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A.B. DICK COMPANY, résidant à NILES ( E.U.A.).
PERFECTIONNEMENTS RELATIFS AUX PRESSES A IMPRIMER ET AUX PROCEDES D'IMPRESSION.
La présente invention est relative à un perfectionnement apporté à un procédé d'application d'un liquide 'répulsif" à la surface d'un cliché d'impression lithographique et elle se rapporte plus particulièrement à un appareil utilisé avec une presse à imprimer lithographique et servant à ap- pliquer un produit "répulsif" à la surface du cliché.
Les moyens généraux sur lesquels repose l'utilisation d'un cliché lithographique sont bien connus, et ils sont les mêmes, que le cliché soit constitué par l'ancienne pierre lithographique, ou par un cliché en métal gravé, ou encore par un cliché plus récent recouvert de papier. En théorie, la partie du cliché recevant l'image devient réceptive vis-à-vis de l'encre et repousse l'eau, tandis que la partie qui ne reçoit pas l'image et qui. constitue le reste de la surface du cliché est de caractère hydrophile et reçoit de préférence l'eau, tandis qu'elle repousse les encres à base d'hui- le ou grasses.
Lors de la mise en oeuvre, on applique tout d'abord un liquide "ré- pulsif" aqueux pour mouiller la surface du cliché. Lorsqu'il est appliqué en quantités désirées, le "répulsif" ne mouille que la partie hydrophile, ne comportant pas d'image, de manière que les encres grasses soient repoussées par ce moyen et ne soient reçues que par la partie recevant l'image en vue du transfert sur le cylindre porte-blanchet pour la production d'une copie.
Il est généralement reconnu par les techniciens que les conditions critiques pour l'utilisation d'un cliché lithographique en impression planographique ré- sident dans le maintien d'un équilibre désiré du liquide "répulsif" sur la surface du cliché. La plus grande partie de cette difficulté est due à des facteurs non contrôlés qui caractérisent les dispositifs de mouillage actuels.
Lorsqu'il se trouve une quantité de liquide "répulsif" trop grande sur la sur-
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face du cliché, la partie recevant l'image se mouille partiellement et la copie "grisaille", tandis qu'une quantité de produit "répulsif" insuffisan- te sur la surface du cliché a pour conséquence que la surface entière du cli- ché reçoit l'encre, ce qui fait que l'image devient "noire" et qu'il est impossible de produire une copie de qualité acceptable.
On suppose que la difficulté fondamentale qui écarte toute possi- bilité de maintenir l'équilibre désiré de contrôle dans les systèmes actuels est due en partie au fait que, lorsque les dispositifs mouilleurs du cliché sont mouillés suffisamment pour empêcher le transfert de l'encre à partir de l'image du cliché, ils sont, en même temps, trop mouillés pour imprimer convenablement. Le résultat de ceci est qu'il faut trouver une solution moyenne. En pratique, le rouleau toucheur est suffisamment mouillé pour em- pêcher la formation de mousse, mais il ne l'est pas assez pour repousser entièrement l'encre. Il en résulte que le rouleau toucheur humecteur se souille progressivement d'encre et qu'il faut lui envoyer des quantités croissantes de produit "répulsif" pour empêcher l'accumulation de mousse sur le cliché.
En plus de ce qui précède, le système de mouillage actuel présen- te de nombreux autres inconvénients parmi lesquels on va mentionner spécia- lement ceux qui suivent . (1) En raison du fait qu'il est nécessaire que les rouleaux mouilleurs soient convenablement humectés de liquide "répulsif" avant leur venue en contact avec la surface du cliché, il est impossible de commen- cer l'opération pour produire une copie tant que plusieurs cycles n'ont pas été exécutés de manière correcte pour mettre en condition de fonctionnement convenable le rouleau mouilleur.
(2) Il est nécessaire de maintenir un régla- ge précis entre le système de mouillage et la surface du cliché pour appli- quer suffisamment de liquide "répulsif" sans souiller de manière exagérée le rouleau toucheur ou sans nuire à l'image sur la surface du cliché. (3) En fait, le contrôle par l'intermédiaire du système de mouillage est limité à un seul sens. Tandis que l'on peut appliquer de l'eau supplémentaire lors- que cela est nécessaire, on ne dispose pas de moyen pour diminuer la quanti- té d'humidité sur la surface du cliché, autre que celui qui consiste à dissi- per graduellement la quantité en excès en arrêtant l'envoi jusqu'à ce que les conditions désirées soient assurées momentanément. Dans l'intervalle, une copie de qualité médiocre est produite.
