<Desc/Clms Page number 1>
PROCEDE DE FABRICATION D'UNE TUBULURE SUR CINTRE.
On sait qu'on appelle "tubulure" une ouverture entourée de lèvres,effectuée sur un tube droit ou cintré et permettant le raccord d' un autre tube. La fabrication de ces tubulures, si l'on désire qu'elles soient d'une seule pièce avec le métal du cintre, nécessite des opérations qui amènent dans la région du cintre où l'on désire obtenir la tubulure la quantité de métal nécessaire à la fabrication des lèvres de cette der- nière.
La présente invention a pour objet un procédé permettant d' obtenir une tubulure en tout point voulu d'un cintre et de toute direc- tion désirée, en n'opérant que par des compressions du métal du cintre.
Selon l'invention, on part d'un cintre, coudé par exemple à 1800 en épingle à cheveux, et dont le rayon de courbure peut être déjà assez faible. Au cours d'une première opération, et après un chauffage con- venable de la région à traiter du cintre, on aplatit le sommet du cintre de manière à lui donner la forme soit d'un plan, soit d'un demi-cylindre, à embase par exemple elliptique ou ovoïde, et dont l'axe est dans un plan passant par les axes des deux branches du cintre. Le demi-cylindre ainsi réalisé est ensuite fendu le long d'une génératrice sur une longueur égale ou à peu près à la demi-circonférence,interne de la tubulure que l'on dé- sire obtenir. Après quoi, il ne reste plus qu'à ouvrir cette fente pour en faire un cercle qui correspondra à l'ouverture de la tubulure.
Cette der- nière opération se fait de préférence par compression latérale exercée sur le demi- cylindre ménagé, sur le cintre, en sorte que la fente s'ouvre, d'elle-même presque à la forme circulaire voulue, cependant que latéralement le cintre est conformé de façon à venir re j oindre la forme cylindrique de la tubu-
EMI1.1
lure obtenue. On peut s'il y a lieu aènever>ïoprtign' en. conformant, avec un mandrin, l'ouverture de 'la fente qui a commencé à s'arrondir d'elle-même.
<Desc/Clms Page number 2>
La particularité du procédé, objet de la présente invention, réside en ce que toutes les opérations qui viennent d'être dites s'effec- tuent par compression du métal. Il en résulte qu'au cours de ces opérations il ne peut y avoir amincissement de l'épaisseur de métal et par conséquent l'on est sûr que l'épaisseur des lèvres, ou rebord, de la tubulure sera au moins celle de la paroi du cintre.
Si l'on désire avoir des lèvres plus épaisses, ou si l'on veut ¯obtenir un diamètre de tubulure supérieur au diamètre du tube, on peut soit créer une surépaisseur à l'endroit voulu du cintre en ménageant à l'avance un bulbe à cet endroit, bulbe que l'on aplatit ensuite par compression ; soit, lors de l'obtention du demi-cylindre, comprimer davanta- ge le métal sur lui-même à ce moment, en retenant latéralement les parois du cintre, de manière à obtenir une surépaisseur dans la région intéressée. Cet excès de métal permettra d'obtenir des lèvres plus épaisses ou une tubulu- re de plus grandes dimensions.
La description qui va suivre en regard des dessins annexés don- nés à titre d'exemple fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée.
La fig. 1 représente en élévation, le cintre sur lequel on va ménager une tubulure.
Les fig. 2,3,4 représentent respectivement en élévation, de profil et en plan le cintre après la première opération d'aplatissement.
La fig. 5 représente en élévation le cintre comprimé entre deux matrices pour l'obtention de la tubulure.
La fig. 6 est une vue en plan du cintre de la fig. '5.
La fig. 7 représente schématiquement une variante de réalisa- tion de l'aplatissement du cintre représenté fig. 2
La fig. 8 est une vue en plan du cintre représenté fig. 7.
