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Installation pour la mise en marche et l'arrêt automatique des moteurs à gaz, notamment pour climatiser diverses enceintes.
Cette invention a pour objet une installation pour mettre en marche et arrêter automatiquement un moteur à gaz, cette installation étant spécialement étudiée pour la commande de la mise en marche et de l'arrêt d'un moteur à gaz utilisa- ble pour faire varier les conditions régnant dans des chambres ou des enceintes telles par exemple que la température d'une enceinte de climatisation de l'air.
Dans les installations de climatisation dont les élé- ments sont montés à poste fixe ou dans lesquelles on dispose d'un grand espace et dune quantité suffisante de courant élec- trique, il est de pratique courante d'emprunter l'énergie à un ou plusieurs moteurs électriques. La mise en marche et l' arrêt de ces moteurs est une opération simple qui exige simple- ment la fermeture ou l'ouverture du circuit de ligne à l'aide d'un interrupteur convenable. Par contre, la mise en marche ou l'arrêt d'un moteur à gaz en fonction des changements sur- venant dans les conditions à contr8ler présentent de graves difficultés et des incertitudes qui font qu'on a considéré
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jusqu'ici qu'un moteur à gaz ne convient pas à des applica- tions de ce genre.
Pourtant, dans de nombreuses industries, comme ctest le cas, par exemple, dans l'industrie du camionna- ge ou l'espace est limité et ou l'on ne dispose pas de cana- lisation électrique, il faut prévoir un moyen satisfaisant pour mettre en marche ou arêter un moteur à gaz en fonction des changements survenant dans les conditions contrôlées par l'énergie fournie par ce moteur.
Parmi les problèmes qui se posent à cet é g ard, figure la nécessité de recourir à une batterie d'accumulateurs capable de fournir en même temps le courant d'allumage du moteur à gaz et de recevoir le courant produit par une dynamo actionnée par ce moteur. Le démarreur doit être commandé par le courant pro- venant de cette batterie et, dans la pratique, c'est le démar- reur lui-même qui devient dynamo quand le .acteur à gaz tourne.
En outre, pour assurer une mise en marche certaine et immédiate, il y a lieu d'utiliser ce qu'on appelle un êtrangler qui, cepen- dant, doit être mis au repos aussitôt après la mise en marche du moteur à gaz. Tous ces accessoires doivent être conjugués de telle sorte que leur commande en vue de la mise en marche et de l'arrêt du moteur sous l'action des changements survenant dans les conditions à contrôler soit à la fois rapide et certain.
Une caractéristique principale de l'invention consiste à grouper la batterie, la dynamo-démarreur, le dispositif de coupure et de rétablissement du circuit influencé par les condi- tions à contrôler, un circuit comprenant ce dispositif et un relais principal et à les conjuguer de telle façon que quand, par exemple, un circuit est fermé par un changement survenant dans les dites -conditions (par exemple par un changement de température) le relais ferme un circuit sur la batterie et la dynamo-démarreur, provoquant ainsi la mise en marche du moteur et qu'ensuite les contacts du relais principal puissent servir au retour vers la batterie du courant engendré.
Une autre caractéristique de l'invention consiste à
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conjuguer les circuits, les relais, la batterie et le disposi- tif conjoncteur-disjoncteur avec un circuit séparé fermé par un relais apte à n'être commandé que par le courant de batterie qui est relativement puissant et à se trouver au repos quand il est soumis au courant de la dynamo qui est plus faible, en combinaison avec un étrangleur commandé quand le circuit men- tionné en dernier lieu est fermé mais revenant à l'état de re- pos quand le relais est parcouru non plus par le courant fort de batterie, mais par le courant de dynamo plus faible.
Une autre caractéristique encore de l'invention réside dans un relais principal apte à fermer ou à ouvrir le circuit de batterie principal sur la dynamo-démarreur en combinaison avec un circuit secondaire relié à la batterie, étudié pour être ouvert ou fermé par le changement survenant dans les conditions à contrôler et apte à exciter le relais principal, afin d'assurer la connexion de la batterie avec la dynamo-démarreur, de manière à mettre en marche le moteur à gaz.
