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la Société WILBRO CORPORATION;, résidant à M AYWOOD ( E.UoAo ).
PROCEDE DE PREPARATION D'UN PAILLIS POUR FUMURE A PARTIR DE DECHETS
ORGANIQUES.
La présente invention concerne les procédés de culture des lé- gumes et autres plantes, ainsi qu'un appareil pour leur mise en oeuvre.
On a déjà proposé de pailler les légumes et autres plantes sur pied avec un paillis consistant essentiellement en une pulpe ou pâte de déchets de papier et analogues qui, en séchant, sert de couche isolan- te protectrice recouvrant le sol qui entoure la plante et sert à y retenir l'humidité, en même temps qu'à empêcher la croissance des mauvaises her- bes. On peut utiliser avantageusement des paillis de ce type pour le jar- dinage et dans des buts analogues, dans lesquels ils servent non seulement à améliorer la croissance de la plante, mais aussi à réduire dans une lar- ge mesure la main d'oeuvre nécessaire au desherbage et à la culture du sol autour de la plante.
Un paillis en pâte à papier absorbe rapidement l'eau de pluie ou d'arrosage et, une fois humide, il transmet l'eau à la terre se trou- vant au-dessous de lui ; toutefois, il se sèche rapidement pour reconsti- tuer la couche qui, à moins d'être détruite par des moyens mécaniques, de- meure intacte pendant la saison habituelle de croissance.
Le présent procédé de culture se propose de réaliser un perfec- tionnement du procédé décrit ci-dessus, notamment au moyen d'un paillis qui sert non seulement à atteindre les buts ci-dessus mentionnés, mais aussi fertilise les plantes par des agents organiques de nutrition de façon à contribuer non seulement dans une large mesure à la croissance des planter mais aussi à assurer une amélioration permanente du sol.
Le présent procédé consiste notamment à utiliser pour le pail- lis une matière organique de déchet telle que des ordures ménagères, un en- grais stable, des feuilles mortes, des coupures d'herbes et tous autres dé-
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chets organiques susceptibles de se présenter dans l'entretien d'une fer- me ou d'une propriété à la campagne, et à désagréger ce déchet dans l'eau de façon à obtenir une suspension aqueuse des matières fibreuses et autres constituants insolubles dans une solution des constituants solubles dans l'eau.
Lorsqu'on étend ce paillis, l'eau qui s'imprègne dans le sol et la matière soluble de la matière organique dont le paillis est fait sont im- médiatement utilisés par les plantes, en laissant à la surface du paillis une matière fibreuse dont l'action est analogue à celle du paillis de pulpe de papier ci-aessus décrit, mais qui en diffère en ce qu'en plus des fibres de cellulose résistantes à la pourriture, le paillis contient ane forte proportion de matière organique finement divisée qui pourrit progres- sivement et ajoute continuellement des agents nutritifs au sol.
Pour préparer le paillis, on utilise de préférence un appareil tel que représenté aux dessins annexés. Cet appareil est de façon générale analogue à ceux qui sont utilisés pour désagréger les déchets de papier en vue de leur réutilisation pour la fabrication du papier, mais il présen- te certaines modifications destinées à l'adapter à la désagrégation d'une large variété de déchets organiques. Après que les déchets ont été trans- formés dans cet appareil à l'état d'une suspension dans l'eau telle que décrite, on les étend sur le sol au moyen d'une pompe et d'un tuyau d'ar- rosage pouvant être combinés avec l'appareil.
Au dessin annexé, qui représente à titre d'exemple une forme de réalisation d'un appareil portatif selon l'invention : la fig. 1 est une coupe de l'appareil suivant la ligne 1-1 de la fig. 2, la fig. 2 est une vue de face de l'appareil, et les figs. 3 et 4 sont des vues de détail du rotor désagréga- teur.
En se référant aux dessins, et plus particulièrement à la fig. 1, on voit un réservoir 1, de préférence cylindrique, supporté sur un véhicule ou chariot convenable 2 de façon que son axe soit horizontal.
L'extrémité du réservoir est munie d'un palier monté sur un arbre dont l'axe coïncide avec celui du réservoir. L'extrémité du réservoir est de préférence convexe, comme représenté, et sur l'extrémité de l'ar- bre 4 qui est située à l'intérieur du réservoir est fixé un rotor 2 en forme de disque concave, dont le diairètre est les deux-tiers environ de celui du réservoir, des particules de carbure de silicium ou autres sub- stances abrasives dures présentant des faces angulaires et des arêtes vives étant réparties au hasard sur la face de ce disque.
