet de fermer automatiquement le circuit alimentant le solénoïde 250 se trou- vant devant l'extrémité du rayon 108 immédiatement supérieur.

   Ceci fait avancer momentanément la tête en forme de tampon 252 de l'armature du so- lénoïde sur le trajet du bout de doigt   246   au-dessus de la cuvette qui re- çoit l'oeuf qui a agi sur le contact 256. De cette manière, le bout de doigt précédant la cuvette qui vient de recevoir un oeuf rencontre une tête qui le repousse dans son palier tubulaire 242. Le doigt 246 se trouvant au- dessus d'une cuvette remplie ne peut donc faire fonctionner un des mécanis- mes de retenue 220 des rayons supérieurs et il est impossible que cette cu- vette reçoive accidentellement un autre oeuf de l'un ou l'autre de ces rayons. 



   Dars le schéma de montage représenté sur la fige 47, les con- tacts 256 ont été individuellement identifiés par les lettres a, b, c, d, e, f, g et h, correspondant respectivement aux rayons de qualité 108a à 108h auxquels ils sont associés parce que la fermeture momentanée du contact 256 effectuée par la sortie d'un oeuf du rayon correspondant 108 sert non seulement à mettre hors service le doigt 246 d'ouverture du mécanisme de retenue précédant la cuvette remplie, mais excite pour un court moment un solénoïde correspondant d'une autre série de solénoïdes   264a   à 264h (fig. 



  47) qui sont associés au dispositif de mémoire précité. Sous l'effet de cette excitation, chacun de ces solénoïdes amène un organe d'enregistrement correspondant dudit dispositif dans une position représentant la qualité des oeufs accumulés sur le rayon d'où l'oeuf qui a fait fonctionner le con- tact est passé sur la cuvette, dans un but qui sera décrit en détail plus loin. 



   Après qu'une cuvette placée sur le brin ascendant de l'éléva- teur a dépassé le niveau du rayon supérieur   108,   un dispositif intervient pour la faire basculer vers la gauche comme le montrent les figs. 6 et 10, afin qu'un oeuf placé dans la cuvette roule sur la plate-forme 266 du méca- nisme de pesée 118, et ramène en même temps le doigt rétracté servant à ou- vrir le mécanisme de retenue 220 de la cuvette en position de saillie, dans laquelle il peut faire fonctionner un mécanisme 220, lorsque revient le brin ascendant de l'élévateur.

   Sur les   figso   9 et   10,   la tige verticale 206 de chacun des bras 208 qui portent les cuvettes porte à son extrémité infé- rieure une oreille 268 tournée vers l'extérieur et lorsqu'une cuvette at- teint sa position supérieure, cette oreille est attaquée par une came fixe 270 dépassant latéralement la paroi latérale 160 du coffre 162. Le contact avec cette came 270 fait tourner chaque bras 208 en sens inverse des aiguil- les d'une montre sur les figs. 9 et 10, contre l'effet du ressort 214 et fait ainsi basculer la cuvette autour de son pivot   204   vers la gauche au moment précis où elle atteint la direction de la plate-forme de pesée 266.

   Monté dans chaque oreille 268 à sa partie inférieure se trouve un tenon de came   à   tête ronde   272e   et lorsque l'oreille entre en contact avec la came 270 et tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre sur son pivot 204, le tenon de came appuie sur l'extrémité gauche en saillie du doigt 246 placé dans les tubulures 242 et ramène ce doigt dans sa position de travail, dé- passant vers l'avant, position dans laquelle il peut à nouveau faire fonc- tionner le premier mécanisme de retenue 220 qu'il rencontre. 



    MECANISME   DE   PESEE.-   
A mesure que les cuvettes   112   s'inclinent de la façon décrite à l'extrémité supérieure du brin ascendant de l'élévateur 114, les oeufs qui s'y trouvent roulent latéralement sur la plate-forme 266 du mécanisme de pesée 118   (fïgs.   7 et 8). Cette plate-forme est composée de deux plaques   274a   et   274b   inclinées l'une vers l'autre et munies de brides 276a et 276b, repliées vers le bas, qui sont montées sur un bras horizontal 278 (fig. 16) entre les deux plaques.

   Ce bras fait partie d'un support 280 fixé sur un 

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 arbre transversal 282 maintenu de façon à pouvoir tourner entre une paire de bras 284a et 284b qui pivotent sur un bloc transversal 286 et dépassent vers l'avant de ce bloc, ce dernier étant fixé sur le bras vertical 288a d'une plaque de montage 290 en forme de TJ (fig.   15).   Le support 280 com- porte une tige 292 dirigée vers le bas qui porte par son extrémité infé- rieure un arbre transversal 294 pouvant tourner entre deux bras 296a et 296b qui pivotent sur un autre bloc transversal 298 fixé sur le bras ver- tical précité 288a de la plaque 290 en forme   de @   en dessous du bloc 286. 



  Les parallélogrammes articulés formés par les bras   284a,   284b et 296a, 296b constituent un ensemble qui supporte la plate-forme 266 en position sensi- blement horizontale quelle que soit la position angulaire des bras 282a, 282b et 296a, 296b. Pour maintenir la plate-forme 266 dans une position élevée déterminée, les ressorts 300a et 300b sont tendus entre les extré- mités de l'arbre 294 de part et d'autre de la tige 292 et la barre transver- sale supérieure 302 d'un cadre rectangulaire 304 dont les parties latérales 306a et 306b s'élèvent à partir de deux entretoises parallèles 308a et 308b respectivement, qui s'étendent entre les bras verticaux 288a et 288b de la plaque de montage 290 en forme de U.

   Chaque fois qu'un oeuf est placé sur la plate-forme 266, cette plate-forme et le support sur lequel elle est montée s'abaissent à un niveau inférieur contre l'action des ressorts   3004 et   300b, dans une mesure déterminée par le poids de l'oeuf. 



   Des dispositifs sont prévus suivant l'invention pour intervenir   cycliquement   afin de fermer l'un ou l'autre ou plusieurs contacts 310 enre- gistrant les différents poids (fig. 47) suivant le niveau atteint par le support 280 sous l'effet du poids d'un oeuf placé sur la plate-forme 266. 



  Par leur fermeture, les contacts 310 transmettent une   Impulsion   électrique à un solénoïde 320 représentant le groupe de poids auquel appartient l'oeuf et associé au dispositif de mémoire 116, ce solénoïde pouvant par excita- tion déplacer un élément de ce dispositif correspondant à l'oeuf se trou- vant sur la plate-forme de façon à enregistrer le groupe de poids de cet oeuf. 



   Dans la forme de l'invention représentée dans les dessins an- nexés, on utiljse six de ces contacts 310i, 310j, 310k,   3101.,   310 m et 310n correspondant aux différents groupes de poids divisant les oeufs manipulés par la machine et généralement appelés   "Jumbo",   "Extra   gros ",     "Gros",   "Moyen" "Petit" et   "Peewee".   Pour gagner de la place, ces contacts sont disposés de préférence en deux rangées 330 et 332   (figs.   15 et 19) maintenues dans un cadre basculant 334 formé par deux leviers coudés transversalement écar- tés 336a et 336b, tournant sur un arbre transversal commun 338 (fig. 16) dont les extrémités opposées sont montées dans les entretoises horizontales 308a et 308b.

   Ces leviers coudés 336a et 336b comportent des bras supérieurs 340a et 340b sensiblement verticaux, auxquels sont respectivement fixées les rangées de contacts 330 et 332 et qui sont reliés au-dessus de ces rangées de contacts par une barre transversale   342.   Les bras inférieurs   344a   et 344b des leviers coudés sont sensiblement horizontaux et sont reliés à leurs ex- trémités par une plaque triangulaire 346. Les contacts des deux rangées su- perposées 330 et 332 sont de préférence décalés -transversalement l'un par rapport à l'autre d'une distance égale à la moitié de la largeur de leurs logements 348 et les contacts de la rangée supérieure sont inversés relati- vement à ceux de la rangée inférieure 332.

   Par conséquent, les bras de commande des contacts de deux rangées, tous formés par des ressorts à lame 350, sont relativement proches par leurs extrémités, comme on peut le voir sur les figs. 15 et 19, et écartés d'une distance égale, transversalement au cadre basculant   334.   



   Pour qu'un ou l'autre de ces contacts 310 puisse être actionné selon le poids d'un oeuf se trouvant sur la plate-forme 266, le support 280 de la plate-=forme porte à son extrémité supérieure une barre transversale 352 percée de six trous verticaux filetés et répartis transversalement, dans lesquels se vissent un nombre correspondant de tiges filetées 354. Les ex- trémités dépassant vers le haut de ces tiges 354 peuvent être munies de têtes hexagonales 356 pour faciliter leur réglage tandis que leurs extrémités 

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 dépassant vers le bas portent des disques circulaires 358 d'une épaisseur limitée.

   La position verticale de ces tiges   354   est réglée pour que les disques 358 occupent des positions de plus en plus basses, les tiges étant disposées en deux rangées décalées, parallèles et superposées, 361 et 363 comme on peut le voir sur la fig. 18. La rangée supérieure de trois dis- ques descend de la gauche vers la droite sur cette figure 18 et la rangée inférieure descend d'un point situé entre le disque supérieur et le disque intermédiaire de la rangée supérieure jusqu'à un point situé en dessous et un peu à droite du disque inférieur de la rangée supérieure. De cette ma- nière, chacune des tiges supportant les disques 354 se trouve dans le même plan -vertical qu'un des bras 350 commandant les contacts.

   Chacun des dis- ques 358 correspond à une certaine gamme de poids Le disque le plus bas, séparément identifié par la   lettre a,   représente la gamme de poids la plus légère et doit donc intervenir pour faire fonctionner le contact qui lui est associé lorsque le support 280 de la plate-forme de pesée ne s'abaisse que légèrement, alors que les autres disques sont incapables de faire fonc- tionner leurs contacts respectifs. Le disque immédiatement supérieur   358m   correspond à une gamme de poids un peu plus lourde et doit donc faire fonc- tionner le bras correspondant 350 lorsque le support 280 s'abaisse un peu plus, tandis que tous les autres disques, y compris le disque le plus bas, ne peuvent lors faire fonctionner leurs contacts respectifs.

   Ainsi donc, chaque disque supérieur représente une gamme de poids un peu plus lourde, le disque le plus élevé 358i représentant la gamme de poids la plus lourde prévue dans la forme de l'invention représentée aux dessins. 



   Pour que, sous l'effet de la présence d'un oeuf sur la plate- forme de pesée 266, le contact 310 correspondant à la gamme de poids de l'oeuf soit seul mis en circuit, des doigts tâteurs 360 sont intercalés entre les disques 358 et leurs bras respectifs commandant les contacts 350 Ces doigts tâteurs portent des bourrelets 362 entrant en contact avec les disques et placés à un même niveau horizontal légèrement inférieur à celui que prend le disque inférieur 358 sous l'effet de ressorts 300a et 300b, lorsque le mécanisme de pesée 118 ne fonctionne pas. Sur les figs. 15,16 et 18, un bloc 364 est monté sur l'arbre 338 entre les barres latérales des leviers coudés 336a et 336b, et présente des saillies latérales dirigées vers le haut, 366a et 366b, portant un arbre transversal ou broche 368.

   Sur cette broche tournent les extrémités inférieures des doigts tâteurs 360. Des cloi- sons 370 dépassant de la surface supérieure du bloc   364   maintiennent les doigts 360 à l'écartement transversal voulu dans les plans verticaux déter- minés par les bras de contact 350 et les tiges filetées 354 portant les disques de commande 358. Les dos plats et verticaux 372 des doigts 360 s' appuient contre les extrémités tournées vers l'extérieur   374   des bras de con- tact correspondants (figs. 15 et 19).

   En dessous des bourrelets 362 les bords antérieurs des doigts forment des épaulements 373 qui peuvent attaquer une tige d'arrêt transversale commune 375 montée dans les saillies 366a, 366b et les cloisons 370 du bloc 364, ce qui détermine la position de rotation extrême vers l'avant que peuvent prendre les doigts 360 sur la broche 368. 



   Comme on l'a décrit plus haut, les bourrelets 362 sont tous dans un même plan horizontal qui s'étend un peu en dessous du plan du disque le plus bas lorsque le mécanisme de pesée ne fonctionne pas (figs. 15 et 18) Lorsqu'un oeuf a été placé sur la plate-forme de pesée 266, le support 280 s'abaisse à un niveau inférieur contre l'action des ressorts 300a et 300b, ce qui place un des disques 358 au même niveau que les bourrelets 362 suivant le poids de l'oeuf se trouvant sur la plate-forme. Immédiatement après, un dispositif intervient pour faire basculer ensemble tous les doigts et les contacts qui leur sont associés vers les disques 358. A ce moment, le disque 358 qui se trouve dans l'alignement du bourrelet correspondant 362 entre en contact avec ce bourrelet et empêche le doigt correspondant de se déplacer. 



  Par conséquent, le doigt retourne en arrière relativement aux autres doigts sur l'arbre 368, comme le montre la fig.  20,   où le disque inférieur 358k de la rangée supérieure de disques 361 est attaqué par le bourrelet de contact 362 du doigt tâteur 360 qui lui est associé, ce qui indique que l'oeuf sur 

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 la plate-forme de pesée appartient à la classe de poids dénommée   "Gros".   



  Lorsque le doigt 360 est bloqué de la façon décrite et bascule vers 1' arrière relativement aux autres doigts du mécanisme sa face postérieure 372 entre en contact avec le bras à ressort 350 du contact correspondant 310 k ce qui a pour effet de fermer ce contact. 



   Pour que les doigts tâteurs 360 et les disques 358 se rapprochent au moment voulu, une came 376 est montée sur l'arbre principal 378 d'un mé- canisme 380 réglant le passage des oeufs des cuvettes 112 de l'élévateur d' alimentation sur la plate-forme de pesée 266. Le profil de cette came 376 est suivi par un galet de came 382 pivotant sur la plaque triangulaire 346 reliant les bras horizontaux   344a   et 344b du cadre basculant 334.

   Cette ca- me 376 présente une seule saillie   384   d'une durée assez courte et lorsque le galet 382 rencontre cette saillie il abaisse les bras horizontaux 344a et   344b   du cadre basculant 334 et fait tourner ce cadre dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, sur les figs. 15 et 16, contre l'action d' un ressort de rappel 386 tendu entre l'extrémité supérieure du cadre et le bras vertical   288a   de la plaque de montage 290 en forme de U. Ce mouvement en sens inverse des aiguilles d'une montre du cadre basculant rapproche les contacts 310 et les doigts tâteurs 360 qui leur sont associés des disques 358 de façon à faire fonctionner le doigt 360 qui rencontre le disque 358 se trouvant dans l'alignement du bourrelet 362. 



   Pour que l'opération de pesée fournisse des résultats exacts, le rapprochement entre les doigts tâteurs 360 et les disques 358 ne peut s'effectuer avant que les oscillations de la plate-forme ayant reçu un oeuf ne soient amorties . Pour réduire le temps nécessaire pour que la plate- forme atteigne son équilibre, on prévoit un dispositif pour amortir les os- cillations du parallélogramme articulé supportant la plate-forme 266 et son support   280,   pendant que les ressorts 300a et 300b s'étendent et se contrac- tent alternativement.

   A cette fin, les parties antérieures des bras infé- rieurs 296a et 296b convergent, comme on peut le voir sur la fig. 16, et portent entre leurs extrémités une plaque 398 d'une matière conductrice de   l'électricité,   l'aluminium par exemple, qui s'étend vers le bas dans un champ magnétique formé entre les pdles 400a et 400b d'un puissant électro- aimant   402   en forme de fer à cheval dont la bobine de magnétisation est indiquée en 404 sur les figs. 15, 17 et 18 et qui est monté sur la plaque 290 en forme de U.

   Lorsque cet électro-aimant est excité, le flux magnéti- que passant entre les   p8les   s'oppose à tout mouvement de la plaque 398 dans un sens perpendiculaire aux lignes de force de ce flux et amortit rapidement de cette manière les oscillations éventuelles du parallélogramme articulé supportant la plate-forme 266. 



   La machine de l'invention est destinée à fonctionner sans inter- ruption, et lorsque la plate-forme 266 a atteint un état d'équlibre après avoir reçu un oeuf, cet oeuf continue immédiatement son trajet et se place dans une cuvette voisine du transporteur de répartition 122, tandis qu'un dispositif entre en action pour bloquer le support 280 de la plate-forme en position abaissée afin que les opérations d'enregistrement du poids et de fonctionnement du contact puissent se produire pendant que l'oeuf est déjà transporté sur le transporteur de répartition et qu'un nouvel oeuf est amené sur la plate-forme de pesée.

   A cette fin, un rebord à ressort 388 monté sur la barre supérieure 342 du cadre basculant 334 peut attaquer par un mouvement en sens inverse des aiguilles d'une montre du cadre basculant, une plaque 390 montée sur la barre transversale supérieure 352 du support 280, ce qui a pour effet d'empêcher tout changement dans la position verticale du sup- port pendant que le cadre basculant   334   se trouve dans la position dans la- quelle il attaque le disque. 



   Revenant aux opérations d'enregistrement du poids et de fermeture du contact, on remarquera que l'espace vertical entre les disques adjacents 358 doit être plus réduit que la dimension verticale des bourrelets   tàteurs   362 des doigts 360 pour éviter que lors du rapprochement entre le support 

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280 et le cadre basculant 334 tous les bourrelets 362 puissent se déplacer au-dessus ou en dessous des disques correspondants   358,   ce qui ne permettrait pas de fermer un des contacts et laisserait passer un oeufdans le mécanisme de pesée sans que son poids soit enregistré sur le dispositif de mémoire. 



   D'autre part, on remarquera également qu'en écartant les disques consécutifs 
358 l'un de l'autre d'une distance inférieure à l'épaisseur dans le sens vertical des bourrelets tâteurs 362, on court le risque que deux bourrelets voisins puissent être simultanément attaqués par les disques correspondants et que deux poids différents soient enregistrés par le dispositif de mémoire si le poids d'un oeuf se trouve sur la limite entre les gammes de poids représentées par les deux disques.

   Pour éviter ce double enregistrement, tous les contacts de poids 310 sont reliés en série de telle façon, (voir fig. 48) que chaque contact représentant une gamme de poids supérieure et se trouvant en position ouverte,   c'est-à-dire   la position qui interrompt le circuit ali- mentant le solénoïde 320 correspondant servant à enregistrer le poids, fasse partie du circuit alimentant le solénoïde enregistrant le poids correspon- dant à la gamme de poids   immédiatement   inférieure.

   Par conséquent, chaque fois que deux bourrelets tâteurs voisins 362 sont attaqués par les disques correspondants 358 pendant le rapprochement du cadre basculant 334 et du support 280, la fermeture du contact correspondant à la gamme de poids plus élevée, en même temps qu'elle excite le solénoïde correspondant, interrompt le circuit d'alimentation du solénoïde de la gamme de poids immédiatement inférieure et empêche ainsi l'excitation de ce solénoïde même si son contact 310 est fermé. Par conséquent, un seul poids sera enregistré pour un oeuf se trouvant à la 1.imite de deux gammes de poids. 



   Dans le fonctionnement pratique du mécanisme de pesée décrit, il peut se produire encore, lorsque les contacts représentant deux gammes de poids consécutives sont tous deux fermés pendant la pesée d'un oeuf se trouvant à la limite de ces gammes de poids, que le disque représentant la plus basse de ces deux gammes entre en contact avec le bourrelet täteur correspondant, le ferme et détermine la fermeture du contact correspondant 310 avant que le disque représentant la gamme de poids immédiatement supé- rieure entre en contact avec le bourrelet tâteur correspondant et ferme le contact d'enregistrement du poids qui lui est associé. Dans ce cas, le cir- cuit du solénoïde d'enregistrement inférieur sera mis sous tension avant que le contact du solénoïde d'enregistrement immédiatement supérieur se dé- place pour interrompre son circuit.

   En conséquence, deux différents poids peuvent être inscrits en succession rapide sur le tambour mémoire pour un seul et même oeuf. Pour empêcher ce mauvais fonctionnement de la machine, un contact 391 normalement ouvert est relié en série à tous les contacts enregistreurs de poids 310 et les solénoïdes 320, respectivement, (fig. 48) et le mouvement en sens inverse des aiguilles d'une montre du cadre bascu- lant   334   ne peut fermer ce contact 391 que pour une très courte durée. Ce n'est donc que pendant cette très courte durée que l'un ou l'autre des so-   lénoïdes   d'enregistrement 320 peut être excité, quelle que soit la position des différents contacts 310.

   Dans la forme de l'invention représentée dans les dessins annexés, le contact 391 est monté sur le   pôle   droit 400b de l'élément en fer à cheval   402,   son bras de commande étant disposé immé- diatement en dessous du bras droit   344b   du cadre basculant 334.   C'est   donc uniquement lorsque la came 376 a abaissé les bras horizontaux 344a et 344b du cadre basculant à leur niveau le plus bas, c'est-à-dire lorsque le cadre a atteint sa position extrême en sens inverse des aiguilles d'une montre, qu'un solénoice enregistreur, de poids quelconque peut être excité et comme le contact 391 ne reste fermé que pendant un temps très court aucun autre solénoide voisin ne peut être excité avant ou après le   soléno@-   de correspondant au poids de l'oeuf. 



   Pour commander le passage d'un oeuf d'une cuvette 112 de   l'élé-   vateur d'alimentation sur la plate-forme 266 du mécanisme de pesée chaque fois que cette cuvette bascule latéralement sur son pivot   204   par contact entre l'oreille 268 et le rebord fixe de came 270, et pour faire passer cet oeuf de la plate-forme de pesée, une fois l'opération de pesée effectuée, 

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 sur une cuvette voisine 120 du transporteur de répartition 122, le dispo- sitif de pesée est muni d'un mécanisme régulateur 380 du passage des oeufs déjà mentionné.

   Ce mécanisme régulateur comprend une tige cylindrique 392 disposée sensiblement parallèlement à la trace des surfaces inclinées l'une vers l'autre de la cuvette 112 de l'élévateur et également à la trace des surfaces inclinées l'une vers l'autre de la plate-forme de pesée 266. Cette tige tourne continuellement dans une orbite circulaire autour de la plate- forme de pesée.

   Cette rotation de la tige 392 est synchronisée sur le fonc- tionnement de l'élévateur d'alimentation 114 et du-transporteur de réparti- tion 122 de sorte que la tige pénètre dans l'espace entre une cuvette de l'élévateur et la plate-forme de pesée, aussitôt après que cette dernière a basculé latéralement, et entre en contact avec tout oeuf se trouvant à ce moment sur la plate-forme de pesée aussitôt après que celle-ci a été bloquée en position par engagement du rebord élastique 388 du cadre bascu- lant 334 avec la plaque 390 de la barre transversale de montage 352 du sup- port 280.

   De cette manière, un oeuf roulant d'une cuvette d'élévateur bas- culée latéralement (fig. 21A) s'appuie contre la surface extérieure   arron-   die de la tige cylindrique 392 (fig. 21B) et comme la vitesse de rotation de cette tige 392 est relativement lente, c'est cette tige et non la force de gravité qui détermine la vitesse avec laquelle un oeuf roule de la cu- vette inclinée de l'élévateur sur la plate-forme 266. De cette manière, le bris des oeufs par chocs contre la plaque droite de la cuvette de pesée d'Il à une vitesse excessive de passage, est réduit à un minimum.

   Même avant que cette tige 392 soit attaquée par un oeuf roulant d'une cuvette inclinée elle se trouve en contact avec son côté opposé avec tout oeuf pouvant se trou- ver sur la plate-forme (fig. 21A) et le fait rouler sur un pont 394 convena- blement supporté par un châssis 395 en forme de U sur une cuvette voisine 120 du transporteur de répartition 122 (figs. 21B et 21G). Pour faire fonc- tionner la tige 392 de la façon décrite, cette tige est fixée par un bras radial 396 à l'arbre horizontal précité 378 portant l'organe de came 376 et qui tourillonne dans un bras du châssis 395 en forme de U. Cet arbre est animé d'un mouvement de rotation par un train d'engrenages approprié décrit en détail plus loin,   à   partir du transporteur de répartition 122 qui entraf- ne également l'élévateur d'alimentation.

   Par conséquent, le fonctionnement de l'élévateur d'alimentation, du mécanisme de pesée, du transporteur de répartition et du mécanisme de passage des oeufs peut être facilement syn- chronisé de la manière voulue. 



   Pour que la tige 392 puisse tourner au-dessus de la plate-forme de pesée 266 en un arc relativement ouvert, ce qui est nécessaire pour éviter que de petits oeufs puissent se loger et s'écraser entre la tige et les pla- ques 274a et 274b de la plate-forme, les bords extérieurs de ces plaques ont la forme de doigts complémentaires   (fig.   15) alternant avec les doigts de la plate-forme de pesée, lorsque la tige tourne autour de cette plate- forme. Le secteur extérieur du pont 394 est muni de doigts pour que la tige puisse passer avec ses doigts entre les doigts du pont (figs. 14,21A, 21B et 21C). 



    TRANSPORTEUR   DE   REPARTITION.   TRANSPORTEUR DE CLASSEMENT ET DISPOSITIF DE TRANSFERT .- 
Les cuvettes 120 dans lesquelles la tige tournante 392 pousse les oeufs de la plate-forme 266 une fois l'opération de pesée effectuée, sont toutes montées à intervalles égaux sur une chaîne sans fin   410     (f ig.     5).   



  Cette chaîne passe sur une roue libre   412   montée sur un arbre   416   et sur une roue motrice 414 montée sur le côté entraîné 418 d'un accouplement 420 placé dans un coffre   422   à la partie arrière de la machine (figs. 1, 3B et 4) L'arbre   416   tourillonne dans le cadre de la machine à l'intérieur du coffre 162 qui recouvre le mécanisme de pesée 118 et le dispositif de mémoire 116. 



