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le Baron A. van der STRATEN WAILLET, résidant à BRUXELLES.
PERFECTIONNEMENT AUX APPAREILS DE MANUTENTION DENOMMES AUTO-LEVEURS.
L'invention concerne les appareils dénommés "auto-leveurs" (Fork- Lift) constitués essentiellement par un véhicule auto-moteur pourvu à l'avant d'un système élévateur et transporteur de charge.
Le système élévateur de ces véhicules est constitué, générale- ment par un chariot guidé à coulissement sur deux glissières montantes, ju- melées, inclinables dans le plan vertical axial longitudinal du véhicule et articulées autour d'un arbre supporté transversalement à l'avant dudit véhi- cule, ledit chariot portant une fourche à deux ou plusieurs bras, qui s'é- tend vers l'avant du véhicule et qui est prévue pour s'engager dans le creux d'un plancher auxiliaire double appelé "palette", sur lequel est déposée la charge à soulever et à transporter.
Dans la pratique, il convient que les bras de cette fourche s'en- gagent bien horizontalement dans le creux de cette palette, pour éviter qu'au moment du soulèvement de la charge l'effort desdits bras, sur ladite palette, soit réparti uniformément afin d'éviter la déformation ou l'endommagement de cette palette ou encore la rupture d'équilibre de la charge supportée par celle-ci.
Etant donné la position du conducteur sur le véhicule auto-moteur, il est difficile pour ce conducteur de se rendre compte de l'horizontalité de cette fourche au moment de son engagement dans le creux de ladite palette.
La présente invention a pour but d'écarter cet inconvénient en munissant le système élévateur inclinable des véhicules auto-leveurs, d'un dispositif visuel de contrôle, influencé par l'action d'un pendule, lequel permet au conducteur de ces véhicules de se rendre compte de la position an- gulaire, par rapport à la verticale, dudit système élévateur autour de son axe d'articulation, en vue de pouvoir opérer, à tous moments, les m anoeuvres nécessaires pour effectuer le soulèvement correct de la charge à transporter #
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Une forme de réalisation de l'invention sera décrite ci-après, à simple titre d'exemple, avec référence aux dessins annexés dans lesquels:
Figure 1 est une vue schématique montrant un véhicule auto-le- veur, muni du dispositif selon l'invention, dont le système élévateur se trouve dans la position correcte au moment du soulèvement de la charge.
Figures 2 et 3 sont des vues schématiques partielles, montrant deux positions incorrectes du système élévateur au moment du soulèvement de la charge.
Figure 4 est une vue en élévation latérale du dispositif de con- trôle selon l'invention,le couvercle du bottier de celui-ci étant enlevé pour montrer le mécanisme de ce dispositif.
Figure 5 est une vue à 90 de fig. 4 montrant ce dispositif vu de face, et
Figure 6 est une vue en coupe de ce dispositif suivant la ligne VI-VI de Fig. 4, en regardant en direction des flèches.
Dans ces dessins, fig. 1, le système élévateur du véhicule auto- leveur est formé de deux glissières montantes, parallèles et jumelées 11, articulées vers leur extrémité inférieure autour d'un axe horizontal 12, supporté transversalement dans une extension avant 13 du véhicule auto-mo- teur 14. La position angulaire des glissières 11 autour de l'axe 12 est com- mandée par exemple hydrauliquement, à l'aide de vérins 15 contrôlés par le conducteur du véhicule. Le long des glissières 11 est guidé un chariot 16 dont les déplacements en hauteur sont commandés, par exemple, par un dispo- sitif hydraulique non montré. A l'avant du chariot 16 est fixée une fourche à deux ou plusieurs bras 17 qui s'étendent perpendiculairement au-devant des glissières 11.
Les bras 17 de la fourche sont destinés à s'engager dans le creux d'un double plancher 18, dénommé "palette", sur lequel est placée la charge à soulever et à transporter. Cette palette 18, établie en bois ou en métal, est généralement constituée par des planches 19 et 19' fixées respec- tivement aux faces supérieure et inférieure de longerons 20.
Le conducteur du véhicule 14 étant assis sur le siège 14a de ce- lui-ci, il lui est difficile de se rendre compte de la position angulaire des glissières 11, par rapport à la verticale, de sorte que, lors de l'enga- gement des bras 17 de la fourche dans le creux de la palette 18, ces bras peuvent présenter une inclinaison soit vers le bas, fig. 2, soit vers le haut, fig. 3. Il s'ensuit qu'au début du soulèvement de la charge disposée sur la palette 18, l'effort développé par les bras 17 sur cette palette, agit seulement soit sur la première planche supérieure arrière 19 de ladi- te palette, tel que montré en fig. 2, soit sur la planche 19 en contact avec l'extrémité avant des bras 17 de la fourche comme montré en fig. 3.
