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DISPOSITIF DE CCNTROLE ELECTRIQUE SELECTIF ET SON APPLICATION EN PARTICULIER
A LA SIGNALISATION DES CHEMINS DE FER.
La présente invention a pour objet un système de contrôle pour la commande sélective d'un ou de quelques appareils électriques parmi un cer- tain nombre de tels appareils.
On connaît déjà des dispositifs comportant un certain nombre d'appareils électriques montés dans des circuits en parallèle entre la source de courant et un certain nombre de contacts qui sont reliés successivement ou simultanément au deuxième pôle de la source électrique par un contact glis- sant, Ce contact glissant est en général constitué par une colonne liquide., par exemple une colonne de mercure ou une colonne d'un autre liquide conduc- teur. Tous les contacts placés en-dessous du niveau atteint par le liquide se trouvent ainsi connectés au deuxième pôle de la source et en conséquence tous les appareils insérés dans le circuit aboutissant aux dits contacts se trouvent mis sous tension.
La présente invention a pour objet un dispositif dans lequel ' des dispositifs électriques à seuil de fonctionnement, c'est-à-dire des dis- positifs qui fonctionnent au-dessus d'une certaine tension, sont montés dans les branches en série d'un circuit électrique dit en chaîne de T.
En raison des modifications des valeurs caractéristiques des courants dans les impédances en série d'un circuit en chaîne de T, on peut obtenir une commande sélective des appareils à seuil de fonctionnement.
La présente invention a en conséquence pour objet un procédé et un dispositif pour la commande sélective d'un ou plusieurs appareils par- mi des appareils présentant un seuil de fonctionnement, lesdits appareils étant insérés dans les branches en série d'une chaîne de T alimentée par un ou plusieurs de ses sommets,les valeurs des impédances de la chaîne étant choisies d'une manière telle que les courants passant à travers les diffé-
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rentes impédances en série soient supérieurs au seuil de fonctionnement des appareils correspondants, seulement dans un nombre prédéterminé de sections se trouvant d'un côté du dernier sommet qui est alimenté,
ce nombre étant' é- gal au nombre d'appareils qui doivent être actionnés simultanément lorsque' le contact glissant coopère avec ledit sommet. L'invention est ainsi réalisée par une chaîne d'impédances constituée par un certain nombre de sections en T dans lesquelles les impédances en série sont constituées au moins partiel- lement par les appareils qui doivent être commandés sélectivement tandis que les extrémités libres des impédances en parallèle sont connectées, d'une part, avec l'un des pôles d'une source de courant commune et, d'autre part,avec un contact qui se trouve ainsi connecté avec le sommet de la chaîne, les dif- férents contacts étant susceptibles de coopérer avec un contact mobile connec- té électriquement avec l'autre pôle de la source de courant,
ledit contact pouvant coopérer successivement ou simultanément avec un nombre variable de contacts fixes. Le contact glissant peut coopérer avec tous les contacts fi- xes entre une extrémité de la chaîne et l'un quelconque des contacts fixes ou encore avec un groupe de contacts successifs ou encore avec un, deux ou plusieurs contacts fixes ; dans ce dernier cas, les contacts fixes coopérant avec le contact glissant sont séparés l'un de l'autre par un nombre constant ou variable de contacts fixes intermédiaires.
Les valeurs des impédances de la chaîne sont choisies d'une @ manière telle qu'elles permettent l'alimentation sélective d'un ou plusieurs des appareils insérés dans l'une ou plusieurs des branches en série de la chaîne de T: Lorsqu'un sommet correspond à un contact fixe coopérant avec le contact mobile et lorsque le sommet suivant correspond à un contact fixe ne coopérant pas avec le contact mobile, la branche en série de la chaîne de T se trouvant entre ces deux sommets est parcourue par un courant maxi- mum. La valeur du courant décroît dans les branches en série plus éloignées du dernier sommet de la chaîne en contact avec le contact mobile. Seuls'les appareils montés dans les branches en série parcourues par un courant supé- rieur au seuil de fonctionnement de l'appareil fonctionneront.