  Le brin horizontal supérieur de la chaîne 410 est supporté par un rebord 424 (figs. 21A, 21B, 21G, 26A) sur lequel il glisse et qui s'étend entre le cof- fre 162 et le coffre de l'accouplement   422.   Les maillons 426 de la chaîne du côté opposé au mécanisme de pesée sont prolongés vers   le' haut   pour former des oreilles 428 repliées vers l'extérieur (fig. 24) qui portent, solidement 

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 fixes à leur face inférieure, des paliers tubulaires   430   s'étendant longi-   tudinalement   par rapport au transporteur.

   Des pivots 432 tournent à l'in- térieur de ces paliers 430 et les extrémités saillantes des pivots sont montées dans des oreilles 434 dirigées vers le bas à partir de la face inférieure de plaques concaves formant les cuvettes 120 servant à supporter les oeufs. Ces plaques ont sensiblement la même forme que les plaques for- mant les cuvettes 112 de l'élévateur d'alimentation   114   et présentent une dépression centrale 438 peu profonde, mais nettement définie, afin de per- mettre à un oeuf amené latéralement dans la cuvette de prendre en roulant la position la plus basse possible à l'intérieur de la cuvette et d'être soutenu de façon appropriée en deux points écartés longitudinalement, quelle que soit sa grosseur.

   Un dispositif est prévu pour amener les cu- vettes en position droite et les maintenir dans cette position représentée sur les figs. 21A, 21B et 21C pour qu'elles puissent recevoir un oeuf du mé- canisme de pesée et le supporter de façon appropriée à mesure qu'elles dé- passent la plate-forme de pesée et reçoivent les oeufs de ces plate-formes sous la force de propulsion de la tige 392.

   A cette fin, le moyeu 440 de la roue 412 porte du côté opposé au mécanisme de pesée un disque   442   d'un diamètre un peu plus grand que la roue   (figs.   14 et 22) et chaque fois qu' une cuvette 120 se trouvant sur le brin inférieur du transporteur 122 se rapproche de la roue   412   et tourne autour de cette roue, la face inférieure de son segment 120 a est attaquée par ce disque 442 qui oblige la cuvette à prendre la position dans laquelle elle peut recevoir un oeuf, position illustrée sur la fige 21B. Après qu'une cuvette a reçu un oeuf de la plate- forme de pesée, le poids de cet oeuf la maintient dans la   positjon   représen- tée sur les figs. 21A, 21B et 21C.

   D'autres dispositifs peuvent être prévus pour maintenir positivement les cuvettes dans cette position lorsqu'elles transportent des oeufs en s'écartant du mécanisme de pesée jusqu'à ce qu' elles atteignent le transporteur de   classement   où elles peuvent basculer en sens inverse des aiguilles d'une montre pour faire passer leur charge sur l'une ou l'autre des voies de ce transporteur. A cette fin, une barre de guidage 444   (figs.   14 et 22) est supportée par le châssis de la machine près du bord supérieur du disque de guidage 442 et approximativement au même niveau pour remplir la fonction de ce disque lorsque les cuvettes se sont écartées du rayon d'action de ce disque. 



   Le transporteur de classement 124 se trouve en dessous du trans- porteur de répartition et s'étend transversalement à ce dernier. Dans la forme de l'invention illustrée dans les dessins annexés, ce transporteur de classement forme 18 voies parallèles de classement et est constitué en fait de deux sections parallèles 450 et 452 d'une construction et d'un fonction- nement identiques (figs. 3B, 3D et 5). Chacune de ces sections comprend une paire de chaînes sans fin écartées transversalement 454a,   454b,   et   456a,   456b respectivement. Du côté droit de la machine vue par son extrémité antérieu- re, ces chaînes passent sur des roues libres 458a, 458b et 460a, 460b res-   pectivement   montées sur une paire de sections d'arbre   462a   et 462b, placées horizontalement et en alignement axial.

   Ces sections d'arbre peuvent tour- ner dans des poutrelles horizontales en L 466a, 466b et 468a, 468b respec- tivement, qui sont posées et boulonnées sur des plaques de montage horizon- tales 470   (figs.   1 et 26A). Ces plaques sont à leur tour posées et boulon- nées sur un profilé   472   monté sur les faces latérales en regard des coffres 162 et   422.   A l'extrémité de sortie du transporteur de classement, les quatre chaînes passent autour de roues dentées libres   474a,   474b et 476a   476b   qui seront décrites avec plus de détails plus loin et peuvent tourner dans un autre jeu de fers en L   477a,   477b et 479a, 479b faisant partie du bâti de la machine (figse 3A, 3G, 26A et 26B).

   A cette extrémité de sortie, les chai-\ nes passent également sur des roues motrices 478a,   478b   et 480a,   480b   pla- cées en dessous des roues libres, toutes ces roues motrices étant montées sur un arbre moteur horizontal commun 482 (fig. 5) qui s'étend à travers les fers en L 477a, 477b et   479a,     479b.   Pendant le fonctionnement de la machine cet arbre moteur est continuellement   entraîné   par une source de force motri- ce rotative commune à tous les éléments mobiles de la machine d'une façon dé-   crite 'en   détail plus loin.

   Le brin supérieur et le brin inférieur des chat- 

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 nes 454a, 454b et 456a,   456b   du transporteur de classement glissent sur des rebords de guidage 484 et 486, respectivement, (figs. 26A et 27) qui sont boulonnés sur les fers en L et s'étendent entre eux aux extré- mités d'entrée et de sortie du transporteur. 



   Des barres tubulaires 388 s'étendent entre les chaînes trans- porteuses de chaque section de transporteur et sont montées à pivot sur les maillons des chaines; ces barres tubulaires sont munies à intervalles égaux de leur longueur de paires de bagues 490a et 490b, écartées l'une de 1' autre d'une distance approximativement égale à la largeur des cavités ou rainures 438 formées dans les cuvettes 120 du transporteur de répartition 122. Les poches 492 délimitées par les paires de bagues longitudinalement alignées de chaque série de deux barres consécutives 488 peuvent recevoir et supporter les oeufs qui sont amenés par les cuvettes du transporteur de répartition avec leurs axes principaux parallèles aux axes de ces barres. 



  Les barres 488 peuvent être en métal, mais les bagues formant les poches sont de préférence en matière plastique, en caoutchouc ou en nylon par exem- ple, pour protéger les oeufs déposés sur ces bagues d'un choc sur des sur- faces dures. En plus, les barres ainsi que toutes les bagues montées sur les tiges peuvent être recouvertes d'une matière plastique élastique. On peut par exemple enfiler un tube distendu en matière plastique sur les bar- rés et les bagues et lui laisser reprendre sa forme normale in situ par con - traction. 



   Les rangées de poches 492 formées par les paires longitudinale- ment alignées de bagues 490a et 490b sur les barres 488 forment les voies de classement 126 dans lesquelles doivent tomber les oeufs appartenant au même groupe de qualité et de poids amenés par le transporteur de répartition sous le contrôle du dispositif de mémoire 116.

   Comme on l'a mentionné plus haut, chaque fois qu'un oeuf appartenant à une combinaison déterminée de qualité et de poids et se trouvant sur le transporteur de répartition 122 se rapproche d'une voie 126 du transporteur de classement, qui doit rece- voir et rassembler tous les oeufs de cette combinaison de qualité et de poids, le dispositif de mémoire excite un solénoïde 128 qui fait basculer la cuvette portant l'oeuf en question sur son pivot   432,   afin de l'écarter de la chaîne du transporteur de répartition et de faire tomber l'oeuf se trouvant dans cette cuvette sur le transporteur de classement, dans la voie réservée aux oeufs de sa combinaison de qualité et de poids. 



   Sur les figs. 3B et 3D, un solénoïde 128 est monté pour chacune des voies de qualité 126 sur une plaque de base commune 494 s'étendant le long du brin supérieur du transporteur de répartition 122. Cette plaque de base 494 peut avoir une forme transversale en L (fig. 26A) et peut reposer sur un profilé 496 qui peut avoir une section transversale en S et qui est monté entre les parois en regard des deux coffrets 162 et   422.   Les solé- noides 128 sont placés à l'extérieur du transporteur de répartition, leurs axes transversaux au plan défini par la chaîne de ce transporteur et chacun de ces solénoïdes comporte une armature cylindrique 498.

   Par excitation d' un solénoïde 128, l'armature cylindrique fait saillie dans une position voi- sine du brin supérieur de la chaîne transporteuse de répartition 410, mais dégagée de ce brin, sur le trajet d'une oreille 500 approximativement triangulaire (fig. 25) fixée à la section extérieure 120b de chacune des cuvettes 120 du transporteur de répartition. Chacune de ces oreilles com- prend un bord d'attaque 502 incliné vers l'avant et par conséquent chaque fois qu'une cuvette 120 se rapproche d'un solénoïde 128 qui a été excité, le bord incliné vers l'avant de l'oreille 500 entre en contact avec l'ar- mature cylindrique en saillie du solénoïde et est dévié vers le haut en glissant sur cette armature.

   En conséquence, la cuvette 120 tourne autour de son pivot 432 en sens inverse des aiguilles d'une montre (fig. 25) et tout oeuf se trouvant sur la cuvette glisse ou roule latéralement sur la voie appropriée du transporteur de classement qui se trouve en dessous de la cuvette. 

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   Comme on le remarquera sur les figs. 3B et 23 la plaque de base   494   porte plus loin que la dernière des voies de classement du trans- porteur d'emballage, un dispositif de came 504 pouvant faire basculer toutes les cuvettes passant sur le transporteur. Par conséquent, les oeufs qui n'auraient pas été préalablement dirigés sur une des voies de classement se- ront amenés sur un plateau approprié 506 monté sur le coffre de 2'accouple- ment 422 et aucun de ces oeufs "oubliés" ne pourra tomber sur le sol de l'atelier d'emballage lorsque les cuvettes tournent autour de la roue motri- ce 414 au bout du transporteur de répartition.

   Dans la forme de réalisa- tion de l'invention Illustrée dans les dessine annexés, le dispositif de came   504   est formé par un solénoïde du même type qu'on utilise pour faire basculer sélectivement les cuvettes 120 pendant leur déplacement vers le transporteur de classement. Ce solénoïde 504 n'est cependant pas monté dans les circuits de commande électrique de la machine, mais son armature fait saillie en permanence en position de basculement des cuvettes. 



   Comme les oeufs sont relativement,fragiles, il n'est évidemment pas suffisant de faire basculer les cuvettes du transporteur de répartition et de laisser rouler les oeufs de ces cuvettes sur le transporteur de clas- sement sous-jacent. -Suivant l'invention, un dispositif est prévu pour rece- voir les oeufs des cuvettes basculées du transporteur de répartition et les déposer avec ménagement dans les poches appropriées du transporteur d'em- ballage à une vitesse égale à la vitesse de déplacement de ce transporteur d'emballage.

   Dans la forme de l'invention représentée sur les dessins an- nexés, ce mécanisme de transfert est formé d'un rotor axialement allongé 508 tournant continuellement disposé dans le sens de la longueur du côté de sortie du transporteur de répartition (fig. 5) et qui forme une paire de surfaces 510a et 510b, diamétralement opposées, en forme de pelles qui tournent en synchronisme avec le transporteur de répartition et le transporteur de classement dans un sens opposé à ce qu'on pourrait consi- dérer comme le sens normal de ramassage puisqu'elles reçoivent les oeufs des cuvettes basculées du transporteur de répartition et les abaissent vers   l'arrière   au niveau du transporteur de classement.

   Sur les figs. 5,   26A,   28, 29 et 30, ce rotor 508 comprend deux sections d'arbre 512 et   514   ayant de préférence une section transversale carrée correspondant aux deux sections   450   et   452   du transporteur de classement. A leurs deux extrémités, ces sections d'arbre forment des tenons cylindriques. Les tenons extérieurs tourillonnent dans des ailes profilées verticalement disposées   516   et 518, respectivement montées sur les brides latérales des profilés extérieurs 466a et 468b.

   Les tenons intérieurs de ces sections d'arbre tourillon- nent dans les brides latérales d'un montant 520 à section transversale en U, qui peut être monté sur les profilés intérieurs 466b et 468a (fig. 32) Ces tenons intérieurs sont tous deux boulonnés sur le moyeu 522 d'une roue d'entraînement commune 524, de façon à tourner ensemble, et une chaîne 526 relie cette roue à une autre roue 528, montée   à   une extrémité d'un bout d'arbre 530 qui dépasse d'une des brides du montant 520 dans laquelle il tourne. A son autre extrémité, ce bout d'arbre 530 porte une autre roue 532 (fig. 5) qui attaque la roue intérieure   456a   de la section 452 du transpor- teur de classement et fait tourner les deux sections d'arbre du rotor de transfert dans un synchromisme déterminé d'avance avec le transporteur de classement. 



   Des plaques allongées 534 s'étendant sur la largeur transversa- le totale des sections correspondantes du transporteur de classement sont boulonnées sur   les 'faces   en regard de chacune des sections d'arbre carrées 512 et 514- Les bords libres de ces plaques sont progressivement repliés en sens opposé à la manière de pelles et contiennent un certain nombre de cavités 535 plus larges que les oeufs de la grosseur maximum, une dans 1' alignement de chacune des voies formées par les sections du transporteur de classement (fig.   31)'   Les surfaces concaves des parties terminales en for- me de pelle des plaques 534 sont recouvertes de feuilles de caoutchouc 536 qui peuvent être avantageusement fixées sur les plaques, par exemple par des boulons 538.

   Ces feuilles de caoutchouc sont de préférence disposées pour 

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 s'étendre plus loin que les bords extérieurs des plaques 534, et pendre au-dessus de ces bords et à l'endroit des cavutés 535 des plaques, les feuilles de caoutchouc sont percées d'ouvertures 540 circulaires, de pré- férence d'une grandeur Insuffisante pour laisser passer les plus petits oeufs manipulés par la machine.

   Entre deux cavités adjacentes 535 et deux trous adjacents 540   ,,   en des points situés approximativement dans 1' alignement des bords Inférieurs des trous 540 se trouvent des boucles mé-   talliques   542 recouvertes de préférence d'une matière plastique élastique et qui peuvent être maintenues en place par des pinces   544   fixées sur les plaques 534 par les mêmes boulons 538   maintenant   les feuilles de caoutchouc 536.

   Les boucles métalliques 542 servent à faire dévier les oeufs venant des cuvettes basculées du transporteur de répartition sur le mécanisme de transfert sur les voies appropriées et un câble de caoutchouc 546 s'éten- dant longitudinalement et maintenu en place par les mêmes pinces   544,   sert d'arrêt pour empêcher les oeufs arrivant sur l'extrémité en forme de pâlie recouverte de caoutchouc des plaques 534, de rouler sur les parties métal-   liques   nues   où   ils pourraient s'endommager. 



   Pendant le fonctionnement pratique de la machine,le mécanis- me de transfert tourne continuellement en sens inverse des aiguilles d'une montre sur les figs. 26A,   28,   29 et   30,   et sa rotation est synchronisée sur le fonctionnement du transporteur de répartition, de telle sorte que toutes les fois que les cuvettes 120 de ce dernier transporteur sont sur le point de s'aligner sur les voies de classement du transporteur 124, une des extrémités en forme de pelle des plaques tournantes de transfert 534 vient de se placer sous le niveau du bord intérieur d'une cuvette 120 en position basculée.

   De cette façon,si le solénoïde d'éjection 128 au-des- sus d'une voie de classement déterminée a été excité et que son armature en saillie a fait basculer une cuvette vers l'intérieur, comme sur la fige 28, un oeuf placé dans cette cuvette glisse et/ou roule de la cuvette dans la partie concave en forme de pelle de la plaque de transfert 534.

   Il entre alors en contact avec une surface de caoutchouc recouvrant une cavité 535 ménagée dans la plaque métallique rigide 534 et n'est donc pas en contact avec cette plaque, de sorte que le choc de l'oeuf sur une surface métalli- que même recouverte d'une feuille de caoutchouc est presque entièrement évité Les ouvertures 540 de la feuille de caoutchouc 536 et la capacité de cette feuille de céder sous le choc de l'oeuf coopèrent avec le câble en caoutchouc 546 pour éviter qu'un oeuf déposé sur les pelles du mécanisme de transfert roule trop loin sur la surface des plaques 534 et entre en contact avec les parties métalliques nues de ce mécanisme. Pendant que l'oeuf s'immobilise dans une des cavités 535 doublées de caoutchouc d'une plaque de transfert 534, cette plaque continue son orbite de rotation et s'abaisse en dessous du niveau de la cuvette 120.

   Ensuite, pendant que la plaque de transfert 534 continue sa rotation, son extrémité en forme de pelle contenant un oeuf atteint, sa position la plus basse immédiatement au-dessus d'une des barres 488 du transporteur de classement. A ce moment, tous les oeufs se trouvant dans la partie en forme de pelle glissent des poches formées par les cavités 535 doublées de caoutchouc, sont déposés sans choc dans les poches 492 qui se trouvent dans l'alignement et qui sont formées par les paires de bagues 490a et 490b montées sur la barre et par les paires de bagues correspondantes de la barre Immédiatement suivante du transporteur de classement. Le bris des oeufs pendant le transfert du transporteur de répartition au   transpor-   teur de classement est ainsi réduit au minimum. 



  DISPOSITIF DE   MEMOIRE.-   
Gomme on l'a dit plus haute chaque fois qu'un oeuf passe d'un des rayons de classement 108 dans une cuvette de l'élévateur d'alimentation   114,   sa qualité, représentée par le rayon sur lequel il a été initialement déposé par le préposé, est enregistrée sur un dispositif de commande rota- tif 116 appelé le tambour mémoire de la machine.

     On   a également fait re- marquer plus haut que lorsque l'oeuf est pesé dans le mécanisme de pesée 118, la gamme de poids à laquelle il appartient est enregistrée sur le tam- 

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 bour mémoire et pendant la suite du déplacement de l'oeuf passant sur le transporteur de classement 124, le tambour mémoire fait fonctionner un so-   lénoïde   d'éjection déterminé 128 pour diriger l'oeuf du transporteur de répartition 122 sur la voie de classement appropriée 126 suivant sa quali- té et son poids.

   A cette fin, toutes les stations potentielles d'un oeuf qui peut passer du rayon inférieur   108a   du panneau de classement   110   sur une cuvette 112 de l'élévateur jusqu'à la dernière des voies de classement 
126 du transporteur 124, sont représentées par une zone 547 (fig. 5) en for- me de bande à la surface du tambour mémoire et ce tambour tourne en synchro- nisme avec l'avancement de l'oeuf sur l'élévateur d'alimentation 114, son passage sur la plate-forme du mécanisme de pesée 118, son passage de cette plate-forme sur le transporteur de répartition 122 et son avancement sur ce dernier transporteur.

   En d'autres mots, la surface du dispositif rota- tif de mémoire doit être divisée en au moins autant de secteurs 547 en forme de bande qu'il existe de stations potentielles entre le rayon infé- rieur du panneau de classement et la dernière voie du transporteur de clas- sement, et quel que soit le rayon 108 dont l'oeuf passe sur l'élévateur d' alimentation   114,   son avance sur l'élévateur, son transfert sur le mécanis- me de pesée, son transfert sur le transporteur de répartition et son avance sur le transporteur de répartition jusqu'à son passage de ce transporteur sur une voie du transporteur de classement sont représentés par l'avance rotative d'un de ces secteurs 547 en forme de bande à la surface cylindrique du tambour mémoire.

   Sur ces secteurs en forme de bande est enregistrée d'abord la qualité de l'oeuf, puis la catégorie de poids à laquelle il ap- partient, et la façon dont la qualité et le poids d'un oeuf soit enregis- trés sur une bande déterminée du tambour 547 est telle que cette bande peut servir à faire sortir l'oeuf du transporteur de répartition au moment pré- cis où Il passe au-dessus de la voie du transporteur de classement 124   à   laquelle il appartient par son poids et par sa qualité. 



   Dans la forme de l'invention représentée dans les dessins anne - xés, le brin de l'élévateur d'alimentation   114   porte neuf cuvettes 120 re- présentant neuf stations potentielles depuis le rayon correspondant à la qualité inférieure jusqu'à la plate-forme de pesée. La plate-forme de pe- sée 266 représente encore une station et le brin du transporteur de répar- tition entre la plate-forme de pesée 266 et la dernière voie de qualité du transporteur d'emballage porte 23 cuvettes.

   Par conséquent, la surface du tambour mémoire doit être divisée en au moins 33 secteurs consécutifs 547 en forme de bande pour représenter tous les oeufs qui peuvent se déplacer à un moment donné sur l'élévateur de la plate-forme de pesée et du trans- porteur de répartition, mais est en fait subdivisée en un nombre de secteurs beaucoup plus grand pour des raisons expliquées ci-après. 



   Le long de chaque secteur en forme de bande du dispositif de mé- moire, les tenons 548 et 549 sont montés pour représenter les différentes qualités et les différentes catégories de poids dans lesquelles un oeuf dé- terminés peut se placer. Comme la machine illustrée dans les dessins sert à distinguer entre des oeufs de huit qualités différentes et à diviser ces oeufs en six catégories de poids différentes, chacun des secteurs 547 en for- me de bande du tambour mémoire porte huit tenons d'enregistrement différents 548 individuellement identifiés par les   lettres @   à h, et six tenons d'enre- gistrement différents 549 individuellement identifiés par les lettres 1 à 
Initialement, tous ces tenons sont en position de repos mais lorsqu'un oeuf passe du panneau de triage 110 sur une cuvette 120 de l'élévateur,

   le tenon 548 du groupe des huit correspondant au rayon sur lequel l'oeuf a été initialement déposé passe en position active et lorsque l'oeuf est pe- sé sur le mécanisme de pesée décrit, un tenon du groupe des six tenons 549 représentant les six catégories de poids différentes, passe en position ac- tive suivant le résultat de l'opération de pesée, de telle sorte que le sec- teur 547 du tambour représentant l'oeuf en question, qui tourne en synchro- nisme avec l'avancement de l'oeuf sur l'élévateur, sur le mécanisme de pe- sée et sur le transporteur de répartition,   indique   avec précision la quali- té et la catégorie de poids auxquelles appartient l'oeuf par la position ac- 

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 tive de deux de ces quatorze tenons.

   Ensuite, à mesure que l'oeuf avance sur les voies séparées du transporteur de classement 124, les tenons actifs du secteur 547 correspondant à l'oeuf excitent le solénoïde d'éjection 128 approprié lorsque l'oeuf passe au-dessus de la voie de classement à laquelle il appartient. Puis comme la cuvette portant l'oeuf dépasse la dernière des voies de classement, le secteur 547 correspondant à l'oeuf rencontre un dispositif de came qui ramène les tenons actifs en position neutre, de sorte qu'après un tour de 360  le secteur du tambour peut commencer un nouveau cycle d'opérations et représenter un autre oeuf passant du rayon de classe- ment sur une cuvette 120 de l'élévateur. 



   Sur les figso 5 et 22, le dispositif de commande 116 est placé en dessous du mécanisme de pesée 118 et à l'intérieur du même coffre 162, son axe principal étant disposé horizontalement et s'étendant dans un plan parallèle aux plans verticaux déterminés par les chaînes sans fin de l'élé- vateur 114 et du transporteur de répartition   124-   Ce dispositif comprend une paire de plaques latérales circulaires 550 et 551 percées d'une ouver- ture centrale et écartées longitudinalement l'une de l'autre, montées sur une cloison horizontale 552 établie à l'intérieur du coffre 162 par des bras de support 554 et 556.

   Ces plaques latérales portent des roulements à billes appropriés 558 et 560 dans lesquels tournent les extrémités opposés de l'arbre principal 562 du dispositif de mémoire rotatif   (fig. 37).   Pen- dant le fonctionnement de la -machine, cet arbre est entraîné par intermit- tence en synchronisme avec le fonctionnement de l'élévateur d'alimentation celui du mécanisme de pesée et celui du transporteur de répartition. 



  A cette fin, l'arbre libre 416 du transporteur de répartition 122 porte un engrenage conique 564 (fig. 14) attaquant un autre engrenage conique 566 calé sur un arbre horizontal 568 perpendiculaire à l'arbre libre 416, pa- rallèle à l'arbre principal 562 du dispositif de mémoire rotatif et placé au-dessus de celui-ci Cet arbre 568 est supporté par le bâti de la machine et porte en un point au-dessus de l'extrémité postérieure de l'arbre de mé- moire 562 un disque à excentrique 570 (figs.

   14 et 22) sur lequel pivote ex- centriquement l'extrémité supérieure d'une bielle   572.   Un cliquet d'entrat- nement est fixé de façon réglable à l'extrémité inférieure de cette bielle et présente la forme d'un crochet 574 dont l'extrémité repliée 576 attaque le bord d'une roue à cliquet 578 calée sur l'extrémité dépassant vers 1' arrière l'arbre de mémoire 562. Pendant la rotation du disque 570, le cli- quet 574 est maintenu en contact avec le bord denté de la roue à cliquet par un tenon 580 monté sur l'extrémité libre d'un bras 582 pivotant sur la plaque 550 du dispositif de mémoire et poussé dans le sens des aiguilles d'une montre sur la fig. 38, par un ressort 584 tendu entre l'extrémité li- bre du bras 582 et un manchon 586 en saillie vers l'extérieur sur la plaque latérale 551, près de son centre.

