'Grattoirs de fumier et leur dispositif d'entraînement hydraulique" "Grattoirs de fumier et leur dispositif d'entraînement hydraulique
La présente invention est relative à un appareillage de ferme, et plus particulièrement à des grattoirs de fumier et à un dispositif hydraulique qui est spécialement approprié pour entraîner de tels grattoirs.
Les grattoirs automatiques sont commercialement disponibles pour nettoyer les caniveaux à crottes des bâtiments de ferme, tels que des étables et des porcheries.
Un type important de grattoirs automatiques utilise une boîte de vitesses (commandée par un moteur électrique) présentant un degré de réduction de 1.460 tours par minute jusqu'à 8 tours par minute à l'arbre de sortie. Il y a une poulie à empreintes montée sur l'arbre de sortie par laquelle une chaîne est entraînée.La chaîne réalise un circuit sans fin le long de deux caniveaux à crottes et autour de poulies de coin pour passer le long de deux extrémités du bâtiment. Des grattoirs sont montés sur la chaîne en prenant le fumier à une extrémité du bâtiment et en passant dans une position de repos sur le trajet de retour.
Lorsque le grattoir arrive à l'extrémité où le fumier est déposé, le sens de rotation du moteur est changé au moyen soit d'un dispositif détecteur de surcharge soit d'un mécanisme de comptage.Dans les deux cas, une boîte de commande électrique assez compliquée est utilisée pour passer le message inverse. L'expérience a montré que diverses parties de l'appareillage à l'exception des lames des grattoirs proprement dites sont sujettes à des perturbations.
Etant donné le rapport de 1.460 à 8, un couple très élevé est produit dans la boîte de vitesses en appliquant une très lourde pression sur des engrenages et des paliers. Le fumier est aussi transporté par la chaîne et déposé sur le pignon et l'arbre de sortie, en pénétrant éventuellement dans les paliers. Les boîtes de vitesse sont vulnérables à la casse et doivent être remplacées.
Etant donné le grand nombre d'éléments constitutifs électriques utilisés, il y a une grande sensibilité à une variation de tension. Dans les fermes, dans les zones rurales,il peut y avoir des changements considérables dans les niveaux de tension.
La chaîne tend à s'allonger ce qui nécessite un découpage régulier de pièces pour la raccourcir. Eventuellement le pas augmente et les maillons ne s'adaptent plus dans les empreintes
de la poulie à empreintes,ce qui nécessite le remplacement de la chaîne. Du fumier, qui contient des grandes quantités de sable, pénètre dans les supports,aux réas des poulies en provoquant une usure très rapide.
On a fait des propositions de grattoirs manoeuvrés par une barre de traction à mouvement alternatif, au lieu d'une chaîne. Il est souhaitable d'entraîner une telle barre de traction par des moyens hydrauliques en vue de réduire au minimum l'utilisation d'un appareillage électrique. Cependant, la soupape de renversement conventionnelle d'un vérin hydraulique présente une position neutre entre ses deux positions extrêmes (dans lesquelles du fluide est dirigé à une extrémité du vérin ou à l'autre ). Si la soupape vient à rester dans la position neutre, alors le mouvement alternatif du piston s'arrête et le vérin ne peut pas être manoeuvré automatiquement dans une séquence en va-et-vient.
Il est courant de fournir du fluide à un vérin hydraulique par couplage d'une pompe hydraulique à un moteur électrique Cependant cela constitue à nouveau l'utilisation d'un appareil électrique, ce qui n'est pas souhaitable.
Un objet de la présente invention consiste à surmonter ces inconvénients.
La présente invention prévoit un grattoir de fumier comprenant au moins une barre de traction déplaçable en va-etvient, un chariot déplaçable le long de cette barre de traction, au moins un dispositif de grattoir monté sur le chariot, un agencement d'encliquetage sur la barre de traction, un cliquet supporté de mani-ère à pouvoir coulisser sur un pivot du chariot, le cliquet présentant deux dents qui sont respectivement adaptées pour entrer en prise avec l'agencement d'encliquetage dans un des deux sens du mouvement de la barre de traction,et, à chaque extrémité de la barre de traction, des moyens pour changer l'orientation du cliquet de façon qu'une dent soit désengagée de l'agencement d'encliquetage et que l'autre dent vienne en engagement avec lui.