On a consta- té que des rotors de ce type donnent des résultats satisfaisants avec les diverses matières ci-dessus mentionnées, mais on peut toutefois adop- ter des formes autres, telles que celles actuellement utilisées pour la désagrégation des déchets de papier.
On charge la matière à désagréger dans le réservoir, de pré- férence dans son extrémité opposée au rotor 5, la paroi du réservoir étant munie à cet effet à sa partie supérieure d'une trémie 6. Sur le fond du réservoir situé en regard de la trémie, on forme de préférence une poche constituée par une boite métallique 1 boulonnée sur ce fond et entourant une échancrure découpée dans ce dernier. Le but de la poche 1 est de recueillir et de garder les morceaux lourds insolubles tels que des pier- res, des clous, etc., susceptibles de se trouver dans le déchet chargé dans la trémie.
Le fond du réservoir présente également une ouverture d'éva- cuation 9 constituée par un raccord en T dont la branche verticale est munie d'un robinet d'évacuation 10 et à la branche horizontale duquel est raccordé un tuyau souple 11, lequel peut également comporter un robinet
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d'arrêt 12. Le tuyau 11 est raccordé à une pompe 13, entraînée de préfé- rence par la même source motrice que le rotor:2.. A cet effet, la pompe est montée comme représenté sur le châssis 14 du véhicule 2, immédiatement au- dessous de l'arbre de commande ± du rotor qui est prolongé vers l'avant à partir de l'extrémité du réservoir et passe dans des paliers supportés par un bâti 16 monté sur le châssis du véhicule.
La puissance d'entraînement peut être fournie par un moteur électrique ou un moteur à combustion interne et, aux dessins annexés, on a représenté un moteur 17 monté sur une superstructure 18 au-dessus de l'ar- bre 4 du rotor 5. L'arbre du moteur est muni d'un pignon à chaîne 20, le- quel entraîne un pignon à chaîne 21 tourillonnant sur l'arbre 4. Le moyeu du piston 21 présente des griffes d'embrayage 22 coopérant avec selles d'un élément d'embrayage 23 claveté sur l'arbre 4. Cet élément d'embrayage peut être amené en position d'embryage ou de débrayage par un levier de ver- rouillage 24, à la façon habituelle.
Le pignon 21 présente une bride 25 autour de laquelle passe une courroieà partir de laquelle la pompe 13 est entraînée par une poulie 26 fixée sur l'arbre de la pompe.
Il est prévu un tendeur de courroie 27 permettant de commander a volonté le fonctionnement de la pompe. Grâce à cette construction, on peut à volonté actionner la pompe en même temps que le rotor est entraîné, ce qui est parfois souhaitable, mais ordinairement on procède à la désinté- gration complète par le rotor de la charge contenue dans le réservoir avant d'amener le véhicule au point d'épandage du paillis. On peut utiliser tout type convenable de pompe; on a constaté que conviennent à cet effet les pompes à boues telles que celles qui sont habituellement utilisées pour l'épandage.
Pour la mise en oeuvre du procédé de paillage et de fumure, on remplit d'eau le réservoir ;il, à une hauteur suffisante pour recouvrir le bord supérieur du rotor. On ajoute à cette eau une certaine quantité de déchets organiques tels que des ordures ménagères, des feuilles mortes, des coupures d'herbes, de l'engrais stable, de la paille, etc. La quanti- té de la matière ajoutée doit être suffisante pour assurer 5 % environ de matière fibreuse insoluble par rapport au poids de l'eau chargée dans le réservoir. La quantité n'est pas critique, mais on obtient une meilleure désagrégation et la pâte résultante est plus facile à manipuler lorsque la proportion de matière fibreuse ne dépasse pas sensiblement 5%.
