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DISPOSITIF AUXILIAIRE DE MONTAGE POUR BAGUES OUVERTES.
La présentation et le montage des bagues de sûreté, dites ouvertes, dans la rainure d'un arbre, perpendiculairement à l'axe de celui-ci, offre certaines difficultés qui se manifestent, particulièrement dans le montage à la chaîne. La prise de ces bagues dans un tas en désordre et leur enfoncement perpendiculairement à l'axe, exécutés à la main, sont fatigants et prennent du temps.
On a déjà proposé (voir brevet Etats Unis n 2.483.379 du 27 Septembre 1949) d'empiler en ordre les bagues ouvertes sur une colonne, de les amener vers l'arbre au moyen d'un outil de prise et de les enfoncer sur l'arbre. Toutefois, même ce dispositif offre certaines difficultés de montage.l' outil de prise formé de deux mâchoires élastiques est ouvert sur un côté,mais de l'autre côté il est limité par une collerette sur laquelle s'appuie la bague. L'outil avec la bague saisie par lui doit être présenté devant l'élément de machine, de façon que sa'partie ouverte soit tournée vers la surface frontale de cet élément et que la partie qui porte une collerette en soit éloignée.
On n'a pas pu obtenir ce résultat dans le dispositif d'empilage connu; au contraire, l'ouvrier est forcé de tourner l'outil de 180 entre la prise de la bague dans l'empilage et le montage, ce qui représente une opération supplémentaire, qui d'autre part est souvent négligée par l'inattention et par suite détermine une nouvelle perte de temps.
L'invention a pour objet de remédier à cet inconvénient et de créer un dispositif auxiliaire de montage pour bagues de sûreté, au moyen duquel les bagues sont prises de la colonne sur laquelle elles sont empilées, de telle façon que, comme cela est nécessaire dans le montage habituel, elle soit ouverte vers le bas et présente la collerette de l'outil vers le haut, de façon à ne pas s'opposer au montage.
Un autre objet de l'invention est un dispositif auxiliaire du
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genre décrit au moyen duquel la bague inférieure de la colonne peut être enlevée par un simple mouvement d'aller et retour de l'outil de prise et grâce auquel la première bague suivante se met automatiquement à la place de la bague enlevée.
Ce résultat peut être obtenu de différentes façons, par exemple en encastrant la colonne verticale avec les bagues empilées dans une embase dont la surface supérieure présente un décrochement qui correspond à l'épaisseur d'une bague)) ce qui permet à l'outil de saisir la bague inférieure sans déranger des autres bagues qui sont soutenues par le plan supérieur du décrochement, la dernière bague étant amenée automatiquement au moyen d'un chariot dans la position de prise, ou bien l'outil de prise glissant sur une rampe oblique et de ce fait serrant fortement la bague inférieure, en soutenant en même temps les bagues restantes sur la colonne. Il est possible aussi de comprimer la bague sur une surface plane au moyen d'un chariot commandé par l'outil de prise, de l'épaisseur de la bague, dans les mâchoires de serrage de l'outil de prise.
Dans ce qui suit on va décrire en détail plusieurs exemples de réalisation de l'invention, avec référence au dessin annexé.
La fige 1 du dessin est une vue en plan du dispositif selon l'inventions avec l'outil de prise dans la position qui précède l'enlèvement de la bague intérieure.
La fig. 2 est une coupe du dispositif, suivant la ligne 2-2 de la fige 1.
La fige 3 est une vue en bout du dispositif vu du côté droit de la fige 2.
Les fig. 4a et 4b sont respectivement une vue en plan et une coupe dans lesquelles le chariot qui soutient le colonne des bagues est en position de repos et la bague inférieure dans la position où elle est enlevée par l'outil.
Les fig. 5a et 5b sont des vues analogues aux figures 4a et 4b; toutefois avec l'outil dans différents stades de son mouvement. Les figures 6 et 7 sont respectivement une vue en plan et une coupe d'une autre forme de réalisation.
Les figures 8a et 8b sont des coupes comme celles de la figure 7 avec l'outil dans différents stades de son mouvement.
Les fig. 9 et 10 représentent en plan et en coupe une autre forme de réalisation, le mécanisme pour le mouvement du chariot étant en position de repos.
Les fige lla et llb représentent la même forme d'exécution avec l'outil en position de travail.
La fige 12 est une vue en plan d'un dispositif qui fonctionne d'une façon analogue à celui que représentent les figures 9 à 11, mais dans lequel les moyens pour la commande du chariot sont différents.