De préférence le cliquet est supporté sur un pivot horizontal qui s'étend transversalement au chariot et l'agencement d'encliquetage comprend une série de taquets espacés qui font saillie au-dessus de la surface supérieure de la barre de traction.
Suivant une forme de réalisation préférée, le cliquet est capable de coulisser longitudinalement par rapport au pivot horizontal, et des moyens d'inversion sont prévus à chaque extrémité de la barre de traction pour déplacer le cliquet longitudinalement par rapport au pivot de façon que le cliquet bascule.
L'appareil suivant cette invention est simple et robuste. Il ne nécessite pas de chaînes, de poulies, ou de boîte de vitesses. Il est simple à installer dans un bâtiment de ferme. Il n'a pas besoin de points de fixation qui sont nécessaires pour un système à chaîne, et il ne demande pas un contour uniforme sur le sol du caniveau à crottes.
L'appareil peut, si -on le souhaite, être mis en oeuvre par voie électrique. Cependant une particularité avantageuse de la présente invention consiste à faire fonctionner la barre de traction à mouvement alternatif au moyen de vérin hydraulique.
Suivant une autre particularité, la présente invention prévoit un dispositif d'entraînement hydraulique pour effectuer un mouvement de va-et- vient automatique qui comprend un cylindre hydraulique et un piston, une soupape de renversement présentant deux positions d'extrémité pour diriger du fluide hydraulique aux deux extrémités respectives du cylindre, une tige de poussée pour manoeuvrer cette soupape de renversement, et des moyens de dépla'cement de la tige de poussée qui comprennent un levier monté sur pivot et à contrepoids qui est capable d'osciller entre deux sièges sur la tige de poussée et des moyens engagés par le piston à chaque extrémité de sa course pour lever le levier d'un siège jusqu'à ce qu'il passe sa position de point mort et pour lui permettre ensuite de tomber contre l'autre siège.
Bien que ce mécanisme hydraulique à mouvement alternatif soit particulièrement approprié pour entraîner des grattoirs de fumier, il peut avoir d'autres utilisations, par exemple dans la poussée de fumier à travers un conduit ou dans la compression de matières, telles que de la paille, en briquettes, ou dans le pompage de liquide tel que de l'eau sous pression.
Suivant encore une autre particularité de la présente invention, le dispositif d'entraînement hydraulique est alimenté en fluide sous pression à partir du système hydraulique d'un tracteur de ferme.
Cette particularité présente l'avantage qu'aucun équipement électrique n'est nécessaire, même pour entraîner une pompe. Au lieu de cela, le tracteur, qui est disponible dans la plupart des fermes, est utilisé comme source d'énergie.
Suivant une particularité complémentaire, le dispositif d'entraînement hydraulique est connecté à la barre de traction à mouvement alternatif par un connecteur cisaillable. Suivant une forme de réalisation préférée, la connexion est réalisée par un élément qui passe à travers un boîtier fixé à un second élément, avec un connecteur cisaillable tel qu'une goupille de cisaillement entre le premier élément et le boîtier.
Cela procure une caractéristique de sécurité dans le cas où le mouvement de va-et-vient de la barre de traction est empêché ou surchargé.
D'autres détails des particularités de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après, à titre non limitatif et avec références aux dessins annexés.