Enfin, une autre caractéristique encore de l'invention est de conjuguer avec le relais principal un relais secondaire comprenant un petit nombre d'enroulements de gros fil aboutis- sant au relais principal en combinaison avec un relais de com- mande de l'étrangleur, de façon qua quand le puissant courant provenant dé la batterie traverse la dynamo-démarreur pour mettre le moteur en marche, ce courant en parcourant les quel- ques enroulements en question excite le relais secondaire pour fermer le circuit à travers le relais de l'étrangleur et comman- der par conséquent celui-ci mais que, par contre, quand le cou- rant plus faible provenant de la dynamo passe en retour dans le gros fil et par les quelques spires du relais principal, il soit insuffisant pour exciter le relais secondaire et qu'a nsi .le relais de l'étrangleur se trouve privé de courant,
ce qui met fin à son action.
.L'installation ici décrite constitue d'ailleurs un perfectionnement de celle qui est décrite dans le brevet
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américain n 2.303.857 accordé le 1er décembre 1942.
Les dessins schématiques annexés représentent, à titre d'exemple, une des réalisations possibles de l'invention.
La fig. 1 est une vue en plan schématique montrant les divers éléments de cette installation de climatisation de l'atmosphère d'une enceinte et mettant en évidence les rela- tions entre ses divers éléments
La fig. 2 est un schéma général des connexions desser- vant les divers éléments de cette installation y compris les circuits qui les relient.
Dans la fige 1 qui représente l'application de l'inven- tion à une installation de climatisation de l'atmosphère d'une enceinte telle que le magasin à denrées d'un camion 10 désigne cette enceinte dans laquelle se trouve un thermostat 11 dont le circuit est représenté dans la fig. 2. Un échangeur thermique à évaporation 12 est relié par un conduit 13 à l'enceinte 10. Un autre conduit 14 fait communiquer cette enceinte 10 avec un ventilateur soufflant 15 qui raccorde des conduits (non reprêsen- tés) assurant le refoulement de l'air à travers cet échangeur de chaleur 12. Le trajet suivi par l'air est désigné de façon générale par les flèches 13' et 14'. Cette disposition convient comme indiqué à la climatisation d'une enceinte comme le magasin à denrées d'un véhicule tel qu'un camion.
Le fonctionnement a pour effet de refouler l'air à tra- vers l'échangeur thermique à évaporation 12 où cet air s'est refroidi, dans l'enceinte et d'aspirer au contraire l'air for- mant l'atmosphère de cette enceinte par un conduit 14 en assu- rant ainsi une circulation continue de l'air à travers elle jus- qu'à ce que cette atmosphère soit amenée à la température désirée.
Si l'échangeur thermique 12 est utilisé pour le refroidissement, il reçoit les gaz comprimés en provenance d'un compresseur 16.
Le trajet suivi par les gaz comprimés est le suivant :. -Partant de la tubulure 17 du compresseur, le gaz parcourt un tuyau 18, une vanne inverseuse 19 et un tuyau 20 pour gagner un condenseur
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21 où il se liquéfie. Le gaz liquéfié provenant de ce conden- seur s'écoule à travers un tuyau 22 pour gagner un réservoir 23. De ce réservoir 23, le gaz liquéfié gagne par un tuyau 24 un collecteur 25 (dessiné en pointillé) qui le distribue aux serpentins de l'échangeur thermique à évaporation (non repré- senté). De cet échangeur, le gaz détendu revient par le tuyau 26 et la vanne 19, puis par un tuyau 27 au collecteur du com- presseur 16 où il continue le cycle de distribution sus-indiqué.
Un ventilateur soufflant 28 refoule l'air à travers le conden- seur 21 et dissipe la chaleur du gaz comprima dans le condenseur.