   Pour empêcher le retour en arrière de la roue à cliquet 578 après qu'elle a avancé d'un degré de son orbite de rota- tion sous l'effet du cliquet 574, lorsque ce cliquet est retiré pour s'enga- ger dans la dent suivante de la roue à cliquet, la périphérie de cette roue est également en contact avec un cliquet à nez obtus 588 en un point opposé au point d'attaque du cliquet d'entraînement 574 (fig. 36). Ce cliquet à nez obtus 588 pivote également sur la plaque latérale 550 et est pressé en contact avec la roue par un ressort 590 tendu entre son extrémité libre et le manchon 586 cité plus haut (fig. 38).

   Pour éviter une rotation trop ra- pide de la roue à cliquet, des blocs cylindriques de friction 592 et 594 en bakélite ou en matière analogue, se placent à l'intérieur du manchon 586, et un autre manchon 596 dépassant vers l'extérieur la surface extérieure de la plaque latérale 550 peut être pressé par un ressort contre la surface in- térieure de la roue à cliquet 578 comme le montre la fig.   37.   



   Huit sections cylindriques juxtaposées 600 identifiées par les lettres a, b, c, d, e, f, g, et h, respectivement et six sections cylindriques juxtaposées 601 identifiées par les lettres i, j, k, 1, m et n, respective- ment, sont calées sur l'arbre principal 562 de façon à tourner avec lui, et chacune de ces sections correspond à un des huit tenons de mémoire 548a   à   

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548h et à un des six tenons de mémoire 549i à 549n placés sur chacun des secteurs 547 du tambour mémoire.

   Intercalés entre deux sections cylindri- ques adjacentes 600 ou 601 respectivement, se trouvent des disques d'espa- cement 602 et toutes les sections cylindriques 600 et 601 et les disques d'espacement intermédiaires 602 sont maintenus en juxtaposition étroite sur l'arbre 562 par une paire de disques d'extrémité 604 et 606 coopérant avec des buselures d'écartement 608 et 610 respectivement, qui se placent sur les extrémités de l'arbre et sont Intercalés entre les disques d'extré- mité 604 et 606 et les paliers 558 et 560 des plaques latérales 550 et 551 respectivement.

   Sur leurs périphéries, les quatorze sections cylindriques 
600 et 601 portent trente-six niches radiales 612   (figo   39), les niches de toutes les sections juxtaposées 600 et 601 du tambour étant alignées an- gulairement pour former des rangées longitudinales de niches, comme on peut le voir sur les figs. 37 et 41. Les trente-six rangées consécutives de ni- ches à la surface extérieure du corps tournant formé par les segments 600 et 601 et les disques d'écartement 602, représentent les secteurs 547 compre- nant les trente-trois stations potentielles du trajet des oeufs sur les transporteurs entre le rayon inférieur   108a   du panneau de triage 110 et un point du transporteur de répartition'situé au-dessus de la dernière voie 126 du transporteur de classement 124, plus trois stations de réserve. 



   Les cloisons radialement dirigées 614 qui séparent les niches consécutives 612 de chaque section du tambour 600 et 601 respectivement, sont percées de fentes latérales étroites 616 approximativement à mi-chemin de leur profondeur radiale, comme on peut le voir le plus facilement sur la fig. 41, et un fil métallique annulaire 618 s'étend dans toutes les fentes latérales 616 de chaque section 600 ou 601 et forme le pivot sur lequel sont montés les tenons de mémoire 548 et 549 dont les extrémités ex- térieures dépassent la surface périphérique du corps cylindrique du tambour mémoire.

   Un dispositif est prévu pour maintenir élastiquement les tenons de mémoire 548 et 549 dans leur position de repos, dans laquelle ils sont légèrement Inclinés vers la gauche sur la fig.   37.   A cette fin, les fonds de toutes les niches qui sont alignés l'un sur l'autre dans le sens axial du tambour sont formés par des bandes d'usure métalliques communes 620 s'é- tendant par des ouvertures appropriées 622 ménagées dans les disques d'écar- tement adjacents 602, et les extrémités intérieures des tenons de mémoire 548 et 549 ont une forme tubulaire et contiennent des perles sphériques de contact 624 poussées vers l'extérieur par des ressorts à boudin appropriés 626 (fig.

     44).   Ainsi chaque fois qu'un des tenons de mémoire est poussé plus loin que la position droite autour du fil annulaire 618 servant de pivot et   s'incline   légèrement vers la gauche avec son extrémité extérieure s'appuyant contre le disque d'espacement de gauche vu sur la fig. 37, le contact entre la perle 624 et la bande d'usure 620 maintient élastiquement le tenon de mémoire dans cette position inclinée vers la gauche sous l'effet du ressort à boudin 626.

   De cette position, les tenons peuvent être   Individuellement   déplacés autour de l'anneau 618 formant pivot pour prendre la position active inclinée vers la droite, représentée sur la fig. 37 et dans laquelle leurs extrémités supérieures s'appuient contre le bord périphérique du disque d' écartement droit 602, tandis que leurs extrémités inférieures entrent en contact avec une cavité 628 en forme de coin ménagée dans la paroi latérale voisine du disque d'espacement opposé et un peu plus bas que le fond des niches 612   (fige.   37 et 40). 



   On a décrit plus haut que chaque fois qu'un oeuf passe du rayon 108, où l'a placé le préposé, par le mécanisme de retenue 220 et dans une cu- vette vide 112 de l'élévateur d'alimentation   114,   cet oeuf fait fonctionner un bras de contact 262 fermant un contact 256 normalement ouvert (fig. 46) et ferme un circuit électrique par un solénoïde 250 qui, lorsqu'il est ex- cité, met hors circuit le mécanisme d'ouverture précédant la cuvette qui reçoit   l'oeuf.   Comme on l'a également   Indiqué   plus haut, la fermeture du contact 256 a aussi pour effet de compléter un circuit électrique passant par un autre solénoïde 264 placé au voisinage de la section 600 du tambour 

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 mémoire correspondant au rayon 108 sur lequel l'oeuf a été initialement déposé.

   Lorsqu'il est excité, ce solénoïde 264 peut déplacer le tenon de mémoire 548 de la section correspondante 600 dans la rangée de tenons représentant la cuvette qui a reçu l'oeuf et le faire passer de sa posi- tion de repos à sa position active décrite ci-dessus. Par conséquent, la qualité de l'oeuf est enregistrée dans la rangée longitudinale de tenons représentant la cuvette passant devant le rayon en question au moment considéré et qui a reçu un oeuf de ce   rayon.

   Ainsi;,   pendant que cette cuvette de l'élévateur s'élève au niveau du mécanisme de pesée et que l'oeuf contenu dans la cuvette passe dans la cuvette de pesés et est pesé, l'opéra- tion de pesée ferme un autre contact 310 suivant le poids de l'oeuf, comme décrit plus haut, et ce contact ferme un circuit passant par un autre solé-   noide   320 disposé radialement au-dessus d'une section 601 du tambour mémoi- re rotatif représentant la catégorie de poids attribuée à l'oeuf par l'opé- ration de pesée.

   Excité, ce solénoïde 320 déplace le tenon de mémoire 549 de la section 601 dans la rangée axiale de tenons représentant l'oeuf en question et le fait passer de la position de repos à la position active, exactement comme un des tenons de qualité 600 de la même rangée a été pré-   alablement   déplacé par l'excitation d'un solénoïde 264, comme décrit plus haut. 



   On voit donc de ce qui précède que huit solénoïdes   264a   à 264h commandés chacun par un des contacts 256a à 256h soumis aux mécanismes de retenue 220 au bout de chacun des huit rayons de qualité 108a à 108h doi- vent être prévus radialement au-dessus des huit sections des tambours de mémoire 600 à 600h dans des secteurs successifs de leur orbite de rotation correspondant à l'emplacement des huit rayons de qualité superposés. On notera également qu'au-dessus d'un des secteurs de l'orbite circulaire du tambour mémoire six solénoïdes supplémentaires commandant des tenons 320i à 320n doivent être prévus en des points situés radialement au-dessus des six sections 601i à 601n pour incliner celui des six tenons 549 d'enregistrement du poids qui doit enregistrer le poids d'un oeuf passant par le mécanisme de pesée. 



   Sur la fige 46, l'orbite de rotation du tambour mémoire est re- présentée schématiquement comme le développement d'une surface cylindrique subdivisée en trente-six secteurs consécutifs 1 à 36 représentant les trente- six stations potentielles précitées prévues sur le tambour. Cette surface cylindrique est également divisée en 14 colonnes adjacentes 1 à n. Les co- lonnes a à à représentent les zones autour des sections 600a à   600h   du tam- bour qui portent les tenons enregistrant la qualité 548a à 548h, et les co- lonnes i à n représentent les zones autour des sections 601i à 601n du tam- bour qui portent les tenons enregistrant le poids   549i   à 549n.

   Comme l'indi- quent les lettres QS sur le schéma, les solénoïdes 264a à   264h   enregistrant la qualité sont placés au-dessus des sections de tambour 600a à 600h dans les premiers huit secteurs 1 à 8 de l'orbite de rotation du tambour de mé- moire,secteurs correspondant aux huit rayons de qualité superposés   108a   à 108h successivement rencontrés par les cuvettes se déplaçant sur le brin ascendant de l'élévateur d'alimentation. Toutefois, les six solénoïdes d' enregistrement du poids 320i à 320n au-dessus des sections 600i à 600n de tambour, sont placés dans un seul et même secteur de l'orbite de rotation du tambour de mémoire indiqué par les lettres WS dans le secteur 10, parce que la détermination du poids se produit pour tous les oeufs en un seul et même point du trajet. 



   Pour monter les solénoïdes d'enregistrement 264 et 320 aux endroits voulus sur la circonférence du tambour mémoire, chacune des sections 600 et 601 du tambour est entourée par un disque annulaire fixe ou anneau 630, et tous les disques annulaires entourant le corps du tambour rotatif sont   main -   tenus en position en trois points angulaïrement écartés de leurs périphéries par trois tiges longitudinales 632,634 et 636, respectivement, dont les extrémités opposées portent des pinces 638 se plaçant sur les bords des pla- ques latérales circulaires 550 et 551 (figs. 36, 37,   33,   39 et 40).

   Pour empêcher le déplacement accidentel de ces tiges sur les périphéries des pla- 

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 ques latérales, les bords de ces plaques peuvent être munis d'encoches semi- circulaires 640 à l'intérieur desquelles peuvent se placer les tiges tandis que les pinces 638 peuvent être boulonnées sur les plaques latérales par des ouvertures   642   prévues dans ces plaques en alignement radial avec les encoches 640. Comme on peut le voir sur les figs. 38 et 40,on peut prévoir un choix d'encoches 640 et d'ouvertures 642 pour chacune des tiges de support 
632,634 et 636, de façon à pouvoir faire varier leur position sur le disque si on le désire. 



   Les bords extérieurs des disques annulaires 630 comprennent 36 fentes radiales   644   dont les bords extérieurs s'élargissent de préférence pour former des cavités semi-circulaires 646 qui peuvent entrer en contact avec les tiges de support 632,634 et 636 de la même manière que les encoches semi-circulaires 640 découpées dans les bords des plaques latérales 550 et 
551 (fig.   39).   Ces fentes 644 servent à monter les solénoïdes d'enregistre- ment   264   et 320 respectivement aux endroits voulus relativement au corps ro- tatif du tambour mémoire. 



   Les solénoïdes   264   et 320 sont construits de préférence en grou- pes compacts qui peuvent être appliqués sur les disques annulaires 630 aux endroits voulus. A cette fin, ils peuvent comprendre un logement tubulaire 648 à l'intérieur duquel on monte la bobine (non visible) et qui porte à son extrémité supérieure les parties de contact 650a et 650b de cette bo- bine (fig.   43).   Un support 654 à section transversale en U est monté sur ce logement tubulaire à l'extrémité active de l'armature cylindrique 652, et sur le côté du logement tubulaire, au-dessus d'une partie de la paroi posté- rieure du support en forme de U se trouve une bande de guidage 656 qui peut se placer dans les fentes 644 des disques de montage 630.

   Un ressort de re- tenue 658 s'étendant parallèlement à la parai postérieure du support   654   en forme de U, jusqu'à un point en dessous de son extrémité inférieure est fixé à la face extérieure de la bande de guidage et peut être muni d'un bouton de verrouillage 660. Lorsque le solénoïde décrit est glissé sur le bord ex- térieur d'un des disques annulaires de montage 630 avec sa bande de guidage 656 dans une des fentes   644   de ces disques, le bouton 660 se place dans une ouverture appropriée 662 ménagée dans les disques 630 en dessous de chaque fente de retenue   644   et dans son alignement radial et le solénoïde est alors solidement maintenu en place, mais peut être enlevé sans difficulté si on désire changer sa position relativement au corps du tambour rotatif. 



   Un bras 664 pivote sur l'extrémité normalement rétractée de 1 armature cylindrique 652 et l'extrémité libre de ce bras pivote dans l'extré- mité en forme de U 666 d'un levier coudé 668, tournant sur un pivot 670 monté dans les parois opposées du support 654 en forme de U près de son extrémité   inférieure.   Lorsque le solénoïde est au repos, un .ressort 672 enroulé   au'tour   de l'extrémité supérieure en saillie de l'armature 652 et s'appuyant contre la tête en saillie radiale 674 de cette armature, maintient l'armature dans la position rétractée représentée en traits pleins sur la fig.

   43, dans la- quelle une oreille 676 en matière flexible, en caoutchouc par exemple, fixée à l'extrémité libre 677 du levier coudé 668, se trouve entièrement en des- sous du support 654 en forme de U et dans l'espace délimité de ce support. 



  Lorsque le solénoïde est excité, l'armature 652 est projetée vers le bas et fait tourner le levier 668 pour lui faire prendre la position représentée en traits mixtes sur la fig. 43, dans laquelle l'oreille 676 peut entrer en contact latéralement avec un tenon de mémoire quelconque ou son segment de tambour correspondant 600 ou 601 et pousser ce tenon hors de sa position de repos en lui faisant prendre sa position active représentée sur les figs. 



    41   et 42. 



   Supposont qu'un oeuf passe dans une cuvette de l'élévateur 114 en venant du rayon de qualité le plus bas 108a sur lequel l'opérateur place les oeufs "vérifiés". Au moment où l'oeuf passe par le mécanisme de retenue   220,   le solénoïde 264a placé autour du segment 600a du tambour dans le sec- teur 1 de l'orbite rotative du tambour mémoire est excité et   amène   le tenon d'extrême gauche 548a de la rangée de tenons représentant la cuvette en po-   @   

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 sition active. Si la cuvette reçoit son oeuf d'un rayon plus élevé, un des autres solénoïdes 264b à 264h enregistrant la qualité des secteurs suivants 2 à 8 de l'orbite du tambour, entre en action et incline en position active le tenon approprié dans la rangée de tenons de mémoire considérée.

   Au. mo- ment où l'oeuf passe sur la plate-forme de pesée 266, la rangée de tenons qui le représente passe par le secteur 9 de l'orbite et lorsque l'oeuf glis- se de la plate-forme sur le transporteur de répartition 122, le support 280 étant bloqué en place, la rangée de tenons passe par le secteur 10. C'est pendant que la rangée de tenons passe par ce secteur 10 que la position des disques de pesée 358 est déterminée par les doigts 360 et que le solénoïde enregistreur de poids 320 est excité, Par conséquent,les disques 630 portent dans le secteur 10 six solénoïdes d'enregistrement de poids 320i à 320n au- dessus des six sections -de tambour 60li à 601h respectivement comme indiqué plus haut.

   Au mome nt où un de ces solénoïdes passe en position active sui- vant le résultat de l'opération de pesée, le tenon approprié du groupe de six tenons de poids   5491   à 549n dans la rangée de tenons représentant   l'oeuf   considéré est incliné latéralement en position active. Ensuite, pendant que l'oeuf avance sur le transporteur de répartition 122, la rangée de te- nons du tambour 116 qui le représente passe par les secteurs 11, 12 et 13 et atteint finalement la région représentée par les secteurs 14 à 32 qui corres- pondent aux 18 voies parallèles du transporteur de classement   124.   



   Gomme on l'a dit plus haut, la machine pour la manutention d' oeufs suivant la présente invention peut établir une différence entre huit catégories différentes de qualité et six catégories différentes de poids, et est donc théoriquement capable de trier les oeufs introduits dans la machine en quarante-huit combinaisons de qualité et de poids. Cependant, en pratique, les oeufs sont rarement répartis en plus de dix-huit combinai- sons de qualité et de poids et c'est pour cette raison que le transporteur de classement 124 ne comporte que   dix-huit   voies différentes. 



   Pour faire passer un oeuf d'une combinaison déterminée de poids et de qualité sur une voie de classement déterminée du transporteur 124, les disques 630 portent sur un secteur de l'orbite du tambour correspondant à la voie de classement considérée des contacts   680   et 682 placés au-dessus des sections 600 et 601 du tambour représentant la qualité et le poids. Ces contacts 680 et 682 sont montés dans le circuit alimentant le solénoïde d' éjection 128 associé à la voie en question et sont normalement ouverts, mais peuvent être temporairement fermés par des tenons de mémoire en position active dans les sections du tambour correspondant à la qualité et au poids. 



   Sur les figs. 37 et 41, ces contacts sont enfermés dans des sup- ports 684 à section transversale en U et portent sur une des parois latérales de ces supports une bande de guidage 686. Un ressort à lame 690 dont l'ex- trémité inférieure constitue un arc de retenue 692 est boulonné sur cette ban- de de guidage et s'étend en dessous de son extrémité inférieure. La bande de guidage 686 peut se placer dans une des fentes de guidage 644 précitées, ménagées dans les disques annulaires 630 et lorsqu'elle est poussée dans l' une de ces fentes, une tête de retenue 688 placée en dessous de la bande de guidage se place dans l'ouverture précitée 662 percée en dessous de chacune des fentes de guidage   644   et le ressort 690 maintient ainsi le contact en place sur le disque.

   Les bornes 694a et 694b du contact dépassent de l'ex- trémité supérieure ou extérieure du support 684 et à son extrémité intérieure ou inférieure dépasse un bras 696 en saillie sur le trajet des tenons de mé- moire en position active de la section de tambour a. laquelle est associé le contact. De la sorte, lorsqu'un tenon de mémoire en position active passe sous un contact 680 ou 682, il appuie sur le bras 696 et ferme temporaire- ment ce contact. 



  * Supposons par exemple que la première des voies du transporteur de classement 124 doive recevoir tous les oeufs "gros" et de la qualité "A Blanc". Dans ce cas, les disques annulaires 630 portent dans le secteur 14 de l'orbite du tambour (fig. 46) au-dessus de la section de tambour 600e, un contact 680 individuellement identifié par le suffixe e sur la fig.   47,   et   @   

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 au-dessus de la section de tambour 600k, un contact 682   Individuellement   identifié par la lettre k. Comme on   1-la   indiqué plus haut, ces contacts sont normalement ouverts et reliés en série dans le circuit d'alimentation du   solénotde   d'éjection 128 monté au-dessus de la première voie du trans- porteur de classement (fig. 3D).

   Supposons à présent qu'un oeuf se rap- proche de la voie de classement sur le transporteur de répartition et que cet oeuf ait par exemple le poids voulu mais soit d'une qualité différente de la qualité "A Blanc". Dans ce cas, le tenon incliné   549k   dans la ran- gée de tenons représentant l'oeuf presse le bras 696 du contact de poids 682k dans le secteur 14 de l'orbite du tambour et ferme rapidement ce contacta mais le contact de qualité 680e de ce secteur 14 reste ouvert. Par consé- quent, le   solénolde   d'éjection placé au-dessus de la première voie de qua- lité reste au repos et l'oeuf sur le transporteur de répartition passe au- dessus des voies suivantes du transporteur de classement.

   Par contre, lors- qu'un oeuf ayant à la fois le poids et la qualité voulus se rapproche de la première voie de classement du transporteur de répartition, le tenon   548e   et le tenon   549k   de la rangée de tenons de mémoire qui le représen- tent sur le tambour 116 sont inclinées dans la position active. Lorsque cette rangée de tenons de mémoire passe en dessous des contacts précités 
680e et 682k dans le secteur   14,   les deux contacts sont fermés pendant une courte période et excitent le solénolde d'éjection 128 au-dessus de la première voie de classement, cette opération étant illustrée sur la fig. 



    47.   L'excitation du   solénoide   a pour effet de faire saillir son armature 498 sur le trajet de l'oreille 500 de la cuvette du transporteur de répar- tition qui porte l'oeuf qui se trouve à ce moment au-dessus de la première voie de qualité. La cuvette bascule et fait passer l'oeuf qui s'y trouve dans le mécanisme de transfert 508 animé d'un mouvement de rotation   conti-   nu qui dépose l'oeuf sur la première voie du transporteur de classement. 



   Supposons à présent que la seconde voie du transporteur de clam- sement doive recevoir tous les oeufs de la grosseur   "Jumbo"   quelle que soit leur qualité. Dans ce cas, un contact 682i est fiché dans le 9e. disque an- nulaire 630 (compté à partir de la gauche sur les figs. 37 et 46) dans le secteur 15 de l'orbite du tambour correspondant à la deuxième voie du trans- porteur de classement et dans ce même secteur des contacts 680a, 680b, 680c, 680d, 680e, 680f, 680g et 680h sont fichés dans les premiers huit disques 630 au-dessus des sections 600a à 600h du tambour.

   Ces huit contacts 680a à 680h sont tous reliés en parallèle et chacun peut   tre   relié en série avec le contact de poids 682i, comme sur la fig.   47.   Par conséquent, chaque fois qu'une rangée de contacts.dont le contact de poids "Jumbo"   5491. est   incliné en position active, passe par le secteur   15   de .l'orbite du tambour, le solé-   noide   d'éjection 128 au-dessus de la seconde voie de classement est excité et fait basculer la cuvette 120 qui passe à ce moment au-dessus de la voie, parce que, en plus du contact de poids 6821, un des huit contacts différents de qualité montés en série avec ce contact de   poids,   est inévitablement fermé et ferme le circuit alimentant le solénoïde d'éjection.

   Ainsi donc, en mon- tant des contacts de qualité et de poids de la construction décrite en des endroits appropriés au-dessus des secteurs 14 à 22 et 24 à 32 de l'orbite du tambour et en intercalant de façon appropriée ces contacts dans le cir- cuit alimentant les dix-huit solénoïdes d'éjection au-dessus des   dix-huit   voies de classement différentes (fige 47), il est possible de régler la ma- chine pour que tous les oeufs déposés sur les rayons de qualité du panneau de triage soient répartis de façon certaine en dix-huit combinaisons de qualité et de poids ou en un nombre inférieur de combinaisons. 



   Après qu'une rangée de tenons est passée par le secteur 32 de l'orbite du tambour correspondant à la dernière des voies de classement du transporteur, ces éléments actifs doivent être renvoyés en position neutre pour que la rangée de tenons puisse servir à nouveau à enregistrer le poids et la qualité d'un autre oeuf passant du panneau de triage sur l'élévateur d'alimentation. A cette fin, un jeu de quatorze cames, de renvoi 697 peut être monté sur les disques 630 dans le secteur 35 de son orbite de rotation comme sur la fig. 46. Sur les figs. 42 et   45,   ces cames ont approximative- 

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 ment la forme d'un T renversé dont la barre verticale 698 se place dans les fentes radiales 644 des disques 630 et peut être fixée ces disques par les ouvertures 662 à l'aide de boulons appropriés 700.

   Les deux ex- trémités 699a et 699b de la barre transversale 699 de l'organe de came en forme de T sont tournées latéralement en sens opposés,   comne   le montre la fige 45, de sorte qu'un tenon en position active dépassant l'organe de came est ramené en position de repos en deux stades successifs. 



  COMPTEUR D"OEUFS. - 
Suivant l'invention,le tambour mémoire est également utilisé pour faire fonctionner des compteurs comptant tous les oeufs passant dans la machine et appartenant à des groupes de prix différents, et un totali- seur enregistrant le nombre de tous les oeufs passant par la machine. 



   Dans ce but, les disques annulaires 630 portent dans le secteur 12 de l'orbite du tambour (fig. 46) huit contacts 710 normalement ouverts, individuellement identifiés par les lettres à à   h. (figs.   47 et 49) au- dessus des huit sections de tambour 600a à 600h respectivement, servant au montage des tenons enregistrant la qualité (fig. 37), et six contacts 712 normalement ouverts séparément identifiés par les lettres L à n au- dessus des sections 601i à 601n respectivement du tambour et qui servent normalement au montage des tenons enregistrant le poids. Ces contacts 710 et 712 sont du même type que les contacts 680 et peuvent être fermés pendant une courte période par des tenons 548 et 549 respectivement, et mis en   posi-   tion active comme les contacts 680.

   Chacun des contacts 710a à 710h peut exciter par fermeture un relais 714 individuellement identifié par une des letres a à h correspondant au contact 710 auquel il est associé, et chacun des contacts 712i à 712n peut exciter par fermeture un relais 716 indivi- duellement identifié par une des lettres i à n correspondant au contact 712 auquel il est associé.

   Chaque fois qu'un des relais 714a à 714h et un des relais 716i à 716n est excité en même temps - ce qui se produit chaque fois qu'une rangée de tenons enregistrant la qualité et le poids d'un oeuf passe par le secteur 12, quel que soit le poids ou la qualité de cet oeuf - un circuit à courant continu 718 est fermé et excite l'un des compteurs 720 à 727 pour compter les oeufs appartenant à une des combinaisons déterminées de qualité et de poids pour   lesquelles   le grossiste paie le même prix au pro- ducteur. L'excitation simultanée d'un des relais 714a à 714h et d'un des relais 716i à 716h peut également faire fonctionner un totaliseur 728 comp- tant tous les oeufs passant par la machine, quel que soit leur poids ou leur qualité.