Un pail- lis dilué ne convient pas du fait que l'excès d'eau accroît simplement le volume de la matière à manipuler, sans ajouter d'agents nutritifs aux plan- tes ou à l'épaisseur de la couche de paillis. Une teneur en fibres de 5% convient également de façon à laisser sur le sol une quantité de fibres suffisante pour former une couche de paillis assez épaisse pour retarder l'évaporation et empêcher la croissance des mauvaises herbes. Si la ma- tière organique qui constitue la charge consiste en un déchet organique fortement soluble à faible teneur en fibres, on peut ajouter des fibres sous la forme de déchets de papier ou autre matière fibreuse ne contenant, pas par elle-même de matière organique soluble.
Le fonctionnement du rotor semble détruire complètement la structure cellulaire de la matière organique de la charge et accélère la solution des ingrédients solubles dans l'eau contenus dans ladite charge.
L'action du rotor sert également à libérer les fibres de cellulose contenues dans la masse, en même temps qu'elle réduit à l'état de fine division la matière solide non fibreuse qui est insoluble mais qui, lorsqu'elle est exposée à l'action de l'atmosphère et soumise aux processus biologi- ques de décomposition, devient disponible comme agent nutritif des plan- tes. Grâce à cette fine subdivision des ingrédients de cette nature con- tenus dans la charge, on réduit fortement le temps au bout duquel ils sont disponibles comme agents nutritifs.
La mise en oeuvre du procédé fournit
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donc aux plantes auxquelles on applique le paillis une source immédiate d'agents nutritifs provenant des ingrédients de la charge qui sont soluble s dans l'eau, en même temps qu'elle applique sur le sol des ingrédients de formation d'humus dans un état susceptible d'être disponibles beaucoup plus rapidement que lorsqu'on les incorpore simplement au sol à la manière habituelle ;
en outre, la formation d'un paillis à teneur prédominante en fibres cellulosiques retarde l'évaporation de l'humidité du sol et empêche en même temps la croissance des mauvaises herbes. tempe
Pour mettre en oeuvre le procédé, on applique le paillis immé- diatement après que les plantes ont été plantées, ou bien dans le cas où l'on sème des graines au lieu de plantes sur pied, on peut appliquer le paillis sur le sol préparé pour recevoir la semence, puis ensemencer le sol, le paillis qui se trouve immédiatement au-dessus de l'emplacement dela semence étant suffisamment mélangé avec la boue pour empêcher lors du séchage la formation d'une nappe continue de paillis.
Les fibres in- solubles déposées à la surface du sol lors de l'application du paillis sè- chent rapidement et forment une natte poreuse qui adhère suffisamment au sol pour résister au déplacement sous l'action du vent ou de la pluie d'inten- sité ordinaire. Toutefois, ce paillis est immédiatement assoupli par l'eau de pluie ou d'arrosage, ce qui permet à l'eau de se transmettre sans obsta- cle au sol situé au-dessous : il sèche cependant rapidement en formant de nouveau un recouvrement opaque suffisamment continu pour empêcher la crois - sance des mauvaises herbes.
Le paillis fraîchement préparé peut être ap- pliqué à plusieurs reprises au sol au fur et à mesure de la croissance des plantes, chaque application ajoutant au sol d'autres agents nutritifs, im- médiatement disponibles pour la croissance de la plante et formant progres- sivement le paillis afin de maintenir sa continuité, de sorte que des cou- ches traitées par le paillis n'ont pas besoin d'être cultivées pendant la totalité de la période de croissance.
Le présent procédé améliore non seulement la croissance des plantes et diminue la main-d'oeuvre nécessaire pour la culture, mais il fournit également un excellent moyen d'utilisation des ordures ménagères.
Au cours d'expériences utilisant des ordures ménagères fraîches, de l'en- grais stable des déchets de basse-cour et diverses autres matières orga- niques susceptibles de se putréfier, on a observé qu'après traitement dans l'appareil selon l'invent, la masse n'est plus sujette à se putréfier et qu'elle est entièrement inodore. La raison en est apparemment que la structure cellulaire de la matière organique est détruite par l'appareil et que cette structure est nécessaire pour que l'action bactérielle ait lieu.
Le processus naturel que le déchet organique doit suivre avant d'être de nouveau disponible pour la croissance des plantes comporte pro- bablement deux stades distincts, à savoir la putréfaction ou action bacté- rielle qui détruit la structure cellulaire de la matière organique en dé- gageant des gaz et en libérant sa teneur en liquide ;
etun second stade comportant à la fois une réaction chimique et une action biologique au moyen desquelles les hydrates de carbone et les protéines qui constituent la structure de la plante sont réduits à l'état d'humus. Le fonctionnement de l'appareil selon l'invention réduit apparemment la matière organique à un état physique analogue à celui qui résulte de la putréfaction bactériel- le et la rend ainsi immédiatement disponible pour le second stade du pro- cessus naturel que l'on vient de décrire.
