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PERFECTIONNETENTS APPORTES AUX OBJETS CREUX EN CAOUTCHOUC OU ANALOGUE.
La présente invention est relative à des objets ou articles creux en caoutchouc ou analogue et qui comportent une doublure qui est imperméable à l'air; et elle concerne, plus spécialement, une composition pour une doublure caoutchouteuse et imperméable à l'air pour de tels objets ou articles, plus spécialement des enveloppes pour bandages pneumatiques ou analogues.
La doublure ou le revêtement en question adhère directement au corps de l'objet ou l'article, après la vulcanisation, sans l'intervention d'une colle ou d'un adhésif. Cette doublure résiste fortement à la diffusion de l'air et à l'usure et elle adhère directement à la face interne de la carcasse en caoutchouc d'un pneuo Elle ne doit pas être renforcée par du carbon black, et peut donc être fabriquée en diverses couleurs. L'objet en caoutchouc ainsi doublé ou revêtu peut être obtenu d'une manière simple et économique et son assemblage est aisé.
Les matières caoutchouteuses utilisées généralement pour la fabrication d'objets en caoutchouc sont perméables à l'air et il en résulte que lorsqu'il s'agit d'objets creux et gonflés il .se produit une diffusion de l'air et, par conséquent, une perte de pression. On a remédié fortement à cet inconvénient en doublant ces objets avec une matière imperméable à l'air et qui comprend généralement un copolymère caoutchouteux constitué en majeure partie par une iso-oléfine dont la molécule contient de quatre à sept atomes de carbone avec une partie minime d'une di-oléfine conjuguée aliphatique et à chaîne ouverte avec de quatre à huit atomes de carbone par molécule et qui est généralement dénommée caoutchouc "au butyle".
Plusieurs problèmes se présentent quand on se sert d'une doublure de ce genre, le plus important étant dû à la nature inhérante du copolymère caoutchouteux susdit qui n'adhère pas aux autres matières caoutchouteuses de sorte que l'adhérence de la doublure au corps caoutchouteux de l'objet n'est pas satisfaisante. Di-
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vers colles et adhésifs ont été utilisés pour faire adhérer la doublure au corps de lobjet mais ils n'ont pas donné entièrement satisfaction.
De plus, plusieurs difficultés de fabrication se sont présentés pour l'assemblage de l'article. Les doublures usuelles au butyle présentent également des difficultés en ce qui concerne la résistance à l'usure car elles risquent fortement dêtre détériorées par frottement. Les compositions usuelles "au butyle", dont on se sert pour les doublures imperméables à l'air, doivent être renforcées par du carbon black pour leur procurer les propriétés physiques voulues et qui ne se présentent pas pour le caoutchouc "au butyle" qui n'est pas convenablement renforcé par d'autres substances entrant dans la constitution du caoutchouc et, pour cette raison, les compositions de la doublure sont noires.
Ceci correspond à un inconvénient sérieux pour les doublures imperméables et dont la couleur doit être autre que noireo
L'invention a pour objet une composition pour doublure, du genre en question, qui comprend un mélange d'une matière élastomère et vulcanisable avec du soufre avec un copolymère caoutchouteux partiellement raffiné et soumis à une cuisson préalable, ce copolymère contenant une proportion la plus importante d9une iso-oléfine dont la molécule contient de quatre à sept atomes de carbone avec une proportion minime d'une di-oléfine conjuguée aliphatique et à chaîne ouverte avec quatre à huit atomes de carbone par molécule.
Une doublure, constituée à l'aide d'une telle composition, présente une résistance excellente à la diffusion de l'air et elle peut être liée directement au corps caoutchouteux de l'objet, uniquement en vulcanisant la doublure au contact dudit corps, ce qui écarte la nécessité de l'intervention d'une colle ou d'un adhésif pour obtenir l'adhérence entre la doublure et le corps caoutchouteux de l'objet. De plus, une telle doublure résiste bien à l'usure et peut être fabriquée en diverses couleurs.
Le dessin ci-annexé montre, à titre d'exemple nullement limitatif ou restrictif, l'application de l'objet de l'invention à un bandage pneumatique sans chambre à air étant entendu que cet objet convient également à d'autres genres d'objets ou articles caoutchouteux et gonflables.
La figure unique, que comprend ce dessin, montre, en perspective, une partie d'un pneu établi conformément à 1'invention.