Lorsqu'un ap- pareil se trouve dans une branche alimentée symétriquement, cet appareil est court-circuité.
Le procédé conforme à l'invention est applicable au contrôle de tous dispositifs électriques comportant des appareils à seuil de fonctionne- ment commandés par des contacts se trouvant fermés successivement ou alterna- tivement. Il est notamment applicable à la signalisation des chemins de fer;
Dans le système de signalisation actuellement utilisé sur les chemins de fer, le passage des trains établit un contact entre les deux rails, contact qui détermine la fermeture des signaux de protection placés en arriè- re de la section dans laquelle se trouve le train.
L'ensemble des signaux se trouve donc dans la position autori- sant le libre passage à l'exception des signaux placés directement à l'arrié- re du train.
La présente invention permet de réaliser un système de signa- lisation pour voies ferrées dans lequel l'ensemble des signaux se trouve dans la position fermée, les signaux s'ouvrant devant le train au fur et à mesure de la progression de celui-ci, si la section des voies qu'ils commandent se trouve libre..- '
La présente invention est basée comme indiqué ci-dessus sur le phénomène de la décroissance des courants dans les sections en série d'une chaîne de T lorsque la chaîne de T est alimentée par l'un des sommets, les sections en parallèle étant reliées à une ligne de retour commune.
Le dispositif conforme l'invention est réalisé par un rail continu relié à l'un des pôles de la source d'alimentation, le deuxième rail étant sectionné aux longueurs déterminées par la distance de sécurité, chacu- ne des sections du rail discontinu étant reliée au sommet d'une chaîne en T dont les branches en parallèle sont constituées par des résistances électri- ques et les branches en série par des organes électriques à seuil de fono-
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tionnement notamment par des relais polarisés,
lesdits relais polarisés étant tels qu'ils établissent un contact de voie libre si l'alimentation de là chaî- ne en T s'effectue uniquement par la section des rails placée en avant ou sub- stantiellement en avant de ces relais et interdisent cette ouverture s'ils se trouvent court-circuités en raison d'une alimentation de la chaîne de T symé- trique par rapport au relais intéressé.
Le fonctionnement du relais polarisé peut être utilisé pour com- mander directement ou par relais secondaires les signaux d'ouverture et d'in- terdiction de la voie. Le fonctionnement peut également être utilise pour con- trôler l'alimentation en courant des trains circulant sur la voie ferrée con- sidérée.
L'invention sera décrite plus en détail ci-après avec référence aux dessins ci-annexés dans lesquels : fig. 1 est un schéma de cablage du dispositif antérieurement connu pour commander successivement un certain nombre d'appareils par le dé- placement d'un contact mobile. fig. 2 est un schéma de cablage conforme à l'invention d'un dis- positif destiné à enregistrer les fréquences de la modification du niveau d'u- ne colonne de mercure, ledit dispositif illustrant le principe de l'invention. fig. 3 est un schéma de cablage d'un dispositif contrôlant le remplissage d'un réservoir par un liquide conducteur. , fig. 4 est une modification du dispositif selon la fig. 3 avec un appareil supplémentaire inséré dans l'une des impédances en parallèle. fig. 5 est une vue schématique de principe du système de signa- lisation pour chemins de fer. fig.
6 est un schéma du montage électrique des dispositifs de signalisation dans deux sections d'une voie de chemins de fer à sens unique. fig. 7 est un schéma de montage électrique des dispositifs de signalisation dans deux sections d'une voie à circulation dans les deux sens. fige 8 et 9 sont des schémas du montage électrique dans deux sections d'un dispositif conforme à l'invention réalisant la signalisation et le contrôle de l'alimentation électrique de la voie.
Ce dispositif est plus particulièrement applicable aux trains miniatures. fig. 10 est un schéma du montage électrique dans deux sections d'un dispositif conforme à l'invention réalisant la signalisation et le con- trôle de l'alimentation en courant d'une voie à sens unique. fig. 11 est un schéma du montage électrique dans deux sections d'un dispositif conforme à l'invention réalisant la signalisation et le con- trôle de l'alimentation en courant électrique d'une voie à double circulation.