(4) La présence du rouleau humecteur en contact avec la surface lithographique constitue une cause d'usure et d'en- dommagement de l'image, et peut avoir un effet matériel sur le nombre des copies qui peuvent être produites. (5) Etant donné le facteur de souillure et l'enlèvement de l'encre par les rouleaux de mouillage ou garnis de molle- ton fonctionnant en contact avec la surface du cliché, les revêtements en molleton doivent être périodiquement remplacés ou nettoyés et des opérations supplémentaires de la presse sont nécessaires pour "dresser" les rouleaux mouilleurs en vue de leur utilisation convenable.
Les caractéristiques critiquables des systèmes actuels de mouilla- ge qui font appel à un rouleau garni de molleton ou à un autre rouleau tou- cheur d'humectation ont été presque totalement éliminées par le système de mouillage nouveau et perfectionné du type décrit dans le brevet Mullen des Etats-Unis d'Amérique, No. 2.604.848 du 29 juillet 1952. En quelques mots, le système Mullen utilise un rouleau d'application d'eau qui envoie un excès d'eau sur la surface du cliché, en avant du rouleau toucheur d'encrage.
L'humidité en excès est enlevée de la surface du cliché par un dispositif à air qui fonctionne continuellement en travers du cliché et qui peut être presque complètement réglé pour-enlever l'eau des zones du cliché compor- tant une image, tout en laissant une pellicule d'eau d'une épaisseur mini- mum sur les zones ne comportant pas d'image. Le système Mullen décrit assure un contrôle exact de la teneur en humidité pour chaque tour du cy- lindre porte-cliché, quelle que soit la quantité d'humidité présente sur la surface du cliché dans le cycle précédent.
Ainsi, il est possible d'ob- tenir un mouillage approprié dans le premier cycle de la machine pour la
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production d'une copie et il est également possible d'obtenir un réglage immédiat de la quantité d'humidité sur la surface du cliché sans être sans cesse obligé d'avoir recours à des expédients pour équilibrer le rapport de l'eau à l'encre, au fur et à mesure que l'impression se poursuit.
Une fois que la quantité d'humidité nécessaire pour obtenir le meilleur fonctionne- ment a été établie, il est possible de maintenir les conditions désirées presque indéfiniment pendant le fonctionnement de la presse, En raison du fait que le rouleau humecteur envoie un excès d'eau sans venir en contact avec la surface du cliché, le facteur d'usure du cliché est éliminé et au- cune quantité d'encre ne peut être ramenée en arrière depuis la surface du cliché, ce qui permet d'éliminer les problèmes soulevés par le transfert de l'encre au rouleau humecteur dans les systèmes actuels.
En raison du fait que le dispositif à air enlève, de l'image tramée, la totalité de l'eau emprisonnée et permet d'obtenir essentiellement une image tramée sèche, ce système convient particulièrement pour la reproduction de dessin au trait aussi bien que de trames complètement encrées en ton et en demi-ton.
Le système de mouillage du type décrit diffère fondamentalement du système actuel en ce qu'il ne dépend pas de la quantité de liquide "répulsif" aqueux appliquée sur la surface du cliché, mais repose sur l'ap- plication d'un excès contrôlable de produit "répulsif" sur le cliché et sur la réduction de la pellicule d'eau en excès par réglage de la pression d'air pour assurer une quantité minimum d'humidité sur les zones non imprimantes d'image et une absence sensiblement complète d'humidité sur les zones encrées, au point de contact entre le cliché et les rouleaux toucheurs d'encrage.
Bien que le dispositif à air que l'on vient de décrire et qui est destiné à l'humectage du cliché constitue un perfectionnement important en ce qui concerne le fonctionnement d'une presse à imprimer planographique, l'invention a pour objet d'apporter encore d'autres perfectionnements au sys- tème de mouillage du type décrit.