Le pneu comprend une carcasse 10 en caoutchouc naturel ou synthétique avec des flancs 11 et une bande de roulement 12 entourant cette carcasse 10. Celle-ci comprend des couches 13 en cordes ou toiles textiles revêtues ou imprégnées d'une matière caoutchouteuse et qui procurent de la résistance au pneuo Le nombre de couches utilisées est déterminé par les dimensions du pneu et par l'usage auquel il est destiné. Des talons 14 empêchent l'extension du pneu au cours de son usage et servent à son maintien sur la jante de la roue. Des nervures d'étanchéité 15 prennent appui sur les bords de la jante et empêchent l'échappement de l'air depuis l'intérieur du pneu. Sur toute la face interne de la carcasse 10 depuis un talon jusqu'à l'autre est appliquée une doublure caoutchouteuse 16 imperméable à l'air et qui adhère à cette face interne par vulcanisation.
Il est préférable que l'élastomère de la carcasse 10 soit, ou bien en caoutchouc naturel, qui est essentiellement un polymère caoutchouteux de l'isoprène et tel que le caoutchouc ou analogue, ou bien, en un copolymère caoutchouteux du butadiène-1,3 et du styrène, plus particulièrement de polymères qui ont été copolymérisés avec 65 à 80 parties de butadiène et 20 à 35 parties de styrène, ou bien encore un mélange du polymère et du copolymère puisque ces substances caoutchouteuses ont des propriétés d'hystérésis les plus satisfaisantes.
Quelques exemples typiques de compositions caoutchouteuses qui peuvent être utilisées pour la carcasse sont les suivants: Exemple 1 :Un cas typique d'une composition pour laquelle l'élastomère est du caoutchouc naturel est :
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EMI3.1
<tb>
<tb> Matière <SEP> Parties'en <SEP> poids
<tb> caoutchouc <SEP> naturel <SEP> 100,0
<tb> soufre <SEP> 3,0
<tb> oxyde <SEP> de <SEP> zinc <SEP> 5,0
<tb> carbon <SEP> black <SEP> 30,0
<tb> acide <SEP> gras <SEP> 1,0
<tb> accélérateur <SEP> 0,7
<tb> ramollissant <SEP> 12,0
<tb> Total <SEP> 151,7
<tb>
Exemple II :
Un cas typique d'une composition pour laquelle l'élastomère est un copolymère caoutchouteux butadiène-styrène est :
EMI3.2
<tb>
<tb> Matière <SEP> Parties <SEP> en <SEP> poids
<tb> copolymère <SEP> butadiène-styrène <SEP> (GR-S)
<tb> (conversion <SEP> 72 <SEP> %) <SEP> 100,0
<tb> carbon <SEP> black <SEP> 30,0
<tb> oxyde <SEP> de <SEP> zinc <SEP> 4,0
<tb> accélérateur <SEP> 0,9
<tb> ramollissant <SEP> 9,0
<tb> soufre <SEP> 3,2
<tb> antioxydant <SEP> 1,1
<tb> Total <SEP> 148,2
<tb>
Exemple III :
Un cas typique d'une composition pour laquelle l'élastomère est un mélange de caoutchouc naturel et un copolymère caoutchouteux butadiène-styrène est :
EMI3.3
<tb>
<tb> Matière <SEP> Parties <SEP> en <SEP> poids
<tb> caoutchouc <SEP> naturel <SEP> 75,0
<tb> copolymère <SEP> butadiène-styrène <SEP> (GR-S) <SEP> 25,0
<tb> (conversion <SEP> 72 <SEP> %)
<tb> oxyde <SEP> de <SEP> zinc <SEP> 4,0
<tb> soufre <SEP> 3,5
<tb> accélérateur <SEP> 0,8
<tb> antioxydant <SEP> 0,9
<tb> ramollissant <SEP> 9,5
<tb> acide <SEP> gras <SEP> 0,5
<tb> carbon <SEP> black <SEP> 30,0
<tb> Total <SEP> 149,2
<tb>
Ces compositions peuvent être préparées de la manière usuelle dans un broyeur à rouleaux ou dans un malaxeur.