Au lieu d'appliquer au sol la matière organique désagrégée au moment du repiquage, on peut l'appliquer avantageusement pendant les mois d'hiver, avant ou après avoir préparé le sol pour le repiquage. Dans l'ex- ploitation par tracteurs, par exemple, après avoir récolté les légèmes à l'automne,on peut avantageusement labourer ou herser le terrain ou le pré- parer de toute autre manière. On peut ensuite recouvrir la surface du sol du paillis préparé comme ci-dessus, jusqu'à ce que la couche de matière in- soluble retenue à la surface ait une épaisseur suffisante pour empêcher la
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croissance des mauvaises herbes.
Au printemps, on peut désagréger et tra- vailler le paillis pour l'incorporer au sol par hersage ou autrement ou bien on peut planter directement les plantes ou semer les graines dans le ter- rain recouvert du paillis en ne désagrégeant ce dernier qu'aux endroits re- couvrant les semences ou les plantes.
Au lieu d'appliquer le paillis en suspension dans l'eau au terrain à cultiver, on peut sécher cette suspension et utiliser l'engrais à l'état sec au lieu de l'humus séché et autres formes d'engrais organi- ques séchés actuellement mis sur le marché. On peut réaliser facilement le séchage en étalant le paillis sur le sol, de sorte que l'eau en suspen- sion imbibe dans une large mesure le sol, ce qui réduit la durée du sécha- ge. Lors de cet étalage, on peut étaler le paillis selon une couche beau- coup plus épaisse que celle nécessaire pour un paillis destiné à la crois- sance des plantes
Lorsqu'on l'applique à l'état sec comme décrit ci-dessus, il y a évidemment une perte des ingrédients solubles dans l'eau de la matière de déchet qui constitue la charge.
On peut éviter cette perte en épandant le paillis sur un tamis à mailles fines recouvrant une zone cimentée en pente afin de faire égoutter l'eau vers un puisard dont on peut la retirer en vue de l'utiliser pour arroser les plantes sur pied. Lorsqu'on désire économiser l'eau, on peut utiliser à plusieurs reprises l'eau s'égouttant du paillis pour la ramener dans l'appareil, de façon à y concentrer dans une assez large mesure sa teneur en matière organique soluble avant de l'utiliser. Naturellement, on peut aussi ajouter de l'engrais liquide à l'eau utilisée pour préparer le paillis.
On peut appliquer le présent procédé pour l'utilisation des déchets et ordures ménagères sur une large échelle, avec production d'un engrais sec et d'un paillis facile à manipuler, inodore et qui non seule- ment fournit les agents nutritifs des plantes, mais ajoute encore à la surface du sol un paillis qui présente les mêmes avantages que lorsqu'on l'applique à l'état humide de la manière décrite ci-dessus.
Pour utiliser les déchets urbains et les ordures ménagères, on prépare une suspension dans l'eau des déchets désagrégés de la manière décrite, puis on la fournit à un tamis circulant tel que ceux utilisés dans la fabrication du papier, à partir duquel la plus grande partie de l'eau s'élimine par égouttage et est utilisée à nouveau pour la désagré- gation, de sorte qu'il suffit d'ajouter la quantité d'eau nécessaire pour remplacer celle perdue par évaporation. On sèche la nappe de pulpe 1-'air chaud ou autrement, puis on broie la nappe séchée dans des broyeurs à cylindres ou autrement jusqu'à l'amener à un état où on peut facilement l'ensacher et la manipuler de la même manière que les autres engrais sé- chés et paillis tels que les balles de sarrasin.
Après avoir été étendus sur le sol et arrosés, les ingrédients séchés solubles dans l'eau sont en- traînés dans le sol où. ils sont immédiatement disponibles pour la nutrition de la plante, tandis que la matière insoluble forme une couche de paillis analogue à celui qu'on obtient lorsqu'on étend sur le sol un déchet fraî- chement désagrégé.
