<Desc/Clms Page number 1>
DISPOSITIF DE BATTAGE DE PIEUX, MADRIERS ET ANALOGUES.
Pour le battage de madriers, de pieux et pièces analogues, à côté des moutons à chute par le poids, qui sont actionnés à la main ou par un treuil, on connaît aussi, réalisés sous formes vériées, des dispositifs de battage puissants mus par un moyen de pression tel que de l'air comprimé ou de la vapeur. Dans les moutons à frappe en chute libre, les béliers travaillent en chute libre après le soulèvement sous 1'action du moyen de pression. Dans les marteaux-pilons, les béliers sont encore, après le soulèvement, auxiliairement accélérés pour la frappe par le renversement de-marche approprié du moyen de pression.
On utilise comme bélier le piston ou le cylindre d'un appareil de mouvement actionné par un moyen de pres- siono Dans ces dispositifs de battage, il est aussi connu d'utiliser pour le moyen de pression, des systèmes de commande qui travaillent. automatiquement.
Ces dispositifs de battage actionnés par air comprimé ou à la vapeur on été, jusqu'à présent, soit guidés sur un chevalet ou une charpente analogue, soit montés comme moutons indépendants sur l'objet à battre et maintenus sur celui-ci par un chhéssis de guidage ou un autre moyen approprié, ou montés libres sur le,,,.pieu et reliés à celui-ci uniquement à la traction.
Dans les derniers temps, on a fait de plus en plususage d'un genre particulier de fondation sur pieux, dans lequel ce n'est plus le pieu entier qui est enfoncé, mais seulement une pointe de pieu en béton avec armature de fero La pointe de pieu en béton pénétrant dans la terre est suivie d'un tube de pieu associé qui maintient l'espace libre au-dessus de la pointe de pieu. Lorsque la pointe de pieu a atteint la profondeur désirée, l'espace situé au-dessus d'elle est chargé de ciment ou d'une matière analogue, ou rempli d'une autre manière, après quoi le tube de pieu peut être retieé en vue de son réemploi.
<Desc/Clms Page number 2>
Les dispositifs de battage connus, actionnés par air comprimé ou à la vapeur, ne conviennent pas très bien pour enfoncer des pointes de pieu en béton, car ils ne permettent pas de faire suivre la pointe de pieu par le tube de pieu, ou ne remplissent pas les conditions nécessaires pour pouvoir, dans des circonstances particulières, travailler convenablement à l'intérieur du tube de pieu. Les moutons indépendants connus, qui nécessitent seulement d'être mis en position, ne sont pas non plus à utiliser tels quels pour enfoncer les pointes de pieu, car ils doivent être plus ou moins associés ou combinés à l'objet à battre. Ce montage n'est, toutefois, pas à réaliser tel quel à l'intérieur des tubes de pieu tels qu'ils sont conçus dans les constructions actuelles.
C'est la raison pour laquelle on s'est servi principalement jusqu'à présent, pour le battage des pointes de pieu, des simples moutons à chute par le poids qui sont actionnés par treuils à friction avec chariot associé.
Selon l'invention, il est proposé de suspendre dans le tube de pieu, qui est associé à la pointe de pieu en béton, un disoositif de battage actionné par un moyen de pression, dispositif qui est adapté au diamètre du tube de pieu et dont le bélier, réalisé sous la fame d'un cylindre, est monté à guidage sur une tige de piston s'appuyant sur l'objet à battre. Selon l'invention, on fait en outre usage d'un dispositif de commande automatique qui, dans la position soulevée du bélier, coupe l'admission du moyen de pression et ouvre à l'air le cylindre pour permettre la(chute libre, c'est-à-dire renverse son sens de marche pour effectuer le battage et, dans la position,inférieure du bélier, admet à nouveau le moyen de pression pour provoquer un nouveau mouvement de levée.
Ce système donne la possibilité de tirer profit, également dans les tubes de pieux et espaces creux analogues, des avantages des dispositifs de battage actionnés par moyen de pression, au lieu d'utiliser les simples moutons à chute par le poids employés jusqu'à présent.
La tige de piston est avantageusement réalisée à extrémité double de manière que le cylindre servant de bélier puisse être guidé sur la tige de piston par ses deux extrémités au-dessus et en dessous du piston.
A la partie supérieure de la tige de piston sont reliés le système de suspension ainsi que l'amenée du moyen de pression et, à l'extrémité supérieure de la tige de piston, est en outre monté le dispositif de commande
Si le mouton a la forme d'un mouton à frappe en chute libre, le bélier doit seulement être soulevé par le moyen de pression, pour pouvoir retomber librement ensuite après renversement de marche automatique.
Selon'l'invention, le dispositif de commande est constitué, à cet effet, par deux organes de commande, qui sont influencés de telle manière par le moyen de pression, que le mouvement de l'un des organes de commande est effectué en partie par le deuxième organe de commande et en partie par le moyen de pression entrant en circulation, ce par quoi la course de retour du deuxième organe de commande se fait en mêpee temps par le même moyen de pression.