La composition, utilisée pour constituer la doublure ou le revê-
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tement caoutchouteux imperméable à 1-'air, comprend un mélange homogène de 20 à 50 % en poids basé sur le poids total de l'élastomère de la composi- tion d'une matière caoutchouteuse organique, polymérique et vulcanisable au soufre et de 50 à 80% en poids basé sur le poids total de l'élastomère dans la composition d'un copolymère caoutchouteux dont la majeure partie est formée par une iso-oléfine ayant de quatre à sept atomes de carbone dans la molécule et dont une partie minime est constituée par une di-oléfine conjuguée et aliphatique à chaîne ouverte, avec quatre à huit atomes de carbone dans la molécule, descopolymères étant dénommés commercialement des caoutchoucs "au butyle",
et le copolymère ayant été vulcanisé et ensuite partiellement raffiné avant d'être introduit dans le mélangée
Le caoutchouc "au butyle" appartient à la classe des copolymères caoutchouteux iso-oléfine et de di-oléfine qui sont généralement préparés par une copolymérisation à basse température avec une majeure partie d'une iso-oléfine et d'une partie minime d'une di-oléfine conjuguée et à chaîne ouverteo Il est préférable de se servir d'isobutylène comme iso-oléfine et d'isoprène comme di-oléfine et de faire comporter au copolymère de 80 à 99,5 parties en poids d'une isomono-oléfine, telle que l'éthyl-méthyl-éthylène ou l'isobutylène que l'on copolymérise avec 0,5 à 20 parties en poids d'une di-oléfine conjuguée et à chaîne ouverte, telle que l'isoprène, le butadiène-1,3;
le 1,2-diméthyl butadiène-1,3 (ou le 3-méthyl-pentadiène-1,3; le 2,3-diméthyl butadiène-1,3; le 1-éthyl butadiène-1,3 (ou l'hexadiène-1,3); le 1,3-diméthyl butadiène-1,3; le 1,4-diméthyl butadiène-1,3 (ou l'hexadiène- 2,4); ou analogue. Les produits désignés par "GR-I", "Butyl A", "Butyl B", "Butyl C" et "Flexon" sont mis sur le marche comme appartenant à cette classe de caoutchoucs synthtétiques.
Le caoutchouc "au butyle", dont question dans les présentes, se réfère à la classe sus-indiquée des caoutchoucs fabriquéso
Le caoutchouc "au butyle" utilisé pour la doublure selon l'invention est d'abord vulcanisé de la manière usuelle avec du soufre et tous les autres ingrédients appropriés que l'on utilise généralement pour ces compositions, tels que des accélérateurs, des antioxydants, des pigments, des charges et analogues. Toutefois, comme du caoutchouc "au butyle" vulcanisé mais non raffiné ne peut pas être mélangé, d'une manière satisfaisante, à du caoutchouc naturel ou synthétique vulcanisé, il est partiellement raffiné dans un broyeur à rouleaux ou dans un malaxeur avant le mélange.
Pour obtenir le revêtement le plus satisfaisant, le caoutchouc "au butyle" vulcanisé doit être raffiné jusqu'à ce qu'il ait des propriétés adhésives équivalentes à celles obtenues par le raffinage d'une composition "au butyle" en l'absence de ramollissants et jusqu'à ce qu'il forme des agglomérats friables séparés qui ne donnent pas une feuille plastique continue. Si le caoutchouc "au butyle" vulcanisé est complètement raffiné ou régénéré et s'il est mélangé, dans cet état, à du caoutchouc naturel ou synthétique vulcanisable, la composition obtenue adhérera faiblement au corps de l'objet quand les deux sont vulcanisés ensemble.
On a constaté qu'une mastication mécanique, utilisée à elle seule, constitue un procédé très satisfaisant pour raffiner du caoutchouc "au butyle" vulcaniséo
Il est préférable que la composition "au butyle" soit traitée, avant le raffinage, avec un agent de gonflement volatil, tel que le dipentène, le kérosène, la térébenthine, le p-cymène, le tétrahydronaphtalène, le chlorobenzène, etco qui réduit la tendance de la composition à être régénérée complètement au cours du raffinage tout en réduisant la quantité de la chaleur résultant du frottement dans la composition pendant le raffinage.