Le paillis préparé comme décrit ci-dessus à partir d'un mélan- ge d'ordures ménagères, de coupures d'herbes, de feuilles mortes, de pail- le, d'engrais stable, etc., constitue une natte poreuse et friable- qu'on peut facilement pulvériser et ensacher à la façon des autres engrais sé- chés.
Naturellement, l'invention ne doit pas être considérée comme limitée aux procédés et à l'appareil donnéà titre d'exemple en vue de leur mise en oeuvre, mais elle peut recevoir au contraire de nombreuses varian- tes rentrant dans le cadre et l'esprit de l'invention.
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the company WILBRO CORPORATION ;, residing in M AYWOOD (E.UoAo).
PROCESS FOR PREPARING A MULCH FOR FUMURE FROM WASTE
ORGANIC.
The present invention relates to methods of cultivating vegetables and other plants, as well as to an apparatus for their implementation.
It has already been proposed to mulch vegetables and other growing plants with a mulch consisting essentially of pulp or pulp of waste paper and the like which, on drying, serves as a protective insulating layer covering the soil which surrounds the plant and serves. to retain moisture therein, at the same time as preventing the growth of weeds. Mulches of this type can be advantageously used for gardening and similar purposes, in which they serve not only to improve plant growth, but also to greatly reduce the manpower required. weeding and cultivating the soil around the plant.
Pulp mulch quickly absorbs rain or irrigation water and, when wet, transmits the water to the earth below it; however, it dries quickly to reconstitute the layer which, unless destroyed by mechanical means, remains intact during the usual growing season.
The present method of cultivation proposes to achieve an improvement of the method described above, in particular by means of a mulch which serves not only to achieve the above-mentioned goals, but also fertilizes the plants with organic agents of nutrition so as to contribute not only to a large extent to the growth of the plants but also to ensure a permanent improvement of the soil.
The present process consists in particular in using for the mulch an organic waste material such as household refuse, a stable fertilizer, dead leaves, grass clippings and all other debris.
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organic waste likely to be present in the maintenance of a farm or a property in the countryside, and to break up this waste in water so as to obtain an aqueous suspension of the fibrous materials and other insoluble constituents in a solution of the soluble constituents in water.
When spreading this mulch, the water which soaks into the soil and the soluble matter of the organic matter from which the mulch is made are immediately used by the plants, leaving on the surface of the mulch a fibrous material which the action is analogous to that of the paper pulp mulch described above, but which differs in that in addition to the rotting-resistant cellulose fibers, the mulch contains a high proportion of finely divided organic material which rots gradually and continually add nutrients to the soil.
To prepare the mulch, an apparatus as shown in the accompanying drawings is preferably used. This apparatus is generally similar to those used to break up waste paper for reuse in papermaking, but has certain modifications to adapt it to the disintegration of a wide variety of materials. organic waste. After the waste has been transformed in this apparatus to the state of a suspension in water as described, it is spread out on the ground by means of a pump and a garden hose. can be combined with the device.
In the accompanying drawing, which shows by way of example an embodiment of a portable device according to the invention: FIG. 1 is a section of the apparatus taken along line 1-1 of FIG. 2, fig. 2 is a front view of the apparatus, and FIGS. 3 and 4 are detail views of the cutter rotor.
Referring to the drawings, and more particularly to FIG. 1, we see a reservoir 1, preferably cylindrical, supported on a suitable vehicle or cart 2 so that its axis is horizontal.
The end of the tank is provided with a bearing mounted on a shaft whose axis coincides with that of the tank. The end of the reservoir is preferably convex, as shown, and on the end of the shaft 4 which is situated inside the reservoir is fixed a rotor 2 in the form of a concave disc, the diameter of which is the about two-thirds of that of the reservoir, particles of silicon carbide or other hard abrasive substances having angular faces and sharp edges being distributed at random on the face of this disc.
Rotors of this type have been found to give satisfactory results with the various materials mentioned above, but other forms can be adopted, such as those presently used for the disintegration of waste paper.
The material to be disintegrated is loaded into the tank, preferably in its end opposite to the rotor 5, the wall of the tank being provided for this purpose at its upper part with a hopper 6. On the bottom of the tank located opposite the hopper, a pocket is preferably formed, consisting of a metal box 1 bolted to this bottom and surrounding a notch cut in the latter. The purpose of the bag 1 is to collect and store heavy insoluble pieces such as stones, nails, etc., which may be found in the waste loaded in the hopper.
