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La présente invention est relative aux mécanismes servant à faire tourner des machines motrices et est particulièrement applicable aux machines motrices ou moteurs à allumage par compression et aux autres ma- chines motrices, dans lesquelles l'énergie ou la puissance requise pour mettre la machine motrice en marche varie en fonction de la température de l'atmosphère ou d'autres conditions ambiantes.
Dans la plupart des mécanismes connus servant à faire tourner les machines motrices et;, en particulier, dans les mécanismes en question, dans lesquels on fait usage d'un moteur électrique de démarrage, le courait absorbé par le moteur de démarrage est proportionnel au couple de sortie du moteur et inversement proportionnel à la vitesse de rotation, en sorte que, lorsque la résistance de la machine motrice au démarrage croît, par suite d'une chute de la température ambiante ou d'autres conditions, la ten- sion dans le moteur de démarrage diminue, par suite des pertes encourues dans les câbles de connexion, ainsi qu'en fonction de l'état des batteries, tan- dis que la puissance ou énergie de démarrage disponible devient trop faible pour mettre la machine motrice en marche, sans dispositifs auxiliaires pour aider au démarrage.
La présente invention a pour but essentiel de surmonter cette difficulté et concerne, dès lors, un mécanisme servant à faire tourner une machine motrice du type spécifié dans le paragraphe précédent et comprenant des moyens grâce auxquels un dispositif auxiliaire de démarrage est amené automatiquement en service, lorsque les conditions sont telles que le moteur électrique de démarrage soit par lui-même incapable de mettre la machine motrice en marcheo
Selon un agencement préféré, les moyens précités se composent de deux relais électriques, dont l'un commande le circuit du mécanisme auxiliaire de démarrage, mais a son circuit d'excitation contrôlé ou commandé par l'autre relais,cet autre relais étant agencé pour fonctionner lorsque la tension dans le moteur électrique de démarrage excède une valeur prédéterminée.
de manière à mettre le dispositif auxiliaire de démarrage hors ser- vice;, le relais, qui commande le dispositif auxiliaire de démarrage, étant agencé de façon à ne fonctionner qu'après un retard prédéterminé, en sorte que leedispositif auxiliaire de démarrage est actionné lorsque la tension dans le moteur électrique de démarrage tombe à une valeur inférieure à celle requise pour actionner l'autre relais.
Le circuit servant à actionner le moteur électrique de démarrage et/ou le dispositif auxiliaire de démarrage peut être commandé par un organe sensible à la température ou à l'humidité, de façon que le mécanisme servant à faire tourner la machine motrice soit automatiquement actionné, lorsque@la température ou l'humidité de l'atmosphère ambiante atteint une valeur prédéterminée, des moyens étant également prévus, si on le désire, pour arrêter automatiquement la machine motrice, lorsque la température ou l'humidité de l'atmosphère ambiante est telle que le mécanisme en question ne doive pas fonctionner plus longtemps.
L'invention ressortira plus clairement de la description détaillée suivante, dans laquelle il est fait référence aux dessins ci-annexés, dans lesquels - la figure 1 est un schéma d'un circuit pour commander le démarrage et l'arrêt d'une machine motrice ou moteur à allumage par compression, tandis que les figures 2 et 3 montrent des formes modifiées de schémas de circuits.
A la figure 1, SM est un moteur électrique de démarrage auxquels sont associés un solénoïde de commande SC et un contacteur MK, ce moteur de
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démarrage étant de forme appropriée pour faire tourner la machine motrice.
Le moteur de démarrage et le contacteur peuvent former un ensemble composite et pour actionner ce moteur de démarrage, on prévoit un solénoïde auxiliaire SA et un contacteur AK agencé pour fonctionner lors de la fermeture du circuit de commande du démarreur, de manière à fermer le circuit du solénoïde SC commandant le moteur de démarrage SM, le courant nécessaire à ce dernier moteur étant ensuite fourni par l'intermédiaire des contacteurs AK et MK des deux solénoïdes en série.
En même temps, un circuit est fermé par un solénoïde de déblocage SU servant à amener le dispositif d'alimentation en carburant dans la position de marches et par un relais D, qui coupe le circuit d'un solénoïde SS commandant le mécanisme d'arrêt. Lorsque le circuit du moteur électrique de démarrage est fermé, le circuit d'excitation d'un relais A. qui est agencé de façon à ne fonctionner que lorsque la tension aux bornes de son enroulement excède une valeur prédéterminée, se fert me également.