Dans ces deux cas, la palette 18 subit des efforts anormaux qui provoquent l'arrache- ment, le fendillement ou la destruction de laplanche incriminée, ou la dé- formation de la palette lorsqu'elle est métallique. En outre, dans le cas d'une charge de grande hauteur d'élévation, le soulèvement inégal de cette charge peut produire une rupture d'équilibre et la chute de celle-ci.
Pour éviter ces inconvénients, il est nécessaire que les bras 17 se présentent en position parfaitement horizontale pour s'engager et s'ap- puyer parallèlement sous les planches 19, comme il apparaît en Fig. 1, de façon à provoquer entre les surfaces d'appui une pression uniformément ré- partie.
Afin de permettre au conducteur de se rendre compte aisément de l'horizontalité des bras 17 de la fourche, l'invention prévoit de munir le système élévateur d'un dispositif visuel 21 indiquant à tous moments au conducteur la position angulaire, par rapport à la verticale, des glissières 11 autour de leur axe d'articulation 12, de façon qu'au moment de l'engage- ment des bras 17, dans le creux des palettes 18, le conducteur puisse recti- fier l'inclinaison de ces glissières, et par conséquent celle des bras 17
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de la fourche qui s'étendent perpendiculairement devant lesdites glissières
11.
Ce dispositif visuel 21 (figs. 4, 5 et 6) est constitué par un carter ou boîtier 22, solidaire d'une des glissières 11 ou fixé sur cette dernière par exemple à l'aide de vis engagées dans des ouvertures 23 ména- gées dans des pattes 24, présentées par ledit bottier, de façon que l'index
25 (fig. 5) situé bien à la vue du conducteur, soit au point zéro d'une échelle graduée 26, quand le système élévateur est vertical et par consé- quent que les bras 17 de la fourche de cet élévateur, se trouvent dans la position horizontale.
Le principe du dispositif visuel 21, consiste à utiliser la ver- ticalité d'un pendule, suspendu à un axe fixe et à amplifier, de préférence par des moyens appropriés, les écarts angulaires du système élévateur, de fagon à les rendre facilement perceptibles au conducteur et lui permettre de rectifier, dans le sens approprié, la position dudit système élévateur et amener les bras 17 de la fourche de ce dernier dans la position correcte lors de la prise de la charge placée sur la palette 18.
Le mécanisme de ce dispositif visuel 21 qui sera décrit ci-après, constitue un exemple, non limitatif de réalisation du principe exposé ci- dessus.
Le carter ou boîtier 22 de ce dispositif comporte un axe 27 qui supporte un balancier 28 terminé à sa partie inférieure par un poids 29, le- dit balancier étant solidaire d'un bras de levier 30.
Un second axe 31, convenablement disposé dans le boîtier 22, sup- porte un levier à deux branches inégales 32 et 33.
Les leviers 30 et 32, de longueur inégale, sont reliés à l'aide d'une biellette 34, tandis que la branche 33 est pourvue à son extrémité de l'index 25 qui coopère avec l'échelle graduée 26.
Les longueurs respectives des leviers 30,32 et 33 ont pour effet d'amplifier notablement le déplacement relatif du boîtier 22 monté sur le mécanisme élévateur inclinable, tandis que le pendule 28 conserve sa posi- tion verticale.
L'amplification par les moyens décrits ci-dessus permet une lec- ture rapide et plus aisée de l'indication donnée par l'index 25. Cette am- plification du mouvement procure un avantage certain, mais il est à noter que le dispositif pourrait fonctionner suivant le mime principe, si l'in- dex était monté simplement à l'extrémité du levier 30. Dans ce cas l'angle décrit par le levier 30 serait égal à l'écart angulaire du mécanisme élé- vateur par rapport à la verticalité, tandis que la mise en oeuvre des le- viers d'inégales longueurs, connectés entre eux comme décrit et montré au dessin, peut amplifier à volonté le déplacement angulaire dans le but de le rendre plus aisément perceptible.
Il est à noter que lors d'un déplacement angulaire du boîtier 22, le pendule 28-29 sera animé, pendant une certaine période d'un mouve- ment pendulaire décroissant qui, communiqué au levier 32-33 et à l'index 25, rendrait malaisée la lecture instantanée durant les modifications angulaires appliquées au mécanisme élévateur en vue de placer celui-ci dans la position verticale.
Afin d'éviter ce mouvement pendulaire la masse 29 suspendue au balancier 28, est plongée dans un liquide amortisseur, par exemple de l'hui- le, contenue dans une cuvette étanche 35 formée à la partie inférieure du boîtier 22.
REVENDICATIONS.
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