   A cette fin, chacun des relais   714a   à 714h peut fermer, lors- qu'il est excité, une batterie 730 de six contacts, un pour chacun des six poids différents qui peuvent être enregistrés sur le tambour de mémoire, et chacun des relais 716i à   716h   peut fermer, lorsqu'il est excité, une bat- terie 732 de huit contacts, un pour chacune des différentes qualités qui peuvent être enregistrées sur le tambour mémoire. Sur la fig. 49, ces bat- teries de contact sont individuellement identifiées par les lettres a à h   et 1.   à n respectivement, correspondant aux lettres affectant les relais auxquels elles sont associées. 



   Quel que soit le nombre de combinaisons différentes de qualité et de poids choisies pour répartir les oeufs dans la machine suivant l'in- vention, le grossiste en oeufs ou le distributeur qui achète les oeufs au producteur et utilise la machine suivant l'invention pour les répartir en combinaisons déterminées de poids et de qualité, paie rarement plus de huit prix différents.   C'est   pourquoi la forme de réalisation de l'invention re- présentée dans les dessins annexés ne comporte que huit compteurs représen- tant huit prix d'achat différents et symbolisés par huit bobines 720 à 727 déjà mentionnées.

   En plus, la machine comporte huit panneaux de contact 734 à 741 qui peuvent être manipulés pour qu'un des compteurs 720 à 727 compte une combinaison ou plusieurs combinaisons déterminées de poids et de qualité Dans ce but, chacun des six contacts de chaque batterie de contact 73o qui peuvent être fermés par excitation de l'un ou l'autre des huit relais de qua- 

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 lité 714a à   714h   est relié à un des huit contacts de chacune des batteries à six contacts 732 pouvant 4tre fermées par excitation d'un des six relais de poids 716ï à 716n.

   Chaque fois que des oeufs appartenant à une combinai- son de qualité et de poids déterminée doivent 4tre comptés par un compteur déterminé, le circuit de courant électrique passant par un contact de la batterie 730 commandé par le relais 714 représentant la qualité en question et par un contact de la batterie de contact 732 commandé par le relais 716 représentant le poids en question est relié au panneau de contact aboutis- sant aux relais de commande 742 à 749 respectivement, servant à commander un des compteurs 720 à 727 comptant ladite combinaison de qualité et de poids. Par exemple, un distributeur d'oeufs doit payer un certain prix re- présenté par le compteur 724 pour des oeufs de qualité "AA-Créme" et de gros- seur "moyenne".

   Dans ces conditions, dans la batterie de contacts de poids 
7321 qui peut être fermée par le relais   7161   qui représente les oeufs de grosseur moyenne,, le fil du contact relié à un contact de la batterie de contact de qualité 730d qui peut être fermé par le relais 714d représentant les oeufs de la qualité "AA Crème" est fiché dans un panneau de contact 738, et un des fils du relais de commande 746 du cinquième compteur 724 est également fiché dans le même panneau. Supposons à présent qu'une rangée de tenons passe par le secteur 12 de l'orbite du tambour de mémoire avec son qua- trième tenon de mémoire 548d et son douzième tenon de mémoire 5491. inclinés. 



  Par conséquent, les contacts 710d et 712i sont fermés et les relais   714d   et 716ß,sont excités comme sur la   fige   49. Ceci a pour effet de fermer les six contacts 730d associés au relais 714d et chacun des huit contacts 7321, as-   sociés   au relais 7161.

   Un circuit de courant continu s'établit alors par un des six contacts fermés par le relais 714d et un des huit contacts fermés par le relais 7161 et ce circuit passe par le panneau de contact 738 par le relais de commande 746 du cinquième compteur   724.   L'excitation du relais 746 ferme un contact 746' qui établit un circuit de courant continu passant par le compteur 724 servant à compter tous les oeufs d'un prix égal au prix des oeufs "A A Crème" grosseur   "moyen@e".   On remarquera que toute autre combinaison de poids et de qualité peut être comptée par le même comp- teur en reliant le circuit potentiel passant par les contacts 730 et 732 représentant respectivement la qualité et le poids choisis au cinquième panneau de contact 738.

   Pour la clarté du dessin, la fig. 49 ne montre que deux de ces connexions parmi toutes les connexions possibles,   c'est-à-dire   celles examinées plus haut, une dans laquelle les oeufs de qualité "AA   crème    et de grosseur "moyenne" sont comptés par le cinquième compteur 724 et une autre dans laquelle les oeufs de qualité "AA brun" et de catégorie de poids "petit" sont comptés par le septième compteur 726. 



   Dans la forme de l'invention illustrée dans les dessins annexés, les relais 714 et   716   et les batteries de contacts 730 et 732 qui leur sont   respectivement   associées, sont placés dans des bottes 760 et 762 montées sur un pied 764 placé dans le coffre 162 et reposant sur la cloison 552 à   laquel-   le le tambour mémoire est suspendu comme décrit plus haut (fig. 22). Sur le même pied 764 sont montés les huit panneaux de contact 734 à 741, mais les compteurs 720 à 727 sont placés dans un autre coffre 766 plus petit que le coffre 162 et monté dans une cavité ménagée à la partie supérieure du coffre 162, comme on peut le voir sur les figs. 1 et 6 où la manette de remise à zéro de ces compteurs est désignée par 768. 



   Afin que le nombre total d'oeufs passant par la machine puisse être compté, chacun des huit relais 742 à 749 commandant les compteurs est relié en série à un autre relais 750 (fig. 49). Ce relais 750 est donc ex- cité chaque fois qu'un des huit relais commandant les compteurs est alimenté Le relais 750 commande à son tour un contact 750' normalement ouvert, inter- calé dans le circuit alimentant le totaliseur 728, lequel est relié en paral- lèle avec les compteurs 720 à 727. Ce totaliseur est donc excité chaque fois qu'un des compteurs est excité et enregistre ainsi le nombre total d'oeufs passant par la machine. Dans la forme particulière de l'invention illustrée dans les dessins annexés, le totaliseur 728 est placé dans le coffre 766 qui contient aussi les compteurs 720 à 727. 

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   Chacun des compteurs 720 à 727 peut comprendre un mécanisme d' impression approprié. Sur la fige 49, ces mécanismes d'impression sont représentés par huit solénoïdes 780 à 787. Ces solénoïdes peuvent être ex- cités par la manipulation d'un contact à bouton-poussoir 788 établissant, lorsqu'on presse le bouton, un circuit passant par un relais de commande 790 fermant à son tour un contact normalement ouvert 792.

   Lorsqu'il est fermé;, ce contact 792 établit le passage du courant par les solénoïdes du mécanisme d'impression de tous les compteurs* Ainsi, en pressant le bou- ton-poussoir 788, un opérateur peut déterminer à tout moment le nombre des oeufs traités par la machine, appartenant à différents groupes de prix,   représentés par les huit compteurs 720 à 727 @     TRANSPORTEUR   DE HUILAGE.- 
Des différentes voies du transporteur de classement 124 les oeufs répartis en catégories de la façon décrite plus haut passent sur les voies correspondantes du transporteur de huilage 138 formé essentiellement de la même manière que le transporteur de classement.

   Sur les figs. 1, 2, 3A, 3C, et 5, le transporteur de huilage comprend quatre chaînes sans fin 800a, 800b et 802a, 802b en alignement longitudinal sur les chaînes 454a, 454b et 456a 456b, respectivement, du transporteur de classement et ces chaînes portent des barres transversales 804 construites de la même manière que les barres transversales 488 du transporteur de classement. Près des chaînes du trans- porteur de classement, les chaînes du transporteur de huilage passent sur les bords courbes de plaques de guidage   806a,   806b et 808a, 808b   respecti-   vement, qui sont boulonnées sur les profilés en forme de L 477a, 477b et 479a, 479b respectivement.

   Ces chaînes 800a, 800b et 802a, 802b sont en- traînées par des roues dentées 810a, 810b et 812a, 812b respectivement, fixées sur un arbre transversal commun   814   disposé près de l'extrémité postérieure ou extérieure de sortie de ces chaînes et tourillonnant dans les profilés 477a, 477b et 479a,   479b.   



   Pour rapprocher autant que possible les voies des deux transpor- teurs consécutifs 124 et 138 et réduire à un minimum la différence de niveau sur le trajet des oeufs passant du premier au second, les roues dentées li- bres   474474b   et 476a, 476b à l'extrémité de sortie du transporteur de clas- sement ont un diamètre aussi réduit que possible et pour rapprocher les bar- res 488 supportant les oeufs, au moment   où   elles passent sur les roues dentées libres pour faciliter le passage des oeufs depuis les poches formées par les bagues   490a   et 490b sur ces barres, les roues dentées 474a,   474b   et 476a 476b ont des dents de rayons différents.

   Sur la fig. 34, chacune de ces roues dentées comporte trois dents d'angle 820a, 820b et 820c réparties sur un cercle extérieur et délimitant un triangle équilatéral et entre ces dents d'angle la roue comprend en outre deux dents supplémentaires   822   et 824 in- sorites dans un cercle de diamètre inférieur. Comme on l'a indiqué plus haut, les barres 488 supportant les oeufs tournent dans un maillon sur deux des chaînes du transporteur de classement et ces chaines passent-sur les roues dentées 474a, 474b et 476a, 476b dans un synchronisme choisie relativement aux dents de ces roues pour que les maillons de la chaîne entraînant deux barres consécutives 488 autour de ces roues se cabrent et poussent le mail- lon de chaîne intermédiaire vers l'extérieur.

   En conséquence, les barres sont rapprochées l'une de l'autre comme sur les figs. 26B et 33, ce qui a pour effet d'aplatir les poches formées entre les bagues 490a et 490b sur ces barres. En outre, les paires de roues dentées   474a,   474b et   476a,     476b   peuvent être agencées pour porter un mécanisme d'éjection positif 826 compre- nant trois palettes radiales   828a,   828b et 828c présentant des extrémités repliées vers l'avant 830a, 830b et   830c.   Ces palettes sont recouvertes de préférence d'un doublage de caoutchouc 832 dépassant de leurs extrémités 834.

   Pendant le fonctionnement du transporteur, ces palettes recouvertes de caoutchouc se placent dans l'espace entre deux barres 488 formant des po- ches dans le transporteur de classement lorsque ces barres se rapprochent l'une de l'autre comme décrit ci-dessus et soulèvent les oeufs éventuelle- ment placés sur ces barres, de façon positive pour les dégager de la péri- 

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 phérie du transporteur déterminé par les barres   483,   en même temps que le rapprochement relatif de ces barres aplatit les poches recevant les oeufs formées entre les bagues 490a et 490b. 



   Un pont de transfert 836 est placé entre l'extrémité de sortie du transporteur de classement et l'extrémité d'entrée du transporteur de huilage et comprend deux barres transversales alignées 838, une pour cha- cune des deux sections du transporteur, ces barres 838 étant maintenues dans les brides latérales des profilés en L   477a,   477b et 479a, 479b respective- ment.

   Le long de leurs bords supérieurs, ces barres transversales forment des cavités arrondies 839 alignées sur les voies individuelles du transpor- teur de classement et du transporteur de huilage, respectivement, tandis que des bandes 840 sont montées sur ces barres transversales le long de leurs extrémités supérieures, lesdites bandes étant en matière flexible, en caoutchouc par exemple, et leurs extrémités libres reposant sur les ex- trémités recevant les oeufs des sections correspondantes du transporteur de   huïlage.   Au-dessus de chacune des voies de classement du transporteur de huilage formées par les paires de bagues 490a et 490b, le bord libre des bandes 840 est découpé comme en 841 (figs.

   3A et 3C) et comporte deux in- cisions jumelles 842a et 842b formant des courtes languettes centrales   844   qui traînent sur les voies de classement en déterminant les espaces entre les paires de bagues. Les mêmes boulons   846   qui servent à fixer les ban- des 840 aux barres transversales 838 servent au montage de cloisons arquées 848 séparant les voies de classement individuelles du transporteur de huilage. 



  Entre les extrémités de ces cloisons arquées sont tendues des bandes de ca- outchouc 850 entrant en contact avec les barres transversales 804 du trans- porteur de huilage du côté extérieur et le long des poches formées par les paires de bagues 490a et 490b (fig. 33). Par conséquent, lorsque ces bar- res   804   avancent pendant le fonctionnement de la machine, leur frottement sur les bandes de caoutchouc fixes les fait tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre, sur les figs. 26B et 33, au-tour de leurs axes lon-   gitudinaux.   Les oeufs placés sur ces barres tournent alors dans le sens des aiguilles d'une montre autour de leurs axes centraux, de sorte que toute leur surface est exposée à l'huile pulvérisée et peut être recouverte d'un film d'huile pour les conserver. 



   Le transporteur de huilage fait passer les oeufs placés sur ces barres transversales 804 sur des voies 852 formées par des paires de fils métalliques 854 glissés dans des tubes de caoutchouc 856 et tendus sur une rampe transversale inclinée vers l'avant 858. Cette rampe est montée près de l'extrémité du brin supérieur du transporteur de huilage à l'aide d'un panneau de support 860 s'élevant du châssis de la machine.

   Pour que le passage des oeufs depuis l'extrémité du transporteur de huilage sur les voies 852 de la rampe 858 s'effectue sans heurt et avec une dénivellation minimum, les quatre chaînes du transporteur de huilage pouvant passer à leurs extrémités postérieures sur des petites étoiles triangulaires 862a, 862b et 864a,   864b   ayant la même configuration et la même fonction que les roues 474a, 474b et 476a, 476b à l'extrémité du transporteur de classe- ment et qui peuvent porter le même mécanisme d'éjection à trois palettes 826 que les roues du transporteur de classement pour dégager les oeufs au moment voulu des poches formées sur les barres 804 du transporteur. 
 EMI31.1 
 



  ACÇtQfIILà7EIJRS J'OEUFS .- 
Les oeufs passant du transporteur de huilage sur la rampe   incli-   née vers l'avant 858 roulent sur les voies 852 et tombent dans des paniers ou magasins 866 comportant un certain nombre de   rons   ou étagères 868 su- perposés verticalement et supportés de façon amovible à l'extrémité de cha- que voie 852 de façon à s'abaisser à des niveaux de plus en plus bas chaque fois qu'un rayon a été garni d'oeufs, de telle sorte que tous les rayons su- perposés des paniers sont finalement garnis de rangées superposées d'oeufs. 



  Avec référence aux figs. 26B, 62, 63 et 64, chacun des paniers comprend un châssis 870 en forme de C dont le   coté   ouvert 872 fait face à la voie corres- 

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 pondante 852 pour recevoir les oeufs qu'elle amène. 



   Dans'la forme de l'invention illustrée sur les   figs .   62,63 ou 64, le panier 866 comporte six rayons superposés, le ray on inférieur étant formé par la barre de fond 874 du châssis 870 en forme de C, laquelle est creusée d'une rainure ou d'une cavité longitudinale 876   (figs.   63 et 64), de façon à offrir un support par deux points à tout oeuf passant sur ce rayon inférieur, l'axe de l'oeuf étant transversal à la cavité. Les cinq rayons supérieurs sont formés de cinq cornières horizontales superposées 878 combinées à cinq bandes superposées 879 alignées horizontalement sur les brides horizontales des cornières 878 mais écartées transversalement de ces brides.

   Ces cornières sont avantageusement fixées sur une bride latéra- le 880 tournée vers l'intérieur de la barre postérieure 882 du châssis en   fbrme   de C et sur une bande antérieure verticale 884 s'étendant entre la barre de fond 874 et la barre supérieure 886 du châssis en forme de G, près de son côté antérieur ouvert.

   Les bandes 879 sont montées à leur extrémi- té postérieure sur la barre postérieure 882 du châssis en forme de C et sont fixées à leur extrémité antérieure sur des nez 888 dirigés vers l'intérieur et faisant saillie sur un montant vertical 890 s'étendant entre les barres supérieures et inférieures du châssis en forme de C, près de son extrémité antérieure et du côté opposé à la bande   8840   Pour amortir le choc d'un oeuf contre la paroi postérieure 882 du panier, cette paroi postérieure peut porter une garniture de caoutchouc 891 ayant la forme d'une bande. 



   Le flanc du panier voisin des bandes de rayons 879 est muni d' un système de volet 892, d'une construction analogue à celle des persiennes à lames orientables, comprenant six lames verticalement superposées 894 por- tant chacune des saillies latérales opposées 894a et 894b à leurs extrémités supérieures et pivotant d'une part dans des ouvertures appropriées 896 ména- gées dans les nez précités 888 et d'autre part dans la paroi postérieure, du châssis 870 au niveau des bandes de rayon 879 ou approximativement à ce niveau.

   A leurs bords inférieurs, toutes ces lames 894 sont montées par un pivot en leur milieu sur une barre verticale 898 dépassant au-dessus de la barre supérieure 886 du châssis 870 et portant sur son extrémité su- périeure tournée vers l'intérieur 900 une barre transversale 902 placée à l'intérieur de la boucle d'une poignée 903 montée sur la barre supérieure 886. Une paire de ressorts à boudin 904a et 904b tendus entre les extrémités de cette barre transversale 902 et des ouvertures appropriées 906 ménagées dans la bride tournée vers le bas 908 de la barre supérieure 886 maintient la barre 898 à l'état abaissé représenté sur les figs. 62,63 et 64, les lames   894   étant alors très inclinées et empêchant la sortie des oeufs des rayons du panier.

   Lorsqu'un panier a été rempli d'oeufs, le préposé le re- tire de sa place voisine de la rampe 858, le fait tourner depuis sa position initialement verticale pour lui faire prendre une position horizontale et le place au-dessus du nombre approprié de cartons juxtaposés 910 (fig. 65), les axes principaux des oeufs qui se trouvent sur les rayons étant sensiblement dans l'alignement vertical des poches à oeufs 912 de ces cartons. Il tire ensuite sur la barre 898 contre l'effet des ressorts 904a et 904b en rame- nant la barre transversale 902 avec les doigts, la paume de la main s'ap- puyant contre la poignée 903 du panier.

   Lorsque la barre est tirée de cette manière, toutes les lames 894 tournent autour de leurs pivots 894a et   894b   et prennent une position parallèle aux plans des rayons du panier et par conséquent, tous les oeufs se trouvant sur ces rayons peuvent tomber dans les poches des cartons sous-jacents, comme sur la figo 65. Pour que les oeufs sur les rayons se trouvent dans l'alignement des poches réparties à des distances égales dans les cartons,les lames 894 des volets sont munies chacune de six encoches arrondies 916 réparties à des distances égales (fig. 



  62) et dans lesquelles se placent les pointes des oeufs se trouvant sur les rayons lorsque le panier rempli tourne depuis sa position verticale con- venant pour la réception des oeufs et prend la position horizontale convenant pour la sortie-- des oeufs 
Pendant le fonctionnement de la machine, les magasins ou paniers 

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866 sont placés sur des plate-formes légèrement inclinées   918   (figs. 26B et 
66) qui sont munies de deux brides de retenue latérales 919 et comportent deux parois triangulaires, 920a et 920b, dirigées vers le haut. Chacune de ces plate-formes est montée sur une tige 922 coulissant dans une buselure tubulaire 924 légèrement inclinée ou presque verticale.

   La buselure 924 est soudée à son tour sur une plaque de montage 926 montée sur une paroi latérale 928 du   châssis   de la machine. 



   A l'état de repos, c'est-à-dire   lorsqu'aucun   panier n'est placé sur elles, chacune des plate-formes est individuellement maintenue en posi- tion relevée, légèrement au-dessus du niveau de la voie d'alimentation cor- respondante 852 (fig. 51) à l'aide d'un contrepoids 930 (fig. 59) attaché à l'extrémité inférieure d'un câble 932 passant sur une poulie   934   montée sur la plaque 926 et attaché par son extrémité opposée à un rebord 936. 



   Ce rebord est fixé sur l'extrémité en saillie vers le bas de la tige 922 (fig. 51) et constitue ainsi un arrêt déterminant l'élévation maximum pos- sible de la plate-forme 918. Pour amortir les mouvements de la plate-for- me sous l'effet du contrepoids, le poids peut être reçu avec jeu dans un cylindre creux 938 rempli de liquide, comme sur la fig. 59.

   Comme chaque plate-forme et par conséquent sa tige de support 922 doivent être légèrement inclinées pour que les oeufs amenés sur les rayons superposés d'un panier 
866 placé sur la plate-forme puissent rouler vers son extrémité dans la mesure permise par la présence d'oeufs antérieurement amenés sur ces rayons chaque cylindre 938 pivote à son extrémité supérieure sur la plaque de montage correspondante 926 (fig. 51) pour qu'il puisse prendre une position vertica- le assurant un déplacement sans obstacle et sans à-coups du contrepoids à l'intérieur du cylindre. A cette fin, le couvercle 940 percé d'une ouvertu- re de chaque cylindre 938 peut être muni d'une oreille 942 portant un manchon 944 s'engageant sur un tenon de pivotement 946 qui dépasse de la plaque de montage 926 à son extrémité inférieure.

   Cette oreille 942 peut être agencée pour porter la poulie précitée 934 comme le montre la   fige   60. 



   Chaque fois qu'un panier vide est placé sur une plate-forme 918 en position relevée, cette plate-forme commence à s'abaisser sous le poids du panier contre l'effet du contrepoids soigneusement calculé 930 à l'inté- rieur du cylindre rempli d'eau 938. A partir de ce moment:, la position ver-   ticale   de la plate-forme et par conséquent, celle du panier qu'elle supporte relativement à la voie d'alimentation correspondante 852 sont déterminées par l'engagement d'un dispositif de verrouillage 948 pivotant sur la plaque de montage en 950 avec une encoche parmi six encoches superposées 952, cor- respondant aux six rayons superposés de chaque panier,

   qui sont ménagés dans le bord d'une barre 954 fixée à la partie inférieure de la plate-forme 918 Cette barre coulisse à l'intérieur d'une fente de guidage ménagée dans un bloc 955 fixé sur la plaque de montage 926 et son extrémité inférieure peut être reliée de façon rigide au rebord d'arrêt 936 à l'extrémité infé- rieure de la tige de la plate-forme 922 (fig.   51).   Le dispositif de ver- rouillage 948 porte un galet 956 pressé contre le bord à encoches de la barre 954 par un ressort 958 tendu entre l'extrémité du dispositif de verrouillage portant le galet et un tenon 960 placé à un endroit approprié sur le bloc de guidage 955.

   De cette manière, lorsque la plate-forme   918   s'abaisse sous le poids d'un panier vide placé sur elle,le galet 956 du dispositif de verrouillage rencontre l'encoche la plus basse 952 ménagée dans le bord de la barre 954 et tombe dans cette encoche, et la plate-forme s'arrête un peu en dessous de la voie d'alimentation correspondante pour que les oeufs roulant sur cette voie puissent passer sur le rayon inférieur du panier 966 
Suivant l'invention, un dispositif de retenue 962 est prévu à l'extrémité inférieure de chaque vole 852, ledit dispositif étant arrangé pour bloquer la voie d'alimentation après passage de six oeufs et abaisser la plate-forme 918 à un niveau inférieur pour amener le rayon suivant du pa- nier qu'elle supporte dans l'alignement de la voie d'alimentation,

   le dis- positif de retenue s'ouvrant alors pour   lais ser   passer une autre série de six oeufs. 

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   Sur les figso 26B et 51, le bord inférieur de la rampe 858 est creusé sous chaque voie 852 comme indiqué en 964 (figs. 3A et 3G) et en dessous de chacune de ces cavités 964 est montée une roue à palettes 966 pouvant tourner autour d'un axe horizontal (figs. 52,53 et   54),   ladite roue étant munie de six palettes radiales 968 placées à distances égales et dont l'orbite passe entre les fils métalliques de la voie 852 et sur le trajet des oeufs roulant sur cette voie.

   Par conséquent, lorsque les oeufs roulent sur la voie, ils entrent en contact avec les palettes de la roue et la font tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, sur la fig. 53 La roue à palettes 966 est montée sur un moyeu allongé 970 monté avec fa- culté de rotation dans les bras 972a et 972b d'un support 974 en forme de U boulonné sur le panneau précité 860 de la rampe 858 (fig. 26B). La partie en saillie latérale 976 du moyeu 970 est creusée de six rainures a- xiales ou creux arrondis 978 correspondant aux espaces entre les palettes de la roue, mais une de ces rainures est sensiblement plus profonde que les cinq autres comme indiqué en 980 sur les figs. 53 et 61.

   Un contact nor- malement fermé 986 est monté sur un rayon 982 fixé sur la paroi postérieure 984 du support 974 en forme de U et ce contact est maintenu ouvert par l'en- gagement d'un galet 988 monté sur son bras 990 avec la surface rainurée du moyeu   970,   sauf lorsque ledit galet rencontre la rainure plus profonde 980 Lorsque ceci se produit, le contact 986 en se fermant ferme le circuit ali- mentant un solénoïde 992 (fig. 61) qui retire le dispositif de   verrouillage   948 de l'encoche 952 de la barre de commande 954 dans laquelle il pouvait se trouver. 



   Sur la fig. 51, ce solénoïde de déblocage 992 est boulonné sur la plaque 926 et comporte une armature 994 normalement maintenue en sail- lie vers le haut par un ressort approprié désigné par 996 sur la fig.   57.   



  La tête 998 en forme de tampon de cette armature est traversée par une fente diamétrale 1000 et porte un tenon 1002 s'étendant transversalement dans cette f ente et sur lequel pivote une mâchoire 1004 dont la pointe 1006 est   norma-   lement située au-dessus d'un prolongement 1008 à l'extrémité libre du verrou 948. Un dispositif à ressort approprié 1010 placé entre la mâchoire et le fond de la fente 1000 est prévu pour faire céder élastiquement cette mâchoire et l'amener dans une position extrême, représentée sur la fig. 55 et déter- minée par l'engagement d'un pied 1012 à la partie antérieure de la mâchoire avec le fond de la fente et dans laquelle la pointe 1006 de cette mâchoire est non seulement située au-dessus du prolongement 1008 du verrou 948 mais retient ce prolongement comme le montrent les figs. 51 et 55. 