Conformément à l'invention, pour fabriquer une tubulure on part d'un cintre recourbé en épingle à cheveux, tel que a,représenté sur la fig. 1. Après avoir porté à la température voulue la région à travailler, on soumet à une compression dans le sens de la flèche A (fig. 2) le sommet du cintre,de façon à l'aplatir, comme il est représenté sur la figure et à lui donner la forme approximative d'un demi-cylindre à embase semi-ellip- tique E F G (fig.3), et dont l'axe projeté en X sur cette figure est per- pendiculaire au plan de symétrie Z Z (fig.2) passant entre les branches du cintre a.
Cette opération d'aplatissement provoque la formation de deux épaulements c1 c2 sur les côtés du cintre, comme on le voit sur la fig. 2.
A l'endroit ou l'on veut former la tubulure, une génératrice du cylindre est fendue suivant H I, comme on le vout fig. 4. La longueur de cette fente est égale à la demi-circonférence interne de la tubulure que l'on désire ob- tenir, et par conséquent, lorsque la fente s'ouvrira au cours des opérations ultérieures, tout le pourtour de la tubulure sera fourni par la simple ou- verture de la fente H I.
Pour réaliser l'ouverture de la fente, on effectue au moyen de matrices dl d 2 représentées fig. 5 et 6, la compression des épaulements c1 c2 de la fig. 2. De la sorte, le métal est refoulé de manière à cons- tituer les bords! de la tubulure dont le contour se raccorde avec le cintre, cependant que l'ouverture de la fente H I donne naissance au rebord propre- ment dit ± constituant la tubulure elle-même.
Le cintre est maintenu en posi-
<Desc/Clms Page number 3>
tion fixe pendant l'opération par des mors ou colliers, non représentés sur les dessins, enserrant les branches du cintre jusqu'au ras des matrices dl d2
Eventuellement, il est prévu que l'on peut encore au moyen d'un mandrin régulariser ou arrondir l'ouverture de la tubulure g si la compression n'a pas suffi à en provoquer l'ouverture totale.
@
Au lieu d'être disposée dans l'axe du cintre, comme repré- sente sur les dessins, la tubulure pourrait être décalée par rapport à cet axe; et l'axe même de la tubulure pourrait être dans une direction obli- que par rapport au plan de symétrie passant par les axes des branches du cintre.
D'autre part, au lieu d'aplatir la totalité du sommet du cin- tre, on peut effectuer un aplatissement qui n'intéresse qu'une portion de ce sommet. Cette opération est représentée sur les fig.7 et 8. A cet effet, la pression exercée dans le sens de la flèche A sur le sommet du cintre est contrecarrée par l'action de deux matrices hl ,h2, en sorte que la par- tie du cintre qui se conforme semi-cylindriquement i se raccorde par une sorte de ressaut, comme on le voit sur les fig. 7 et 8, avec la paroi du cintre a.
Là encore, le cintre est maintenu en position fixe par des mors ou des col- liers, pendant l'opération.
Si l'on désire obtenir une tubulure dont les lèvres sont plus épaisses que la paroi du cintre ou si l'on veut fabriquer une tubulure dont le diamètre est supérieur au diamètre du tube on peut augmenter l'ef- fort de compression suivant le sens de la flèche A, de manière à obtenir un refoulement plus accentué du métal dans le demi-cylindre i, ce qui assure à cet endroit une surépaisseur du métal.
On peut encore, pour obtenir une surépaisseur de métal à l' endroit désiré, commencer par provoquer la formation d'un bulbe à l'en- droit voulu sur le cintre par des procédés connus, lequel bulbe est ensui- te aplati pour créer la surépaisseur de métal; après quoi, on procède à la suite des opérations qui vient d'être décrite.
Il va de soi que sans sortir du cadre de cette invention, on peut lui faire subir des modifications de détail.
REVENDICATIONS.