L'invention a pour objet un système humecteur du type décrit grâ- ce auquel .: le problème soulevé par l'enlèvement de l'humidité en excès de la surface du cliché est sensiblement éliminé; une pellicule plus uniforme et mieux contrôlée de produit "répulsif" peut rester sur la surface du cliché quand on l'amène en contact avec les rouleaux toucheurs d'encrage; enfin, la quantité d'air pouvant être emprisonnée dans la couche aqueuse est réduite à un minimum, ce qui permet d'obtenir une pellicule mieux contrôlée d'humi- dité.
Ces objets et avantages de ce système ainsi que d'autres apparaî- tront au cours de la description qui va suivre et qui est faite en se réfé- rant au dessin annexé, sur lequel on a représenté un mode de réalisation pré- féré, donné à titre indicatif et non limitatif.
Sur ce dessin :
La fig. 1 est une vue schématique en élévation d'une partie d'une presse à imprimer planographique conforme à l'invention;
La fig. 2 est une vue en élévation et en coupe, à grande échelle, du mécanisme servant à enlever l'excès d'humidité sur la surface du cliché;
La fig. 3 est un schéma comparatif de l'efficacité du dispositif à air placé à des angles différents;
La fig. 4 est une vue en élévation fragmentaire représentant une variante du dispositif appliquant le liquide "répulsif".
Conformément à la mise en oeuvre de la présente invention, le fonctionnement du dispositif de mouillage du type décrit a été grandement amélioré grâce à l'utilisation d'un dispositif à air ou "effuseur" réglé de manière à agir sur la surface du cliché en faisant un argle négatif par rap- port au rayon du cylindre porte-cliché, au point de contact entre le dispo- sitif à air et le cliché, et grâce à l'utilisation d'un dispositif créant le
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vide pour éliminer l'excès de "répulsif" qui redescend le long du cliché sous l'effet du dispositif à air lorsqu'il agit pour enlever l'humidité en excès de la surface du cliché.
On a constaté que l'on obtient des conditions optima lorsque le dispositif à air fait un angle compris entre -10 et -30 avec la normale, en un point de contact,mais que l'on obtient encore une amé- lioration lorsque le dispositif à air fait un angle inférieur à zéro degré, mais supérieur à -33 , avec la normale.
Lorsque l'on utilise un angle négatif pris dans la gamme précitée, on constate qu'il règne des pressions négatives dans la zone de la partie lis- se refoulée par l'air, conformément au.principe de Bernoulli;, et que cette partie lisse diminue au point que la "traînée" (qui est la partie de chute du liquide) se déplace vers le haut pour permettre la mise en place du dis- positif faisant cesser le vide plus près du dispositif à air, ce qui réduit au minimum les difficultés d'enlèvement de l'humidité en excès à l'extrémi- té arrière du cliché. Dans le cas où la distance entre le dispositif à air ou "effuseur" et la "traînée" serait importante, il serait difficile d'obte- nir un contrôle approprié de l'humidité dans la partie arrière du cliché.
Lorsque l'on utilise un angle positif, l'air sortant de l'"effuseur" se divise en deux courants dont le plus important est le courant de retour ,et l'excès d'humidité enlevé de la surface du cliché devient turbulent, ce qui amoindrit le contrôle et introduit des quantités exagérées de bulles d'air, le résultat étant la non-uniformité de la couche d'humidité qui est laissée sur le cliché. Lorsque la turbulence se produit et que des quantités exagérées d'air sont entraînées dans le liquide "répulsif", il devient alors nécessaire de faire appel à un appareillage spécial pour séparer l'air du liquide "répul- sif" en vue d'une remise en circulation ultérieure dans le système de mouil- lage.
Avec un angle positif, le dispositif créant le vide, qui est adapté pour enlever l'humidité en excès redescendant sur la surface du cliché, se- rait nécessairement situé à une grande distance en arrière du cyclindre ,1e résultat étant que l'air viendrait gêner les caractéristiques de bon fonction- nement du cliché.
Afin d'illustrer le perfectionnement que l'on vient de décrire, on va maintenant se référer au dessin schématique annexé, sur lequel 10 représen- te le cylindre porte-cliché d'une presse à imprimer classique, utilisée pour l'impression directe ou en Offset.
Le cylindre porte-cliché 10 est conçu pour supporter le cliché lithographique porte-image habituel 11, qui est fixé, à son bord avant et à son bord arrière 12, dans un évidement 13 s'étendant sur une partie du cy- lindre porte-cliché. Des rouleaux distributeurs d'encre 14, du type clas- sique, servent à amener l'encre provenant d'un encrier 15 sur un rouleau toucheur d'encrage 16 qui vient en contact avec la surface du cliché 11 pour faire passer l'encre sur la partie comportant une image lors de la produc- tion d'une copie.