Selon l'invention, on peut en outre faire usage 4'une pièce coulissante tubulaire qui, en position d'ouverture, libre passage vers le cylindre au moyen de pression par la tige de piston creuse, et, en même temps, ferme une ouverture d'échappement d'air, et qui présente une surface différentielle sur laquelle agit le moyen de pression qui, lors de la chute de pression dans l'espace du cylindre provoquée par la libération de l'ouverture d'échappement, déplace la pièce coulissante tubulaire de telle manière que l'admission du moyen de pression est fermée et l'échappenent d'air est ouvert, pièce coulissante tubulaire sur laquelle est monté, str le même axe, un piston de commande de manière telle que le piston de commande se trouve, lors de l'admission du moyen de pression,
dans sa position terminale supérieure, et, lors de la chute du cylindre, juste avant que celui-ci ait atteint sa position terminale, par suite de l'étranglement de admission du moyen de pression, est déplacé toutefois par le moyen de pression contre la pièce coulissante tubulaire et ramène celle-ci en position¯d'ouverture,
<Desc/Clms Page number 3>
aprèsquoi la pièce coulissante tubulaire est à nouveau ouverte par le moyen de pression nouvellement admis.
Selon l'invention, on peut en outre prévoir dans la paroi du cylindre différentes ouvertures d'échappement surélevées, pouvant être ob- turées pour régler à volonté la hauteur de la chute libre.
Pour pouvoir également employer des marteaux-pilons dans les- quels le coup de battage est renforcé par l'action du moyen de pression, à l'intérieur du tube de pieu dans les fondations sur pieux, et éviter l'en- lèvement de l'extrémité inférieure de la tige de piston d'avec la pointe de pieu lors du coup de battage, il est prévu, selon une autre proposition de l'invention, des parties de liaison amovibles entre le tube de pieu et la pointe de pieu, d'une part, ainsi qu'entre le tube de pieu et l'extrémité supérieure de la tige de piston du marteua-pillon, d'autre part, A cet effet, on peut, par exemple, monter entre le tube de pieu et la pointe de pieu un genre de joint à baïonnette qui se ferme et se défait simplement par rotation du tube,
tandis que la tête de la tige de piston s'appuie sur le tube de pieu à l'aide d'un verrouillage de système analogue et actionné par rotation. Ainsi, il est réalisé, d'une manière simple entre le tube de pieu, la pointe de pieu et le dispositif de battage, un ensemble solidai- re permettant un travail irréprochable.
Le cylindre servant de bélier et adapté au diamètredu tube de pieu, et qui est autoguidé dans le tube de pieu, présente avantageusement des ouvertures latérales de passage ou des évidements analogue s, qui assurent un équilibre de l'air pendant le travail de battage et servent, en même temps, de dégagement pour le moyen de pression consommé.
Sur les dessins, on a représenté un exemple de réalisation de l'invention dans différentes positions de fonctionnement.
Les figures 1, 2 et 3 montrent des coupes vertical es de la disposition d'ensemble, tandis que les figures la, 2a et 3a représentent, à plus grande échelle, les positions du dispositif de commande.
La figure 4 montre, également en coupe verticale, l'application du dispositif de battage à l'extraction du tube,
La figure 5 montre une coupe transversale du tube de pieu.
Il est illustré à la figure 6 un système de liaison amovible entre le tube de pieu et la pointe de pieu, prévu pour le cas où le dispositifde battage est soumis à l'action du moyen de pression également lors de la course de frappe. Le calage en outre nécessaire de la tige de piston par rapport au tube de pieu est illustré à la figure 3.
La pointe de pieu de béton à enfoncer est désignée par 1.
Elle porte une plaque de couverture en fer 2 ainsi que des bagues 3 et 4, serties concentriquement avec un espace libre intermédiaire, entre lesquelles est introduit de façon amovible le tube de pieu 5 par son extrémité inférieure. Selon la réalisation de la figure 6, il peut être obtenu, à l'aide d'une fente angulaire 6 et de boulons 7, une solide liaison, devenant active par cotation, entre la pointe de pieu 1 et le tube de pieu 5.
La nbtation de référence 8 désigne des arrêts à l'intérieur du tube de pieu 5, qui sont disposés à une certaine hauteur et servent de butée pour le dispositif de battage, pour le cas où celui-ci doit être utilisé pour l'extraction du tube.
Le bélier du dispositif de battage est réalisé sous la forme d'un cylindre et est désigné par 10. Il est guidé, d'une part, par la paroi intérieure du tube de pieu 5 et, d'autre part, par les parties 11 et 12 d'une tige de piston, qui sont raccordées aux deux côtés d'un piston 13.
La tête de la tige de piston 12 est désignée par 14 et il y est adapté un moyen de traction 15 pour la suspension du dispositif de battais. La tête 14 présente un étranglement désigné par 16 et servant de butée pour une plaque d'arrêt 17 présentant des perforations, par laquelle il est possible
<Desc/Clms Page number 4>
de réaliser une fixation aux arrêts 18 qui sont disposés à l'intérieur du tube de pieu 5 Conjointement avec le dispositif de verrouillage représenté à la figure 6 et déjà décrit, le tube de pieu, la pointe de pieu et le dispositif de battage forment de cette manière un ensemble solidaire, ce qui empêche' un énlèvement de la tige de piston 11 d'avec la plaque 2 ou la pointe de pieu 1, provoqué par la réaction d'un coup de battage sous l'action du moyen de pression.