La matière caoutchouteuse organique, polymérique et vulcanisable, qui est mélangée en majeure partie à la composition de caoutchouc "au butyle" (qui a été vulcanisée et partiellement raffinée comme expliqué) peut être du caoutchouc naturel, qui est essentiellement un copolymère d'isoprène comme le caoutchouc ou analogue, ou du caoutchouc synthétique tel que les polymères caoutchouteux de di-oléfines conjuguées et à chaîne ouverte avec quatre à huit atomes de carbone par molécule tels que le butadiène-1,3; l'isoprène; le 2,3-diméthyl butadiène-1,3;
le 1,4-diméthyl butadiène-1,3 et analogues, ou
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encore les copolymères de ces substances et d'autres, copolymérisées entre elles ou avec des matières monomériques copolymérisables telles que le styrène, l'acrylonitrile, l'isobutylène, l'acrylate de méthyle, le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, l'acrylate d'éthyle, le 2-vinyl pyridine et des substances analogues, ou encore les polymères caoutchouteux du 2-chlo- ro-1,3 butadiène ou analogueo
Il est préférable d'utiliser la même matière caoutchouteuse organique, polymérique et vulcanisable, que celle qui est incorporée dans le corps de l'objet sur lequel la doublure doit être vulcanisée,
pour constituer l'élastomère qui est mélangé à la composition de caoutchouc "au butyle" pour former la composition de la doublureo Une doublure, préparée de cette manière et vulcanisée au contact de la partie adjacente du corps caoutchouteux de l'objet, est liée d'une manière excellente à cette partie et est très imperméable à l'air.
Une telle doublure est fixée aisément à ladite partie et ne nécessite pas l'intervention d'une colle ou d'un adhésif pour obtenir l'adhérence désirée mais elle est liée directement à ladite partie uniquement en vulcanisant en même temps la doublure et la partie du corps sur laquelle elle est appliquéeo
Les ingrédients, généralement utilisés pour former les compositions de matières caoutchouteuses et qui comprennent les agents de renforcement, des charges, des ramollissants, des huiles, des agents de vulcanisation, des accélérateurs et des antioxydants,
peuvent être incorporés dans la doublure ou la partie du corps en question et ils peuvent être utilisés suivant les combinaisons et propositions usuelleso
Ci-dessous on donne un exemple typique d'une combinaison "au butyle" qui peut être utilisée selon l'invention et qui est cité uniquement à titre indicatif mais nullement restrictif ou limitatif.
EMI5.1
<tb>
<tb>
Matière <SEP> Parties <SEP> en <SEP> poids
<tb> isobutylène-isoprène <SEP> (copolymère <SEP> 97:3) <SEP> 100,0
<tb> carbon <SEP> black <SEP> 60,0
<tb> oxyde <SEP> de <SEP> zinc <SEP> 5,0
<tb> bisulfure <SEP> de <SEP> 2,2'-benzothiozyle <SEP> 0,6
<tb> soufre <SEP> 2,0
<tb> bisulfure <SEP> de <SEP> tétra-éthyl-thiurame <SEP> 1,0
<tb> Total <SEP> 168,6
<tb>
Cette composition peut être mélangée et vulcanisée de la manière usuelle, par exemple en mélangeant les ingrédients dans un broyeur à rouleaux et en chauffant le mélange à 155 pendant 10 minutes.
La composition "au butyle" vulcanisée, ainsi obtenue, est raffinée partiellement, de préférence par mastication mécanique bien qu'une dégradation thermique ou tout procédé de raffinage de caoutchouc puisse être utilisé jusqu'à ce qu'on obtienne une matière friable qui n'est pas complètement régénéréeo Un raffinage mécanique typique consiste à broyer la composition vulcanisée et à faire passer la matière broyée ou moulue dans une calandre serrée (l'intervalle entre les rouleaux étant, de préférence, de 0,175 mm) ou dans une raffineuse jusqu'à ce que le degré voulu de raffinage soit obtenu.
La matière organique, polymérique et vulcanisable, qui doit être mélangée à la composition "au butyle" partiellement raffinée, est constituée de préférence, comme dit plus haut, par le même élastomère que celui dont on se sert pour la partie de la carcasse du pneu sur laquelle la doublure doit être vulcanisée. Par exemple, si l'on utilise du caoutchouc naturel dans la partie du corps qui est adjacente à la doublure dans l'objet fini, on se sert, de préférence, de caoutchouc naturel pour le mélange à la composition "au butyle" partiellement raffinée qui entre dans la composition de la doublure.
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Ci-dessous on donne quelques exemples de compositions caoutchouteuses qui peuvent être mélangées à la composition "au butyle" partiellement raffinée et cuite préalablement pour former une composition de doublure, ces exemples n'ayant aucun caractère restrictif ou limitatif.