La figure 1 représente une vue en plan schématique d'une forme de réalisation d'un appareil suivant l'invention, relié à la commande hydraulique d'un tracteur. La figure 2 représente une vue en plan du mécanisme de renversement du vérin hydraulique dans un dispositif semblable à celui de la figure 1. La figure 3 représente une vue en élévation d'une partie du mécanisme de la figure 2, avec omission du cylindre, du piston et des barres d'entraînement. La figure 4 représente une vue en coupe longitudinale à travers l'installation de grattoir dans l'appareil de la figure 1. La figure 5 représente une vue en élévation (à une échelle agrandie) du cliquet dans l'installation de grattoir de la figure
4. La figure 6 représente une vue du dessous du cliquet de la figure 5.
La figure 7 représente une vue en coupe transversale de l'installation de grattoir, suivant la ligne A-A de la figure 4, le cliquet et l'extrémité éloignée de la barre de traction ayant été omis pour des raisons de clarté. La figure 8 représente une vue en plan d'un mécanisme de came destiné à transmettre un mouvement alternatif à une barre de traction.
Les figures 9 à 11 représentent des variantes d'agencements de vérins hydrauliques et de barres de traction à utiliser avec plus d'un caniveau à crottes.
Ainsi qu'il est représenté sur la figure 1, une installation de grattoir pour caniveaux à crotte 8 dans une paire de stalles dans une étable à stabulation libre pour bovins est entraînée par le système hydraulique d'un tracteur 1 (bien qu'une autre source d'énergie, telle qu'une pompe hydraulique mise en service par un moteur électrique, puisse être utilisée au lieu du tracteur, si on le souhaite). Des conduits flexibles hydrauliques 2 provenant du tracteur sont reliés à un vérin hydraulique à mouvement alternatif 3 qui présente une soupape de renversement 4, laquelle commande l'écoulement du fluide vers ou à partir de chaque extrémité du vérin 3 pour entraîner le piston 5 du vérin.
La soupape de renversement 4 est manoeuvrée par une tige de poussée 6 qui est amenée à osciller par un dispositif déclenché par le piston à mouvement alternatif 5, d'une manière qui va être décrite par la suite.
Le piston 5 entraîne une barre distributrice 27 qui effectue un mouvement de va-et-vient à travers la tête d'une paire de caniveaux à crottes 8, à angle droit par rapport à ceux-ci. Le mouvement alternatif de la barre distributrice 27 est transmis à une paire de barres de traction 7 du mécanisme de grattoir dans les deux caniveaux à crottes. Chaque barre de traction à mouvement alternatif 7 se déplace en va-et-vient le long de l'axe du caniveau à crottes respectif 8. La barre de traction 7 supporte une série de taquets 9 espacés le long de sa longueur. Un grattoir du type "poutre" est monté sur un chariot 11 qui est pourvu d'un mécanisme de cliquet qui va être décrit dans la suite.
A chaque extrémité de la barre de traction 7 il y a une came 12 qui entraîne le déplacement du mécanisme de cliquet depuis une orientation dans laquelle il entre en prise avec une face d'un taquet 9 jusqu'à une orientation dans laquelle il entre en prise avec l'autre face du taquet, et qui inverse donc le sens du mouvement du chariot.
Le mécanisme d'inversion du vérin est représenté en plus grand détail sur les figures 2 et 3. Le cylindre du vérin 3 est fixé par une goupille 13 sur une base formée d'un fer en U 14 qui est à son tour fixée (par exemple par des boulons) à un substrat en béton. Le piston 5 effectue un mouvement de va-et-vient dans et à l'extérieur d'une extrémité du cylindre. Une soupape de renversement conventionnelle 4 est montée sur le cylindre. La soupape est manoeuvrée par une tige de poussée 6 qui s'étend parallèlement au piston 7 et qui supporte deux bagues de butée espacées 15. La tige de poussée 6 est reliée au rouleau dans la soupape de renversement.
Un levier 16 est relié, de manière à pouvoir pivoter, à son extrémité inférieure 17 à la base 14 et il s'étend vers le haut entre les bagues de butée 15. A son extrémité supérieure, le levier
16 supporte un contrepoids 18, et à son point central 86 ou à proximité de celui-ci il est relié de manière à pouvoir pivoter à un fil de déclenchement 19 qui supporte deux doigts 20, dont la position peut être ajustée le long du fil de déclenchement 19.