   Chaque fois que le solénoïde 992 est excité par fermeture du con- tact 986 après passage de six oeufs par le mécanisme de retenue 962, l'arma- ture 994 de ce solénoïde se rétracte sous l'effet d'un ressort 996. A ce moment, la pointe de la mâchoire 1004 entre en contact avec le prolongement 1008 du verrou et fait basculer celui-ci dans le sens des aiguilles d'une montre sur les figs. 55 et 56, ce qui a pour effet de retirer le galet 956 au moyen de ressorts 958 de l'encoche 952 de la barre 954 dans laquelle il pouvait se trouver. En conséquence, la plate-forme 918 peut s'abaisser à un niveau inférieur.

   Cependant, lorsque l'armature   994   est retirée en ar- rière, un tenon vertical   1014   maintenu dans l'extrémité saillante du pied 1012 de la mâchoire 1004 entre en contact avec la surface supérieure du so- lénoïde et force la mâchoire à pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui fait que sa pointe 1006 quitte le prolongement 1008 du verrou. 



  Ce verrou peut   aussitôt   se placer dans l'encoche immédiatement supérieure 952 de la barre de commande 954 sous l'effet du ressort de rappel 958 et ar- réte de cette manière la plate-forme descendante 918 au niveau du rayon   im-   médiatement supérieur du magasin ou panier 866 placé sur la plate-forme 918 dans l'alignement de la voie d'alimentation 852. 



   Au moment où le verrou 948 bascule dans le sens des aiguilles d'une montre sous l'effet du solénoïde 992 et où il dégage la barre de com- mande 954, un bras 1016 monté sur ce verrou abaisse le bras 1018 d'un con- tact 1020 normalement ouvert. Ge contact est monté sur la plaque 926 par un 

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 support 1021 et se trouve dans le circuit alimentant un autre solénoïde 
1022 (fig. 61) monté sur le rayon 982 du mécanisme de retenue 962 en des- sous de la partie allongée du moyeu 976 de la roue à palettes 966 (figs. 



   53 et   54).   L'armature 1024 de ce solénoïde comprend une tête conique 1026 pouvant se placer dans une cavité 1028 en forme de cratère ménagée dans la partie allongée 976 du moyeu. remplacement de cette cavité sur le moyeu de la roue à palettes est choisi relativement à celui de la rainure 
980 pour qu'il passe au-dessus de l'armature   1024   du solénoïde 1022 aussi-   tôt   après que le galet 988 du bras 990 du contact 986 s'est placé dans la rainure 980.

   Par conséquent, au moment où l'excitation du solénoïde 
992 du verrou, résultant de la fermeture du contact   986,   fait basculer le verrou 948 dans le sens des aiguilles d'une montre pour dégager la bar- re de commande 954, et en même temps que la plate-forme 918 portant le panier commence à s'abaisser, le déplacement du bras de contact 1018 par le bras 1016 du verrou excite le solénoïde 1022 qui projette la tête conique de son armature dans la cavité 1028 en forme de cratère de la roue à palettes En conséquence, cette roue à palettes est bloquée et ne peut plus tourner et aucun oeuf ne peut s'échapper de la voie d'alimentation 852 pendant que la plate-forme s'abaisse.

   Après que la mâchoire 1004 du   solénoide   de déblocage 992 s'est dégagée du prolongement 1008 du verrou 948 et que ce verrou s'est placé dans l'encoche immédiatement supérieure 952 du bord de la barre de commande 954 sous l'effet du ressort 958, la rotation du verrou en sens Inverse des aiguilles d'une montre fait que son bras 1016 se dégage du bras 1018 du contact 1020 lequel reprend sa position ouverte et met ainsi hors circuit le solénoïde 1022 servant à bloquer la roue à palettes dont l'armature 1024 tombe hors de la cavité 1028 en forme de cratère ménagée dans le moyeu de la roue à palettes.

   Par conséquent, dès que la plate-for- me descendante 918 s'est stabilisée dans sa position immédiatement infé- rieure par engagement du verrou 948 dans l'encoche Immédiatement supérieure de la barre de commande 954. la roue à palettes 966 du mécanisme de retenue peut tourner sous le poids des oeufs s'appliquant éventuellement contre la palette- de cette roue qui bloque la voie d'alimentation, de sorte que six autres oeufs peuvent passer de cette voie sur le second rayon du panier accumulateur placé sur la plate-forme 918. 



   Pendant que la roue à palettes tourne, le galet 988 monté sur le bras 990 d'un contact 986 est repoussé par une came hors de la rainure 980 du moyeu 970. Ceci a pour effet d'ouvrir ce contact 986 et de mettre hors circuit le solénoïde 992 débloquant le verrou et lorsque ce solénoïde est mis hors circuit son armature 994 remonte sous l'effet du ressort 996, ce qui amène une surface oblique 1030 formée à la partie antérieure de la mâchoire 1004 contre une surface d'obliquité correspondante 1032 formée à la partie inférieure du prolongement 1008 du verrou.

   Le contact entre le prolongement du verrou 1008 et la mâchoire 1004 chasse cette dernière dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son pivot 1002 jusqu'à ce qu' elle s'écarte du prolongement du verrou, s'élève au-dessus de ce prolonge- ment tandis que le ressort 1010 ramène la mâchoire en position active re- levée dans laquelle elle se trouve au-dessus du prolongement   1008   et entre en contact avec lui dès que le   solénoïde   est à nouveau excité. 



   Lorsque six autres oeufs ont passé de la voie d'alimentation 852 sur le second rayon du panier magasin, le même procédé se répète automati- quement, c'est-à-dire que le solénoïde 992, excité, projette son armature 994 pour dégager le verrou 948 de la seconde encoche de la barre de commande   954,   que le mécanisme de retenue est bloqué et que la barre de commande 954 s'abaisse avec la plate-forme et le panier d'oeufs partiellement rempli à un niveau plus bas mettant dans l'alignement de la voie d'alimentation le troisième rayon de ce panier, niveau plus bas auquel la barre de commande est maintenue par engagement du verrou   948   avec la troisième encoche ménagée dans son bord tandis que le mécanisme de retenue 962 débloque la voie d' alimentation pour faire passer six autres oeufs dans le panier magasin. 



   Finalement, le rayon supérieur du panier est rempli d'oeufs et le solénoïde de déblocage 992 est excité à nouveau. En conséquence, le ver- 

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 rou 948 est retiré de   l'encoche   supérieure de la barre de commande 954, ce qui détermine l'excitation du système de blocage du mécanisme de retenue et permet à la barre 954 de descendre plus bas. Au moment où cette barre commence à s'abaisser, un tenon 1034 en saillie latérale vient en contact avec un bras 1036 pivotant sur une partie 1038 du support 1021 et   l'abais-   se. L'extrémité libre de ce bras 1036 est munie d'un tenon 1040 qui, lors- que le bras 1036 s'abaisse, se place devant le bras abaissé 1018 du contact 1020 commandant le dispositif de retenue.

   En conséquence, ce contact ne peut reprendre sa position ouverte et le mécanisme de retenue 962 reste bloqué quels que soient les changements qui se produisent ensuite dans la position de rotation du verrou 948   (fig*   58). 



   La position la plus basse que peut prendre la plate-forme est atteinte lorsque cette plate-forme entre en contact avec l'extrémité supé- rieure de la buselure tubulaire de guidage 924. Un préposé debout sur une plate-forme 1042 (fig. 2) devant l'extrémité de sortie de la machine peut alors enlever le panier magasin 866 complètement rempli de son support dé- crit plus haut, lui faire prendre la position horizontale, le placer sur une série de cartons juxtaposés et manipuler son volet 892 de la façon dé- crite plus haut pour faire passer les six rangées superposées de six oeufs chacune dans les cartons.

   Comme on le voit le mieux sur la fig. 2, des rayons   1044   peuvent être prévus par intervalles le long de l'extrémité de sortie de la machine pour supporter des rangées de cartons vides et lors- qu'un préposé a rempli une série de cartons de la façon décrite, il peut les placer sur les brin supérieur 1046 du transporteur de sortie précité   134 formé   par une courroie sans fin 1050 se déplaçant à l'extrémité de sor- tie de la machine et passant sous ces rayons 1044. 



   Dès que le préposé enlève le poids d'un panier magasin rempli de la plate-forme 918, cette plate-forme revient à sa position la plus éle- vée sous l'effet du contrepoids 930 parce que les bords inférieurs 952a des encoches de retenue 952 ménagées dans la barre de commande 954 ont une in- clinaison suffisante pour ramener le galet 956 du verrou sur le bord exté- rieur de la barre de commande chaque fois qu'il tombe dans une des encoches pendant le mouvement de retour de la barre. Pendant tout ce temps, le méca- nisme de retenue 962 de la voie d'alimentation 852 reste bloqué parce que le tenon 1040 du bras abaissé 1036   continue   à retenir le bras 1018 du con- tact 1020 à l'état abaissé, de sorte que le   solénoide   1022 bloquant le dis- positif de retenue reste sous tension.

   Dès que la barre de commande 954 sou- tenant la plate-forme atteint sa position la plus élevée qui, comme on l'a indiqué plus haut, est déterminée par engagement du rayon 936 à son extré- mité inférieure avec l'extrémité inférieure de la buselure de guidage tu- bulaire 924 (fig. 51), un autre tenon 1052 en saillie latérale sur la barre 954 et plus bas que l'encoche la plus basse entre en contact avec le bras 1036 et le fait tourner vers le haut pour lui faire prendre la position re- présentée sur la fig. 57, dans laquelle le tenon 1040 se trouve devant une partie arquée 1054 du bras 1018 du contact 1020 bloquant le dispositif de retenue.

   A ce moment, le verrou 948 est partiellement retiré de l'encoche la plus basse de la barre de commande 954 par contact avec le bord de came inférieur 952a de cette encoche et par conséquent, bien que le tenon de re- tenue 1040 du bras 1036 ait été abaissé en position inactive, le bras 1018 du contact reste abaissé et maintient le mécanisme de retenue 962 à l'état bloqué jusqu'à ce qu'un panier vide ait été placé sur la plate-forme 918. 



  Lorsque le poids de ce panier abaisse la barre de commande 954, le bord de verrouillage 952b de l'encoche la plus basse s'appuie sur le galet 956 du verrou et lui fait prendre sa position de verrouillage proprement dite (fig. 55). Ce n'est qu'alors que   le.bras   1016 du verrou 948 libère le bras 1018 du contact 1020 et permet à ce contact de s'ouvrir, ce qui met hors circuit le mécanisme de blocage du dispositif de retenue. La plate-forme 918 étant ainsi maintenue dans une position dans laquelle le rayon le plus bas du nouveau panier magasin se trouve dans l'alignement de la voie d'ali- mentation 852, le mécanisme de retenue 962 s'ouvre et six oeufs peuvent rouler sur ce rayon de la façon décrite plus haut. 

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   Gomme la charge supportée par les plate-formes 918 devient de plus en plus lourde à mesure que rangée après rangée d'oeufs sont introduites dans les paniers magasins d'oeufs 866 qui reposent sur elles, il devient dé-   sirable,   lorsque les plate-formes s'abaissent à des niveaux de plus en plus bas de la façon décrite, d'augmenter progressivement la grandeur du contre - poids cylindrique 930 afin de maintenir la régularité initiale du fonction- nement du mécanisme. A cette fin, on a trouvé avantageux suivant la présen- te invention de remplir le cylindre creux 938 dans lequel se déplace le con- trepoids 930 de liquides de différents poids spécifiques, par exemple, d' huile et d'eau.

   Ces liquides se disposent l'un au-dessus de l'autre, le plus léger flottant sur le plus lourd, et lorsque le contrepoids monte dans le cylindre de la partie inférieure à la partie supérieure suivant le   mouve -   ment de la plate-forme qui lui est associée, la contre-traction qu'il exerce sur le câble 932 devient plus forte lorsqu'il passe dans l'huile légère de la moitié supérieure du tube que lorsqu'il passe dans l'eau plus lourde de la moitié inférieure du tube, l'eau plus lourde lui donnant une plus grande flottabilité que l'huile plus légère. En conséquence, l'effet de ralentis- sement du contrepoids devient plus marqué lorsque le panier devient de'plus en plus lourd et que la plate-forme qui le supporte s'abaisse à des niveaux de plus en plus bas . 



    MECANISEE   DE REMPLISSAGE DES   CARTONS.-   
Sur les dix-huit voies de classement formées par les transpor- teurs 124 et 138, dix-sept voies sont munies de groupes accumulateurs 130 du type.décrit qui facilitent l'emballage des oeufs appartenant à un même groupe de classement dans des cartons de la façon décrite plus haut.

   Dans la forme de l'invention illustrée à titre d'exemple dans les dessins an-   nexés,   la dernière ou dix-huitième voie de classement fait passer les oeufs qu'elle porte dans un mécanisme 132 qui peut servir à emballer directement les oeufs dans des boites en carton à double rangée 910 (fig. 67) ou dans des grilles en carton   103,   placées sur des plaques de fond en carton 1060 (fig.   82),   du type utilisé pour emballer des grandes quantités d'oeufs dans des boîtes ou des caisses.

   Le mécanisme 132 servant à emballer les oeufs comprend un transporteur 1064 pouvant amener des boites ou des grilles en carton d'une des réserves 1066 et   1068   respectivement (fig. 82) en position de réception des oeufs, un chariot accumulateur d'oeufs 1070 transversalement mobile qui reçoit les oeufs un par un de la dix-huitième voie de classement et les déplace latéralement sur le transporteur d'alimentation des cartons dans l'alignement vertical d'une botte ou d'une grille du carton se trouvant en   dessous' du   chariot sur ce transporteur.

   Se trouvant dans cette position il fait passer les oeufs dans une rangée de poches de la botte ou de la gril- le en carton, puis reprend sa position initiale écartée latéralement du trans- porteur et amorce le fonctionnement d'un mécanisme permettant à la boite ou à la grille de carton se plaçant sur le transporteur d'avancer d'une distance égale à la largeur d'une poche à oeufs, de iaçon à placer la rangée de poches suivante sous le trajet du chariot transversalement au transporteur d'ali- mentation des cartons. 



   Sur les figs. 3A et 67, le coin gauche du bord antérieur de la rampe 858 est découpé suivant une ligne passant sous le fil de guidage droit de la dix-huitième voie de classement pour former une cavité 1072, et le fil de guidage gauche de cette même voie est replié vers l'extérieur à angle droit pour suivre le bord transversal de cette cavité 1072. TJn profilé 1074 en forme de C (fig. 76) est monté sur le bâti de la machine et s'étend légè- rement en dessous du bord inférieur de la rampe 858; ce profilé est ouvert dans le sens opposé à celui du trajet des oeufs sur la rampe d'alimentation. 



  Des paires de poulies verticales superposées 1078a et 1078b (figs. 76,   77,   et 78) pivotent sur la face intérieure de la paroi verticale 1076 du profilé en des points longitudinalement écartés; leurs périphéries à gorges 1079a et 1079b entrent en contact avec les bords opposés d'un autre profilé en forme de C 1080 plus petit que le profilé   1074   et ouvert du côté opposé à celui-ci.

   Six poches tubulaires verticales 1084 sont fixées sur la partie 

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 extérieure de la paroi verticale 1082 du petit profilé 1080 et sont formées par des rangées de segments   semi-cylindriques   1086a et 1086b en forme de coquille, opposés par leurs surfaces concaves et montés sur la face exté- rieure de la paroi verticale 1082 du profilé 1080 et sur une bande métal- lique 1088 respectivement, les extrémités opposées de cette bande conver- geant vers la paroi 1082 et étant fixées sur ladite paroi comme on peut le voir sur la fig.

     72.   Pour renforcer l'agencement décrit, des plaques 1090 peuvent être intercalées entre la paroi 1082 du profilé et la bande 1088 de part et d'autre de la rangée de poches et entre les poches indi-   viduelles.   Les bords supérieurs des segments de poche semi-cylindriques 1086a et 1086b peuvent s'incliner légèrement vers les parois latérales ver- ticales   1091a   et 1091b respectivement, afin de former des lignes de   gui-   dage inclinées l'une vers l'autre 1092a et 1092b amenant un oeuf dans les poches comprises entre ces lignes   (figs.74   et 77).

   A leurs extrémités in- férieures, les poches tubulaires   1084   sont fermées par un panneau allongé commun 1094 (figs. 73, 76 et 77) monté par des pivots 1095a et 1095b sur la paroi verticale 1082 du profilé   1080.   Ce panneau est maintenu en po- sition horizontale retenant les oeufs par un galet 1096 pivotant sur la paroi verticale 1076 du profilé fixe 1074 à un point voisin de son extré- mité extérieure et qui entre en contact avec une barre de guidage 1098 s' étendant le long du panneau 1094 et fixée à la face inférieure du   panneau.   



  Sous chacune des poches 1084 le bord antérieur du panneau de fond 1094 est creusé de cavités en forme d'arc   1100   (figs. 72 et   78)   et des tabliers 1102 en matière élastique, en caoutchouc par exemple, peuvent être attachés aux segments de poche semi-cylindriques 1086a au-dessus- du bord articulé du panneau et reposent sur ce panneau comme sur la fig.   78.   



   Des dispositifs sont prévus pour écarter le chariot   1070   sup- portant les poches, formé par le profilé 1080, du profilé fixe 1074 trans- versalement au transporteur d'alimentation des cartons 1064. A cette fin un câble   1104   fixé à l'extrémité intérieure du profilé 1080 du chariot passe sur une poulie 1106 tandis que son autre extrémité est fixée à la face intérieure d'un solénoïde 1108 (fig. 71) reposant sur la barre infé- rieure en G 1110 du profilé 1074, près de son extrémité intérieure. 



  La poulie 1106 tourne sur un pivot 1112 maintenu dans un bras de support   1114   fixé sur l'armature tubulaire 1116 du solénoïde 1108 (figs. 71 et 79) Un puissant ressort à boudin 1118 s'étendant dans la partie intérieure creu- se de l'armature   1116   et tendu entre un boulon   1120   se plaçant dans l'ex- trémité intérieure de cette partie et une plaque de montage 1122 fixée au profilé   1074   à son extrémité extérieure, sollicite l'armature 116 et par conséquent la poulie 1106 vers cette plaque et écarte de cette manière le profilé 1080 du chariot de support des poches du profilé de montage trans- versalement au transporteur d'alimentation des cartons, comme indiqué plus haut.

   Cependant, la face intérieure du profilé 1080 du chariot porte une crémaillère 1124 (figs. 78 et 88) attaquée par un verrou 1126 qui pivote en 1128 sur le profilé 1074, comme sur la fig. 78 et est sollicité en posi- tion de verrouillage par l'armature 1130 d'un solénoïde 1132, monté sur la face extérieure de l'aile verticale 1076 du profilé. L'armature 1130 passe à travers une ouverture 1134 percée dans cette aile verticale   1076   et est poussée à l'extérieur de son solénoïde par un dispositif à ressort appro- prié 1138.

   Son extrémité dépassant vers l'extérieur embrasse un prolonge- ment 1136 du verrou 1126 (fig.   78).   Initialement le verrou 1126 attaque la dent la plus en avant 1140 de la crémaillère 1124 pour maintenir le chariot dans une position dans laquelle la poche la plus en avant 1084 est située dans les limites de la cavité   1072   de la rampe 858 immédiatement en dessous de la voie d'alimentation de la dix-huitième voie de classement com- me le montre la fig. 67.

   Un dispositif est prévu pour retirer rapidement l'armature 1130 chaque fois qu'un oeuf passe de cette voie d'alimentation dans une poche 1084, de façon que le ressort à boudin 1118 puisse faire avancer le chariot d'un degré approprié pour placer la poche suivante en dessous de la dix-huitième voie d'alimentation; à ce point l'armature 1130 repousse le verrou 1126 en contact avec la dent immédiatement suivante 1140 

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 de la crémaillère 1124 et retient de cette manière la poche suivante en dessous de la dix-huitième voie d'alimentation jusqu'à ce qu'un oeuf y ait été amené. 



   A cette fin, le circuit alimentant le solénoïde 1132 comprend un contact   1142   (fig. 88) normalement ouvert supporté par l'aile verticale du profilé fixe   1074   (fig. 78) et qui porte un bras rotatif   1144   s'éten- dant dans une fente   1146   prévue dans la bride supérieure   1148   du profilé en C 1074. Ce bras   1144   comporte une partie radiale 1150 (fig. 72) qui se trouve en face de l'extrémité de la dix-huitième voie d'alimentation 
852.

   Un ressort 1152 enroulé autour du bras tournant   114   de la botte 
1154 du contact   1142   (fig. 80) maintient élastiquement ce bras dans une position de rotation dans laquelle son extrémité radiale 1150 se trouve -sensiblement dans un plan horizontal et dans laquelle une plaque de came tournante 1156 montée sur l'extrémité intérieure de ce bras maintient une pièce intermédiaire élastique 1158 en position d'ouverture du contact. 



   Chaque fois qu'un oeuf roule sur la dix-huitième voie d'alimen- tation et rencontre la cavité 1072 ménagée dans la rampe 858, cet oeuf bas- cule au-dessus du bord longitudinal de la cavité et, tombant de la rampe le petit bout le premier, abaisse la partie radiale 1150 placée horizonta- lement du bras tournant 1146 commandant le contact contre l'action du res- sort de torsion 1152 et fait entrer cette partie radiale dans une ouvertu- re 1159 ménagée entre les bords latéraux en regard   1091a   et 1091b des seg- ments de coquille de chaque poche 1084.

   La rotation du disque de came 1156 qui en résulte amène une cavité 1160 de son bord en face de la pièce Inter- médiaire 1158, ce qui permet à cette pièce de fermer le contact   1142.   Par conséquent, le solénoïde 1132 est excité et retire son armature sous l'ef- fet du ressort 1138. Le support positif du verrou 1126 étant ainsi retiré ce verrou est chassé hors de la crémaillère 1124 et le profilé du chariot peut subir l'influence du puissant ressort à boudin 1118 et s'écarter du profilé de montage en C   transversalement   au transporteur d'alimentation des cartons.

   Toutefois,dès que l'oeuf tombant de la dix-huitième -vole d'ali- mentation dans une poche 1084 est entré dans cette poche, il libère la partie radiale 1150 du bras   1144   commandant le contact, et le ressort de torsion 1152 ramène la came 1156 montée à son extrémité extérieure dans sa position normale déterminant l'ouverture du contact   1142.   Ceci a pour ré- sultat que le solénoïde 1132 est mis hors circuit et que le ressort 1138 ren- voie l'armature 1130 en position de saillie dans laquelle elle introduit le verrou 1126, dans la crémaillère 1124.

   Par conséquent, tout nouveau mouve- ment d'avancement du chariot est positivement empêché lorsque celui-ci a parcouru une distance égale à la distance entre deux dents consécutives 1140 de la crémaillère ce qui a pour effet d'aligner la poche suivante sur   l'ex-   trémité de la dix-huitième voie d'alimentation. De cette manière, à chaque oeuf tombant dans une poche 1084 placée sous la voie d'alimentation 852, le chariot avance d'une distance plaçant la poche immédiatement suivante en dessous de la dix-huitième voie d'alimentation, jusqu'à ce toutes les poches du chariot soient remplies. 



     Lorsqu'un   oeuf tombe dans la dernière des six poches 1084 et que le verrou 1126 est à nouveau repoussé hors de la crémaillère 1124, le chariot doit pouvoir avancer jusqu'à ce que ces six poches se trouvent dans la posi- tion appropriée au-dessus des poches d'un carton ou d'une grille de carton placées sur le transporteur d'alimentation en cartons voisin. A cette fin la dernière dent 1162 de la crémaillère   1124   est plus écartée que les autres de la dent précédente 1140, comme on peut le voir sur la fige   88.   



   Un dispositif doit   tre   également prévu pour empêcher la sortie des oeufs suivants de la voie d'alimentation 852 pendant que le chariot amène les oeufs contenus dans ses poches au-dessus du transporteur d'alimen- tation en cartons et les fait passer dans les poches d'une boite ou d'une grille en carton jusqu'à ce que le chariot ait repris sa position initiale dans laquelle il place à nouveau une poche vide sous l'extrémité de sortie de la dix-huitième voie   d'alimentation.   A cette fin, un arc   1164   est fixé 

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 sur un arbre horizontal 1166 s'étendant dans le sens de la longueur   du.   cha- riot en un point opposé à l'extrémité de sortie de la   dix-huitième   voie d' alimentation et légèrement au-dessus du niveau de celle-ci.

   L'arbre   1166   peut tourner dans un bloc 1167 qui s'élève depuis l'aile supérieure 1148 du profilé fixe   1074.   Au-dessus de l'aile supérieure 1168 du profilé du chariot   1080.,   l'arbre 1164 forme un pied   1170   replié en oblique relative- ment au plan du mouvement de ce chariot pour constituer des surfaces de came obliques.

   Immédiatement après la dernière de ses poches   1084,   le pro- filé 1080 du chariot porte sur son aile supérieure 1168 un tenon de came   1172   (fig. 72) et chaque fois qu'un oeuf est introduit dans la dernière po- che   1084   et que le profilé du chariot est dégagé de la façon décrite plus haut pour se déplacer entièrement au-dessus du transporteur d'alimentation des cartons, le tenon   1172   heurte le pied   1170   de l'arc pivotant 1164 par son côté concave et fait basculer cet arc autour de l'axe central de 1' arbre   1166   depuis la position représentée sur la fig. 73 jusqu'à la posi- tion représentée sur la fig. 74, déterminée par l'engagement d'une oreille d'arrêt 1174 formée sur le bord de droite de l'arc   1164   (fig.