Au circuit du moteur de démarrage SM et en parallèle avec le relais A est connecté un second relais B, qui est à fonctionnement lent et comporte;, dans son circuit d'excitation, un contact a' commandé par le premier relais Ao Le second relais B comporte un contact b', qui commande le circuit d'un solénoïde SP commandant, à son tour, le dispositif auxiliaire de démarrage. Grâce à cet agencement, si la tension appliquée au moteur électrique SM est suffisante pour exciter le premier relais A, cette tension suffira pour mettre la machine motrice en marche. Dans ces conditions, le premier relais A est actionné et coupe le circuit du second relais D, ce qui rend le dispositif auxiliaire de démarrage inopérant.
Par contre, si la tension disponible au moteur SM est insuffisante pour faire démarrer la machine motrice, par exemple lorsque la température ambiante est faible ou lorsque la batterie est partiellement déchargée, ou encore lorsque les connexions à la batterie sont résistives, la tension disponible présentera une valeur inférieure à celle requise pour exciter le premier relais A, en sorte que ce dernier relais restera désexcité, tandis que le second relais B sera actionné, de manière à fermer le circuit du solénoïde SP commandant le dispositif de démarrage auxiliaire, de manière à mettre ce dernier dispositif en marche.
Le dispositif auxiliaire de démarrage peut consister en un dispositif agencé pour amener de l'air chauffé à l'entrée de la machine motrice ou en un dispositif agencé pour amener à l'entrée d'air de cette machine un gaz combustible, ou encore en n'importe quel autre dispositif convenant pour favoriser le démarrage de la machine motrice.
Lorsque le moteur démarre et atteint une vitesse prédéterminée, un relais C, commandé par la dynamo du moteur, par pression d'huile ou par la dépression d'air régnant dans la tubulure d'entrée ou encore commuté par centrifugation, grâce à un arbre porté par la machine motrice, fonctionnera, de façon à actionner son contact c' et à couper les circuits de commande du démarreur et du-moteur, ainsi que le circuit du solénoïde SU commandant l'alimentation en carburant, tout en préparant le circuit du solénoïde d'arrêt SS par le contact avant du relais C, ce dernier circuit étant fermé par le contact arrière du relais D, qui est excité pendant la période où le moteur de démarrage est en marche et reste excité après le démarrage de la machine motrice et jusqu'à ce qu'il soit nécessaire d'arrêter la machine motrice.
Il est, toutefois, évident que le relais C avec ses contacts c' peuvent, si on le désire, être remplacés par un interrupteur directement actionné par pression, par dépression d'air, par charge centrifuge ou par d'autres moyens.
Dans les cas où l'agencement est appliqué à des véhicules et à des machines motrices stationnaires, le circuit de commande du démarreur est contrôlé par un interrupteur actionnable à la main et occupant une position appropriée, de façon que, lorsque cet interrupteur est fermé, le moteur de démarrage SM soit actionné et le dispositif auxiliaire de démarrage
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soit automatiquement mis en marches, si cela est nécessaire, tandis que, lors- que l'interrupteur est ouvert, le solénoïde d'arrêt SS est excité de maniè- re à arrêter le moteur, le circuit du moteur de démarrage étant préalable- ment coupé automatiquement, de la manière décrite plus haut.
Dans les cas où l'agencement est appliqué à une machine motrice commandant un réfrigérateur ou autre appareil d'emmagasinage, les bornes
X et Y commandant les circuits de démarrage et d'arrêt sont, toutefois, con- nectées à un organe sensible à la température ou à l'humidité, tel qu'un interrupteur ou commutateur commandé thermostatiquement, de telle sorte que, lorsque la température ou l'humidité ambiante atteint une valeur pré- déterminée, le circuit du moteur électrique de démarrage est automatiquement fermé, de manière à mettre la machine motrice en marche avec ou sans l'ai- de du dispositif auxiliaire de démarrage, tandis que lorsque la températu- re ou l'humidité est ramenée à la valeur à laquelle le fonctionnement de la machine motrice n'est plus nécessaire, le solénoïde d'arrêt SS est actionné automatiquement,
de manière à arrêter la machine motriceo
Bien que dans l'agencement illustré et décrit plus haut, l'invention ait été appliquée à une machine motrice ou moteur à allumage par compression, en utilisant un moteur électrique démarreur associé à un contacteur à solénoïde, l'invention peut tout aussi bien être appliquée à des machines comportant d'autres formes de moteurs de démarrage. A la figure 2, on a représenté un agencement de circuit convenant pour être utilisé avec un moteur de démarrage du type comportant un pignon agencé pour être mis en service à l'aide d'un solénoïde.