Les figures 6, 7, 8, 9, 10 et 11 sont données à titre d'exemples non limitatifs des dispositifs réalisables en matière de contrôle des signaux et de l'alimentation en courant.
Si l'on considère les figures 1 et 2, les dispositifs représen- tés assurent le fonctionnement de compteurs enregistrant les modifications dans le niveau d'une colonne de mercure 1 à l'intérieur d'un tube 2, d'une part, suivant le procédé antérieurement connu et, d'autre part, suivant la présente invention.
Conformément au procédé antérieurement connu et illustré à la fig. l, le tube 2 rempli de mercure 1 contient un certain nombre de contacts 3 placés à différents niveaux dans ledit tube ; de ces contacts fixes est connecté avec l'une des connections d'un compteur électro-magnétique re- présenté par son enroulement 4. La seconde connection du compteur est connec- tée par un fil de retour 5 avec l'un des pôles d'une source de courant 6 ; l'autre pôle de ladite source est connecté à un contact 7 se terminant dans la colonne de mercure.
Un contacteur périodique représenté schématiquement
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en 8 est inséré entre la source 6 et le contact 7.. @
Avec ce dispositif, à chaque fois que le contacteur 9 se fer- me, tous les compteurs 4 dont les contacts 3 se trouvent en dessous du niveau supérieur de la colonne de mercure, fonctionnent simultanément, chaque comp- teur recevant une impulsion. Si l'on suppose que le contacteur 8 se ferme une fois par seconde il est nécessaire, pour connaître le temps pendant lequel la colonne de mercure s'est maintenue entre deux niveaux, de déduire la valeur indiquée par le compteur relié au contact du niveau inférieur de la -valeur' indiquée par le compteur connecté avec le contact correspondant au niveau su- périeur.
Le problème qui doit être résolu dans ce cas consiste à créer un dis- positif tel que chaque compteur indique le nombre de secondes pendant lequel le niveau du liquide s'est trouvé entre deux niveaux déterminés, c'est-à-di- re pendant lequel il s'est trouvé entre deux contacts fixes superposés succes- sifs.
Le dispositif antérieurement connu représenté à la fige 1 pré- sente un inconvénient du point de vue mécanique car le compteur correspondant au niveau inférieur travaille continuellement et-,est soumis à des fatigues élevées, ceci risque d'entraîner des erreurs sans qu'il soit possible d'éva- luer l'importance de telles erreurs, parce qu'il est impossible de déterminer quels sont les compteurs qui ont fonctionné convenablement pendant la durée de l'enregistrement.
Le dispositif conforme à l'invention représenté à la fig. 2 com- porte un certain nombre de contacts 10a, lOb, 10e qui sont répartis sur toute la hauteur du tube 1 de la même manière que les contacts 3 de la fig. 1. De la même manière un certain nombre prédéterminé de compteurs d'impulsion lia, llb, 11c etc.... sont prévus, mais à contrario du dispositif antérieur de la fig. 1, ils sont insérés entre les extrémités des impédances en parallèle 12a, 12b, 12c etc... les extrémités libres desquelles sont connectées avec l'un des pôles d'une source de courant électrique 4.
Dans un mode de réalisation préférentiel les compteurs ont une résistance interne de 500 ohms et ils fonctionnent quand ils sont alimentes par un courant de 40 milli-ampères tandis qu'ils restent certainement au re- pos quand le courant est inférieur à 28 milli-ampères. Les compteurs sont in- sérés dans les branches en série de la chaîne de T, cette chaîne étant complé- tée par les impédances en parallèle 12a, 12b, 12c etc...; les sommets de cet- te chaîne d'impédances sont connectés avec les contacts correspondants 10a, lOb, 10c etc..... Les impédances en parallèle 12a, 12b, 12c ont, par exemple, une résistance de 500 ohms tandis que l'impédance 13 formant l'impédance de fin de chaîne a une résistance de 309 ohms. Ces valeurs sont déterminées par les formules bien connues des chaînes de T.