Exemple 1 ; Un cas typique pour lequel on se sert de caoutchouc comme élastomère est le suivant :
EMI6.1
<tb>
<tb> Matière <SEP> Parties <SEP> en <SEP> poids
<tb> caoutchouc <SEP> naturel <SEP> 100,0
<tb> blanc <SEP> d'Espagne <SEP> 50,0
<tb> carbon <SEP> black <SEP> 10,0
<tb> oxyde <SEP> de <SEP> zinc <SEP> 2,2
<tb> soufre <SEP> 2,5
<tb> ramollissant <SEP> 3,5
<tb> antioxydant <SEP> 1,0
<tb> accélérateur <SEP> 0,5
<tb> Total <SEP> 169,7
<tb>
Exemple II :
Un cas typique pour lequel on se sert du copolymère caoutchouteux butadiène-styrène (GR-S) comme élastomère est le suivant :
EMI6.2
<tb>
<tb> Matière <SEP> Parties <SEP> en <SEP> poids
<tb> copolymère <SEP> (GR-S) <SEP> (conversion <SEP> 72% <SEP> ) <SEP> 100,0
<tb> carbon <SEP> black <SEP> 15,0
<tb> oxyde <SEP> de <SEP> zinc <SEP> 2,0
<tb> blanc <SEP> d'Espagne <SEP> 40,0
<tb> soufre <SEP> 3,1
<tb> ramollissant <SEP> 3,2
<tb> antioxydant <SEP> 0,7
<tb> accélérateur <SEP> 0,6
<tb> Total <SEP> 164,6
<tb>
Exemple III :Un cas typique pour lequel on se sert d'un mélange de caoutchouc naturel et de caoutchouc synthétique est le suivant :
EMI6.3
<tb>
<tb> Matière <SEP> Parties <SEP> en <SEP> poids
<tb> caoutchouc <SEP> naturel <SEP> 75,0
<tb> copolymère <SEP> butadiène-styrène <SEP> (GR-S)(convo <SEP> 72 <SEP> %) <SEP> 25,0
<tb> carbon <SEP> black <SEP> 10,0
<tb> blanc <SEP> d'Espagne <SEP> 45,0
<tb> oxyde <SEP> de <SEP> zinc <SEP> 2,4
<tb> soufre <SEP> 2,9
<tb> accélérateur <SEP> 0,8
<tb> ramollissant <SEP> 3, <SEP> 6 <SEP>
<tb> antioxydant <SEP> 0,5
<tb> Total <SEP> 165,2
<tb>
Exemple IV : Un cas typique pour lequel on se sert comme élastomère d'un copolymère caoutchouteux chloroprène-isoprène est le suivant :
EMI6.4
<tb>
<tb> Matière <SEP> Parties <SEP> en <SEP> poids
<tb> copolymère <SEP> (GR-S) <SEP> 100,0
<tb> antioxydant <SEP> 2,2
<tb> carbon <SEP> black <SEP> 70,0
<tb> oxyde <SEP> de <SEP> magnésium <SEP> 4,3
<tb> oxyde <SEP> de <SEP> zinc <SEP> 5,0
<tb>
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EMI7.1
<tb>
<tb> ramollissant <SEP> 10,0
<tb> Total <SEP> 19195
<tb>
Ces compositions peuvent être préparées de la manière usuelle, par exemple par mélange dans un broyeur à rouleaux ou dans un malaxeur.
La composition de la doublure peut être obtenue en mélangeant d'une manière homogène la composition au "butyle" partiellement raffinée et cuite préalablement avec l'élastomère non vulcanisé dans des proportions telles que la composition contienne de 50 à 80% en poids, du total de l'é-. lastomère de la composition pour la doublure, du caoutchouc "au butyle" sus- dit, et de 20 à 50 % en poids de l'élastomère non vulcanisé.
Pour réduire la possibilité d'un raffinage ultérieur de la composition "au butyle" au cours du mélange, il est préférable de ramollir l'élastomère non vulcanisé dans un broyeur à rouleaux avant de l'ajouter à ladite compositiono
Il est évident que l'élastomère non vulcanisé et les accélérateurs, antioxydants, ramollissants et autres ingrédients de la composition caoutchouteuse non vulcanisé peuvent être mélangés séparément à la composition "au butyle" partiellement raffinée et cuite préalablement pour former la composition pour la doublure, sans sortir du domaine de protection de l'invention.
Les parties du pneu, qui doivent être vulcanisées pour former un ensemble intégral, sont assemblées et vulcanisées de l'une quelconque des manières usuelles. Une vulcanisation dans un moule pendant 60 minutes et à 1380 convient pour un bandage pneumatiqueo Après la vulcanisation, la doublure ou le revêtement adhère fortement à la partie caoutchouteuse adjacente et est imperméable à l'aire
Une doublure, constituée selon l'invention, a une résistance améliorée à l'usure comparativement aux revêtements usuels "au butyle".