Ces divers éléments mobiles sont actionnés par un moteur à gaz 29, dont l'arbre d'entraînement 30 actionne par une cour- roie 31 le compresseur 16 et par une courroie 32 le ventilateur soufflant 28; Un prolongement 33 de l'arbre 30 du moteur 29 actionne par une courroie 34 le ventilateur soufflant 15. Le réservoir de gaz 35 aliments le moteur 29 en gaz carburant par un tuyau 36.
Une dynamo-démarreur indiquée en 37 est pourvue d'une armature (non représentée sauf schématiquement dans le diagramme dé la fig. 2) qui est calée sur l'arbre 30 du moteur à gaz 29.
Cette dynamo-démarreur est étudiée, grâce aux circuits et à la disposition d'appareillage représenté dans la fig. 2, pour - mettre automatiquement en marche le moteur à gaz 29 et pour pro- duire l'électricité nécessaire à la recharge de la batterie quand les conditions qu'il s'agit de contrôler (dans le présent exemple les conditions de température qui règnent dans l'enceinte 10) s'élèvent au-dessus d'un certain maximum ou s'abaissent au-' dessous d'un certain minimum.
Comme on le conçoit, la vanne désignée schématiquement par 19 constitua l'organe assurant l'inversion de l'écoulement du liquide, de sorte que le liquide chaud gagne l'échangeur thermique à ê.vaporation 12, qui devient ainsi un élément chauf- fant au lieu d'être un cément refroidissant. La détente du liquide se produit dans le condenseur 21. Cette inversion d'écou-
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lement n'est intéressée d'ailleurs par la présente invention que dans la mesure ou l'inversion d'écoulement se produit en fait et où l'échangeur thermique 12 devient un dispositif chauffant, l'arrêt et la mise en marche du moteur à gaz étant encore contrôlés par les conditions régnant dans l'atmosphère de l'enceinte 10 qui influe sur le thermostat 11.
Cette installation est, comme indiqué ci-avant, appli- cable à la climatisation par refroidissement et (ou) par ré- chauffement de l'air qui se trouve dans une enceinte, comme en particulier l'enceinte formant le magasin d'un véhicule tel qu'un camion de transport. Si la disposition des circuits des relais, des interrupteurs et des autres éléments de l'appa- reillage qui est indiquée en détail dans la fig. 2 est repré- sentée ici comme étant soumise au contrô/le résultant des va- riations de température de l'atmosphère d'une enceinte, il est évident qu'elle peut être omplo yée avec un contrôle provenant d'autres conditions variables.
Comme le montre la fig. 2, le thermostat qui est dési- gné de façon générale par 11 peut comprendre un organe à dila- tation 38 muni d'un plot de contact mobile 39 pouvant venir porter contre un plot de contact fixe 40. Le plot 39 est relié à un fil conducteur 41, et le plot 40 à un fil conducteur 42.
Quand la température régnant dans l'enceinte 10 est telle qu'elle appelle un changement de température (soit une élévation, soit un abaissement de la température selon les cas) l'appareillage commandé par le moteur à gaz 29 doit intervenir, en sorte que ce moteur lui-même soit mis en fonctionnement. Quand les condi- tions requises ont été remplies, les plots de contact 39 et 40 se séparent, et le fonctionnement du moteur à gaz prend fin.
Autrement dit, la fermeture du circuit par les fils conducteurs 41 et 42 amne les divers circuits, relais, etc... en état de faire démarrer le moteur à gaz sous l'action de la dynamo- démarreur 37 et de le maintenir en marche jusqu'à ce que les conditions aient changé de façon telle que les circuits soient
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coupés à la hauteur des.plots39 et 40.
Le moteur à gaz 29 s'arrête à ce moment et le fonctionnement cesse,; Ainsi donc la fermeture des plots 39 et 40 établit un circuit entre la batterie d'accumulateurs 43 et la dynamo-démarreur 37, de sorte que le démarreur et les autres éléments de l'appareillage interviennent pour mettre en marche le moteur à gaz qui dans les conditions fonctionnelles, normales, continue à tourner jusqu'à ce que le circuit soit coupé en 39, 40 par suite d'un changement des conditions à contrôler.