   80) avec la paroi latérale correspondante   1175a   d'une niche   1176   servant à limiter la rotation et formée dans la face adjacente du bloc de montage 1167. Dans cette position, l'arc   1164   place une barre 1178 au travers de la dix-hui- tième voie d'alimentation à une hauteur approximativement égale à la moi- tié du diamètre d'un oeuf moyen (fig. 68).

   Comme le chariot continue à se déplacer transversalement au transporteur d'alimentation des cartons   1064,   le tenon   1172   se dégage du pied   1170   de l'arc et cet arc est retenu dans la position de blocage de la voie d'alimentation par engagement d'un organe de retenue sphérique à ressort 1180 avec une surface plate   1182a   formée sur l'arbre 1166 à l'intérieur du bloc de montage   1167     (figs.   80 et 81). 



  Aucun oeuf ne peut donc s'échapper de la dix-huitième voie d'almentation et souiller de ses débris des parties de la machine ou du sol. 



   En même temps que le chariot 1080 dont les poches sont remplies d'oeufs, atteint sa position extrême sous l'influence du ressort à boudin   1118.,   position déterminée par engagement du cliquet 1126 avec la dent inté- rieure   1162   de la crémaillère 1124 (fig. 88), ses poches tubulaires s'alig- nent verticalement sur les poches d'une boite ou d'une grille en carton placée sur le transporteur d'alimentation 1064 sous-jacent.

   A ce moment, la barre 1098 qui supporte le panneau de fond   1094   des poches du chariot s'écarte du galet 1096 qui la supporte et le panneau bascule sous le poids des oeufs contenus dans les six poches contre l'action d'un ressort de rap- pel 1184 relativement faible placé sur les gonds 1095a et 1095b contre la paroi verticale du profilé 1080 du chariot, et laisse tomber les oeufs qu' il supporte à   lamnière   d'une trappe dans les poches alignées du carton ou de la grille en carton sous-jacente (fig.   74).   Les oeufs étant ainsi dé- chargés du panneau de fond, le ressort de rappel 1184 ramène le panneau dans sa première position dans laquelle la barre 1098 glisse à nouveau au- dessus du galet de support 1096 dès que le chariot reprend sa position ini- tiale retirée en arrière. 



   Le panneau reprenant sa position relevée dans laquelle il   forme   à nouveau le fond des poches du chariot, amorce le fonctionnement d'un mé- canisme amenant le chariot en position retirée en arrière. Ce mécanisme comprend une poulie   1186   (fig. 79) pouvant tourner sur le même pivot 1112 que la poulie 1106 guidant le câble 1104 qui   amène   le chariot dans sa posi- tion avancée sous l'action du ressort à boudin   1118.   Un autre câble   1188   passe autour de cette poulie 1186 et une extrémité de ce câble est fixée à l'extrémité extérieure du profilé du chariot en 1190 (fig.

   71) tandis que son autre extrémité est ancrée dans le support de montage 1122 à l'extrémi- té extérieure du profilé fixe   1074.   Le pivot intérieur 1095a du panneau de fond 1094 est replié en une saillie 1194 en forme de marteau (fig. 77) et l'élan du panneau de fond   1094   reprenant sa position fermant les poches du chariot sous l'effet du ressort de rappel 1184, fait passer cette sail- lie en forme de marteau   1194   par une fenêtre 1196 pratiquée dans la paroi 

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 verticale 1076 du profilé 1080 du chariot, en contact avec l'extrémité du bras 1198 commandant un contact 1200 normalement ouvert,

   monté à la surface extérieure de la paroi verticale 1076 du profilé fixe   1074.   Ce bras 1198 dépasse par une fenêtre appropriée 1202 de   l'aile   verticale 1076 du profilé et peut être muni d'un galet   1204   recevant le choc de la saillie en forme de marteau   1194.   



   Le contact 1200 est monté dans le circuit alimentant un relais 
1206 et ce relais est excité lorsque le contact est fermé de la manière dé- crite (fig. 88). Un contact de maintien 1208 est monté en shunt entre les bornes du relais 1206 et est fermé par ce relais dès qu'il est excité; ce contact 1208 reste fermé pour maintenir le relais 1206 à l'état excité après que le choc de la saillie en forme de marteau 1194 s'est amorti et que le contact 1200 reprend sa position ouverte.

   Un contact normalement ouvert 1210.monté dans le circuit alimentant le solénoïde   1108   est également commandé par le relais   1206.   Lorsque le relais 1206 est excité par ferme- ture du contact 1200 et reste excité par fermeture du contact de maintien   1203,   il ferme le contact 1210 du circuit alimentant un   solénoïde     1108   et maintient ce contact en position fermée. En conséquence, le solénoïde   1108   est excité et retire son armature tubulaire 1116, entraînant la pou- lie 1186 vers la gauche sur la fig. 71.

   Ceci a pour effet de ramener le chariot par le câble 1188, les bords postérieurs obliques des dents   1140   de la crémaillère   1124   repoussant le cliquet   1126   jusqu'à ce que le chariot atteigne sa position complètement retirée en arrière dans laquelle la pre- mière poche se trouve devant la dix-huitième voie d'alimentation (fig. 67) 
Pour amortir ce mouvement de retour du chariot sous l'influence du solénoïde 1108, l'extrémité gauche ou arrière de ce solénoïde est fermée par un disque 1212 percé d'une seule ouverture   1214   du diamètre d'une poin- te d'épingle et par laquelle l'air contenu à l'intérieur du tube du solé- noïde ne peut s'échapper que très lentement.

   Par conséquent, lorsque l'ar- mature 1116 du solénoïde 1108 est ramenée par excitation de ce solénoïde, l'air enfermé à l'intérieur du solénoïde entre l'extrémité intérieure de l' armature et le disque 1212 sert de coussin amortisseur retardant le mouve- ment de retour du chariot et ne peut sortir que progressivement par l'ou- verture 1214. 



   Lorsque le chariot atteint sa position complètement ramenée en arrière, une oreille 1215 montée sur son extrémité intérieure (fig. 72) en- tre en contact avec le bras 1216 d'un contact 1218 normalement fermé et ouvre ce contact. Le contact 1218 est monté dans le circuit alimentant le relais   1206.   Lorsqu'il est ouvert, il interrompt ce circuit et met hors circuit le relais 1206, ce qui a pour effet de libérer le contact de retenue normale- ment ouvert 1208 et le contact 1210 qui se trouve dans le circuit moteur du solénoïde 1108. Cette opération met hors circuit le solénoïde 1108 de ren- voi du chariot et permet au chariot de recommencer un nouveau cycle d'opé- rations. 



   Le renvoi du chariot en position initiale sert également à déblo- quer le mécanisme de retenue à arc   1164   qui bloquait la voie d'almentation après que la dernière des poches du chariot avait été garnie d'un oeuf comme expliqué plus haut, et qui était resté en position de blocage de la voie d'alimentation pendant les opérations de sortie des oeufs et de renvoi du chariot.

   Lorsque le chariot reprend sa position initiale de la façon décri- te ci-dessus;, un tenon 1220 dépassant vers le haut de sa bride supérieure 1168 frappe le pied replié   1170   du mécanisme   1164   de l'extérieur de l'arc et fait tourner ce mécanisme autour de l'axe de l'arbre horizontal   1166   pour lui faire prendre la position relevée représentée sur les figs.

   67, 70 et 80, dans laquelle l'oreille d'arrêt 1174 bute contre la paroi opposée   1175b   de la niche   1176   servant à limiter le mouvement de rotation dans le bloc 1167, et dans laquelle la barre de blocage 1178 montée à son extrémité libre est suffisamment relevée au-dessus de la dix-huitième voie   d'alimen-   tation pour laisser passer les plus gros oeufs, et est maintenue dans cette 

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 position relevée par engagement de l'organe de verrouillage 1180 avec une surface plate 1182b sur l'arbre   1166.   La première poche du chariot peut alors recevoir un oeuf de la dix-huitième voie d'alimentation et un autre cycle de fonctionnement du chariot peut commencer. 



   Lorsque le chariot revient à sa position initiale de la façon décrite ci-dessus, des mécanismes entrent en action pour faire avancer la botte ou la grille de carton sur le transporteur d'alimentation des car- tons d'une distance égale à la largeur d'une de ces rangées de poches, ou pour éloigner une boite ou une grille de carton remplie et placer une autre botte ou grille de carton en position, la rangée antérieure de poches se trouvant en dessous du trajet du chariot de façon   à   présenter une rangée de poches vides à la rangée d'oeufs qui viennent d'être rassemblés par le chariot. 



   Le transporteur d'alimentation des cartons   1064   comprend une courroie sans fin 1230 dont le brin supérieur 1231 s'étend horizontalement en dessous du trajet du chariot collecteur 1070 comme sur la fig. 82. 



  Cette courroie passe autour d'une paire de tambours 1232 et 1234 montés sur un arbre libre 1236 et un arbre moteur 1238 respectivement. Ces arbres peuvent tourner dans les ailes latérales 1240 et 1242 d'un profilé 1244. monté sur le bâti de la machine parallèlement au transporteur de huilage et voisin de celui-ci   (fig.     70).   Ces ailes latérales sont formées de part et d'autre d'une ame horizontale 1246 située au-dessus des tambours 1232 et 1234 et dont la largeur transversale est approximativement égale à celle des boites ou aux grilles de carton devant être manipulés par le mécanisme décrit.

   Le brin supérieur 1231 de la courroie sans fin passe par une fente   1247a   et une cavité   1274b   respectivement dans   l'Orne   horizontale et est monté sur cette aile comme on peut le voir sur la fig. 82. 



   Sur les ailes latérales 1240 et 1242 au-dessus du brin supérieur 1231 de la courroie 1230, dans des régions se trouvant devant le trajet transversal du chariot accumulateur vu dans le sens du déplacement de ce brin supérieur se trouvent deux magasins 1066 et 1068, déjà mentionnés. 



  Le second de ces magasins a une largeur et une profondeur suffisantes pour recevoir exactement les bases carrées en carton 1060 supportant librement des grilles de carton 103 (fig. 70) et les extrémités supérieures des parois latérales 1248 et 1250 du magasin 1068 sont de préférence évasées comme en 1252 sur la fig. 82 pour faciliter l'introduction des bases de carton et de grilles. Le fond ouvert du magasin 1068 est normalement bloqué par un mé- canisme 1254 pouvant laisser passer une seule des plaques de fond 1060 et une grille de carton 103 reposant sur cette plaque de fond sur le brin supé- rieure 1231 du transporteur à courroie sans fin qui passe en dessous du ma - gasin.

   Sur les figs. 82 et 86, le mécanisme de retenue comprend une paire de rayons étroits 1256 et 1258 fixés par un de leurs bords longitudinaux sur les axes horizontaux 1260 et 1262 respectivement. Ces axes tournent dans les parois latérales du magasin 1068 près de ses bords antérieurs et postérieurs et sont normalement maintenus dans une position de rotation dans laquelle les rayons qui leur sont associés sont disposés horizontalement et dépassent avec leurs bords libres 1261 et 1263 dirigés l'un vers l'autre à l'intérieur du magasin, de façon à bloquer efficacement le fond du maga- sin et à supporter une pile de plaques de fond superposées et de grilles de carton à l'intérieur du magasin. 



   Un dispositif est prévu pour incliner simultanément vers le bas les deux rayons 1256 et 1258 pendant un temps assez court, pour qu'ils puissent faire passer sur la courroie du transporteur la plaque de fond in- férieure de la pile et la grille de carton qui repose sur   elle.   A cette fin, l'axe 1262 est fixé   à   une de ses extrémités sur un bras court   1264   dont l'extrémité libre pivote sur une articulation sensiblement verticale   1266   pivotant à son tour sur l'armature 1268, dirigée normalement vers 1e bas, d'un   solénolde   vertical 1270 monté de façon appropriée sur une bride antérieure 1272 de la paroi latérale 1248 du magasin 1068 (fig.

     66).   A son 

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 extrémité opposée, l'axe 1262 est également muni d'un bras court 1274 dirigé vers le bas et pivotant par une pièce intermédiaire allongée 1276 sur un autre bras court 1278 s'étendant vers le haut à partir de l'extrémité correspondan- te de l'autre axe 1260 et fixé à cette extrémité. Lorsque le solénoïde 1270 est excité et que son armature 1268 est retirée, les deux rayons 1256 et 1528 s'inclinent comme l'indiquent les flèches 1280 et 1282 sur la fig. 86. A ce moment, la plaque de fond 1060 du magasin est lâchée et toute la pile de plaques de fond 1060 et de grilles de carton 103 tombe à l'intérieur du magasin sur la courroie transporteuse 1246.

   Mais le solénoïde 1270 n'est excité que pendant un temps très court et lorsqu'il est mis hors circuit le retour de son armature en position dirigée vers le bas ramène les rayons 
1256 et 1258 dans leur position sensiblement horizontale. Ces rayons reve- nant à leur position horizontale se placent en dessous de la plaque de fond 
1060 immédiatement supérieure et soulèvent cette plaque avec le reste de la pile de grilles de carton et de plaques de fond au-dessus de la plaque de fond inférieure et de la grille de carton restant sur la courroie transpor- teuse 1230.

   Pour que le renvoi immédiat des rayons 1256 et 1258 en position horizontale de blocage du magasin ne puisse écraser la grille de carton au- dessus de la plaque de fond inférieure et l'empêcher de descendre complète- ment avec cette plaque, les bords intérieurs 1261 et 1263 de ces rayons peu- vent être munis de cavités 1284 en forme d'arc correspondant aux extrémités saillantes 1286 des cloisons 1288 des grilles de carton. Les rayons 1256 et 1258 remontant au-dessus de la plaque de fond libérée, ne peuvent donc entrer en contact avec les extrémités saillantes 1286 de la grille de car- ton la plus basse mais attaquent cependant avec certitude la plaque de fond Immédiatement supérieure par les languettes 1290 formées entre les cavités 1284 en forme d'arc. 



   Le second magasin 1066 est plus petit que le magasin qui vient   d'être   décrit et reçoit exactement une pile de cartons ordinaires à oeufs 910 contenant deux rangées parallèles d'oeufs de six oeufs chacune. Ce second magasin 1066 peut être disposé avec sa paroi latérale ouverte dans le sens du mouvement du brin supérieure 1231 de la courroie transporteuse 1230, comme sur la fige 66 et comporte un mécanisme de retenue 1292 bloquant normalement son extrémité   Inférieure   ouverte mais pouvant intervenir par excitation d'un solénoïde 1294 monté sur une paroi d'extrémité 1296 pour laisser tomber un seul carton sur la courroie transporteuse 1230 passant sous le magasin.

   Avec référence aux figs. 87 et 88, ce mécanisme   distribu-   teur de cartons comprend une paire de pignons 1298 et 1300 calés sur des axes 1302 et 1304 respectivement qui tournent à l'extérieur des parois d' extrémité opposées 1296 et 1306 du magasin et qui peuvent être maintenues sous des couvercles appropriés 1308 et 1310 respectivement, comme montré sur la fige 3A. Chacun des pignons attaque des crémaillères horizontales supérieures et inférieures 1312a,   1314a   et 1312b, 1314b respectivement, les- dites crémaillères pouvant passer par des ouvertures centrales ménagées dans les parois d'extrémité 1296 et 1306 du magasin (fig. 82).

   Normalement, la position de rotation des pignons 1298 et 1300 est choisie pour que les cré- maillères inférieures   1314a   et   1314b   dépassent à l'intérieur du magasin et entrent en contact avec les cavités inférieures centrales 1316 (fig. 65) du carton 910 situé le plus bas dans la pile des cartons contenus dans le magasin, dont les couvercles sont en position verticale non pliée comme sur la fig.82. 



   Le solénoïde 1294, déjà cité, fait tourner un Instant les deux pignons ensemble de façon à retirer les crémaillères inférieures   1314a   et   1314b   du magasin et à dégager le carton inférieur de la pile, tandis que les crémaillères supérieures 1312a et 1312b sont introduites dans le ma- gasin pour empêcher que le carton immédiatement suivant accompagne le car- ton libéré. A cette fin, l'armature 1318 normalement dirigée vers le bas' du solénoïde vertical 1294 est reliée par un pivot et par l'intermédiaire d'une articulation 1320 au bras supérieur 1322 d'un levier coudé 1324 fixé sur l'axe 1304 du pignon 1300.

   Le bras inférieur 1326 de ce levier coudé 

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 pivote à son tour par une pièce intermédiaire allongée 1328 sur l'extrémité d'un bras 1330 dirigé vers le haut et fixé sur l'axe 1302 de l'autre pignon   1298.   Lorsque le solénoïde   1294   est excité au moment et de la façon décrite plus loin avec plus de détails, l'armature 1318 de ce solénoïde est retirée et fait tourner le levier coudé   1324   et par conséquent le pignon 1300 en sens inverse des aiguilles d'une montre sur les   figs. 87   et 88. Ceci a pour ef- fet de retirer la crémaillère inférieure 1314b du magasin 1066 et d'y in- troduire la crémaillère supérieure 1312b.

   La rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre du levier coudé 1324 a également pour effet, par la pièce intermédiaire 1328, de faire tourner le bras 1330 de l'axe 1302 et par conséquent le pignon opposé 1298 dans le sens des aiguilles d'une mon- tre sur les figs. 87 et 88,ce qui ramène en arrière la crémaillère   inférieu-   re 1314a du pignon 1298 et pousse en avant la crémaillère supérieure 1312a à l'intérieur du magasin 1066. De cette façon, le carton le plus bas placé dans le magasin qui était supporté par les crémaillères inférieures   1314a.   et 1314b, est privé de son support et tombe sur la courroie transporteuse 1230, tandis que les crémaillères supérieures 1312a et 1312b se dirigent vers l'intérieur du magasin et empêchent le carton immédiatement supérieur de suivre le précédent.

   Comme on peut le voir sur les figs. 66 et 82, le mécanisme de dégagement décrit est suffisamment au-dessus du brin supérieur 1231 du transporteur d'alimentation des cartons pour qu'un carton tombant du magasin sur le transporteur avec son couvercle en position non pliée, di- rigé vers le haut, puisse se dégager du carton immédiatement supérieur re- tenu sur les crémaillères supérieures 1312a et   1312b.   Dès que le solénoïde 1294 est mis hors circuit, les crémaillères supérieures sont retirées tan- dis que les crémaillères inférieures reprennent leur position dirigée vers l'intérieur.

   Par conséquent, toute la pile de cartons superposés contenus dans le magasin s'abaisse d'une distance égale à la distance verticale sé- parant les crémaillères supérieures et inférieures et le carton situé le plus bas vient s'appuyer sur les extrémités intérieures des crémaillères inférieures. 



   Lorsqu'un carton est tombé de la façon décrite' sur le brin supé- rieur 1231 de la courroie transporteuse 1230 avançant continuellement, cette courroie l'entraîne contre une paire d'arrêts 1332a et 1332b qui arrêtent le mouvement du carton sur la courroie dans une position où sa première ran- gée transversale est située immédiatement en dessous du trajet du chariot collecteur   1070.   Un dispositif est prévu suivant l'invention pour mettre hors service ces arrêts lorsque le chariot a placé ses oeufs dans la pre- mière rangée de poches du carton arrêté et lorsqu'il commence à retourner vers sa position initiale de réception des oeufs, et le carton peut alors avancer sur le transporteur 1230 jusqu'à ce qu'il vienne en contact avec un jeu similaire d'arrêts qui alignent sa seconde rangée de poches en dessous du trajet du chariot collecteur.

   En fait, sur le brin supérieur 1231 du transporteur d'alimentation des cartons, on a prévu autant de jeux d'arrêts 1332a et 1332b   qu'il y   a de rangées de poches transversales dans le plus grand carton ou la plus grande grille de carton à manipuler par la machine d'emballage de l'invention, et l'ensemble est agencé de telle manière que les jeux   d'arrêts   inutiles puissent être mis hors service avant le début de l'opération de remplissage du carton suivant le nombre de rangées de poches que comprend un carton particulier ou une grille particulière à remplir d' oeufs. Sur les figs. 67 et 70, le panneau horizontal 1246 du profilé   1244   qui soutient la courroie transporteuse est percé de fentes longitudinales 1334a et 1334b de part et d'autre du brin supérieur 1231 de cette courroie. 



  Par ces fentes passent six jeux de barres d'arrêt en alignement transver- sal 1332a et 1332b correspondant aux six rangées de poches à oeufs ménagées dans les grilles de carton 103. Ces paires de barres d'arrêt sont écartées dans le sens de la longueur de la courroie transporteuse d'une distance égale à la largeur des rangées de poches individuelles. 



   Chaque paire de barres d'arrêt en alignement transversal 1332a et 1332b est montée sur des blocs 1336a et 1336b respectivement, qui sont 

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 fixés sur un axe transversal commun   1338   pouvant tourner dans une paire de blocs 1340 servant de paliers (figs82 et   84).   Les blbcs 1340 ser- vant de paliers pour les six axes 1338 du mécanisme de commande des car- tons suivant   l'invention,

     sont fixés sur les bords longitudinaux d'une plaque 1342 montée sur la partie inférieure du panneau horizontal 1246 du profilé   1244.   Cette plaque peut supporter le brin inférieur ou brin de retour 1343 de la courroie 1230 qui peut être guidée au niveau de la pla- que par une paire de galets libres 1344 et 1346 montés avec faculté de ro- tation sur les panneaux latéraux 1240 et 1242 du profilé 1244 au voisinage des bords d'extrémité de la plaque 1342 comme on peut le voir sur la fig. 



   82. Des contrepoids 1348 fixés aux axes 1338   sollicitent   élastiquement les axes dans le sens des aiguilles d'une montre sur les figs. 82 et 84 pour leur faire prendre une position extrême déterminée par contact de tenons d'arrêt 1350 montés sur les axes 1338 avec la partie inférieure de la plaque 1342 et dans laquelle les barres d'arrêt 1332a et 1332b sont en saillie verticale par les fentes allongées 1334a et 1334b au-dessus du niveau du panneau horizontal 1246, en position de blocage des cartons. 



   Pour empêcher que les barres d'arrêt 1332a et 1332b cèdent contre l'effet des contrepoids 1348 sous l'effort d'un carton entraîné contre eux par la courroie transporteuse .continue 1230, une des barres d'arrêt de chaque jeu dépasse au-dessus du bloc de montage 1336b pour former un prolongement 1352 attaqué par un verrou 1354 (figs. 84 et 
85). Chacun de ces verrous pivote sur les parois d'un profilé 1355 ména- gé à la face supérieure d'un bloc de montage   1356,   et est maintenu en position relevée bloquant le prolongement par un ressort approprié 1358   pla-   cé entre la tête 1360 et le fond 1355 du profilé.

   Les blocs de montage 1356 des six verrous 1354 compris dans la forme représentée du mécanisme d'arrêt des cartons sont calés sur un arbre commun 1362 qui s'étend lon-   gitudinalement   en dessous du panneau horizontal 1246 du profilé 1244 et qui peut être supporté avec faculté de rotation par le panneau laté- ral 1240 de ce profilé à l'aide de chaises appropriées 1364 (figs.84 et   85).   



   Un dispositif est prévu pour faire tourner l'arbre 1362 d'un arc suffisant pour écarter les têtes 1360 des verrous 1354 des prolonge- ments 1352 de leurs barres d'arrêt correspondantes chaque fois que le cha- riot collecteur 1070 revient à sa position initiale pour recevoir des oeufs de sorte qu'un jeu de barres d'arrêt contre lesquelles peut s'appuyer à ce moment une boîte ou une grille de carton remplie ou partiellement remplie peut céder et tourner sur son axe 1338 en dessous   d@   niveau du panneau horizontal   1246.   La boite peut alors suivre le mouvement de la courroie continue 1230 jusqu'à ce qu'elle entre en contact avec le .jeu suivant de barres   d'arrêt,   l'ensemble étant agencé pour qu'à ce moment,

   l'arbre 1362 ait repris sa position initiale dans laquelle le verrou 1354 associé au jeu suivant de barres d'arrêt maintienne ces barres d'arrêt en position de blocage du carton. Dans ce but, l'arbre 1362 est   maintenu,   élastiquement dans sa position de blocage par un ressort 1366 tendu entre une extrémité d'un tenon 1368 dépassant radialement de l'arbre 1362 et un tenon 1370 dépassant vers le bas de la plaque 1342, l'extrémité opposée du premier tenon 1368 s'appuyant contre un rebord 1372 déterminant sa position, qui peut être formé par une bride tournée vers l'intérieur du panneau latéral 1340 du profilé 1244 (fig. 84). 



   Pour écarter l'arbre 1362 de sa position de blocage, cet arbre porte un bras 1374 dont l'extrémité pointue 1376 est attaquée par une   mâchoi-   re 1378 pivotant dans la tête   1380,   en forme de tampon de l'armature 1382 normalement en saillie d'un solénoïde 1384. Ce solénoïde 1384 peut être supporté d'une façon appropriée par la plaque 1342, par exemple par le tenon 1370 et est construit de la même manière que le solénoïde 992   comman-   dant le fonctionnement des magasins 130.

   Chaque fois que le solénoïde 1384 est excité, sa mâchoire 1378 attire le bras 1374 en sens inverse des aiguilles d'une montre sur la fige 83 et ce bras fait tourner l'arbre 1362 contre l'action du ressort 1366 et lui fait prendre une position de rota- 

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 tion dans laquelle les verrous   1354   libèrent les prolongements 1352 des barres d'arrêt qui leur sont associées.