Le second pôle de la source de courant 14 est connecté par un contact 15 avec la base de la colonne de mercure; un contacteur périodique est de même placé entre le pôle de la source 14 et le contact 15, celui-ci étant représenté en 16. La source de courant 14 est choisie de manière à pro- duire un voltage permanent de 36 volts.
Il est évident que l'un quelconque des compteurs 11 ayant ses bornes connectées avec deux contacts qui sont tous les deux en contact avec la colonne de mercure est court-circuité et ne reçoit aucune impulsion quand le contacteur périodique 16 se ferme.
Le compteur lld de la figure 2 pour lequel seul le contact in- férieur 10d est plongé dans la colonne de mercure tandis que le contact supé- rieur suivant 10e est au-dessus de cette colonne, est alimenté dans le cas considéré avec un courant d'intensité maximum, tandis que le compteur lle et les compteurs suivants placés au-dessus du compteur 11e sont alimentés par des courants dont les intensités décroissent au fur et à mesure que le compteur est placé plus haut. Il est ainsi'évident que lorsque le contacteur 16 se fer- me, seul le compteur lld est alimenté par. un courant d'une intensité suffisan- te pour fonctionner tandis que le compteur supérieur lle et llf reste au re- pos en raison du passage d'un courant faible et en tous cas inférieur à l'in-
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tensité de 28 milli-ampères constituant le seuil de fonctionnement.
On doit remarquer, qu'il est possible de contrôler si les comp- teurs fonctionnent parfaitement puisque le nombre total d'impulsions enregis- tré doit être égal au nombre des fermetures du contacteur 16, chaque fermetu- re de ce dit contacteur déterminant le fonctionnement d'un compteur et seule- ment d'un compteur.
Dans le dispositif représenté à titre d'exemple à la fig. 3, le schéma de cablage général est semblable dans son principe à celui illustré à la fig. 2. Ce dispositif est conçu pour contrôler une pompe alimentant un réservoir 17 qui doit être rempli d'eau ou d'un liquide conducteur. La paroi conductrice du réservoir porte deux contacts 19 et 20 qui sont montés dans des manchons isolants. Le contact 19 est placé à la hauteur du niveau mini-' mum du liquide en dessous duquel le niveau ne doit pas tomber. Le contact 20 est placé au niveau maximum au-dessus duquel le liquide ne doit pas s'élever.
La chaîne de T comporte des.branches en série constituées par un relais 21 monté en série entre une lampe 22 et son impédance en série associée 23, d'u- ne part, et une deuxième lampe 24 et son impédance en série associée 25, d'autre part. La chaîne est complétée par des impédances en parallèle 26a, 26b et une impédance de fin de chafne 27.
Le sommet de la chaîne qui correspond à l'impédance 26b est con- necté au contact 19 et le sommet qui correspond à l'impédance 26b est connec- té au contact 20. Les extrémités libres des impédances 26a, 26b et 27 sont connectées à l'un des pôles d'une source de courant 28, l'autre pôle de la- dite source étant mis à la masse sur la paroi du réservoir au point 29, qui est lui-même connecté avec l'une des extrémités de l'impédance série consti- tuée par la lampe 24 et son impédance associée 25. Le relais 21 contrôle l'a- limentation d'un moteur 30 assurant l'entraînement de la pompe d'alimentation.
Le fonctionnement du schéma électrique illustré est le même que dans le cas de la fig. 2. Le relais 21 sera comme les compteurs de la fig. 2 alimenté de manière à fermer l'alimentation du moteur tant que le niveau du liquide 18 sera placé entre les contacts 19 et 20. Aussitôt que le niveau atteint le con- tact 20, le relais 21 est court-circuité, le contact correspondant s'ouvre et le moteur 30 s'arrête.