Le circuit permettant 1.'obtention de ce résultat est le suivant : -Le fil conducteur 41 est relié à un plot de contact 46 porté par un bras thermostatique 45 logé dans une boite 44.
Ce plot 46 porte normalement contre un plot 47 connecté à un fil conducteur 48. Si, pour une raison quelconque, le moteur chauffe, le bras thermostatique 45 se déplace et fait cesser le contact entre les plots 46 et 47, de sorte que le moteur 37 s'arrête. Lé fil conducteur 48 est relié à un plot mobile 49 qui porte contre un plot 5o relié au fil conducteur 51. Le plot mobile 49 pivote sur un axe 52 et est maintenu en contact avec le plot 50 par un ressort 53.
Un tube de pression 54 s'étend entre le collecteur 28a à fluide chaud du compresseur 16 jusqu'à un dispositif 55 réagissant à la pression et compactant un pis- ton plongeur 56 apte à attaquer un bras 57 calé sur le plot mobile 49. Normalement, les plots 49 et 50 sont en contact pour fermer le circuit entre le conducteur 51 et le conducteur .48. Si la pression régnant dans le système compresseur s'élève jusqu'aux approches du point de danger, le piston plongeur 56 pousse le bras 57 et provoque l'interruption du contact entre les plots 49 et 5 0, ce qui arrête la marche du moteur à gaz 29 et, par voie de conséquence, celle du compresseur.
Des mano- mètres 59 et 59' sont reliés par des branchements 60 et 60' aux tubes à pression 54 et 61 et indiquent à l'opérateur la pression à laquelle le compresseur fonctionne. un tube à basse pression 61 relie le collecteur à basse pression S du compresseur 16
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à un dispositif 62 résistant à la pression. Ce dernier comprend un piston plongeur 63 contre lequel un bras 64 est maintenu par un ressort 65. Un autre bras 66 est mobile avec le bras 64 autour d'un axe de pivotement 67.
Quand la pression régnant dans le système s'abaisse et révèle le risque de blocage par congélation, le piston plongeur 63 est ramené en arrière par le ressort 65 qui fait pivoter les bras 64 et 66 pour amener le bras 66 contre le bras 57 et interrompre également le contact entre les plots 49 et 50. Ce conducteur 51 est relié par un conducteur de branchement 58 à une bobine 68 ) haute tension connectée de la manière usuelle par un câble 69 au système de distribution et d'allumage (non représenté) du moteur à gaz. Le conducteur 51 est également connecté aux en- roulements d'un relais 70 qui constitue ce qu'on appelle ici le "relais principal" et qui est décrit en détail ci-après.
Les circuits passent par des dispositifs de sécurité, le conducteur 42 étant normalement relié à un plot 71 apte à venir porter contre un plot 72 porté par un double bras de contact 73 maintenu par un ressort fixé à une membrure de bâti 74 et relié à un conducteur 75. Ce dernier traverse un enroulement 76 formant résistance qui traverse un élément ther- mostatique 77.
Un crochet 78 prévu sur cet élément thermostati- que 77 vient en prise avec un crochet 79 prévu sur le double bras de contact 73. L'enroulement 76 est monté dans un circuit de branchement comprenant un conducteur 80 qui dessert un plot 81 qui peut porter contre un autre plot 82, relié par un con- ducteur 83 à un relais 84 et, par l'intermédiaire de ce relais à la terre figurée en 85. Le but de ce dispositif est de mettre en jeu un étrangleur comme décrit ci-après. Le rôle de l'élément thermostatique 77 et de la résistance chauffante 76 est de mettre au repos le système quand le courant passe pendant trop longtemps dans le circuit comprenant les conduc- teurs 80 et 83. et le relais 84.