The bottom of the tank also has a discharge opening 9 formed by a T-connector, the vertical branch of which is provided with a drain valve 10 and to the horizontal branch of which a flexible pipe 11 is connected, which can also have a tap
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stop 12. The pipe 11 is connected to a pump 13, preferably driven by the same motor source as the rotor: 2 .. For this purpose, the pump is mounted as shown on the chassis 14 of the vehicle 2, immediately below the control shaft ± of the rotor which is extended forward from the end of the tank and passes through bearings supported by a frame 16 mounted on the vehicle frame.
The driving power can be provided by an electric motor or an internal combustion engine and, in the accompanying drawings, there is shown an engine 17 mounted on a superstructure 18 above the shaft 4 of the rotor 5. L The motor shaft is provided with a chain pinion 20, which drives a chain pinion 21 journaled on the shaft 4. The hub of the piston 21 has clutch claws 22 cooperating with saddles of an element of the motor. The clutch 23 keyed on the shaft 4. This clutch element can be brought into the engagement or disengaged position by a locking lever 24, in the usual way.
The pinion 21 has a flange 25 around which passes a belt from which the pump 13 is driven by a pulley 26 fixed to the pump shaft.
A belt tensioner 27 is provided for controlling the operation of the pump at will. By virtue of this construction, the pump can be operated at will at the same time as the rotor is driven, which is sometimes desirable, but ordinarily the complete disintegration by the rotor of the charge in the tank is carried out before it is released. bring the vehicle to the point of application of the mulch. Any suitable type of pump can be used; it has been found that sludge pumps such as those usually used for spreading are suitable for this purpose.
For the implementation of the mulching and manuring process, the tank is filled with water; it, to a sufficient height to cover the upper edge of the rotor. A certain quantity of organic waste is added to this water such as household garbage, dead leaves, grass clippings, stable fertilizer, straw, etc. The amount of material added should be sufficient to provide about 5% insoluble fibrous material based on the weight of the water charged to the tank. The amount is not critical, but better disintegration is obtained and the resulting pulp is easier to handle when the proportion of fibrous material does not substantially exceed 5%.
Diluted mulch is not suitable because excess water simply increases the volume of material to be handled, without adding nutrients to the plants or to the thickness of the mulch layer. A fiber content of 5% is also suitable so as to leave enough fiber in the soil to form a layer of mulch thick enough to retard evaporation and prevent weed growth. If the organic material which constitutes the filler consists of a highly soluble organic waste with a low fiber content, fibers can be added in the form of waste paper or other fibrous material which does not itself contain organic material. soluble.
The operation of the rotor appears to completely destroy the cellular structure of the organic matter of the filler and accelerates the solution of the water soluble ingredients contained in the said filler.
The action of the rotor also serves to release the cellulose fibers contained in the mass, at the same time as it reduces to a state of fine division the solid non-fibrous material which is insoluble but which, when exposed to the The action of the atmosphere and subjected to the biological processes of decomposition, becomes available as a nutritive agent of plants. By virtue of this fine subdivision of ingredients of this nature contained in the batch, the time after which they are available as nutrients is greatly reduced.
The implementation of the method provides
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therefore to the plants to which the mulch is applied an immediate source of nutrients from the ingredients of the filler which are soluble in water, at the same time as it applies to the soil humus-forming ingredients in a state likely to be available much more quickly than when they are simply incorporated into the ground in the usual way;
moreover, the formation of a mulch with a predominant content of cellulosic fibers delays the evaporation of moisture from the soil and at the same time prevents the growth of weeds. temple
To carry out the process, the mulch is applied immediately after the plants have been planted, or in the case where seeds are sown instead of standing plants, the mulch can be applied to the prepared soil. to receive the seed and then seed the soil, the mulch immediately above the seed site being sufficiently mixed with the mud to prevent the formation of a continuous sheet of mulch upon drying.
The insoluble fibers deposited on the soil surface during the application of the mulch dry quickly and form a porous mat which adheres sufficiently to the soil to resist displacement under the action of wind or intense rain. ordinary site. However, this mulch is immediately softened by rain or watering water, which allows the water to be transmitted without obstruction to the soil below: it however dries quickly, again forming an opaque covering. sufficiently continuous to prevent weed growth.