Le perfectionnement conforme à la présente invention réside dans le fait que l'on prévoit des dispositifs placés en avant du système d'encra- ge pour appliquer le liquide "répulsif" et pour contrôler la quantité qui en reste sur la surface du cliché pour empêcher le transfert de l'encre sur les zones ne comportant pas d'image, sans gêner le-transfert de l'encre sur les zones comportant une image, grâce à quoi on peut être certain d'obtenir des copies de bonne qualité, de façon continue, avec,une usure minimum du cliché portant l'image et en l'absence de souillure des éléments coopérant avec celui-ci.
Un rouleau 17 d'application du liquide "répulsif", tournant hors de contact avec la surface périphérique du cliché 11, :mais à très peu de dis- tance de celle-ci, est partiellement immergé dans un bain 18 de liquide "ré- pulsif" contenu dans un récipient 19 approprié, On peut faire tourner le rouleau d ans le même sens que le cylindre porte-cliché, mais on le fait de préférence tourner en sens inverse, de manière qu'une pellicule d'eau ou de
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"répulsif" 20 en excès de celle qui est nécessaire, soit transférée du rouleau
17 sur la surface du cliché 11.
La quantité de "répulsif" appliquée peut varier selon la distance entre la surface du cliché et le rouleau d'application du "répulsif" et éga- lement selon la relation entre leurs vitesses linéaires, mais il est évident que l'on procède à l'application sans que le rouleau d'application soit en contact avec la surface du cliché, afin d'éviter ainsi l'usure ou la détério- ration du cliché porte-image et d'empêcher l'encre de revenir de la surface du cliché au dispositif d'application du "répulsif".
Non seulement cette disposition permet d'obtenir un plus grand nombre de copies de bonne qualité à partir du cliché porte-image, mais elle supprime également la nécessité de prévoir un dispositif à molleton et évite les difficultés qui s'ensuivent lorsqu'il s'agit de remplacer les revêtements en molleton et de "dresser" les rouleaux recouverts de molleton pour l'opéra- tion. Cette disposition simplifie aussi de manière importante le dispositif d'application du liquide "répulsif", étant donné que la quantité de "répul- sif" appliquée n'est pas c ritique tant qu'un excès se trouve présent sur la surface du cliché, ce qui élimine la nécessité de prendre des précautions particulières pour contrôler et répartir le "répulsif" sur les rouleaux tou- cheurs ou garnis de molleton, comme dans les dispositifs actuels.
Bien que l'on préfère que le rouleau d'application du "répulsif" ne soit pas en con- tact avec la surface du cliché,on peut appliquer un excès de ce "répulsif" sur la surface du cliché par d'autres moyens par exemple à l'aide d'un pisto- let ou dispositif de pulvérisation analogue, ou encore à l'aide d'une mèche 17a servant à amener à la surface du cliché le "répulsif" provenant d'un bain 18a placé dans un réservoir 19a.
Le "répulsif" en excès redescend le long de la surface du cliché par l'action d'un dispositif à air 21 qui envoie une nappe d'air continue sur la surface du cliché 11, le long d'une ligne passant par le rouleau 17 appliquant le "répulsif" et le rouleau toucheur d'encrage 16.
Le dispositif à air, qui est monté rigidement au voisinage de la surface du cylindre porte-cliché, comporte une chambre à air 22 qui comporte, à son extrémité avant, une fente allongée 23 conformée de manière à assurer une utilisation plus efficace de l'air sous pression passant entre les bords de la fente pour arrêter l'écoulement du "répulsif" provenant de la surface du cliché selon des quantités qui dépendent de la pression de l'air et de la distance entre la fente et la surface du cliché. On a constaté que des conditions dans lesquelles un minimum de pression d'air est requis assurent un meilleur fonctionnement, comme on va l'expliquer plus particulièrement ci-après.