1 ) Procédé de fabrication d'une tubulure sur un cintre par modification de la forme du cintre convenablement chauffé, caractérisé en ce que l'ensemble des opérations aboutissant à l'obtention de la tubulure ne comporte que des compressions de métal, à l'exclusion de tractions, pour n'obtenir aucun amincissement de la paroi du tube.
2 ) Procédé comme spécifié sous 1 ) caractérisé en ce que, en partant d'un cintre de tube, on aplatit par compression le sommet de ce cintre pour lui donner la forme d'un plan ou d'une surface approximativement se- mi-cylindrique par exemple de base elliptique ou ovoïde et dont l'axe-est dans un plan passant par les axes des branches du cintre, on fend le demi- cylindre suivant une de ses génératrices et sur une longueur correspondant environ à la demi-circonférence interne de la tubulure que l'on désire obtenir, on comprime ensuite latéralement le cintre dans la région trai- tée, pour provoquer d'elle-même l'ouverture de la fente qui s'arrondit et constitue les lèvres de la tubulure.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
<Desc / Clms Page number 1>
METHOD OF MANUFACTURING A TUBING ON A HANGER.
It is known that the term "tubing" is an opening surrounded by lips, made on a straight or bent tube and allowing the connection of another tube. The manufacture of these tubes, if it is desired that they be in one piece with the metal of the hanger, requires operations which bring in the region of the hanger where it is desired to obtain the tubing the quantity of metal necessary to the manufacture of the lips of the latter.
The present invention relates to a method for obtaining tubing at any desired point of a hanger and in any desired direction, operating only by compressions of the metal of the hanger.
According to the invention, one starts with a hanger, bent for example at 1800 in hairpin, and whose radius of curvature may already be quite small. During a first operation, and after suitable heating of the region to be treated of the hanger, the top of the hanger is flattened so as to give it the shape either of a plane or of a half-cylinder, with a base for example elliptical or ovoid, and whose axis is in a plane passing through the axes of the two arms of the hanger. The half-cylinder thus produced is then split along a generatrix over a length equal to or approximately the internal half-circumference of the tubing that it is desired to obtain. After which, all that remains is to open this slit to make a circle which will correspond to the opening of the tubing.
This last operation is preferably carried out by lateral compression exerted on the semi-cylinder formed, on the hanger, so that the slot opens, of itself almost to the desired circular shape, while laterally the hanger is shaped so as to join the cylindrical shape of the tubu-
EMI1.1
lure obtained. We can if necessary turn> ïoprtign 'en. conforming, with a mandrel, the opening of the slot which began to round itself.
<Desc / Clms Page number 2>
The particularity of the process, which is the subject of the present invention, resides in that all the operations which have just been said are carried out by compression of the metal. As a result, during these operations there can be no thinning of the metal thickness and therefore it is certain that the thickness of the lips, or rim, of the pipe will be at least that of the wall. of the hanger.
If you want to have thicker lips, or if you want to ¯obtain a tubing diameter greater than the diameter of the tube, you can either create an extra thickness at the desired location of the hanger by providing a bulb in advance. at this point, bulb which is then flattened by compression; or, when obtaining the half-cylinder, further compress the metal on itself at this time, retaining the walls of the hanger laterally, so as to obtain an extra thickness in the region concerned. This excess metal will make it possible to obtain thicker lips or larger tubular dimensions.
The description which will follow with reference to the accompanying drawings given by way of example will make it easier to understand how the invention can be carried out.
Fig. 1 shows in elevation, the hanger on which we will provide a pipe.
Figs. 2,3,4 respectively show in elevation, profile and plan the hanger after the first flattening operation.
Fig. 5 shows in elevation the hanger compressed between two dies to obtain the tubing.
Fig. 6 is a plan view of the hanger of FIG. '5.
Fig. 7 schematically shows an alternative embodiment of the flattening of the hanger shown in FIG. 2
Fig. 8 is a plan view of the hanger shown in FIG. 7.