Dans les figures 1 à 5b le chiffre 10 désigne d'une façon générale un dispositif auxiliaire pour bagues de sûreté avec utilisation d'un outil de prise 11. Ce dernier comporte une poignée 12 qui se bifurque en deux bras élastiques 12a et 12b, laissant entre eux un intervalle 13. Ces bras se terminent par des mâchoires de serrage 14,15 qui forment un évidement de forme semi-oirculaire pour loger une bague d'arrêt ouverte. Quand ure bague se trouve dans cet évidement, elle est appuyée par une collerette d'appui 16, et lorsque l'outil est tenue dans la position de la figure 4b, c'est-à-dire avec son côté ouvert vers le bas, la collerette 16 se trouve au-dessus de la bague, dont le bord extérieur est maintenu élastiquement par le bord chanfreiné 17 de l'évidement.
Il est important que 1-'outil de prise est toujours maintenu dans la position de la figure 4b, c'est-à-dire aussi bien dans l'enlève-
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ment, que dans le transport à l'arbre,et dans le montage à exécuter par pres- sion.
Les bagues d'arrêt 19 qui présentent entre leurs extrémités libres un intervalle 30 assez large pour permettre de les monter perpendiculairement à l'arbre portent une saillie centrale 19a dirigée vers l'intérieur et deux saillies 19b, 19c à leurs extrémités libres. La tige verticale 18 est dimen- sionnée (figure 3) de telle façon que ses bords se trouvent entre les sail- lies des bagues empilées sur elles,. ce qui les maintient avec sûreté en po- sition.
La tige d'empilage 18 est encastrée dans une rainure 21 prati- quée dans l'embase 22 dans laquelle elle est maintenue par une vis de serra- ge 22a. L'embase 22 est de forme rectangulaire et comporte un bossage suréle- vé formant un bloc, dont la surface horizontale supérieure porte une rainure de guidage 23. Cette dernière est un peu plus large que l'écartement des deux bras 14 et 15 de l'outil de prise 11, de sorte que l'outil peut glisser le long du guidage.
Dans la rainure du guidage 23, est monté un chariot 24 qui est maintenu par un ressort 25 dans sa position normale ou position de repos.Le ressort 25 est maintenu sur l'embase par une vis 26. Le chariot 24 porte à son extrémité antérieure un évidement 27 ouvert vers l'avant qui peut fa- cilement entourer avec un peu de jeu une des bagues 19.
Le fond de la rainure de guidage 23 est à deux hauteurs diffé- rentes, soit un plan supérieur 28 et un plan inférieur 29, la différence de hauteur correspondant à l'épaisseur d'une bague. Le plan supérieur 28 présen- te un évidement 30 qui est ouvert vers le plan inférieur 29 et sert à main- tenir en position fixe la bague qui repose sur le plan inférieur. Quand une bague se trouve sur ce plan inférieur, elle peut facilement être saisie par l'outil de prise. Au-dessus du chariot 20, est disposée une pièce transversale 31 qui recouvre le guidage 23 et maintient le chariot vers le haut. La pièce transversale 31 elle-même est fixée par les vis 32, 32a et porte une saillie 33, en prise dans l'ouverture 20 de la bague inférieure, afin de la maintenir en position correcte.
Comme on le voit sur les figures 4a et 4b; la colonne des bagues de sûreté est soutenue par le .chariot, et une bague repose sur le plan inférieur 29 du guidage, une partie de cette bague se trouvant dans l'évidement 30 de la partie la plus haute de l'embase. Lorsque l'outil de prise 11 est poussé plus loin dans la guidage 23, l'extrémité antérieure de sa collerette 16 rencontre le chariot 24 et le pousse vers l'arrière en opposition à la force du ressort 25. En continuant le mouvement de l'outil de prise, les bras 14, 15 s'écartent sur la bague et la serrent entre eux, le bord 17 est alors dans le même plan horizontal que la bague.
Lorsque l'outil de prise est poussé le plus loin possible vers l'arrière, le chariot a aussi atteint sa position arrière extrême, qui est représentée sur la figure 5a. L'ouverture 27 se trouve alors directement sous la colonne des bagues qui était auparavant soutenue par le chariot, de sorte que la bague inférieure peut pénétrer dans cette ouverture. Si alors l'outil de prise est retiré du guidage, non seulement il emporte avec lui la bague inférieure 19, mais il permet aussi au chariot 24 de revenir sous la pression du ressort 25 à sa position initiale, en forçant la bague qui se trouvait auparavant dans l'évidement 27 à glisser vers l'avant, et à tomber sur le plan inférieur 29, où elle reste dans la position correcte jusqu'à ce qu' elle soit saisie dans une nouvelle opération par l'outil de.prise.