Le piston supporte à son extrémité libre, une détente fixe 21. Lorsque le piston s'approche de l'extrémité de sa course vers l'extérieur, la détente 21 entre en prise avec le doigt externe
20a. Une poursuite du mouvement vers l'extérieur du piston pousse le fil de déclenchement 19 et entraîne le levier 16 à pivoter depuis la position représentée sur la figure 2 (dans laquelle il repose contre la bague de butée interne 15b) jusqu'à ce que le levier 16 passe au-delà du point mort. Etant donné le contrepoids 18, le levier 16 tombe alors jusqu'à ce qu'il heurte la bague de butée externe 15a. Le moment du levier pousse la tige de poussée 6 vers l'extérieur, ce qui entraîne le passage du rouleau de la soupape de renversement 4 d'une position extrême à l'autre position extrême, en passant par la position neutre, sans arrêt dans cette dernière.
Le sens du mouvement du piston 5 est donc inversé. Il se déplace vers l'intérieur jusqu'à ce que la détente 21 entre en prise avec le doigt interne
20b et tire le fil de déclenchement vers l'intérieur. Le levier repasse alors par le point mort et tombe jusqu'à ce qu'il heurte la bague de butée interne 15b et pousse la soupape de renversement pour terminer le cycle. Le levier à contrepoids 16 maintient fermement la soupape de renversement dans une position extrême ou l'autre.
A son extrémité libre le piston 5 est réuni, au moyen d'un pivot 22, à une barre de transmission 23 qui s'étend vers l'extérieur parallèllement à l'axe du piston 5 jusqu'à ce qu'elle recouvre l'extrémité interne de la barre distributrice 27 qui est en ligne avec le piston 5. Un logement en forme de boîtier 24 est fixé d'un côté de la barre distributrice 27 et la barre de transmission 23 passe à travers le logement 24. Une goupille de cisaillement 25 est fixée à travers le logement 24 et la barre de transmission 23 pour réunir la barre distributrice 27 à la barre de transmission 23 et donc au piston 5. Cependant, dans le cas d'une obstruction ou d'une surcharge qui interfère avec le mouvement alternatif de la barre de traction 7 et/ou de la barre distributrice 27, la goupille de cisaillement 25 va se casser et détacher la barre distributrice 27 du piston 5.
La barre distributrice 27 coulisse en va-et-vient à travers la tête des caniveaux à crottes 8, la barre distributrice 27 étant guidée dans des selles (non représentées) qui sont boulonnées sur le substrat en béton. La barre distributrice est reliée aux barres de traction 7 par une mécanisme de came qui est décrit dans la suite en référence à la figure 8. L'extrémité externe (ou de décharge) de chaque barre de traction 7 s'étend à l'extérieur des caniveaux à crottes respectifs 8 à travers une fosse de décharge de fumier
78, dans laquelle le fumier provenant de tous les caniveaux à crottes est amené par les grattoirs.
Ainsi qu'il est représenté sur les figures 4 à 7, la barre de traction 7 en forme de U renversé coulisse en va-et-vient sur un sol en béton plat dans le caniveau à crottes 8 qui est délimité par des parois latérales 67. Une série de chevilles en forme de T ou de boulons 60 sont noyés dans le sol et font saillie jusqu'à l'intérieur de la barre de traction. La barre de traction présente une paire de nervures 61 soudées sur sa surface interne à proximité des bords libres. Les nervures 61 et les boulons 60 coopèrent pour retenir la barre de traction sur sa piste le long de l'axe longitudinal du caniveau. Sur sa surface supérieure, la barre de traction est pourvue d'une série de taquets 9 formés de parties de tige de fer soudées à la barre de traction 7.
L'espace entre les taquets 9 est légèrement inférieur (par exemple d'environ 5 cm en moins) que la course du piston 5.
