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" Etançon de mines. "
L'invention concerne un étançon de mines. Le but de l'invention est de procurer, jusqu'à une charge élevée,. un enfonce- ment faible à l'élément intérieur et d'accroître cet enfoncement à partir d'une charge élevée et correspondant à des accroissements de charge ultérieurs, c'est-à-dire de procurer à l'étançon une proprié- té qui lui permet de résister rigidement, jusqu'à une charge élevée, et qui permet, par la suite, un affaissement plus rapide. Un autre but de l'invention conciste à diminuer les forces agissant sur la serrure de l'étançon, et de décharger ainsi la serrure de façon tel- le, au'elle ne porte plus au'un faible poids.
Suivant l'invention, un liteau indépendant est relié
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à l'élément intérieur de façon telle, qu'il est entraîné de force par l'élément intérieur lors de son enfoncement et que les efforts de friction de la serrure agissent sur le liteau. Suivant les besoins, on peut prévoir deux ou plusieurs liteaux. De préférence, les liteaux sont disposés de façon telle, qu'ils ne soient soumis qu'à des efforts de traction. Les liteaux peuvent être de formes différentes et être constitués, par exemple, par des bandes de fer plat ou présenter une section transversale cunéiforme.
Deux formes d'exécution, données à titre d'exemple non limitatif, sont représentées aux dessins ci-annexés. dans lesquels :
La fig.l représente une élévation de l'étançon, sui- vant l'invention, dont, pour plus de clarté, la tête est enlevée et le pied découpé.
La fig.2 représente, à plus grande échelle, la partie supérieure de l'élément extérieur et la partie inférieure de l'élé- ment intérieur, retirée du premier.
La fig. 3 est une élévation d'une autre forme d'exé- cution de l'étançon.
Dans la forme d'exécution suivant la fig.l, l'élément extérieur est de forme usuelle, c'est-à-dire, au'il présente une section transversale quadrangulaire. Une serrure b est boudée à l'élément extérieur a. L'élément intérieur ± a également une section transversale quadrangulaire. L'élément intérieur s'amincit très lé- gèrement à partir du haut vers le bas. Un fer plat d est disposé autour de l'élément intérieur c et est maintenu à une certaine dis- tance de celui-ci par le fait, qu'il contourne, à l'extrémité infé- rieure, une pièce demi-ronde f, reliée à l'élément intérieur c. Les deux extrémités supérieures du fer plat d sont reliées à l'élément intérieur ± par un axe e.
Dans la serrure b sont disposées, entre le fer plat d et l'élément intérieur c, deux fourrures et h, assez longues pour pouvoir se poser, avec leurs extrémités, sur le bord de la serrure et dont la hauteur est approximativement de 1 à 3 cm. plus petite que l'ouverture latérale de la serrure. Un coin k est
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est disposé entre la paroi intérieure de la serrure b et le fer plat d; une fourrure supplémentaire i étant intercalée.
L'étançon fonctionne de la façon suivant: Lors de la pose de l'étançon, l'élément intérieur c, avec le fer plat d, est retiré de l'élément extérieur a, jusqu'à ce que son sommet, non re- présenté, bute contre le plafond de la galerie de mine. Cette opéra- tion peut être effectuée de façon connue, au moyen d'un dispositif de pose. qui force l'étançon contre le plafond de la galerie de mi- ne, sous une pression de plusieures tonnes. A ce moment, le coin est enfoncé, par quelques coups vigoureux, dans la serrure. Toutefois, lors de cette opération, les bords inférieurs des fourrures g et h doivent rester à 1-3 cm. du bord inférieur de la serrure. Ceci peut se faire au moyen de ressorts légers, qui repoussent les fourrures vers le haut, contre le bord de la serrure.
Lorsque l'étançon subit une pression plus forte, à la suite d'un mouvement du plafond, l'é- lément intérieur commence à s'enfoncer dans l'élément extérieur, à partir d'une pression déterminée. L'élément intérieur entraîne, for- cément, le fer plat d et les fourrures et h. La valeur de l'enfon- cement dépend: de la pression exercée sur l'étançon par le terrain, du degré d'amincissement de l'élément intérieur c, de la force avec laquelle le coin k agit sur l'élément intérieur et de la friction entre la fourrure i et le fer piaf d, d'une part, et du fer plat d et de la paroi de la serrure b, d'autre part. Après un enfoncement déterminé, les fourrures ± et h se posent par leurs bords inférieur sur le bord de la serrure.
La charge de l'élément intérieur est re- prise à ce moment, en dehors des faces de friction précitées, par les faces de friction se présentant aux deux cotés des fourrures et h. L'élément intérieur ne continuera à s'enfoncer dans la serrure que si la charge s'est considérablement accrue. Lors d'une charge déterminée, considérablement plus élevée, l'élément intérieur s'en- foncera de nouveau dans la serrure, mais à une vitesse plus grande par rapport à l'accroissement de la charge.