   Lorsque l'armature 1382 du solé-   noide   1384 atteint sa position complètement rétractée, le contact d'un pied 1386 sur la mâchoire 1378 avec un organe fixe 1388 fait tourner la mâchoire en sens inverse des aiguilles d'une montre et la dégage de l'extrémité poin - tue 1376 du bras   1374.   Ceci a pour résultat que l'arbre 1362 peut immédiate- ment reprendre sa position de blocage sous l'influence du ressort de rappel   1366,   de sorte qu'un carton avançant sur un jeu de barres d'arrêt cédant à son impulsion est positivement bloqué contre tout nouveau mouvement d'avan- cement lorsqu'il entre en contact avec le jeu suivant de barres d'arrêt. 



  Lorsque le solénoïde 1384 est mis hors circuit, son armature 1382 reprend sa position en saillie dans laquelle la mâchoire 1378 se place à nouveau près de l'extrémité pointue 1376 du bras 1374 sous l'effet du ressort 1390 placé entre la mâchoire et la tête en forme de tampon 1380 de l'armature 1382. 



   Le mécanisme de remplissage décrit peut être conditionné pour fonctionner avec des boites en carton à deux rangées ou des grilles de carton à six rangées en déplaçant un contact 1392 commandé à la main pour interca- ler le solénoïde 1270 ou le   solénoïde   1294 dans le circuit alimentant le solénoïde 1384 commandant les   barres. d'arrêt.   Dans le schéma de la fig. 



  88 ce contact relie le solénoïde 1294 du magasin de cartons 1066 au cir- cuit du solénoïde de commande des barres d'arrêt 1384 pour que le mécanisme de remplissage des cartons puisse fonctionner avec des cartons à deux rangées 910. Dans ce cas, il est nécessaire que toutes les barres d'arrêt à l'ex-   ception   des deux premiers jeux de barres 1332a et 1332b soient tournées en- dessous du niveau du panneau horizontal 1246 du profilé   1244   et soient main- tenues dans cette position par une plaque 1394 qui peut être serrée sur un des panneaux latéraux de la structure   1244,   comme on peut le voir sur les figs. 67 et 82.

   Le premier carton peut   être   alors placé à la main contre le premier des deux jeux efficaces de barres d'arrêt 1332a et 1332b et le cha- riot collecteur 1070 peut être mis en marche. Dès que le chariot commence son mouvement d'avancement intermittent transversal à la courroie transpor- teuse 1230, il débloque le bras de contact 1216 lui permettant de reprendre sa position normale dans laquelle ce bras ferme le contact 1218 mettant hors circuit le solénoïde 1108 commandant le retour du chariot, le circuit de commande de ce solénoïde étant ainsi conditionné pour un fonctionnement immédiat par fermeture du contact en marteau 1200.

   Lorsque le chariot a reçu un plein chargement d'oeufs, a passé sur toute la première rangée du carton placé sur la courroie transporteuse 1230 et a laissé descendre sa charge dans cette rangée de poches, le retour du panneau de fond 1094 en position de fermeture des poches amène la saillie en forme de marteau de son pivot 1095a contre le bras de commande 1198 du contact 1200, ce qui a pour effet d'exciter le solénoïde 1108 et de renvoyer le chariot dans sa pre- mière position. Le renvoi du chariot 1070 en position première fait fonc- ' tionner le bras de contact 1216 qui ouvre le contact 1218 monté dans le cir- cuit alimentant le relais de commande 1206, et la mise hors circuit de ce relais interrompt le circuit alimentant le solénoïde 1108 ramenant le cha- riot.

   Le fonctionnement du même bras de contact 1216 a également pour effet de fermer un autre contact 1396 monté dans une section commune des circuits alimentant le solénoïde 1384 commandant les barres d'arrêt et le   solénol-   de 1294 commandant le magasin de cartons. La fermeture du contact 1396 ex- cite le solénoïde 1384 commandant une barre d'arrêt, mais ne peut faire fonctionner le solénoïde 1294 du magasin de cartons 1066 à cause de la pré- sence d'un contact 1398 normalement ouvert monté dans le circuit alimentant le solénoïde 1294 commandant le magasin de cartons.

   Ce contact   1398   peut être supporté par la plaque 1342 voisine du second des axes 1338 supportant les barres d'arrêt, son bras 1399 situé en dessous du tenon 1350 limitant la rotation de ces axes, et dans l'orbite de rotation de ce tenon.   L'ex-   citation du solénoïde 1384 commandant les barres d'arrêt supprime le sou- tien de la première paire de barres d'arrêt 1332a et 1332b, de sorte que le carton, sous l'effort de la courroie transporteuse continue 1230, repousse 

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 ces barres et glisse sur elles jusqu'à ce qu'il entre en contact avec le se- cond jeu de barres d'arrêt qui ont été reverrouillées en position active avant que le carton les atteigne comme décrit plus haut.

   Le carton dont la première rangée est remplie se trouve alors sur le panneau horizontal 1246 du profilé 1244 avec sa seconde rangée de poches encore vides alignées en dessous du trajet du chariot collecteur 1070, et ce chariot commence un nou- veau cycle d'opérations déjà décrit. Ceci permet le renvoi du bras de contact 
1216 en position normale dans laquelle il ferme le contact 1218 et recondi- tionne ainsi le solénoïde 1108 de renvoi du chariot pour qu'il puisse fonc- tionner aussitôt que la seconde rangée d'oeufs a été introduite dans la seconde rangée de poches du carton sur le transporteur 1230.

   En outre, le renvoi du bras de contact 1216 en position normale interrompt le circuit alimentant le solénolde 1384 commandant les barres d'arrêt et permet de ré- tablir l'engagement de sa mâchoire 1378 avec le bras 1374 de l'arbre 1362 sup- portant les verrous et conditionne ainsi le mécanisme de déblocage des ver- rous pour une nouvelle opération.

   Lorsque le chariot a déchargé une autre série d'oeufs dans la seconde rangée de poches du carton et est retourné vers sa position initiale, la fermeture du contact 1396 libère le second jeu de barres d'arrêt 1332a et 1332b et la courroie avançant de manière con- tinue peut entraîner le carton rempli sur ces barres et sur la plaque 1394 déjà citée, qui met hors service les barres d'arrêt restantes et l'amène finalement par un rebord incliné vers le bas   1400   sur le transporteur de sortie 134. 



   Pendant que le carton rempli repousse le second jeu de barres d'arrêt hors de son chemin et que l'axe 1338 supportant les barres d'arrêt tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre sur la fig. 84, le tenon d'arrêt 1370 limitant la rotation de cet axe abaisse le bras 1399 d'un con- tact 1398 et ferme ce contact. En conséquence, le circuit alimentait le   solénolde   1294 libérant les cartons dans le magasin 1066 est fermé et ce solénoïde est excité, ce qui a pour effet de laisser tomber un nouveau car- ton sur la courroie transporteuse 1230, de la façon déjà décrite, tandis que les contrepoids 1352 attachés aux axes 1338 des barres d'arrêt abaissées 'renvoient ces barres en position relevée bien que les cartons remplis ont passé sur elles.

   Lorsque ces barres reprennent leur position relevée de cette manière, leurs prolongements 1352 glissent sur les dos des verrous cor- respondants 1354 et enfoncent ces verrous contre l'action de ressorts 1358 (fig. 85) jusqu'à ce qu'ils soient passés sur les têtes 1360, les ressorts les ramenant ensuite en position de verrouillage derrière les prolongements (fig. 85). 



   L'autre circuit passant par le solénolde 1270 du mécanisme   1254   libérant les cartons dans le magasin 1068 rempli de plaques de fond 1060 et de grilles de carton 103, établi par une manipulation appropriée du contact 1392, contient de même un contact   1406   normalement ouvert qui empêche l'exci- tation du mécanisme de libération jusqu'à ce qu'une grille de carton déposée sur la courroie transporteuse 1230 ait été remplie d'oeufs jusqu'à sa der- nière rangée et passe sur la dernière paire de barres d'arrêt 1332 a et 1332b vers le transporteur de sortie   134.   Ce contact 1406 est également monté sur la plaque 1342 près du dernier des axes 1338 supportant les barres d'ar- rët, son bras 1407 en dessous du tenon d'arrêt 1350 limitant la rotation du dernier axe,

   et dans l'orbite de rotation de ce tenon de façon que le contact soit fermé par ce tenon chaque fois que la sortie d'une grille de carton rem - plie pousse la dernière paire de barres d'arrêt 1332a et 1332b hors de son chemin. Ce contact 1406 étant fermé, le renvoi du chariot 1070 en position initiale et la fermeture du contact 1396 qui en résulte fait passer le cou- rant par le solénoïde 1270 et fait descendre une nouvelle plaque de fond 1060 supportant une grille de carton 103 sur le transporteur d'alimentation des cartons 1064 qui les amène contre la première paire de barres d'arrêt 1332a et 1332b pour que le chariot puisse remplir la première rangée de po- ches pendant le cycle suivant de la machine. 

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   TRAIN   D'ENGRENAGES   
Comme on l'a exposé plus haut, une grande partie des différents mécanismes mobiles de la machine, décrite, par exemple l'élévateur d'alimen- tation 114, le mécanisme de pesée 118, le transporteur de répartition 122 et le transporteur de classement   124,   doivent fonctionner en synchronisme, et il est avantageux d'entraîner tous ces mécanismes en rotation par une source commune de force motrice, ce qu'on a réalisé dans la forme de l'in- vention représentée dans les dessins annexés où tous les mécanismes mobiles sont entraînés par un moteur électrique 1408 placé en dessous du transpor- teur d'alimentation des cartons   1064   du mécanisme de remplissage des car- tons (fig. 5).

   Une courroie   1410   transmet la force de rotation du moteur   1408   à une botte de transmission multiple 1412 représentée sur la fige 5 par un bloc qui comporte trois arbres moteurs de sortie   1414,     1416   et   1418,   res- pectivement. 



   L'élévateur d'alimentation 114, le mécanisme de pesée 118, le transporteur de répartition 122 et le tambour mémoire 116 sont entraînés par le premier arbre   1414.   A cette fin, une pièce intermédiaire tournante 1420 réalise un accouplement universel entre cet arbre de sortie   1414   et un arbre court   1422   (figs. 5 et 24) pouvant tourner dans le carter d'accou- plement 422 et portant une roue dentée 1424 à l'intérieur de ce carter. 



  Une chaîne sans fin 1426 transmet la force de rotation de la roue dentée 1424 à une autre roue dentée   1428   calée sur le côté moteur 1430 de l'accouplement 420 déjà cité, dont le côté entraîné 418 comprend le moyeu 440 de la roue dentée 414 autour de laquelle passe la chaîne 410 du transporteur de répar- tition   122.   



   Le mode d'entraînement du tambour mémoire du dispositif mémoire 116 par la roue dentée   412   du transporteur de répartition a été décrit en détail plus haut, et il suffit de le récapituler rapidement. Sur l'arbre 416 de la roue dentée 412 (fig. 14) est monté un pignon conique 564 atta- quant un autre pignon conique 566 calé sur un arbre 568. Cet arbre 568 porte la roue à excentrique 570 entraînant le tambour mémoire par un cliquet   574   attaquant une roue 578 montée sur l'arbre principal 562 du tambour   (figs.   



  22 et 36). 



   Le même arbre 568 qui porte la roue à excentrique 570 porte   éga-   lement une roue dentée 1436 (fig. 5) reliée par une chaîne sans fin 1438 à une roue dentée   1440   calée sur un prolongement 1442 de l'arbre 378 (fig. 15) du mécanisme qui commande le passage des oeufs du transporteur d'alimentation sur la plate-forme de pesée et de la plate-forme de pesée sur le transporteur de répartition, et qui détermine par une came 376 le moment exact de l'opéra- tion de pesée, comme on l'a exposé précédemment. 



   Une roue dentée   1444   est également calée sur l'arbre 416 de la roue dentée antérieure 412 du transporteur de répartition 122 (figs. 5 et 14) et cette roue dentée 1444 est reliée à une autre roue dentée 1446 par la chaîne   1448.   La roue dentée 1446 est calée sur une extrémité d'un arbre 1450 (fig.   22),  tournant dans le cadre de la machine et disposée parallèle- ment à l'arbre   416,   et portant à son autre extrémité une roue dentée   1452.   



  Une autre chaîne sans fin 1454 transmet le mouvement de rotation de la roue dentée 1452 à une roue dentée 1456 calée sur l'arbre moteur 190 de l'éléva- teur d'alimentation. De cette manière, l'élévateur d'alimentation, le méca- nisme de pesée, le transporteur de répartition et le tambour mémoire sont tous entraînés par le même arbre moteur de sortie 1414 de la boite de trans- mission   1412,   et ce mécanisme peut fonctionner avec le synchronisme voulu par un choix approprié des grandeurs relatives des différents engrenages et roues dentées et de la roue à excentrique 570 et de la roue à cliquet   578.   



   Le transporteur de classement et le transporteur de huilage sont tous deux entraînés par le second arbre de sortie   1416   de la boite de trans- mission 1412. Dans ce but, les arbres moteurs   482   et   814   cités plus haut portent dans un plan vertical commun s'étendant le long de deux transporteurs des roues dentées 1458 et 1460 respectivement, et une chaîne 1462 passe autour 

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 de ces roues dentées tandis qu'une troisième roue dentée 1464 calée sur l'arbre de sortie   1416   de la botte de transmission   1412   entraîne ensemble ces deux transporteurs (fig. 5).

   Le mécanisme de transfert des oeufs intercalé entre le transporteur de répartition et le transporteur de clas- sement est entraîné directement par une des chaînes du transporteur de classement par l'intermédiaire de la roue dentée 532 précitée attaquant la chaîne 456a du transporteur de classement montée sur un arbre trans- versal 530 portant une roue dentée 528. Comme on l'a indiqué plus haut, cette roue dentée 528 est reliée par une chaîne sans fin 526 à une roue dentée 524 calée sur l'arbre principal 512 du mécanisme de transfert des oeufs. 



   Le second arbre de prise de force 1416 de la botte de transmis- sion   1412   entraîne également la courroie du transporteur d'alimentation 
1230 du mécanisme de remplissage des cartons. A cette fin, cet arbre porte encore une autre roue dentée 1466 reliée par une chaîne sans fin 1468 à une roue dentée 1470 calée sur un arbre 1472 tournant dans le bâti de la machine et s'étendant parallèlement à l'arbre de prise de force   1416.   Cet arbre porte une roue dentée 1474 reliée par une chaîne 1476 à une roue dentée 1478 calée sur l'arbre moteur 1238 de la courroie transporteuse 1230. 



   Le troisième arbre de prise de force   1418   de la botte de trans- mission   1412   porte une roue dentée 1480 reliée par une chaîne   1482   à une roue dentée 1484 calée sur l'arbre moteur   1486   du transporteur de sortie 
134 à l'extrémité de sortie de la machine. 



   Revenant au train d'engrenages entre la boite de transmission 1412 et le transporteur de répartition 122 et les mécanismes qui lui sont associés, l'accouplement   420   Intercalé entre l'arbre de prise de force   1414   et la roue dentée 414 est prévu pour que le fonctionnement du transporteur de répartition, de l'élévateur d'alimentation, du mécanisme de pesée et du tambour mémoire, tous entraînés par ce transporteur de répartition, puisse être suspendu pendant que continue le fonctionnement du transporteur de classement du transporteur de huilage, du mécanisme d'emballage en cartons et du transporteur de sortie.

   De cette façon, tous les oeufs qui peuvent voyager sur les transporteurs de classement de huilage pendant que l'éléva- teur d'alimentation et le transporteur de répartition sont arrêtés, peu- vent 4tre amenés jusqu'à la sortie de la machine avec une consommation d'é- nergie réduite au minimum. 



   L'accouplement utilisé pour relier l'arbre de prise de force 1414 de la botte de transmission 1412   à   la roue dentée du transporteur de répar- tition peut être d'un type approprié quelconque, permettant l'embrayage et le débrayage sélectifs des parties motrices et des parties entraînées de 1' accouplement, dans lequel l'embrayage de la partie motrice avec la partie entraînée se produit à tout moment dans un rapport de phase déterminé d'avan- ce pour rétablir le synchronisme nécessaire dans le fonctionnement du trans- porteur de répartition et du transporteur de classement chaque fois qu'on embraye l'accouplement.

   Dans la forme particulière de l'invention Illustrée dans les dessins annexés le côté moteur 1430 de l'accouplement comprend un arbre tubulaire 1488 (fig. 24) à l'intérieur duquel coulisse un prolongement 1490 d'une armature   1492.   Ce prolongement 1490 est claveté sur l'arbre tubulaire 1488 et participe à son mouvement de rotation. 'Dans une cavité 1494 du prolongement 1490 se trouve une griffe d'accouplement 1496 pivotant sur un bloc 1497 calé sur l'arbre   1498.   Cette griffe présente un nez 1498 qui peut s'engager dans une des quatre fentes radiales 1499 ménagées dans la face adjacente d'un disque d'accouplement 1500 dont le moyeu 1501 peut tourner sur l'arbre 1488, la roue dentée 414 du transporteur de répartition 122 s'étant calée sur ce moyeu.

   Lorsque le nez 1498 de la griffe d'accouple- ment se place dans une des fentes radiales du disque d'accouplement 1500, le côté moteur et le   côté   entraîné de l'accouplement sont embrayés. Pour maintenir le nez 1498 de la griffe en engagement avec le disque 412, l'extré- mité de la griffe pivote sur une broche 1502 coulissant dans un tenon 1503 

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 muni-d'une ouverture et pouvant tourner dans le bloc   1497.   Un ressort 1504 enroulé autour de la broche 1502 s'appuie contre l'extrémité de la griffe   1496   et la maintient élastiquement en position d'embrayage du disque comme sur la fig.   24.   Lorsque l'opérateur veut débrayer l'accouplement, il pousse sur un bouton-poussoir 1506 placé sur la paroi antérieure du coffre 162 (fig. 



  6), ce qui a pour effet de fermer pendant un court moment un circuit électri- que passant par un solénoïde 1508 entourant l'armature 1492 (fig. 24) et maintenu dans un manchon métallique 1509 monté dans la paroi latérale voisine du coffre   422.   Ce solénoïde 1508 étant excité, l'armature 1492 est retirée en arrière et fait tourner la griffe 1496 -dans le sens inverse des aiguilles ' d'une montre, comme sur la fige   24,   pour dégager le nez du disque d'accouple- ment 1500. Le solénoïde 1508 peut retirer l'armature 1488 assez loin pour faire passer l'extrémité à ressort de la griffe d'accouplement   1496   par le plan central de l'articulation formée par cette griffe et le ressort 1504 en- roulé autour de la broche 1502, plan déterminé par le pivot de la griffe et du tenon tournant 1503.

   De cette manière, lorsque le solénoïde 1508 est mis hors circuit, l'accouplement 1432 reste à l'état débrayé, le ressort 1504 maintenant la griffe d'accouplement   1496   dans la position représentée sur la fige 24A. 



   Si l'opérateur désire embrayer à nouveau l'accouplement, il presse un autre bouton 1510 placé dans la paroi intérieure du coffre   1@2   (fig. 6), ce qui a pour effet d'exciter un autre solénoïde 1512 maintenu dans le man- chon 1509 et entourant une partie intermédiaire de l'armature   1492,   de telle sorte que l'excitation déplaçant l'armature vers la droite, comme sur les figs. 24 et 24A, dans une mesure suffisante pour réintroduire le nez de la griffe 1496 dans une des quatre fentes radiales du disque d'accouplement 1500 de l'articulation précitée intervenant alors pour maintenir cet embrayage même après retour au repos du solénoïde 1512. 



   On remarquera que plus   d'un   transporteur de répartition 122 peut être utilisé pour amener les oeufs classés dans les différentes voies 126 d'un seul et même transporteur de classement   124.   En d'autres mots, plusieurs stations de mirage séparées peuvent être associées à un seul transporteur de classement et utiliser le même appareil d'accumulation des oeufs 130 et le même appareil d'emballage des oeufs 132, à condition que la vitesse du trans- porteur de classement soit augmentée dans une mesure correspondante et mise en rapport avec les différents transporteurs de répartition pour qu'il soit impossible d'introduire plus d'un oeuf dans les mêmes poches du transporteur de classement. 



   L'invention décrite avec référence à une forme de réalisation préférée n'est pas limitée aux détails d'exécution de cette forme représentée dans les dessins annexés. d'autre part, bien que le procédé et la machine de l'invention représentée dans les dessins annexés et décrits ci-dessus aient été-spéciale- ment mis au point pour la manipulation d'oeufs, une machine comportant les principes de l'invention pourrait être également utilisée pour trier d'autres objets, par exemple des avocats ou d'autres fruits coûteux. 



   REVENDICATIONS. 



   1.- Machine pour trier des objets, des oeufs par exemple, carac- térisée en ce qu'elle comprend un dispositif transportant des objets de qua- lités différentes sur un trajet déterminé d'avance et un second dispositif faisant sortir des objets de la même qualité de ce dispositif de transport en des points choisis de ce trajet.

Claims (1)