Le chariot 11 pour les lames du grattoir comprend une paire de patins dressés 38 qui présentent chacun une aile de base 39 qui se déplace sur le sol en béton, les patins étant reliés par une partie de la poutre 65 en caisson qui supporte les lames
68 du grattoir. Un axe transversal horizontal 31 est formé d'une douille qui s'adapte entre les patins 38 et une goupille de cisaillement se trouve à l'intérieur de la douille et fait saillie à partir de celle-ci à ses deux extrémités de façon à être supportée de manière à pouvoir pivoter dans les trous prévus dans les patins 38.
Un cliquet 32 coulisse longitudinalement sur l'axe
31, les limites du mouvement de coulissement étant définies par des dents 33a et 33b prévues sur la face inférieure du cliquet, à ses deux extrémités. Le cliquet présente des faces d'extrémité chan-freinées de manière abrupte.
Un évidement de blocage 60a, 60b est prévu entre la face interne de chaque dent 33a, 33b et la face inférieure du cliquet 32.
Le cliquet 32 comprend une barre supérieure 66 et une partie inférieure 62 qui est plus courte que la barre supérieure
66 et qui est dans une position centrée de façon que la barre supérieure fasse saillie au-dessus de la barre sous-jacente à chaque extrémité. L'extrémité de la barre sous-jacente forme alors un retrait 64 à l'embouchure de l'évidement de blocage 60a, 60b,le retrait présentant un coin chanfreiné 64a et une partie perpendiculaire 64b. Chaque dent 33a, 33b est fixée dans une partie d'extrémité fourchue de la barre supérieure 66.
A chaque extrémité de la barre de traction 7, il y a une came 12 qui comprend une surface inclinée vers le haut alignée avec le cliquet 32. La came 12 présente une pièce d'arrêt
63a ou 63b qui est une saillie qui forme un angle aigu avec la surface inclinée de la came. La surface inclinée vers le haut devient une surface horizontale en dessous de la pièce d'arrêt 63a,63b.
En variante, la came peut être remplacée par d'autres moyens de basculement du cliquet, soit un vérin hydraulique soit un vérin à air comprimé qui est comprimé par le chariot et actionne alors un autre vérin pour culbuter le cliquet.
Lorsque la barre de traction 7 est déplacée vers l'extérieur (vers la droite sur la figure 4) par le piston 5, la dent externe 33b du cliquet est en prise avec un taquet 9 et la dent interne
33a agissant sur l'axe 31 provoque le déplacement du chariot 11 en direction de l'extérieur. Ensuite la barre de traction se déplace vers l'intérieur (vers la gauche sur la figure 4), la barre de traction coulisse en dessous de la dent 33b jusqu'à ce que le taquet suivant 9 en direction de l'extérieur vienne contre la dent 33b et la soulève en faisant pivoter le cliquet 32 dans une faible mesure. Après que le taquet est passé en dessous de la dent,la dent tombe en avant du taquet et est prête pour entrer en prise avec lui lorsque la barre de traction 7 se déplace vers l'extérieur lors de la course suivante.
Pour chaque course, le chariot 11 est tiré vers l'extérieur d'une distance égale à la séparation entre les taquets. Lorsque le chariot
11 atteint l'extrémité de la barre de traction, le bord avant chanfreiné du cliquet 32 coulisse en haut de la came 12b jusqu'à ce qu'il soit emprisonné en dessous de la pièce d'arrêt 63b. Celle-ci soulève l'extrémité interne du cliquet par rapport à l'axe 31 d'une distance égale à la partie perpendiculaire 64b du retrait 64. Une poursuite du mouvement de la barre de traction 7 par rapport au chariot pousse alors le cliquet 32 longitudinalement en provoquant le coulissement du cliquet sur l'axe 31. L'axe passe autour du coin chanfreiné 64a et coulisse par rapport à la surface inférieure de la partie inférieure
62 du cliquet. Le cliquet est poussé sur le dessus de l'axe 31 jusqu'à ce que l'autre dent 33b ait atteint l'axe.