Dans cet agencement, le moteur de démarrage SMP est commandé par un solénoïde SCP et un contacteur SKP, tandis que le pignon du moteur SMP est commandé par un solénoïde SPP monté dans le circuit du démarreur en parallèle avec le solénoïde de déblocage SU du dispositif d'alimentation en carburant. Ainsilors de la mise en marche du moteur, un courant est fourni au solénoïde SPP par les bornes XY du dispositif arrête/démarrage, tandis qu'en même temps un courant est fourni au solénoïde de déblocage SU commandant la pompe à carburant et le relais D,qui interrompt le circuit du solénoïde SS commandant le mécanisme d'arrêt.
Lorsque le pignon engrène complètement avec la bague du démarreur, le circuit du solénoïde SCP dans l'alimentation principale de la batterie est fermé par l'actionnement mécanique de contacts MC et le contacteur SKP est ainsi actionné, ce qui provoque l'amenée de courant au moteur électrique de démarrage.
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Le solénoïde du dispositif auxiliaire de démarrage est commandé par les relais de discrimination A et B, qui sont agencés de façon à déterminer si l'aide du dispositif auxiliaire de démarrage est nécessaire ou non, mais dans la variante illustrée à la figure 2, l'action retardée du relais B est obtenue à l'aide d'une paire de contacts bimétalliques P et Q et d'une résistance chauffante HT connectée entre le contact arrière b' du relais B et le contact arrière a' du relais A, les lames de contact P et Q étant agencées pour s'incliner dans la direction de la flèche, lorsqu'elles sont chauffées. Avec un tel agencement, lorsqu'un courant est amené au moteur de démarrage SMP, un courant passe également par le contact a', à condition que le relais A n'ait pas été actionné, et par la résistance de ballast BR.
Le courant se divise alors et une partie de ce courant passe par l'enroulement du relais B pour revenir ensuiteà la batterie, tandis que le restant du courant passe par la résistance chauffante HT, par les contacts bimétalliques P et Q et par les contacts b', pour revenir enfin à la batterie. La résistance de ballast BR est ajustée de façon que la tension disponible aux bornes du relais B, lorsque la résistance chauffante HT est parcourue par du courant, est trop faible pour provoquer l'actionnement du relais.
Toutefois, le courant passant par la résistance chauffante HT chauffe la lame bimétallique P et amène cette lame à s'incliner dans la direction de la flèche, le contact entre les lames P et Q étant interrompu, en sorte
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ue, lorsque ceci se produit, le courant passant par la résistance de ballast BR sera réduit, tandis que la tension aux bornes du relais B sera augmentée dans une mesure suffisante pour que ce relais soit actionné et que soit fermé le circuit pour le solénoïde SP du dispositif auxiliaire de démarrage, tandis que le circuit de la résistance chauffante HT est interrompu, après quoi la lame bimétallique P se refroidira et reviendra a sa position originelle, dans laquelle elle est en contact avec l'autre lame Q, et prête à être à nouveau actionnée en cas de nécessité.
Toutefois,si on le désire, la résistance chauffante HT peut être combinée à la résistance de ballast BR, la combinaison étant avantageusement agencée de façon à fournir la chaleur nécessaire pour actionner les lames P et Q.
En faisant varier les degrés individuels d'inclinaison des lames P et Q, on peut faire varier l'action retardée du relais B en fonction de la température de l'atmosphère ambianteq de telle sorte que le dispositi f auxiliaire de démarrage sera amené en action plus rapidement si la température ambiante est faible que si elle est élevée. Ainsi, si les deux lames sont construites de façon que le degré d'inclinaison de la lame Q soit plus grand pour une élévation donnée de température que celui de la lame P, le retard apporté par le relais B à être actionné en fonction de la température ambiante peut être tel que, si cette température est faible, ce retard soit minimum, étant donné que la distance que doit parcourir la lame P avant que son contact avec la -Lame Q soit interrompu sera réduite.