Quand l'ensemble des éléments de cet appareillage occupe
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sa position normale fermée et que les plots 39 et 40 du ther- mostat 11 sont amenés à la position de fermeture parce que l' échange de chaleur est nécessaire, le branchement 86 venant du conducteur principal 87 transmet le courant de la batterie par le conducteur 87, le pont 73, les plots 71 et 72, le con- ducteur 42, les plots 39 et 40, le conducteur 41, les plots 46 et 47, le conducteur les plots 4g et 50, et le conduc- teur 51 au relais principal 70 et finalement à la terre repré- sentée en 88, ce qui a pour effet d'exciter ce relais princi- pal et de fermer les plots 89 et 90.
Le fort courant provenant de la batterie passe de ce fait dans le branchement 91 relié au conducteur principal de batterie 87 et par le conducteur 92, le relais 93 et le conducteur 94 dans le bobinage de champ 95 de l'armature 97 du moteur 37 formant démarreur, et à la terre 98 . En même temps le courant passe à travers un rhéostat 99 et un conducteur 100, par les bobinages de champ 96 de la dynamo, puis par le conducteur 101 dans son armature 97, ce qui produit un courant qui charge la batterie 43.
Le relais 93 ne comprend que quelques enroulements. Ces enroulements transmettent le puissant courant de la batterie par les conducteurs 91 et 92 à la dynamo-démarreur 37 et le cou- rant plus faible de la dynamo qui retourne par l'interné dia ire des conducteurs 94, 92, 91 et 87 à la batterie. Les quelques enroulements du relais 93 excitent, quand ils portent le fort courant de la batterie, le relais à un point qui lui permet de commander son armature 102. Mais quand le courant plus faible produit par la dynamo traverse par le relais 93 les quelques enroulements en question, il n'exoite pas ce relais, de sorte qu'il n'est pas suffisamment excité pour déplacer l'armature 102 et fermer les circuits 81 et 82 que quand le fort courant de la batterie gagne les enroulements de champ 95.
C'est là une originalité importante de l'installation, objet de l'invention, puisque la mise en marche automatique
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certaine d'un moteur à gaz exige l'intervention d'un étran- gleur d'admission et en même temps la fin de cette interven- tion dès que le moteur commence à tourner sous sa propre impulsion. Comme déjà indiqué, la fermeture du circuit par les contacts 81 et 82 fait passer le courant par le relais 84 vers la terre 85. Ceci a pour effet de tirer vers le bas l'armature 103 solidaire du bras 104qui pivote en 105 et qui est tenue normalement relevée par le ressort 106. Une biel- lette 107 coupée d'une fente allongée 108 est en prise avec un bouton 109 solidaire d'un bras 110 qui commande le papillon ou étrangleur 111.
Ce bras 110 est un bras bimétallique thermostatique destiné, quand le moteur est chaud et que l'ac- tion d'étranglement n'est plus nécessaire pour la mise en marche, à déplacer le bouton 109 vers le bas dans la fente 108, afin que quand le relais 84 est excité pour mettre le moteur en marche, il soit sans effet sur le papillon d'êtran- glement 111.
Comme indiqué ci-avant, le courant de la batterie passe dans le conducteur de branchement 58, dans la bobine 68 à hau- te tension et dans le câble de distribution 69 pour alimenter le système d'allumage du moteur à gaz. Ce circuit demeure fermé pour le fonctionnement du moteur à gaz jusqu'à ce qu'il soit in- terrompu par l'action du thermostat 11 qui sépare les plots 39 et 40, ou encore par l'action de n'importe lequel des disposi- tifs de sécurité sus-décrits. Le courant qui alimente la bobine 68 à haute tension passe dansla terre désignée par 112.