The freshly prepared mulch can be repeatedly applied to the soil as the plants grow, each application adding other nutrients to the soil, immediately available for plant growth and forming prog- mulch in order to maintain its continuity, so that layers treated with the mulch do not need to be cultivated throughout the growing period.
The present method not only improves plant growth and decreases the labor required for cultivation, but it also provides an excellent means of using household waste.
In experiments using fresh household refuse, stable fertilizer from farmyard waste and various other organic materials liable to putrefy, it was observed that after treatment in the apparatus according to the invent, the mass is no longer prone to rot and is completely odorless. The reason apparently is that the cellular structure of organic matter is destroyed by the device and this structure is necessary for bacterial action to take place.
The natural process that organic waste must go through before it becomes available again for plant growth probably involves two distinct stages, namely putrefaction or the bacterial action which destroys the cellular structure of the organic matter in it. gassing and releasing its liquid content;
anda second stage comprising both a chemical reaction and a biological action by which the carbohydrates and proteins which constitute the structure of the plant are reduced to the state of humus. The operation of the apparatus according to the invention apparently reduces organic matter to a physical state analogous to that which results from bacterial putrefaction and thus makes it immediately available for the second stage of the natural process which one comes from. to describe.
Instead of applying the disaggregated organic material to the soil at the time of transplanting, it can be applied advantageously during the winter months, before or after preparing the soil for transplanting. In tractor operation, for example, after harvesting the legumes in the fall, the land can advantageously be plowed or harrowed or otherwise prepared. The soil surface can then be covered with the mulch prepared as above, until the layer of insoluble material retained on the surface is of sufficient thickness to prevent seepage.
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weed growth.
In the spring, we can break up and work the mulch to incorporate it into the soil by harrowing or otherwise, or we can directly plant the plants or sow the seeds in the ground covered with the mulch, only breaking the mulch. areas covering seeds or plants.
Instead of applying mulch suspended in water to the land to be cultivated, this suspension can be dried and the fertilizer used in the dry state instead of dried humus and other forms of dried organic fertilizer. currently on the market. Drying can be easily achieved by spreading the mulch on the ground, so that the suspended water soaks the soil to a large extent, reducing the drying time. During this spreading, the mulch can be spread in a much thicker layer than that required for a mulch intended for plant growth.
When applied in a dry state as described above, there is obviously a loss of the water soluble ingredients from the waste material which constitutes the filler.
This loss can be avoided by spreading the mulch over a fine mesh screen covering a sloping cemented area to drain the water into a sump which can be removed for use in watering growing plants. When it is desired to save water, the water dripping from the mulch can be used several times to bring it back into the apparatus, so as to concentrate therein to a fairly large extent its soluble organic matter content before it is used. 'use. Of course, liquid fertilizer can also be added to the water used to prepare the mulch.
The present process can be applied for the use of household waste and refuse on a large scale, with the production of a dry fertilizer and a mulch which is easy to handle, odorless and which not only provides the nutrients to the plants, but still adds to the soil surface a mulch which has the same advantages as when applied in a wet state as described above.
To use municipal and household waste, a suspension in water of the disintegrated waste is prepared in the manner described, and then fed to a circulating sieve such as those used in papermaking, from which the largest part of the water is drained off and is used again for disintegration, so that just add the amount of water needed to replace that lost by evaporation. The pulp web is dried by hot air or otherwise, then the dried web is ground in roll mills or otherwise until brought to a state where it can be easily bagged and handled in the same manner. than other dried fertilizers and mulches such as buckwheat husks.
After being laid on the ground and watered, the dried water soluble ingredients are dragged into the ground where. they are readily available for plant nutrition, while the insoluble matter forms a layer of mulch similar to that obtained when freshly broken up waste is spread on the ground.
Mulch prepared as described above from a mixture of household refuse, grass clippings, dead leaves, mulch, stable fertilizer, etc., constitutes a porous and friable mat. - which can be easily sprayed and bagged like other dried fertilizers.
Naturally, the invention should not be considered as limited to the methods and to the apparatus given by way of example with a view to their implementation, but it can, on the contrary, accommodate many variations falling within the scope and scope of the invention. spirit of invention.