Dans la variante représentée a la figure 3 on a représenté un schéma de circuit convenant pour être utilisé avec un moteur électrique de démarrage du type Bendix, dans lequel aucun solénoïde coopérant avec un pignon n'est nécessaire. Le schéma de circuit général est, dans ce cas, similaire à celui de la figure 1, si ce n'est que le contacteur de solénoïde auxiliaire est omis et que le circuit d'actionnement retardé du relais B est similaire à celui de la figure 2.
Avec cet agencement, lorsque le contact de l'élément du dispositif sensible d'arrêt et démarrage est dans la position de contact, un courant est amené par les bornes X et Y au solénoïde SBB du contacteur SKB dans l'alimentation principale de la batterie, ce qui permet à un courant de circuler de la batterie au moteur électrique de démarrage SNB, tandis qu'en même temps un courant est amené au solénoïde de ..déblocage, ce qui permet l'alimentation en carburant du moteur, ainsi qu'au relais D, qui coupe le circuit du solénoïde d'arrêt SS. Le fonctionnement du reste du circuit a alors lieu de la manière déjà décrite en.référence à la figure 2, les relais A et B jouant le rôle de relais de discrimination, en ce qui concerne la mise en service du dispositif auxiliaire de démarrage.
Il est, toutefois, évident que les agencements ou schémas-de circuit particuliers représentés et servant à exécuter l'action retardée du dispositif auxiliaire de démarrage ne doivent pas être considérés comme étant limités aux formes particulières du moteur électrique de démarrage auxquelles ils sont appliqués dans les schémas de circuits susdécrits, étant donné qu'on peut évidemment utiliser n'importe quel circuit à action retardée, conjointement avec n'importe quelle forme appropriée de moteur de démarrage.
Il est également évident que, bien que l'on préfère employer deux relais de discrimination pour commander le solénoïde du dispositif auxiliaire de démarrage, le circuit peut être modifié de manière appropriée, de façon à permettre que l'action de discrimination voulue soit produite par l'utilisation d'un seul relais ou de plus de deux relais, selon les exigences du système.
Il est également évident que, dans le cas du schéma de circuit représenté à la figure 2, si .on fait usage d'un moteur de démarrage du type axial, celui-ci peut être modifié, de façon que les bobines de champ et solénoïde auxiliaire puissent remplacer le contacteur et le solénoïde d'actionnement du pignon, ainsi que le contact actionné mécaniquement. De même,
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il va de ,=ci que, lorsqu'on ne désire pas modifier un moteur de démarrage axial on peut utiliser un contacteur auxiliaire, comme montré à la figure
1.
Il est également évident que l'élément commandant les circuits de démrrage et d'arrêt, au lieu d'être actionné par un changement de tem- pérature ou d'humidité, peut l'être par un changement de tension, courant, puissance, presion, fréquence, vitesse, intensité de sons, charge pondé- rale. charge mécanique ou par tout autre dispositif, qui peut être actionné par une fonction de la marche que le moteur est appelé à suivre.
Par ail- leurs, la tension dans le moteur électrique de démarrage peut être amplifiée ou autrement modifiée, de façon à s'adapter au circuit ou aux circuits de discrimination, par exemple grâce à des enroulements additionnels prévus sur l'armature et à un commutateur supplémentaire, ou grâce à des bagues coulis- santes pour une marche en courant alternatifo La tension fournie au circuit ou aux circuits de discrimination peut être obtenue par une dérivation dans le conducteur du démarreur ou à partir d'une longueur donnée du câble du démarreur, en utilisant la résistance du conducteur pour produire une chute de tension en fonction du flux de courant.
Au surplus, bien que l'agencement soit particulièrement applicable aux moteurs à combustion interne, il peut aussi être appliqué aux moteurs électriques, aux moteurs à vapeur ou à toute autre forme de machine motrice.
REVENDICATIONS.
1. - Mécanisme servant à faire tourner une machine motrice du type spécifié plus haut, comprenant des moyens grâce auxquels un mécanisme auxiliaire de démarrage est automatiquement mis en marche, lorsque les conditions sont telles que le moteur électrique de démarrage est incapable par lui-même de faire démarrer la machine motrice.