Il existe d'autres conditions destinées à être contrôlées et aptes à agir par l'intermédiaire d'un appareillage actionné par un moteur à gaz. C'est le cas, par exemple, des conditions qui sont fonction de la pression d'air régnant dans l'appareil, comme décrit dans le brevet américain sus-rappelé. Quand l'air est aspité par le ventilateur soufflant 15 à travers les serpen- tins de l'échangeur thermique 12 (comme indiqué par la flèche 13) l'espace 113 est soumis (voir la partie supérieure gauche
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de la fig. 1) à une dépression qui s'accroît quand les espaces entre les spires du serpentin de l'échangeur thermique à évapo- ration sont obstrués par le givrage.
Dans ce montage, la vanne 19 est commandée par l'intermédiaire d'un enclenchement éleotri- que, par un dispositif logé dans l'espace'Ils, afin d'inverser l'écoulement du réfrigérant, de chauffer le serpentin et de pro- 'voquer la fusion du givre ou de la glace qui se trouve sur lui .
Ce résultat est obtenu grâce à un anéroïde 114 qui commande un plot 115 formant les contacts 116, 117, ce qui ferme sur la terre- 118 le circuit passant par le conducteur 119. La dilatation de l'anéroïde 114 par suite du déclin de la pression de l'air envi- ronnant amène les plots 116 et 117 en contact, ce qui permet au courant de batterie de s'écouler par un conducteur de branchement 120; un relais 121 et le conducteur 119 dans la terre 118. Ceci a pour effet de tirer vers le haut 1'armature 122, qui ferme simultanément un groupe de contacts 123, 124 et 125 et ouvre en même temps les plots. 125, 126, 127 et 128. Il est prévu un mo- teur comprenant une armature 129 et un enroulement de champ 130.
Un conducteur 131 partant de la terre 132 traverse l'armature 129 et le conducteur 133 est relié à la barre !la. par laquelle les plots 125 et 128 sont court-circuités. Un autre conducteur 135 relie la bobine de champ 130 à la barre 136 de mise en cir- cuit du plot 127 et un conducteur 137 relie l'autre extrémité de l'enroulement de champ 130 aux barres de contact 138 et 139 en mettant respectivement en circuit les plots 124 et 126. Un conducteur de branchement 140 relie le conducteur 135 à la barre de contact 141 en mettant en circuit le plot 123. Enfin un con- ducteur partant de la barre de contact 142 entre les plots 124 et 127 est relié à la terre figurée en 144.
Le conducteur de branchement 145 part de la batterie 87 et est relié à un autre conducteur 146 portant un plot de contact !il. Un autre plot 148 est relié au conducteur 149 qui est lui-même relié à la barre de contact 150. Une pièce 151 formant pont est prévue pour fermer le circuit par l'intermédiaire des plots 147 Bt
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148 (comme le montre la partie droite inférieure de la fig. 2), Le conducteur 145 porte également un plot de contact 152. Un autre plot de contact 153 est connecté à un conducteur 154 qui est relié à la barre de contact 155. L'entrefer entre leplots 152 et 153 est destiné à être fermé par une pièce 156 formant pont.
Le moteur 129 - 130 est un moteur standard du type à in- version de marche pourvu des deux groupes de conducteurs de cou- rant 131, 133 et 135, 137 comme décrit ci-avant. quand, grâce au montage ci-dessus indiqué, le courant passe dans la direction indiquée par la flèche a, le moteur tourne dans un sens.. Quand, au contraire, le courant venant de la batterie passe dans la direc- tion indiquée par la flèche b, le moteur tourne en sens opposé.
Un bras 157 solidaire d'un arbre 158 entraîné par le moteur est destiné, quand il occupe une de ses positions, à porter contre un duigt 159 prévu sur la pièce 156 formant pont pour couper le circuit entre les contacts 152 et 153 (corame représenté) et met- tre le moteur 129 - 130 à l'arrêt quand il a fait pivoter l'ar- bre 158 de 90 .