Les valeurs des impédances auxiliaires 23 et 25 sont calculées de telle manière que l'impédance totale de chacune des lampes 22 ou 24 ajou- tée à l'impédance associée 23 ou 25, est égale à l'impédance du relais 21 et elle est aussi telle que la chute de voltage dans la lampe 22 n'est pas suf- fisante pour allumer ladite lampe, lorsque le contact est établi par le con- tact 19 seul. Au contraire, lorsque le niveau du liquide atteint le contact 20, le relais 21 est court-circuité et la lampe 22 est soumise à une différen- ce de potentiel suffisante pour l'allumer et montrer que le niveau maximum est atteint.
Si, d'autre part, le niveau du liquide tombe en-dessous du con- tact 19 en raison d'un défaut de fonctionnement, la lampe 24 s'allume indi- quant cette anomalie de fonctionnement; le relais 21, qui est alors alimenté avec un courant d'une intensité inférieure à sa valeur de fonctionnement, s'ou- vre et le moteur s'arrête. A partir de ce moment le dispositif est arrêté dé- finitivement et ne peut être remis en route que par intervention manuelle.
Ceci empêche un fonctionnement anormal tel que celui dans lequel une pompe tourne sans aspirer de liquide.
La fig. 4 présente le même dispositif et les mêmes références que la fig. 3. avec la différence que l'impédance en parallèle 26a est consti- tuée par un relais 31 qui est inséré exactement de la même manière que les compteurs 4 dans le cas de la fig. 1, c'est-à-dire: conformément à la manière antérieurement connue, le fonctionnement de ce relais étant le même c'est-à- dire : le relais étant excité tan que le courant passe par le contact 19, c'est-à-dire tant que le niveau est établi au-dessus de ce contact.
Ce dispo- sitif peut servir pour contrôler l'ouverture des vannes d'alimentation lors- que le niveau du liquide se trouve au-dessus du niveau minimum, les vannes
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se trouvant fermées lorsque pour une raison quelconque le niveau du liquide tombe en-dessous du niveau minimum,
Il est évident que les dispositifs de contrôle de niveau repré- sentés aux figs. 3 et 4 peuvent être complétés en multipliant le nombre des contacts pour commander par exemple des pompes à débit variable, des ouvertu- res ou des fermetures de vannes suivant les différents niveaux atteints et' plus généralement pour obtenir une commande sélective asservie quelconque d'un certain nombre d'appareils.
La voie ferrée de la figure 5 est constituée par un rail 41 con- tinu et par un rail 42 discontinu divisé en sections 42a, 42b, 42c etc... sur lequel se déplacent un ou plusieurs trains, l'organe de contact est constitué par le train qui se déplace sur la voie ; on suppose que le train se déplace dans une direction, cette direction étant dans l'exemple considéré, celle al- lant de la droite vers la gauche de fig. 5.
Le rail est alimenté sur toute'sa longueur par connection avec l'un des pôles, ici le pôle négatif d'une source électrique.
Les longueurs des sections 42a, 42b, 42c etc... du rail 42 sent définies suivant la nécessité du trafic. Les différentes sections sont isolées électriquement les unes par rapport aux autres de façon que chaque section forme un seul conducteur continu; chaque extrémité d une section est inter- connectée avec l'extrémité de la section suivante par un relais polarisé 43.
Les relais 43 sont tous semblables et sont désignés par les références 43a, 43b, 43c etc... et ils ont par exemple une résistance nominale de 25 ohms.
Leur seuil de fonctionnement est voisin de 80 milli-ampères et est tel, qu'a- vec une marge de sécurité suffisante, ils s'enclanchent avec certitude pour 95 milli-ampères tandis qu'ils se déclanchent avec certitude pour 65 milli- ampères. Ils sont conçus pour supporter une charge de 250 milli-ampères sans dégagement de chaleur appréciable. De tels relais sont stables et d'une réa- lisation facile.