Pour la meilleure utilisation de l'air, il semble qu'il soit mieux de concevoir une ouverture de sortie sous forme d'une fente 23 de dimension sensiblement uniforme et s'étendant sur une distance suffisante pour canali- ser le courant d'air et réduire au minimum l'étalement ou la divergence du c ou- rant lorsqu'il sort de la fente. L'air sous pression est admis dans la cham- bre 22 par un conduit 24 qui fait communiquer une source d'air sous pression élevée avec la chambre à air, par l'intermédiaire d'un orifice d'admission 25 prévu dans la partie arrière du carter.
Une caractéristique nouvelle et originale de la présente inven- tion réside dans l'utilisation d'un dispositif créant le vide 26 pour élimi- ner constamment le liquide "répulsif" ramené sur la surface du cliché par le dispositif à air ou "effuseur", ce qui élimine les problèmes posés par l'accumulation du "répulsif" en arrière du dispositif à air et par le fait que le produit "répulsif" vient se placer sur l'extrémité arrière du cliché, Le dispositif d'évacuation par le vide est conçu pour fonctionner continuel- lement en travers du cliché pour éliminer le "répulsif" de préférence aux points où se forme la "traînée". On a représenté l'un des modes de réalisa- tion d'un dispositif créant le vide que l'on peut utiliser,
mais il est bien entendu que l'on peut utiliser d'autres formes adaptées pour donner des ré-
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sultats similaires.
Sur le dessin, on voit que l'on a prévu un boîtier allongé 27, comportant une paroi supérieure 28 et une paroi inférieure 29 inclinée vers le bas au-dessous de laquelle est fixée une plaque coulissante 30 à l'aide d'écrous 31, cette plaque pouvant ainsi se rapprocher et s'écarter du cylin- dre porte-cliché, afin de faire varier l'écartement entre l'orifice d'admis- sion 32 du dispositif créant le vide et la surface du cliché et afin égale- ment de faire varier la largeur de la fente 32 par laquelle le liquide "ré- pulsif" est aspiré sur la surface du cliché.
La chambre à air 33, délimitée par les parois convergentes 28 et 29, communique avec un dispositif servant à aspirer de grands volumes d'air par le passage 34. La paroi inférieure 29 du boîtier est inclinée vers le bas pour permettre au "répulsif" qui est as- piré sur le cliché de s'écouler dans un dispositif associé avec l'extracteur décrit pour séparer l'air d'avec le "répulsif" afin de permettre la remise en circulation de ce dernier pour mouiller la surface du cliché.
On a constaté que la réduction de la pression d'air nécessaire pour l'enlèvement du liquide "répulsif" en excès sur la surface du cliché passant au-dessous de l'"effuseur" réduit de manière correspondante la lon- gueur de la partie lisse qui se forme, ainsi que la distance entre l'ajutage de l'appareil de production du vide et du dispositif à air, ce qui permet un écartement moins grand entre le dispositif d'enlèvement par le vide et l'"effuseur".
La réduction de la pression d'air assure également une tur- bulence moindre au point de contact entre l'Peffuseur" et le "répulsif" sur la surface du cliché et dans la traînée formée à la partie arrière de celui- ci, ce qui a pour résultat qu'une quantité d'air plus petite est emprisonnée dans la couche de "répulsif" et que la formation d'une couche plus lisse, ainsi qu'un contrôle complet sont assurés,en ce qui concerne la quantité de "répulsif" qui peut rester sur la surface du cliché que l'on fait avancer vers le rouleau toucheur d'encrage. Une réduction de la pression d'air et de la dépression empêche également la perte de contrôle qui pourrait survenir par suite de l'évaporation du "répulsif" depuis la surface du cliché,lorsque l'excès a été enlevé par le dispositif à air.
Antérieurement, le dispositif à air était placé de manière à ra- mener la nappe d'air sur la surface du cliché, en sens opposé au sens de ro- tation ou de manière que cette nappe d'air fasse un angle positif par rapport à la normale. Lors de l'utilisation d'un angle positif, des quantités appré- ciables d'air se subdivisent et reviennent sur le cliché en créant une turbu- lence telle qu'une pellicule inégale et composée de filets de "répulsif" res- te sur le cliché et que la quantité de liquide en excès qui redescend devient incontrôlable, tandis qu'une quantité d'air exagérée est entraînée.