In accordance with the invention, to manufacture a tubing, one starts with a curved hairpin hanger, such as a, shown in FIG. 1. After bringing the region to be worked to the desired temperature, the top of the hanger is subjected to compression in the direction of arrow A (fig. 2), so as to flatten it, as shown in the figure. and to give it the approximate shape of a half-cylinder with a semi-elliptical base EFG (fig. 3), and whose axis projected in X in this figure is perpendicular to the plane of symmetry ZZ (fig. 2) passing between the branches of the hanger a.
This flattening operation causes the formation of two shoulders c1 c2 on the sides of the hanger, as seen in fig. 2.
At the place where one wants to form the tubing, a generatrix of the cylinder is split along H I, as seen in fig. 4. The length of this slit is equal to the internal half-circumference of the tubing that it is desired to obtain, and therefore, when the slit opens during subsequent operations, the entire circumference of the tubing will be. provided by the simple opening of the slot H I.
To achieve the opening of the slot, one performs by means of dl d 2 dies shown in fig. 5 and 6, the compression of the shoulders c1 c2 of FIG. 2. In this way, the metal is forced back to form the edges! of the tubing, the outline of which is connected with the hanger, while the opening of the slot H I gives rise to the rim itself - constituting the tubing itself.
The hanger is held in position
<Desc / Clms Page number 3>
fixed position during the operation by jaws or collars, not shown in the drawings, enclosing the arms of the hanger up to the level of the dies dl d2
Optionally, provision is made for the opening of the tube g to be regularized or rounded off by means of a mandrel if the compression was not sufficient to cause it to open completely.
@
Instead of being arranged in the axis of the hanger, as shown in the drawings, the tubing could be offset with respect to this axis; and the very axis of the pipe could be in an oblique direction with respect to the plane of symmetry passing through the axes of the branches of the hanger.
On the other hand, instead of flattening the whole of the top of the arch, it is possible to carry out a flattening which only concerns a portion of this top. This operation is shown in fig.7 and 8. For this purpose, the pressure exerted in the direction of arrow A on the top of the hanger is counteracted by the action of two dies hl, h2, so that the par- tie of the hanger which conforms semi-cylindrically i is connected by a kind of projection, as seen in fig. 7 and 8, with the wall of the hanger a.
Here again, the hanger is held in a fixed position by jaws or collars during the operation.
If one wishes to obtain a tubing whose lips are thicker than the wall of the hanger or if one wishes to manufacture a tubing whose diameter is greater than the diameter of the tube, the compression force can be increased depending on the direction of the arrow A, so as to obtain a more accentuated discharge of the metal in the half-cylinder i, which ensures there an extra thickness of the metal.
It is also possible, in order to obtain an extra thickness of metal at the desired location, to begin by causing the formation of a bulb at the desired location on the hanger by known methods, which bulb is then flattened to create the bulb. metal allowance; after which, the following operations are carried out which has just been described.
It goes without saying that without departing from the scope of this invention, it can be subjected to modifications of detail.
CLAIMS.
1) A method of manufacturing a tubing on a hanger by modifying the shape of the suitably heated hanger, characterized in that all of the operations leading to obtaining the tubing only include metal compressions, at the exclusion of traction, so as not to obtain any thinning of the tube wall.
2) Method as specified under 1) characterized in that, starting from a tube hanger, the top of this hanger is compressed by compression to give it the shape of a plane or an approximately semi-circular surface. cylindrical, for example with an elliptical or ovoid base and whose axis is in a plane passing through the axes of the branches of the hanger, the half cylinder is split along one of its generatrices and over a length corresponding approximately to the internal half-circumference of the tubing which is desired to be obtained, the hanger is then compressed laterally in the treated region, to cause of itself the opening of the slit which becomes rounded and constitutes the lips of the tubing.
** ATTENTION ** end of DESC field can contain start of CLMS **.