Alors, comme le mouvement de la barre de traction est inversé au cours de son habituelle action alternative, la came 12b et la pièce d'arrêt 63b sont retirés du cliquet qui bascule et tombe dans l'orientation opposée à celle représentée sur la figure 4, de façon que la dent 33a entre en prise avec les taquets 9. L'axe 31 a son siège dans l'évidement de blocage 60b et la chariot commence à se déplacer dans le sens opposé (vers la gauche sur la figure 4). Lorsque le chariot atteint la came 12a à l'autre extrémité de la barre de traction (c'est-à-dire à l'extrémité interne du caniveau à crottes), le processus de basculement est répété de façon que le cycle du mouvement vers l'extérieur du chariot recommence.
Le chariot 11 supporte un grattoir du type connu en "poutre". La poutre 65 en caisson est soudée au sommet du chariot
11, transversalement à lui, et s'étend à travers le caniveau à crottes. Les lames 68 du grattoir sont suspendues à la poutre d'une manière courante et des ailes 69 sont prévues aux bords de la poutre pour ajuster les variations présentées dans les parois latérales du caniveau.
Les lames 68 du grattoir sont supportées de manière à pouvoir pivoter horizontalement de façon qu'elles pivotent vers l'extrémité extérieure du caniveau et non pas vers l'extrémité inté-rieure de celui-ci. Par conséquent, pendant chaque course vers l'extérieur, les lames sont maintenues dans une position verticale et, conjointement avec les ailes qui coulissent sur les parois latérales du caniveau, elles poussent le fumier vers l'extrémité externe du caniveau et à l'intérieur de la fosse 78.
Au lieu d'être formé d'une douille et d'une goupille à cisaillement, l'axe 31 peut être en une matière plastique ou en une autre matière brisable, si on le souhaite, de façon que l'axe se casse dans le cas d'une obstruction ou d'une surcharge.
Lors de la course vers l'intérieur, les lames 68 pivotent de manière lâche vers l'extrémité externe du caniveau et deviennent inopérantes de façon qu'une quantité négligeable de fumier soit déplacée vers l'extrémité interne du caniveau. Les ailes 69 suivent de manière lâche pendant la course vers l'intérieur.
Le mouvement alternatif de la barre distributrice
27 est transmis de manière appropriée aux barres de traction 7 de l'installation de grattoir par un mécanisme de came tel que représenté sur la figure 8. Le mécanisme de came 28 comprend une structure 29 en forme de quart-de-cercle ou de triangle (par exemple une plaque en métal) qui est montée de manière à pouvoir pivoter sur un pivot vertical 54, à son sommet, le pivot 54 étant fixé dans le substrat en béton. A un autre coin de la plaque, un galet est monté sur un pivot vertical 53; - ce galet est reçu dans un boîtier de support 50 qui est fixé à angle droit à l'extrémité de la barre de traction 7. Au troisième coin de la plaque et s'étendant radialement vers l'intérieur, un second boîtier de support est construit sur la face inférieure de la plaque.
Ce boîtier de support reçoit un second galet monté sur un pivot 52 fixé à la barre distributrice
27. Un mouvement de la barre distributrice 27 vers la droite sur la figure 8 entraîne la rotation de la plaque 28 dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre (lorsque l'on regarde la figure 8) autour du pivot 54, et le galet sur le pivot 53 pousse alors la barre de traction 7 vers l'intérieur dans le caniveau à crottes. Le mouvement de la barre distributrice 27 vers la gauche de la figure 8 entraîne de même la barre de traction 7 à se déplacer vers l'extérieur.
Si on le souhaite, des bras de manivelle peuvent être utilisés au lieu de l'agencement de pivots, de galets et de boîtiers de support qui est décrit ci-dessus.
Plusieurs mécanismes de came d'un type semblable peuvent être fixés sur la barre distributrice 27 le long de sa longueur en vue d'entraîner en va-et-vient des barres de traction 7 dans plusieurs caniveaux à crottes.