Dans la forme de réalisation les figures 6 - 8b le chariot est supprimé. Au lieu de celui-ci, l'outil de prise passe, lorsqu'il est poussé en avant, du plan inférieur sur le plan supérieur et saisit alors directement la bague inférieure 19, en soulevant simultanément la colonne avec les bagues restantes. Ce résultat est obtenu par le fait que le plan supérieur
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de l'embasse 35 présente deux hauteurs différentes, dont la plus élevée est désignée par 36, la plus basse par 37. 37 forme le fond d'un canal 38 qui correspond à la rainure du guidage 25. Les deux plans 36 et 37 sont raccordés par une rampe 38 qui se trouve un peu en avant de la tige d'empilement 40. Une traverse 42 disposée derrière la tige 40 porte une saillie 43 qui agit sur la saillie 33.
La traverse 42 est entaillée par dessous ce qui donne une saillie 44 dont la distance au plan 36 correspond à l'épaisseur d'une bague. Si donc la bague inférieure de la colonne est poussée vers l'arrière, un bord de la bague vient sous la saillie 40 et est arrêté de ce fait dans son mouvement de levée.
Dans cette forme de réalisation, on introduit l'outil de prise 11 dans le guidage 38, et on le pousse vers 15arrière. Dans cette manoeuvre, la collerette 16 (figure 8) rencontre la bague inférieure et force son extrémité arrière sous la saillie 44. Si on pousse plus loin l'outil de prise, il rencontre la rampe 39, la collerette 16 soulevant la première bague placée plus haut et par suite l'ensemble de la colonne des bagues ; ensuite, la bague-inférieure est saisie comme précédemment par l'outil de prise et maintenue serrée dans ce dernier. Lorsque l'outil de prise est retiré avec la bague, la colonne retombe sur le plan supérieur.36.
Dans l'exemple de réalisation selon les figures 9 à llb, on prévoit de nouveau un chariot, mais les mouvements sont inversés. Sur le plan supérieur de l'embase est prévu un guidage 50 pour le mouvement d'aller et retour du chariot 51. Comme on le voit par la figure 10, l'épaisseur du chariot correspond à l'épaisseur d'une bague qui repose directement sur le fond du guidage 50. Le chariot 51 porte à son extrémité antérieure un évidement 52 présentant la même courbure que la bague.
Le chariot 51 est déplacé vers l'outil de prise, lorsque celui-ci est présenté dans le guidage, et poussé dans ce dernier. Ce résultat est obtenu au moyen d'un système à leviers, à savoir par les deux leviers 53, 54 qui peuvent tourner sur des vis 55, 56 un bras 53a du levier 53 reposant dans une fente à l'extrémité du bras voisin 54a du levier 54. L'autre bras 54h-du levier 54 suit le trajet du guidage 50 et sert comme butée pour la collerette 16 de l'outil de prise. Le bras 53b du levier 53 est bifurqué et entoure une tige 57 prévue à l'extrémité arrière du chariot 51. Le guidage 51 est recouvert par une traverse 58 qui porte une saillie 59 en prise dans la fente de la bague du bas sur la tige 60.
La figure 9 représente le mécanisme en position de repos dans laquelle le bord courbé de l'évidement 52 du chariot 51 est un peu écarté de la bague la plus basse 19. Lorsqu'on pousse en avant l'outil de prise dans le guidage 50, il rencontre le bras 54b du levier 54 et déplace celui-ci dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui provoque un mouvement du levier 53 en sens inverse et en vertu de la liaison de ce dernier avec le chariot 51, un mouvement de ce dernier dans- la direction de l'outil de prise. De ce fait, le chariot saisit la bagùe la plus basse de la colonne et la pousse dans 1' évidement 17 de l'outil de prise. Quand on retire ce dernier, le chariot sous l'action duressort 61, revient à sa position de repos.
La forme de réalisation représentée dans la figure 12 correspond par sa construction et son fonctionnement à la forme des figures 9-llb.Cepen- dant ici le chariot 65 est mis en mouvement par un mécanisme à crémaillère.
La crémaillère 66 est fixée à l'extrémité arrière du chariot 65 et ses dents engrènent dans celles de la roue dentée 63 qui de son côté engrène avec la crémaillère 68. Cette dernière possède une butée 69 qui se trouve sur le trajet de la collerette 16 de l'outil de prise. Le chariot 66 est normalement maintenu dans la position de repos par un ressort à boudin 70, fixé en 71 à l'embase. Lorsque l'outil de prise est enfoncé de la façon usuelle, il rencontre la butée 69 et repousse par suite la crémaillère 68 vers l'arrière.
Par suite la crémaillère 66 et le chariot 65 sont poussés vers l'avant,ce qui force la bague inférieure de la colonne dans l'évidement de l'outil
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de prise.