  1. 2.- Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif pour peser les objets passant sur le trajet déterminé d'avance,le second dispositif précité faisant sortir les objets appartenant à une combinaison déterminée de qualité et de poids en des points fixes du trajet déterminé d'avance. <Desc/Clms Page number 51>
    3. - Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu' elle comprend un dispositif amenant des oeufs de qualités différentes sur le transporteur en une partie initiale du trajet, un dispositif sur ce trajet pour peser les oeufs et un dispositif sur une partie suivante du trajet faisant sortir les oeufs appartenant à une combinaison déterminée de qualité et de poids en des points fixes.
    4.- Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu' elle comprend un dispositif transportant des oeufs en file simple sur le trajet déterminé d'avance, un dispositif amenant des oeufs de qualités différentes sur le dispositif de transport dans une partie initiale du trajet déterminé d'avance, un dispositif sur ce trajet déterminé d'avance pour peser les oeufs passant sur le trajet, un transporteur à plusieurs voies placé au voisinage d'une partie d'extrémité du dispositif de transport à file simple, un dispositif faisant passer les oeufs appartenant à une combinaison déterminée de qualité et de poids., de l'extrémité du transpor- teur à file simple sur des voies choisies du transporteur à plusieurs voies et un dispositif par voie du transporteur à plusieurs voies, pour placer les oeufs en rangées dans des récipients.
    5.- Machine suivant la revendication 4, caractérisée en ce qu' elle comprend en outre un transporteur à plusieurs voies près de l'extrémité du premier transporteur à plusieurs voies pour faire passer les oeufs dans une chambre de huilage.
    6. - Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif tournant en synchronisme avec le transporteur et enregistrant la qualité et le poids passant sur les dispositifs, un dispositif associé à une partie initiale du transporteur et réglant le dispositif d'enregistrement suivant la qualité et le poids des oeufs qui s'y déplacent, et un dispositif dépendant du dispositif enregis- tréur pour éjecter du transporteur les oeufs appartenant à des combinaisons déterminées de poids et de qualité en des points séparés à une de ses extré- mités.
    7.- Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de commande rotatif tournant en synchronisme avec le transporteur et comportant des éléments correspondant aux différents oeufs avangant sur le transporteur, ces éléments pouvant passer d'une position neutre à une position active indiquant la qua-- lité et le poids des oeufs sur le transporteur, le dispositif associé à la partie initiale du transporteur plaçant ces éléments suivant la qualité et le poid des oeufs avançant sur le transporteur, un dispositif éjectant les oeufs du transporteur en des points séparés à une de ses extrémités,
    et un dispositif associé à des éléments choisis en position active du dispositif de commande et pouvant être actionné par ces éléments peur activer certains dispositifs éjecteurs d'oeufs.
    8.- Machine suivant la revendication 7, caractérisée en ce qu' elle comprend un dispositif de came associéau dispositif de commande et renvoyant les éléments en position neutre par.intervention du dispositif d' activation.
    9. - Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu' elle comprend plusieurs glissières pouvant recevoir des oeufs de qualités différentes et les faire passer sur le transporteur dans sa partie initiale un certain nombre de dispositifs prévus en des points écartés sur une partie terminale du trajet, pouvant éjecter les oeufs du transporteur, un mécanisme de commande rotatif tournant en synchronisme avec le transporteur et compor- tant sur des secteurs consécutifs de sa circonférence des éléments réglables pour représenter la qualité des oeufs correspondants avançant sur le trajet déterminé d'avance,
    un dispositif associé à chacune des glissières et réa- gissant au passage d'un oeufd'une glissière sur le transporteur pour régler les éléments du secteur correspondant du mécanisme de commande rotatif d'une manière indiquant la qualité des oeufs d'après la glissière d'où ils passent <Desc/Clms Page number 52> sur le transporteur, et un dispositif associé au dispositif de commande rotatif et réagissant au passage d'un secteur portant des indications de qualité déterminées d'avance pour activerle dispositif éjectant des oeufs en un point déterminé de la partie terminale du transporteur.
    10.- Machine suivant la revendication 9, caractérisée en ce qu'elle comprend un mécanisme de pesée intercalé sur le trajet déterminé d'avance, plus loin que les glissières et un dispositif réagissant au dé- placement de ce mécanisme de pesée par le passage d'un oeuf pour régler les éléments du secteur correspondant du mécanisme de commande rotatif, de façon à indiquer le groupe de poids auquel appartient l'oeuf considéré.
    11.- Machine suivant les revendications 9 et 10, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif associé au mécanisme de commande ro- tatif et ramenant les éléments enregistrant la qualité et le poids en po- sition initiale après leur passage devant le dispositif d'activation.
    12. Machine suivant la revendication 4, caractérisée en ce que le transporteur à plusieurs voies passe en dessous de la partie terminale du transporteur à file simple en formant un angle avec lui.
    13.- Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu' elle comprend un agencement pour enregistrer la qualité des oeufs, compor- tant un transporteur portant une série de cuvettes pouvant supporter chacune un oeuf, un certain nombre de glissières dans lesquelles des oeufs apparte- nant à une même qualité peuvent être déposés et peuvent passer dans les cu- vettes du transporteur, un dispositif à l'extrémité de sortie des glissières réglant le passage d'un oeuf de la glissière sur une cuvette pour empêcher le passage d'un oeuf dans une cuvette déjà garnie d'un autre oeuf, un dis- positif d'enregistrement de la qualité avançant en synchronisme avec les cuvettes passant devant les glissières, les secteurs consécutifs de cette circonférence correspondant aux cuvettes consécutives du transporteur,
    et un dispositif réagissant au passage d'un oeuf d'une glissière dans une cuvette pour enregistrer la qualité représentée par cette glissière sur un secteur du dispositif d'enregistrement de la qualité correspondant à la cuvette.
    14.- Machine suivant la revendication 13, caractérisée en ce qu'elle comprend des dispositifs de retenue à la sortie des glissières, ces dispositifs bloquant normalement les glissières qui leur sont associées, un dispositif associé à chaque cuvette et réagissant au rapprochement d'une cuvette vide d'une glissière pour amener le dispositif de retenue en position de déblocage de la glissière et un dispositif associé à chaque cuvette pour mettre hors service le dispositif de déblocage lorsqu'un oeuf est amené dans la cuvette.
    15. - Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu' elle comprend une glissière d'alimentation comprenant une paire de barres parallèles inclinées transversalement écartées, une plaque en forme de genou pivotant entre ces barres près de leurs extrémités inférieures et un disposi- tif sollicitant cette plaque vers une position de rotation dans laquelle le genou fait saillie au-dessus de la glissière formée par les barres et la blo- que.
    16. - Machine suivant la revendication 15, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif d'arrêt limitant le mouvement rotatif de la plaque sous l'influence du dispositif précité vers la position de rotation définie .
    17.- Machine suivant la revendication 15.,caractérisée en ce qu' elle comprend des barres parallèles dont les extrémités inférieures sont pliées pour accentuer leur inclinaison, un bloc en forme de U pivotant entre ces ex- trémités inférieures, et dont les bras s'étendent dans des plans verticaux parallèles aux plans verticaux déterminés par les barres,
    la plaque en forme de genou étant fixée à la barre transversale du bloc en forme de U et le dispositif de sollicitation sollicitant la plaque vers une position de rota- <Desc/Clms Page number 53> tion dans laquelle les bras du bloc sont parallèles aux extrémités de la barre et le genou de la plaque en forme de genou est en saillie au-dessus de la glissière et la bloque et un dispositif d'arrêt limitant le mouve- ment de rotation du bloc et de la plaque sous l'influence du dispositif de sollicitation vers la position de rotation définie.
    18.- Machine suivant la revendication 1, dans laquelle le trans- porteur peut faire avancer une file simple d'oeufs sur un trajet déterminé d'avance, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif enregistrant le poids des oeufs, comprenant un mécanisme de pesée des oeufs intercalé sur le trajet, un dispositif d'enregistrement du poids tournant en synchro- nisme avec le transporteur, les secteurs consécutifs de sa surface corres- pondant aux oeufs consécutifs transportés sur le trajet, et un dispositif réagissant au déplacement du mécanisme de pesée par le passage d'un oeuf pour enregistrer le poids de cet oeuf sur le secteur correspondant du mé- canisme d'enregistrement du poids.
    19.- Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'enregistrement du poids comprenant un pre- mier transporteur et un second transporteur pouvant supporter les oeufs en une file simple et avançant en synchronisme l'un avec l'autre, un mécanisme de pesée des oeufs intercalé entre ces transporteurs, un dispositif fonc- tionnant en synchronisme avec les transporteurs pour faire passer les oeufs du premier transporteur sur le mécanisme de pesée puis sur le second trans- porteur, un dispositif d'enregistrement du poids tournant en synchronisme avec les transporteurs, les secteurs consécutifs de sa surface correspon- dant aux oeufs consécutifs avançant sur les transporteurs,
    et un dispositif réagissant au déplacement du mécanisme de pesée sous l'effet des oeufs pas- sant du premier au second transporteur pour enregistrer le poids des oeufs dans des secteurs correspondants du dispositif d'enregistrement du poids.
    20.- Machine suivant la revendication 19, caractérisée en ce que le mécanisme de pesée comporte une plate-forme intercalée entre des sec- teurs adjacents des transporteurs et en ce que le dispositif faisant passer les oeufs du premier transporteur sur le second comprend un bras tournant dans une orbite de rotation autour de la plate-forme de pesée dans l'espace compris entre le premier transporteur et la plate-forme et dans l'espace entre la plate-forme et le second transporteur, dans l'ordre d'énumération.
    21. - Machine suivant la revendication 20, caractérisée en ce que le bras de transfert tourne dans une orbite de rotation suivant un arc de grand rayon passant au-dessus de la plate-forme, ledit bras portant des doigts sur son secteur intérieur et les bords de la plate-forme voisine du premier et du second transporteur étant munis de doigts correspondants.
    22. - Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un mécanisme de pesée comportant une plate-forme, un dis- positif maintenant élastiquement cette plate-forme en position élevée, de façon à lui permettre de s'abaisser à des niveaux plus ou moins bas sui- vant le poids d'un objet placé sur la plate-forme, un dispositif agissant sur un contact monté pour se déplacer avec la plate-forme, un certain nombre de contacts normalement ouverts pouvant activer par fermeture différents élé- ments indicateurs de poids et comportant des bras de commande en regard du dispositif agissant sur le contact,
    et un dispositif réagissant au dépôt d'un objet sur la plate-forme pour rapprocher le dispositif agissant sur le contact et les bras de commande pour faire agir ce dispositif sur un de ces bras suivant le niveau auquel l'objet déposé sur la plate-forme a abaissé cette dernière.
    23. - Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu' elle comprend un mécanisme combiné de pesée et d'enregistrement du poids des oeufs comportant une plate-forme pouvant supporter un oeuf, un dispositif co m- prenant un parallélogramme articulé maintenant élastiquement la plate-forme en position élevée de façon à lui permettre de s'abaisser à des niveaux plus ou moins bas suivant le poids d'un oeuf placé sur la plate-forme, un certain <Desc/Clms Page number 54> nombre de disques agissant sur des contacts, placés à des niveaux relatifs différents et se déplaçant avec la plate-forme, un nombre égal de solénoï- des qui, excités, peuvent enregistrer différentes gammes consécutives de poids sur un instrument enregistreur de poids,
    un nombre égal de contacts normalement ouverts pouvant exciter en se fermant l'un ou l'autre des solé- noïdes et comportant des points de commande en regard des disques placés à un même niveau, et un dispositif réagissant au dépdt d'un oeuf sur la plate-forme pour rapprocher les disques et les points de commande des con- tacts afin que le disque correspondant à un de ces points agisse sur ce point suivant le niveau auquel un oeuf déposé sur la plate-forme a abaissé cette dernière, en bloquant temporairement la plate-forme dans la position abaissée correspondant au poids de l'oeuf qui y est placé.
    24.- Machine suivant la revendication 23, caractérisée en ce que les contacts normalement ouverts de tous les solénoïdes à l'exception de celui qui correspond à la gamme de poids la plus basse, sont montés nor- malement dans les circuits moteurs alimentant les solénoldes représentant les gammes de poids immédiatement inférieures et arrangés pour exciter en se fermant leurs solénoïdes respectifs et interrompre les circuits alimen- tant les solénoïdes représentant les gammes de poids immédiatement infé- rieures.
    25. - Machine suivant la revendication 22, 23 ou 24, caracté- risée en ce qu'elle comprend un dispositif amortissant les oscillations de la plate-forme sur laquelle on a déposé un objet.
    26. - Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 22 à 25 caractérisée en ce qu'elle comprend un aimant à deux p@les opposés, le dispositif de support de la plate-forme comportant un élément électro-con- ducteur se plaçant dans le champ magnétique créé entre les p@les.
    27. - Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de commande de l'enregistrement de qualité comportant un rotor et des rangées axiales de tenons montés de façon pivo- tante sur le rotor dans des secteurs consécutifs de sa surface périphérique et pouvant passer individuellement d'une position de repos à une position active.
    28.- Machine suivant la revendication 27, caractérisée en ce que les tenons sont en nylon.
    29. - Machine suivant la revendication 27 ou 28, caractérisée en ce qu'elle comprend une structure de support disposée près du rotor le long de sa surface périphérique et à l'extérieur de cette surface, des solénoïdes montés amoviblement sur la structure de support au-dessus des tenons dans des secteurs initiaux de l'orbite du rotor, pouvant par excitation faire passer un tenon passant en dessous d'eux de la position de repos à la posi- tion active, et des contacts montés amoviblement sur la structure de sup- port au-dessus des tenons dans des secteurs suivants de l'orbite du rotor, commandés par les tenons en position active passant sous eux.
    30.- Machine suivant la revendication 27, 28 ou 29 caractérisée en ce qu'elle comprend des ressorts à l'extrémité des tenons voisine de la surface du rotor pour les maintenir élastiquement dans l'une ou l'autre de leurs positions.
    31.- Machine suivant la revendication 29 ou 30, caractérisée en ce que des rangées de ces tenons s'étendent parallèlement à l'axe du rotor, les tenons individuels de chacune des rangées de tenons étant alignés dans une direction longitudinale de la périphérie du rotor pour former des fils circulaires de tenons et les solénoïdes étant montés amoviblement sur la structure de support au-dessus des files circulaires de tenons dans des sec- teurs initiaux de l'orbite du rotor, et les contacts étant montés amovible- ment sur la structure de support au-dessus des files circulaires de tenons dans des secteurs suivants de l'orbite du rotor.' <Desc/Clms Page number 55> 32.
    - Machine suivant la revendication 29, 30-ou 31, caractéri- sée en ce qu'elle comprend un dispositif associé à une partie initiale du transporteur et réagissant au passage d'un oeuf pour exciter des solénoïdes déterminés suivant la qualité de l'oeuf et un dispositif associé à une par- tie suivante du transporteur et réagissant à la fermeture de certains contacts déterminés pour faire sortir les oeufs du transporteur en des points déter- minés d'avance.
    33.- Machine suivant la revendication 31, caractérisée en ce qu' elle comprend un dispositif associé à une partie initiale du transporteur et réagissant au passage d'un oeuf sur ce transporteur pour exciter certains solénoldes suivant la qualité de l'oeuf, des compteurs fonctionnant par fer- meture de certains contacts d'un premier secteur de l'orbite du rotor et un dispositif associé à une partie terminale du transporteur et réagissant à la fermeture de certains contacts dans des secteurs plus éloignés de l'orbite du rotor pour faire sortir les oeufs du transporteur en des points déterminés d'avance.
    34.- Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 27 à 33, caractérisée en ce que le rotir comporte des rangées axiales de niches ména- gées dans des secteurs consécutifs de sa surface périphérique, les niches in- dividuelles de ces rangées consécutives étant alignées en cercles, les tenons pivotant à l'intérieur des niches de façon que leur tête dépasse de la tête périphérique du rotor, et pouvant passer d'une position radiale droite à une position latéralement inclinée et un dispositif faisant tourner le rotor par intermittence en synchronisme avec le transporteur.
    35.- Machine suivant la revendication 32 ou 34, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de came porté par la structure de support dans un secteur terminal de l'orbite du rotor pour renvoyer les tenons de leur position active à leur position de repos.
    36. - Machine suivant la revendication 34 ou 35, caractérisée en ce qu'elle comporte des ressorts aux extrémités intérieures des tenons pour les maintenir élastiquement dans l'une ou l'autre de leurs deux positions de réglage.
    37. - Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 36, caractérisée en ce qu'une cuvette de transporteur servant à supporter un oeuf comprend une paire d'organes de support parallèles et écartés, faiblement concaves, leurs faces concaves dirigées vers le haut.
    38.- Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 36 caractérisée en ce qu'une cuvette servant à supporter un oeuf comprend une plaque légèrement concave dont la face concave est dirigée vers le haut, creusée d'une cavité s'étendant au milieu de cette plaque transversalement à l'axe de courbure.
    39.- Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 36 caractérisée en ce qu'elle comprend un transporteur d'oeufs comportant une chaîne, une cuvette formée par une plaque légèrement concave dont l'axe de courbure est situé dans un plan vertical contenant la chaîne, ladite plaque étant creusée d'une cavité médiane s'étendant transversalement à son axe de courbure, un dispositif de montage à pivot de la cuvette sur la chaîne et un dispositif maintenant élastiquement la chaîne en position droite, sa face concave vers le haut.
    40.- Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 36, caractérisée en ce qu'elle comprend un transporteur à plusieurs voies pour oeufs comportant une paire de chaînes parallèles transversalement écartées, une série de barres transversales pivotant sur les chaînes et s'étendant entre les chaînes, écartées l'une de l'autre dans le sens de la longueur des chaînes et des paires de bagues placées sur les barres en alignement longitudinal les unes avec les autres. <Desc/Clms Page number 56>
    41.- Machine suivant la revendication 40, caractérisée en ce qu'un revêtement en matière plastique entoure les barres et leurs bagnes.
    42.- Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 36, caractérisée en ce qu'elle comprend un mécanisme pour faire passer les oeufs d'un transporteur supérieur à un transporteur inférieur s'éten- dant perpendiculairement au transporteur supérieur, ledit mécanisme com- portant une plaque, un dispositif de montage de cette plaque pour lui per- mettre de tourner autour d'un axe parallèle au transporteur supérieur, un des bords d'extrémité de la plaque balayant le transporteur supérieur et le transporteur inférieur et un dispositif pour faire tourner la pla- que dans le sens approprié pour amener son bord d'extrémité du transporteur supérieur au transporteur inférieur, ladite plaque étant repliée au bord d'extrémité précité dans une direction opposée au sens de rotation de la plaque pour former un rebord retenant un oeuf.
    43.- Machine suivant la revendication 42, caractérisée en ce que ce rebord est en forme de pelle et est creusé" d'une cavité à son bord extérieur, d'une grandeur suffisante pour laisser passer un oeuf, une feuil- le de matière élastique recouvrant le côté concave du rebord.
    44.- Machine suivant la revendication 42, caractérisée en ce que le dispositif précité fait tourner la plaque en synchronisme avec le transporteur supérieur et en ce que le bord précité est creusé d'un cer- tain nombre de cavités d'une grandeur suffisante pour laisser passer un oeuf,une feuille de matière élastique recouvrant le côté concave de la zone marginale de la plaque et étant percée d'ouvertures d'une grandeur insuffisante pour laisser passer un oeuf, ces ouvertures correspondant aux cavités de la plaque, et des organes déflecteurs étant placés au-dessus du côté concave de la feuille entre ces ouvertures.
    45.- Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 44, caractérisée en ce qu'elle comprend un transporteur d'oeufs comportant une paire de chaînes parallèles transversalement écartées, des barres trans- versales supportées par ces chaînes de façon à former des poches à oeufs entre deux barres consécutives et un dispositif à l'extrémité de sortie du transporteur pour rapprocher deux barres consécutives.
    46.- Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 44, caractérisée en ce qu'elle comprend un transporteur d'oeufs comportant une paire de chaînes de transmission parallèles et transversalement écartées des barres transversales portées par un maillon sur deux de ces chaînes, deux barres consécutives pouvant former une poche supportant des oeufs, et des roues dentées dont les rayons des dents sont alternativement plus grands et plus petits pour supporter ces chaînes à l'extrémité de sortie du transpor- teur; 47.- Machine suivant la revendication 46, caractérisée en ce qu' elle comprend des palettes montées sur les roues dentées dans l'alignement angulaire des dents à grand rayon et pouvant se placer dans l'espace entre deux barres consécutives lorsque celles-ci tournent autour des roues dentées.
    48.- Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 47 @aractérïsée en ce qu'elle comprend un appareil empilant les oeufs amenés par une voie d'alimentation à étages superposés comprenant un récipient à oeufs à plusieurs rayons superposés et un dispositif servant normalement à supporter ce récipient avec un de ces étages dans l'alignement de l'extrémité de la voie d'alimentation, et, après passage d'un nombre déterminé d'oeufs de la voie d'alimentation sur un des rayons, pouvant abaisser le récipient à un niveau plus bas amenant le rayon immédiatement supérieur dans l'aligne- ment de la voie d'alimentation.
    49.- Machine suivant la revendication 48, caractérisée en ce que le dernier dispositif mentionné comprend un mécanisme réagissant au passage d'un nombre déterminé d'oeufs de la voie d'alimentation dans le récipient <Desc/Clms Page number 57> pour bloquer cette voie d'alimentation jusqu'à ce que le récipient se soit abaissé au niveau immédiatement inférieur.
    50.- Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 47, caractérisée en ce qu'elle comprend un système pour empiler des oeufs amenés par un transporteur à file simple en rangées superposées, ce système comprenant une plate-forme, un dispositif de montage de la plate-forme pour la déplacer verticalement d'une position supérieure à une position infé- rieure à l'extrémité de la voie d'alimentation à file simple., un récipient à oeufs monté sur la plate-forme et comportant plusieurs rayons à oeufs verticalement superposés, un dispositif débrayable pouvant maintenir la plate-forme dans plusieurs positions verticales différentes chacune de cette position alignant un des rayons du transporteur à oeufs sur la voie d'alimentation d'oeufs,
    un mécanisme de retenue normalement ouvert inter- calé entre la voie d'alimentation et le récipient, un dispositif fonction- nant après passage d'un certain nombre d'oeufs par le mécanisme de retenue pour bloquer ce mécanisme, un dispositif réagissant au blocage de ce méca- nisme pour débrayer temporairement le dispositif maintenant la plate-forme et permettre à celle-ci de s'abaisser a un niveau inférieur alignant le rayon immédiatement supérieur du récipient sur la voie d'alimentation., et un dispositif réagissant à l'embrayage du dispositif de support de la plate-forme pour mettre hors circuit le mécanisme de blocage du dispositif de retenue.
    51.- Machine suivant la revendication 50, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif réagissant au mouvement de descente de la plate-forme à un niveau pour lequel le rayon le plus haut du récipient s'abaisse en dessous de la voie d'alimentation pour maintenir le dispositif de blocage du mécanisme de retenue à l'état actif jusqu'à ce que la plate- forme ait repris sa position la plus élevée.
    52.- Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 47, caractérisée en ce qu'elle comprend un système d'empilage d'oeufs et de transfert de ces oeufs dans des bottes en carton en plusieurs rangées comprenant une paroi d'extrémité verticale, plusieurs rayons verticalement superposés dépassant de cette paroi d'extrémité, chacun de ces rayons pou- vant recevoir et soutenir une rangée d'oeufs, des lattes sensiblement ver- ticalés supportées près d'un des longs côtés de chacun des rayons pour for- mer des barrières retenant les oeufs et un dispositif pouvant faire bas- culer toutes les lattes ensemble de leur position sensiblement verticale à une position horizontale.
    53. - Machine suivant la revendication 52, caractérisée en ce que les rayons sont formés par des paires de barres parallèles transversa- lement écartées.
    54.- Machine suivant la revendication 52, caractérisée en ce que les bords inférieurs des lattes sont creusés d'une cavité arquée par oeuf pouvant être placé sur les rayons pour guider les oeufs lorsque le système est retourné avec le côté des lattes vers le bas.
    55.- Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 47, caractérisée en ce qu'elle comprend un système pour remplir des boites en carton d'oeufs venant d'une voie d'alimentation,, comprenant un chariot avec des poches à oeufs pouvant se déplacer d'une position initiale près de l'extrémité de la voie d'alimentation vers une position de déchargement des oeufs, et un dispositif réagissant au dépôt des oeufs dans les poches pour faire avancer le chariot vers sa position de déchargement.
    56. - Machine suivant la revendication 55, caractérisée en ce que les boites en carton compren.-,ent des rangées de poches à oeufs, et en ce que la machine comprend un dispositif pouvait maintenir une boite en carton avec une de ses rangées de poches en dessous de la rangée de poches du chariot en position de déchargement ainsi qu'un dispositif réagissant à l'arrivée du chariot en position de déchargement pour faire passer les oeufs <Desc/Clms Page number 58> des poches du chariot dans les poches de la botte en carton en dessous du chariot.
    57.- Machine suivant la revendication 55 ou 56, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif réagissant à la sortie des oeufs des poches du chariot pour renvoyer le chariot en position initiale.
    58.- Machine suivant la revendication 57, caractérisée en ce qu'elle comprend un transporteur d'alimentation de bottes en carton avan- çant de manière continue, un dispositif amenant individuellement des..bottes en carton sur ce transporteur, le chariot étant monté pour prendre une posi- tion de déchargement des oeufs au-dessus du transporteur, un dispositif d' arrêt normalement actif, associé au transporteur en un point où une rangée de poches d'une bolte en carton arrêtée par le dispositif d'arrêt se trouve immédiatement en dessous du trajet du chariot transversalement au transpor- teur,et un dispositif réagissant à la sortie des oeufs des poches du chariot pour mettre temporairement hors service le dispositif d'arrêt et faire fonc- tionner le dispositif d'alimentation de bottes en carton.
    59.- Machine suivant la revendication 58, caractérisée en ce qu' elle comprend un magasin pouvant contenir une pile de boites en carton à oeufs au-dessus du transporteur, et un dispositif pouvant amener une de ces boites de la pile sur le transporteur, un dispositif agissant normalement pour main- tenir le dispositif d'arrêt en position de blocage des bottes, un dispositif réagissant à l'arrivée du chariot en position de déchargement des oeufs pour décharger les oeufs contenus dans ces poches,
    un dispositif réagissant au déchargement des oeufs des poches du chariot pour renvoyer le chariot en po- sition initiale et mettre temporairement hors service le dispositif de rete - nue de l'arrêt afin de permettre à l'arrêt de s'effacer et au carton d'avan- cer et un dispositif réagissant à l'effacement du dispositif d'arrêt pour faire fonctionner le dispositif d'alimentation de boltes en carton.
    60. - Machine suivant la revendication 59, caractérisée en ce que le chariot et sa rangée de poches à oeufs sont disposés au voisinage de la voie d'alimentation d'oeufs et transversalement à cette voie pour être animés d'un mouvement de va-et-vient transversal de la position initiale dans laquelle la première poche est placée près de l'extrémité de la voie d'ali- mentation jusqu'à la position de déchargement des oeufs où le chariot se trou- ve entièrement au-dessus du transporteur, ledit chariot avançant d'une distan- ce limitée transversalement au transporteur à chaque dépôt d'un oeuf dans une de ses poches, une série de dispositifs d'arrêt effaçables étant répar- tis sur la longueur du transporteur et séparés d'une distance égale à la largeur des rangées de poches des boites,
    le premier des dispositifs d'arrêt étant placé en un point où-la première rangée d'une boite arrêtée par le dispositif d'arrêt est disposée immédiatement en dessous du trajet du cha- riot transversalement au transporteur.
    61.- Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 60 caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif pour faire tomber un réci- pient d'un magasin contenant une pile de récipients superposés, ce magasin comportant une paire de rayons horizontalement disposés saillant à l'intérieur du magasin à partir de cotés opposés du magasin et un moyen d'incliner ces rayons vers le bas pour libérer le récipient inférieur de la pile contenue dans le magasin.
    62. - Machine suivant la revendication 61,, où le dispositif peut faire tomber une plaque de fond et une grille de carton placée sur cette pla- que de fond d'un magasin contenant une pile de plaques de fond alternant avec des grilles de carton, ces grilles étant du type dans lequel les extrémités des cloisons dépassent d'une certaine longueur des parois latérales, caracyé- risée en ce que les bords intérieurs des rayons sont creusés de cavités cor- respondant aux extrémités saillantes des cloisons des grilles et pouvant les laisser passer, tandis que les languettes laissées entre ces cavités dépas- sent de la périphérie des plaques de fond à l'intérieur du magasin,
    le der- <Desc/Clms Page number 59> nier dispositif mentionné pouvant incliner les rayons vers le bas pour li- bérer des languettes la plaque de fond inférieure de la pile à l'intérieur du magasin.
    63.- Machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 60., caractérisée en ce qu'elle comprend un magasin pouvant contenir une pile de cartons superposés$ un mécanisme de retenue des cartons pouvant libérer individuellement les cartons du magasin, ce mécanisme contenant des paires d'éléments supérieurs et inférieurs pouvant faire saillie à l'intérieur du magasin à partir de côtés opposés de ce magasin et ayant pour effet lorsque ces éléments sont en saillie à l'intérieur du magasin de supporter une pile de cartons, et un dispositif pouvant faire fonction- ner les paires d'éléments supérieurs et inférieurs dans des sens opposés.
    64.- Machine suivant la revendication 63, caractérisée en ce que le mécanisme comprend une paire d'engrenages placés au milieu des côtés opposés des magasins, des crémaillères supérieures et inférieures attaquant chacun de ces engrenages, les crémaillères inférieures dépassant dans l'es- pace intérieur du magasin pour arrêter le passage des cartons dans le maga- sin et les crémaillères supérieures étant retirées à l'intérieur du magasin et un dispositif pouvant faire fonctionner les engrenages ensemble dans des sens opposés pour retirer les crémaillères inférieures du magasin et introduire les crémaillères supérieures à l'intérieur du magasin.
    65.- Procédé de manutention d'oeufs caractérisé en ce qu'on clas- se les oeufs par qualité et on les pèse, on enregistre la qualité et le poids des oeufs, on fait avancer les oeufs sur un trajet déterminé d'avance et on fait sortir les oeufs de ce trajet en des points déterminés d'avance suivant leur qualité et leur poids préalablement enregistrés.
    66.- Procédé suivant la revendication 65, caractérisé en ce qu' on fait avancer les oeufs sur le trajet déterminé d'avance devant un certain nombre de stations d'emballage, et on fait sortir chaque oeuf du trajet dans une station d'emballage déterminée d'avance suivant sa qualité et son poids préalablement enregistrés.
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