La notation de référence 19 désigne des ouvertures latérales pour le passage de l'air, prévues dans le cylindre 10 et qui permettent un équilibre de l'air pendant le travail de battage, tout en servant de dégagement pour le moyen de pression consommé. Elles peuvent en même temps servir d'ouvertures de passage pour les butées 8 et 18 à l'intérieur du tube 5.
Le cylindre 10 présente plusieurs ou ertures surélevées différentes 20, qui peuvent être fermées à volonté par des obturateurs 21, aux fins de régler la hauteur de chute libre ou la course de travail. Une autre ouverture, située plus bas et servant à l'échappement de l'air, est désignée par 22.
A l'extrémité supérieure de la tige de piston 12 est montée dans la têpee 14 une pièce coulissante @@bulaire 25, pouvant se déplacer dans la direction de' 'axe et présentant des échancrures de rongé 25a.
Au-dessus de cette pièce coulissante tubulaire 25 est disposé un piston de commande désigné par 26, qui peut également se déplacer axialement et qui Rengage par une saillie 27 dans un disque de butée 28. Son mouvement libre est rendu possible par une ouverture d'échappement d'air 29.
L'intérieur de la pièce coulissante tubulaire 25 et celui du piston de commande 26 se trouvent en communication, à l'intervention d'un forage longitudinal 30 de la tige de piston 12 et de forages 31, avec l'espace du cylindre situé au-dessus du piston 13@ Un autre forage 32 de la tige de piston 12 établit la communication,. par un canal 33, avec un espace annulaire 34, situé entre le piston de commande 26 et le disque de butée 28, ainsi qu'avec une ouverture 35, qui selon la position du cylindre 10, est obturée par le couvercle supérieur de ce dernier ou s'ouvre dans l'espace supérieur du cylindre.
L'air sous pression au un moyen analpgue servant de moyen d'actionnement est introduit par 36 et dirigé dans un canal annulaire 37, 38 et 39 désignent des canaux secondaires de petite section transversale. 40 désigne des ouvertures d'échappement et 41 désigne une surface différentielle de la pièce coulissante tubulaire 25, qui peut être sollicitée par le moyen de pression à l'intervention du forage 39a
Dans la position de départ représentée aux figures 1 et la, dans laquelle le piston 10 se trouve dans sa position la plus basse, le moyen de pression s'écoule par le forage 36, le canal annulaire 37, entre les parties 25 et 26 se trouvant dans leur position terminale, et de là, par les forages 30 et 31, dans l'espace situé au-dessuse du piston 13.
Le bélier 10 est de ce fait soulevé. Dès qu'il est passé au delà du piston 13 avec une des ouvertures 20, le moyen de pression s'échappe vers l'air extérieur. Il en résulte une chute de pression dans l'espace situé entre la pièce coulissante tubulaire 25 et le piston de commande 26, vu que la section transversale d'admission du canal annulaire 37 est plus petite que la section transversale des forages 30, 31 et 20.
Il s'ensuit que la grande pression d'entrée dans la conduite d'amenée 36, passant par le forage 39, vient charger la surface différentielle 41 de la pièce coulissante tubulaire 25 et l'amène dans sa position terminale supérieure, comme représenté à la figure 2a; Le canal annulaire 37 et l'arrivée du moyen de pression sont de ce fait fermés Le bélier 10 tombe alors par son propre poids en chute libre vers le bas jusqu'au moment du choc de battage. Dès que l'ou- verture 20 est fermée par le piston 13, un nouvel échappement d'air partant de l'espace situé au-dessus du piston 13, a lieu par les forages 31,30 et l'échappement 40.
<Desc/Clms Page number 5>
Un peu avant la fin de la course de battage, l'ouverture 35 est fermée par le couvercle du cylindre, comme représenté à a la'figure
3. L'espace 34, situé au-dessus du piston de commande 26 et qui est relié à l'admission 36 à l'intervention du forage 38 de petite section transver- sale, alors qu'il était déchargé précédemment lors de la course de batta- ge (figure 2) par le canal 33, les forages 32 et 35 à grande section trans- versale, par l'intermédiaire de l'ouverture 20 et de l'échappement 40, est à nouveau chargé. Le piston de commande 26 voyage vers le bas et déplace la pièce coulissante tubulaire 25 également vers le bas, jusqu'à ce que ses échancrures de congé 25a s'ouvrent dans le canal annulaire 37, comme représenté à la figure 3a.
Le moyen de pression pénètre alors de nouveau, à l'intervention des échancrures de congé 25a, entre la pièce coulissante
25 et le piston de commande 26, de sorte que ceux-ci se déga nt l'un de l'autre et reviennent dans leur position terminale, comme représenté à la figure la. Le cycle de fonctionnement recommence alors de nouveau.
REVENDICATIONS.