Chacun de ces relais est associé avec un signal par l'intermé- diaire d'un dispositif assurant le maintien des signaux, du type classique à feux vert et rouge,- au rouge tant que le feu vert est éteint ou atténué c'est-à-dire : lorsque le relais est sans action. Lorsque le relais est ex- cité et le contact de celui-ci attiré vers la droite de la fig. 5 le feu rou- ge est éteint ou atténué à son tour tandis que le feu vert est allumé ou re- trouve son intensité normale indiquant que la voie est libre. Le contact si- tué à gauche du relais dans la fig. 5 n'est pas utilisé dans ce mode de mon- tage.
Il n'a pas semblé nécessaire de surcharger la figure de princi- pe et la description avec les organes de contrôle du signal qui seront décrits ci-après. Les signaux ne sont pas placés obligatoirement au point de section- nement et peuvent être situés à une distance prédéterminée de celui ci suivant les nécessités du trafic. Les signaux peuvent aussi être connectés avec d'au% tres signaux tels que par exemple des signaux de ralentissement ou d'arrêt.
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Le long de la voie est monté un conducteur 44 connecté au pôle positif d'une source de courant continu 45 donnant un courant de 6,25 volts.
Chaque section de la voie 2 est connectée indépendamment au conducteur 44 par une résistance 46 de 37,5 ohms. Ces résistances sont désignées par 46a, 46b, 46c, 46d etc.. et forment avec les impédances des relais 43, une chaîne de T.
On peut admettre comme négligeable la résistance du conducteur latéral 44 et celle des rails. Si ce n'st pas le cas on peut corriger cette difficulté en montant un certain nombre de sources auxiliaires de courant en parallèle en différents points de la voie ou en tenant compte de ces résis- tances additionnelles dans le calcul de la chaîne, ou même, éventuellement en modifiant le réglage des relais.
Dans le cas de l'exemple considéré on doit donner à la résis- tance itérante ou terminale 47 de la chaîne' une valeur égale à 20,6 ohms.
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La résistance itérante n'est pas toujours nécessaire, on peut avoir intérêtà terminer la chaîne par une coupure ou un court-circuit. De même si le nombre de relais est suffisant on peut boucler la chaîne sur elle- même.
Les valeurs qui viennent d'être données pour la résistance des éléments de la chaîne sont données à titre d'exemple numérique. Pour un train miniature le souci de proportionner le courant à l'importance du système mis en action conduira à des résistances généralement plus élevées (4 à 5 fois par exemple). Pour un train réel dont la voie repose en général sur un ballast d'isolement médiocre on prendra des résistances plus faibles (10 à 20 fois par exemple) et donc des courants plus intenses. ler cas.- Si aucun train ne se trouve sur la voie tous les re- lais sont au repos et tous les signaux sont fermés.
2ème cas.- Il y a un seul train sur'la voie, ce train se trou-. vant par exemple entièrement dans la section 42c, nous considérons les deux éléments en T se trouvant en avant et les deux éléments en T se trouvant en arrière du train. Le relais 43b en arrière du train est alimenté par un cou- rant de 137 milli-ampères ayant un sens tel qu'il attire l'armature mobile contre le contact de gauche du relais. Le signal reste ainsi fermé. Le relais 43a est alimenté sous 62 milli-ampères et est déclanché, le signal correspon- dant restant fermé; le relais 43c est parcouru par un courant de 137 milli- ampères dans une direction telle que l'armature mobile est attirée vers le contact de droite ce qui ouvre le signal contrôlé par ce relais.
Le relais 43d au contraire est parcouru seulement par un courant de 62 milli-ampères et reste déclanché, le signal correspondant restant fermé. Il est évident que les autres relais plus éloignés de la section en cause restent fermés.
Le signal correspondant au relais 43 c étant ouvert le train, peut pénétrer dans la section 42d. Lorsque la tête du train pénètre dans cet- te section 42d la queue étant encore dans la section 42c le relais 43c est court-circuité et se déclanche de telle sorte que le signal correspondant se ferme derrière le conducteur. Au même moment le relais 43d ouvre son signal et permet l'entrée du train dans la section 42e. Lorsque le dernier essieu du train est entré dans la section 42d, l'armature du relais 43c est attirée vers la gauche et le signal correspondant reste fermé.