Si on le souhaite, un vérin d'une série de vérins hydrauliques peut être aligné avec chaque caniveau à crottes et peut être utilisé pour faire fonctionner un mécanisme de grattoir directement, sans l'intervention d'une barre distributrice 27 et d'un mécanisme à came 28.
La figure 9 montre une variante de réalisation dans laquelle le vérin a son axe parallèle à une paire de caniveaux à crottes et où il est utilisé pour entraîner une paire de mécanismes de grattoir au moyen d'un châssis de transmission en forme de fourche 81. Dans cette figure (sur les figures 10 et 11) le grattoir est d'un type connu en "delta" dans lequel les lames de grattoir 10 sont supportées de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe vertical et s'étalent en travers du caniveau à crottes lors de la course vers l'extérieur mais se replient contre le chariot lors de la course vers l'intérieur.
La figure 10 montre une autre variante de réalisation dans laquelle le mouvement alternatif est transmis depuis le vérin 3 par une paire de leviers 82 fixés de manière à pouvoir pivoter à l'extrémité extérieure du piston 5, les leviers étant chacun montés sur un pivot fixe central 83 et étant fixés de manière à pouvoir pivoter aux extrémités extérieures des barres de traction 7 d'une paire de mécanismes de grattoir. Lorsque le piston 5 se retire, les leviers 82 se déplacent vers la position représentée en traits interrompus et ils tirent les barres de traction 7 vers l'extérieur.
La figure 11 représente une forme de réalisation supplémentaire qui utilise une barre distributrice 27 qui effectue un mouvement de va-et-vient tranversalement aux barres de traction 7, et le mécanisme de came comprend un basculeur 84 qui est monté de manière à pouvoir pivoter sur la barre distributrice 27 ainsi que sur l'extrémité de la barre de traction 7.
La présente invention prévoit un grattoir de fumier qui est économique à fabriquer et à mettre en oeuvre. Le cliquet coulissant est positif dans sa fonction d'engagement avec les taquets étant donné que la dent qui entre en prise avec un taquet est à l'extrémité du cliquet qui est éloignée du pivot -=et ainsi presque la totalité du poids du cliquet agit vers le bas sur la dent. C'est généralement suffisant pour couper à travers n'importe quel fumier ou autre matière qui peut se trouver sur ou à côté du taquet. Il y a peu de risques d'un inversion accidentelle du mouvement ( par exemple par une vache donnant un coup de patte sur le chariot). Le cliquet peut être enlevé du chariot si on le souhaite pour immobiliser le grattoir dans un caniveau à crottes tandis que le grattoir dans un caniveau adjacent est amené à fonctionner par une unité d'entraînement commune.
Si on le souhaite, la poutre 65 peut être divisée en deux ailes séparées, attachées au chariot sur des pivots verticaux de façon qu'une torsion de la poutre à la suite de charges inégales n'entraîne pas une torsion du chariot par rapport à la barre de traction.
Il doit être entendu que la présente invention n'est en aucune façon limitée aux formes de réalisation décrites ci-dessus et que bien des modifications peuvent être apportées sans sortir du cadre du présent brevet.
REVENDICATIONS
1. Grattoir de fumier, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une barre de traction capable d'effectuer un mouvement alternatif, un chariot déplaçable le long de cette barre de traction, au moins un dispositif de grattoir monté sur le chariot, un agencement d'encliquetage sur la barre de traction, un cliquet supporté de manière à pouvoir coulisser sur un -pivot du chariot, le cliquet présentant deux dents qui sont respectivement adaptées pour entrer en prise avec l'agencement d'encliquetage dans un des deux sens de mouvement de la barre de traction, et, à chaque extrémité de la barre de traction, des moyens pour changer l'orientation du cliquet de façon qu'une dent soit désengagée de l'agencement d'encliquetage et que l'autre dent vienne en engagement avec lui.