Une caractéristique importante de l'invention réside dans le fait que les caractéristiques opératoires du dispositif à air sont grandement amé- liorées si, au lieu de placer le dispositif à air de manière qu'il fasse un angle positif, il fonctionne en faisant, avec la normale, un angle négatif compris entre environ zéro et -32 et, de préférence, dans la gamme allant de 10 à -30 . On obtient des conditions optima en ce qui concerne la pres- sion d'air, le contrôle de l'humidité, la diminution de la turbulence, la ré- duction de la longueur de la partie lisse, la régularité et l'uniformité de la couche de "répulsif" qui peut rester comme revêtement sur les surfaces re portant pas d'image du cliché.
On a représenté par un graphique sur la fig.3 le perfectionnement qui résulte de la mise en position du dispositif à air sui- vant un angle négatif compris entre les limites données; ce graphique établit la comparaison entre la pression d'air nécessaire pour assurer une épaisseur prédéterminée de liquide "répulsif" sur la surface du cliché et la position du dispositif à air suivant des angles différents. On peut constater que l'on obtient des conditions optima lorsque le dispositif à air faitn angle néga- tif compris entre environ -20 et -25 et qu'elles cessent brusquement lors- qu'il fait un angle inférieur à -32 à -33 , qui, par suite, constituent la limite inférieure de réglage. Ces conditions sont, en général, indépendantes
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de l'épaisseur de la pellicule ou du liquide "répulsif" utilisé.
Lorsque l'on utilise un angle négatif se trouvant entre les limi- tes précitées, la partie lisse est diminuée de manière importante, de sorte que la "traînée" se forme presque immédiatement derrière l'"effuseur". Ce- ci permet de placer le dispositif créant le vide au voisinage proche du dis- positif à air et d'en faire pratiquement partie intégrante, comme on l'a re- présenté, ce qui non seulement rend plus simple l'assemblage et l'utilisation, mais encore supprime ceux des problèmes précédemment mentionnés en ce qui concerne l'utilisation d'un dispositif à air placé à un angle positif.
On suppose que des dépressions règnent immédiatement vers l'arrière du dispo- sitif à air lorsqu'il est placé de manière à faire un angle négatif et que ces dépressions assurent une partie lisse uniforme et moins de turbulence dans la traînée, avec, pour conséquence, un entraînement moindre de l'air dans le "répulsif" et un contrôle plus uniforme du revêtement.
Lorsque l'on veut obtenir les résultats donnés sur le graphique de la fig. 3, (ordonnée : pression à l'entrée-mm. de mercure; abscisse; gran- deur des angles de l'"effuseur"), les calculs sont basés sur la production d'une pellicule d'humidité ayant une épaisseur d'environ 0,005 mm sur la surface du cliché. L'ouverture de la fente de l'"effuseur" ou dispositif à air est réglée à environ 0,5 mm et elle est située à environ 2,5 mm du cli- ché. Le rouleau d'application du "répulsif" est réglé de manière que sa sur- face se trouve à une distance de 0,07 mm de la surface du cliché et qu'une pellicule de. liquide "répulsif" d'environ 0,17 mm soit appliquée sur la sur- face du cliché par ce moyen.
Le rouleau appliquant le "répulsif" tourne à - une vitesse d'environ 250 tours/minute et le cylindre porte-cliché à une vi- tesse d'environ 84 tours/minute. Le rapport obtenu entre la vitesse du cylindre porte-cliché et celle du rouleau est ainsi d'environ 5 à 3.
Il est bien évident que l'on peut apporter divers changements et perfectionnements aux modes de réalisation que l'on vient de décrire et que l'on a représentés sur le dessin annexé, sans s'écarter pour cela de l'esprit de l'invention.
REVENDICATIONS.
1. - Presse à imprimer planographique, caractérisée en ce qu'elle comporte un cylindre porte-cliché monté de manière à pouvoir tourner et un moyen pour maintenir un cliché d'impression planographique sur la surface pé- riphérique du cylindre; un dispositif pour appliquer un excès de liquide "ré- pulsif" sous forme d'une couche sur la surface du cliché ; un ajutage d'air qui est disposé, par rapport à la surface du cliché, de manière à envoyer, en travers de la surface de ce cliché, une nappe d'air continue faisant un angle de 0 à -30 par rapport à la normale, en un point de contact avec le cliché, de manière que la quasi-totalité du liquide "répulsif" provenant des zones du cliché comportant une image et que l'excès de ce même liquide se trouvant sur les zones ne recevant pas d'image du cliché soient ramenés en arrière.