Ainsi si un seul train se trouve sur la voie tous les signaux placés en avant sont fermés à l'exception d'un seul. Quand le train progresse d'une section à la suivante, il ouvre le signal placé à l'avant et peut ainsi circuler sans arrêter.
3ème cas.- Deux trains se trouvent sur la voie considérée. Ce cas s'applique d'ailleurs à un nombre quelconque de trains se trouvant sur la voie.
Un train ayant pénétré dans la section 42d et en supposant qu'il y a déjà un premier train dans la section 42e, ce qui ainsi que nous le ver- rons plus loin constitue une anomalie mais forme l'hypothèse la plus défavo- rable, le relais 43d est court-circuité et est en conséquence inopératifdon- nant la fermeture du signal correspondant. Ceci empêche le deuxième train de pénétrer dans la section 42e et protège le premier train. Le train se trouvant dans la section 42d ne peut plus progresser. Le premier train se trouvant dans la section 42e peut lui rentrer librement dans la section 42f, aucun train ne se trouvant par hypothèse devant lui.
Quand le premier essieu du train est entré dans cette section 42f, le relais 43e est court-circuité et déclanehé de telle sorte que le signal correspondant se ferme, mais le relais 43d reste court-circuité et le signal correspondant fermé; le train qui est dans la sec- tion 42d a ainsi devant lui deux signaux fermés et ne peut progresser.
Quand le dernier essieu du premier train pénètre dans la section 42f, la résistance 46e se trouve alimentée par les impédances des deux relais 43e et 43d. Les intensités dans ces deux relais se trouvent de ce fait limi- tées à 62,5 milli-ampères et les signaux correspondants restent fermés. Le train se trouvant dans la section 42d ne peut avancer.
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Lorsque le premier essieu du premier train pénètre dans la sec- tion 42g, le relais 43f court-circuité se déclanche et ferme le signal corres- pondant sans modification des relais 43e ou 43d et des signaux qu'ils, comman- dent. Le train en marche est ainsi protégé par trois signaux fermés.- Lorsque le dernier essieu du premier train pénètre dans la section 42g, le relais 43f est alimenté par 100 milli-ampères avec basculement de l'armature vers-la gau- che, le signal correspondant restant fermé. Le relais 43c n'est parcouru par aucun courant le signal correspondant reste fermé. Le relais 43d est parcouru par un courant de 100 milli-ampères dans un sens tel que son armature est at- tirée vers la droite de façon à ouvrir le signal de voie pour le train se trouvant dans la section 42d.
Le dernier train peut alors pénétrer dans la section 42e.
On constate donc qu'un train ne peut pénétrer dans une section que lorsque la section dans laquelle il va pénétrer (42e) et la section sui- vante (42f) sont entièrement libres. Le train dispose donc toujours au moins d'une section complète augmentée de la distance entre le signal et la fin de section pour s'arrêter.
Dans les figures 6 et les suivantes, on retrouve toujours le montage en chaîne de T de la figure 5 avec les mêmes éléments indiqués par les mêmes références. On décrira essentiellement dans les exemples suivants le montage des signaux et les montages du dispositif auxiliaire de contrôle... de l'alimentation des voies.
Dans cette description on désignera par 48 le contact de droite du relais polarisé 43 et par 49, le contact de gauche étant rappelé que le contact 48 est celui vers lequel est attirée l'armature du relais lorsqu'un train se trouve dans la section à droite du relaisla voie étant libre vers la gauche et que le contact 49 est celui vers lequel est attirée l'armature lorsqu'un train se trouve dans la section à gauche du relais la voie étant libre vers la droite.
On désignera par 50 le signal vert et par 51 le signal rouge,, chaque signal étant indexé d'une lettre correspondant à l'index de la section de voie qu'il commande; 50b et 51b sont par exemple les signaux.de protection de la section 42b dans le sens de circulation de droite à gauche 50'b et 51'b les signaux de protection de la même section dans le sens de circulation de gauche à droite.