Des expériences ont été faites avec des bandages pneumatiques sans chambres à air pour comparer la résistance à l'usure des revêtements usuels "au butyle" et ceux obtenus selon l'inventiono On a constaté qu'un revêtement usuel s'usait rapidement aux endroits où il est en contact avec la jante de la roue en devenant inutilisable comme élément imperméable à l'air quand le pneu avait roulé environ 8.000 km. Par contre, des pneus obtenus selon l'invention ne présentaient aucune usure apparente de la doublure après avoir roulé environ 32.000 km et donnaient des résultats satisfaisants comme revêtement imperméable à l'air, pendant toute la durée d'usage de la bande de roulement du pneu.
Une doublure, obtenue selon la présente invention, adhère, d'une manière surprenante, d'une façon excellente au corps de l'objet à obtenir, comparativement aux revêtements "au butyle" usuels. Il est nécessaire de coller le revêtement usuel audit corps à l'aide d'une couche de colle ou d'un adhésif pour pouvoir obtenir une adhérence appréciable et, encore, celle-ci n'est pas satisfaisante car la liaison est relativement faible et l'assemblage des parties constituant l'objet est difficileo La composition, constituant la doublure selon l'invention, adhère donc bien à la partie adjacente du corps,
quand on vulcanise les deux pièces au contact l'une de l'autre et on obtient ainsi une adhérence beaucoup plus grande que pour la liaison à la colle des revêtements ordinaireso
Des essais comparatifs d'adhérence avec des compositions "au butyle" usuelles et qui sont fixées à des compositions caoutchouteuses à l'aide d'une colle ou d'un adhésif ou avec des compositions pour des doublures établies selon l'invention ont été faits, en se servant de l'essai d'adhérence A.S.T.M. avec poids mort et on a obtenu les résultats suivants:
COmpositions usuelles pour revêtement ou doublure "au butyle":
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EMI8.1
<tb>
<tb> adhérence
<tb> Collage <SEP> avec <SEP> des <SEP> gommes <SEP> cuites <SEP> pour <SEP> caoutchouc <SEP> "au <SEP> butyle" <SEP> surf.larg.25mm
<tb> gomme <SEP> A <SEP> 15
<tb> " <SEP> B <SEP> 13,5
<tb> " <SEP> C <SEP> 25
<tb> " <SEP> D <SEP> 20
<tb> " <SEP> E <SEP> 17
<tb> " <SEP> F <SEP> 16
<tb> " <SEP> G <SEP> 15
<tb> Collage <SEP> avec <SEP> gommes <SEP> non <SEP> cuites <SEP> pour <SEP> néoprène <SEP> "au <SEP> butyle"
<tb> gomme <SEP> A <SEP> 17
<tb> " <SEP> B <SEP> 19
<tb> "C14
<tb> " <SEP> D <SEP> 12
<tb> Collage <SEP> avec <SEP> colles <SEP> cultes <SEP> -pour <SEP> caoutchouc <SEP> "au <SEP> butyle"
<tb> colle <SEP> A <SEP> 24
<tb> " <SEP> B <SEP> 13
<tb> " <SEP> C <SEP> 17
<tb> Collage <SEP> avec <SEP> colle <SEP> non <SEP> cuite <SEP> "au <SEP> butyle"
<tb> échantillon <SEP> A <SEP> 8
<tb> " <SEP> B <SEP> 7
<tb>
Composition <SEP> pour <SEP> la <SEP> doublure <SEP> selon <SEP> l'invention <SEP> et
<tb> vulcanisée <SEP> directement <SEP> sur <SEP> le <SEP> corps <SEP> à <SEP> revêtir.
<tb> échantillon <SEP> A <SEP> 51
<tb> " <SEP> B <SEP> 42
<tb> " <SEP> c <SEP> 47
<tb> " <SEP> D <SEP> 49
<tb> " <SEP> E <SEP> 52
<tb>
Les essais susindiqués ont été faits en se servant d'échantillons préparés avec des quantités optima de gommes et colles en tenant compte de la nature du revêtement et du support pour le choix de ces gommes ou colles.
Un autre inconvénient des revêtements usuels "au butyle" est que seul le carbon black renforce d'une manière appréciable la matière caoutchouteuse de sorte que ces revêtements sont noirso Une composition pour doublure établie selon l'invention, peut être renforcée suffisamment par des ingrédients minéraux et peut avoir toute couleur voulue.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.