Par l'augmentation de la face totale de friction, l'é-
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tançon peut subir une très forte pression, sans pour cela fatiguer excessivement la serrure b. En effet, suivant l'invention, par une telle charge sur le coin k, l'élément intérieur commence seulement à s'enfoncer dans l'élément extérieur, sous une charge de 10 tonnes, cette propriété fait que l'enfoncement jusqu'à environ 50 tonnes n'est que de quelques millimètres, par exemple, 10 ou 20 mm., et que, lors d'un accroissement de la charge, l'enfoncement augmente en vitesse, c'est-à-dire qu'il attaint déjà plusieurs centimètres. lors d'une charge de 60 tonnes. De cette façon il est certain, que sous des pressions normales, la stabilité du terrain n'est pas al- térée, tandis que sous de fortes pressions, la destruction de l'é- tançon est évitée.
Les figs. 2 et 3 représentent un élément extérieur m également de section transversale quadrangulaire. Une serrure n est soudée sur l'élément extérieur. L'élément intérieur o consiste en une poutrelle en I. L'âme de la poutrelle s'épaissit légèrement à partir de l'extrémité inférieure jusqu'à l'extrémité supérieure de l'élément intérieur. Au dessus de l'âme de l'élément intérieur o* sont glissés, écartés l'un de l'autre, deux liteaux p en forme d'U. ainsi chaque côté de l'élément intérieur est muni de deux liteaux, reliés, en-dessous de l'élément intérieur o, par un épaulement q.
Les liteaux 2 ont une section transversale trapézoïdale. Des supports u sont soudés sur les cotés intérieurs de l'élément extérieur m. Les supports u portent les coins ± et t, indépendants. Les coins ± s'a- daptent entre les ailes de l'élément intérieur o et les liteaux p.
Les coins t, par contre, s'adaptent entre les deux liteaux ±, lors- que l'élément intérieur est posé dans la serrure et dans l'élément extérieur. Par le cale v, la série de coins ± et t est avancée vers Isolément intérieur o. De cette façon, l'élément intérieur ± est coin- cé et les coins et t agissent sur les liteaux p. La position des liteaux dans les ailes de l'élément intérieur o ont l'avantage de ne présenter qu'un faible moment de torsion.
Le fonctionnement de l'étançon suivant les fies. 2 et
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3 est similaire à celui de l'étançon suivant la fi.l. Lors de la charge de l'étançon, par le terrain, l'élément intérieur s'enfonce dans l'élément extérieur, aussitôt que cette charge dépasse certai- nes limites. Les coins s et t s'enfoncent plus fortement dans les espaces subsistant entre les liteaux et les ailes de l'élément intérieur o. La friction augmente en rapport de la pression accrue, de façon que l'élément intérieur se maintient dans sa position ou ne s'enfonce que légèrement.
Si un des coins, par exemple, le coin t, est entraîné légèrement par l'élément intérieur o, la même pro- priété que celle décrite dans l'étançon suivant la fig.l entre en jeu. En-dessous de chaque coin t on peut prévoir, par exemple, un ressort qui s'appuie sur le support u et qui force le coin t vers le haut, par exemple, de 1 à 2 cm.
Pour ne pas altérer le terrain outre mesure, c'est-à- dire, pour atteindre un enfoncement faible tout en chargeant forte- ment l'étançon, il est possible d'employer des moyens différents et supplémentaires. Il est possible, par exemple, d'augmenter la fric- tion des deux pièces coopérantes de l'étançon. Ceci peut se faire par le choix de. matières présentant un coefficient de friction plus élevé, soit en exécutant les pièces dans de telles matières, par exemple, métaux légers, soit, en les recouvrant de telles ma- tières. Lors de l'utilisation de métaux légers, on obtient, en outre, une diminution du poids de l'étançon. Il est également possible de donner aux fourrures et h , ou aux coins correspondants et t une forme en coin, en direction verticale.
Si ces pièces g,h,s,t s'amincissent vers le haut ou vers le bas, la résistance de la ser- rure augmente en proportion de l'amincissement, lors de l'enfonce- ment de l'élément intérieur.
Pour obtenir une sécurité absolue de l'étançon contre la destruction par suite de surcharge, il est avantageux d'amincir une des pièces , h, ou ±, t, en direction opposée, pour qu'elle soit plus étroite dans le haut que dans le bas. Un corps est inter- calé dans les espaces résiduels et s'élimine sous une charge déter-
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minée, par exemple, en s'écrasant ou se cisaillant. Lorsqu'on utili- se un corps qui se détruit lors d'une charge maximum de l'étançon, la pièce cunéiforme opposée libère l'élément intérieur, de façon que celui-ci s'enfonce, avec certitude, d'une valeur appréciable dans l'élément extérieur et peut s'enlever facilement.
Dans une telle disposition il est important que les liteaux d ou 1 ne soient soumis qu'à des effets de traction. Par le choix d'un acier correspondant, résistant à la traction, il est possible de diminuer encore le poids de l'étançon. Il est également possible d'amincir les liteaux dans leur direction longitudinale, au lieu d'amincir l'élément intérieur dans cette direction. Il est évident que les deux pièces peuvent être amincies de façon correspon- dante. Il est également possible d'amincir les liteaux de façon telle, que la fente longitudinale, subsistant entre eux, soit en forme de trapèze, donc, plus mince dans le bas que dans le haut.
Le fonctionnement de la serrure peut s'effectuer évi- demment d'une autre manière que par les coins k ou v. Une série d'autres dispositions peut être utilisée. La disposition suivant l'invention présente toutefois l'avantage, qu'elle ne nécessite pas des mécanismes compliqués, préconisés fréquemment, pour exercer la force nécessaire au coinçage de l'élément intérieur.