Le bras @e 157 est étudié de même pour attaquer un doigt 160 solidaire de la pièce 151 formant pont, de sorte que quand le sens du passage du courant est inversé par excita- tion du relais 121, un circuit est rétabli entre les plots 152 et 153 et qu'à la fin du mouvement de pivotement de 90 de l'ar- bre 158, la pièce 151 formant pont est déplacée et coupe le cir- cuit entre les plots 147 et 148. Comme indiqué ci-avant, l'exci- tation du relais 121 se produit quand les conditions de pression se modifient, de sorte que l'anéroïde 114 provoque le contact entre les plots 116 et 117. Quand, par contre, les conditions opératoires changent, comme c'est le cas quand la pression d'air augmente,
et que l'anéroïde 114 provoque une coupure du circuit à la hauteur des plots 116 et 117, l'armature 122 est libérée, et les organes sont ramenés à leur position initiale, ce qui a pour effet d'inverser le sens de passage du courant et de per- mettre un autre pivotement d'un quart de tour en sens inverse de
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l'arbre 158. Celui-ci est relié (par des moyens non représen- tês) avec la vanne inverseuse 19 qui est typique d'un organe apte à commander l'appareillage afin d'amener un changement capable de stabiliser les conditions qu'il s'agit de contrôler.
Un autre type de contrôle peut être effectué par humidi- fication. Comme le montre la partie centrale gauche de la fig. 2, un conducteur de branchement 161 dessert un enroulement chauffant 162 qui peut être placé au contact d'une masse d'eau en vue d'éliminer de l'humidité ou d'augmenter le degré hygro- métrique chaque fois que cet enroulement chauffant est en fonc- tionnement. Un conducteur 163 relie l'enroulement chauffant
162 à un plot 164. Un autre plot 165 est monté fixe sur un humidostat 166 de construction connue. Cet humidostat 166 est lui-même relié par un conducteur 167 à la terre figurée ici en 168.
Etant donné: ce montage, quand une insuffisance du degré hygrométrique agissant sur l'humidostat l'oblige à fermer le circuit par les plots 164 et 165, l'enroulement chauffant 162 est mis en circuit et vaporise de l'humidité qui s'éohappe dans l'air pour augmenter son degré hygrométri- que. Quand ce dernier atteint la valeur prédéterminée, l'hu- midostat coupe le circuit entre les plots 164 et 165 et met fin à un autre changement du degré hygrométrique de l'atmos- phère de l'enceinte en cours de contrôle. On remarquera que l'humisdostat 166 est monté sur une paroi de cette enceinte, comme représenté schématiquement dans la fig. 2.
Un interrupteur 170 commandé à la main est prévu pour permettre de débrancher l'ensemble de l'installation.
De façon générale, le fonctionnement des divers élé- ments de l'appareillage a été indiqué dans ce qui précède.
Un exemple d'une modalité d'utilisation de cet appareillage est représenté dans la fig. 1 où certains éléments sont re- présentés comme étant conjugués de manière à faire passer une veine d'air dans l'enceinte et à l'en faire sortir tout en la tempérant pendant son parcours c'est-à-dire en la re-,
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fridissant ou en la réchauffant en conjonction avec un dis- positif de transfert de chaleur comprenant un compresseur et un condenseur.
Le dispositif actionné par le moteur, le com- presseur et le groupe soufflant qui sont essentiels pour assurer le contrôle de la température régnant dans l'enceinte sont tous actionnés par le moteur à gaz et comme ce fonctionnement doit nécessairement être intermittent, l'essentiel du fonctionnement prévu par l'invention est assuré par l'intermédiaire de la dynamo-démarreur, afin de réaliser la mise en marche et l'arrêt automatiques du moteur à gaz selon les exigences imposées par la température ou plus généralement l'état de l'atmosphère de l'enceinte soumise au contrôle de l'appareillage.
Comme on le voit, un avantage essentiel de l'invention c'est que la disposition des circuits et des relais par rapport à la dynamo-démarreur 37 et à l'organe 111 d'étranglement de 1.'arrivée du mélange carburé au moteur à gaz 29est telle qu'elle assure une mise en marche rapide qui est suivie par un débrayage immédiat du mécanisme de démarrage et par l'action de la dynamo.
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