Dans le mose de réalisation de la figure 6 les lampes 50 et'51 sont montées en série entre le rail 41 et le conducteur 44. La lampe verte 50 est shuntée- par une résistance 52 choisie suffisamment faible pour obtenir- l'allumage de la lampe rouge 51 et l'extinction de la lampe verte 50 mais suf- fisamment grande pour déterminer l'allumage de la lampe verte 50 lorsque la lampe rouge 51 est court-circuitée.
Le contact 48a est connecté en un point entre les lampes 50b et 51b, l'armature du relais 43a étant elle-même connectée au conducteur 44. Le fonctionnement de ce dispositif résulte du fonctionnement décrit ci-dessus du relais 43a, la lampe rouge 51b étant éteinte et la lampe verte 50b allumée quand l'armature du relais 43a est attirée vers la droite.
Dans le mode de réalisation de la fige 7, le montage est dérivé de celui de fig. 6 en utilisant le contact 49 pour la signalisation pour la circulation de la gauche vers la droite.
On peut remarquer que le système donnant toujours entre trains deux sections libres, les trains ont l'espace nécessaire pour s'arrêter avant collision (si comme il se doit chaque section est suffisamment longue pour permettre le freinage).
La figure 8 représente un dispositif dont la principale appli- cation sera le train miniature alimenté en courant continu à basse tension.
La ligne 44 étant une simple ligne d'alimentation, peut être utilisée pour actionner les locomotives.
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La figure 8 diffère de la figure 6 par l'adjonction du rail central d'alimentation 53 divisé en sections comme le rail de signalisation.
A la position de repos ce rail 53 est alimenté à travers la lampe rouge 51 et si celle-ci est convenablement choisie, le courant est tout à fait insuffisant pour entretenir le mouvement d'une locomotive (sous une tension de 6 volts on prendra une lampe de feu arrière de bicyclette consom- mant 50 milliampères environ). Lorsque la voie est ouverte le relais étant fermé sur le contact 48a le rail 53a de la section 42a est alimenté par le conducteur 54a.
La figure 9 représente un dispositif applicable à un train mi- niature dans lequel le courant de signalisation et de traction est fourni par une ligne d'alimentation séparée 55 , le rail continu 41 servant de retour commun.
Il est possible dans ces conditions d'utiliser des tensions dif- férentes par exemple 6 volts pour la chaîne de relais polarisés et 12 volts pour les lampes et la traction. Il est possible également d'employer pour la traction et les lampes 50 et 51 un courant alternatif de 20 volts par exem- ple.
La consommation de courant des relais polarisés 43 étant extrê- mement réduitela source de courant pourra être une pile ou une batterie d'ac- cumulateurs de faible capacité.
La figure 10 représente un dispositif applicable à un train réel ou miniature. Deux lignes d'alimentation sont prévues : l'une 44 pour l'ali- mentation des relais et des lampes,l'autre 56 pour la traction. Le schéma est très voisin de celui de la fig. 5, il n'en diffère que par l'adjonction d'un relais secondaire 57 en parallèle sur la lampe verte 50. C'est ce relais qui donne le courant aux sections du rail de traction.
La figure 11 représente un dispositif analogue à celui de la fig. 10, mais assurant dans les deux sens la signalisation et l'automatisme de l'alimentation. Il est nécessaire de prévoir des rails d'alimentation ou des caténaires 53 et 53' indépendants pour chaque sens de circulation.
REVENDICATIONS.
1 - Un dispositif dans lequel des dispositifs électriques à seuil de fonctionnement, c'est-à-dire des dispositifs qui fonctionnent au-des- sus d'une certaine tension, sont montés dans les branches en série d'un cir- cuit électrique dit en chaîne de T.
2 - Un procédé pour la commande sélective d'un ou plusieurs ap- pareils, parmi des appareils présentant un seuil de fonctionnement, lesdits appareils étant insérés dans les branches en série d'une chaîne de T alimen- tée par un ou plusieurs de ses sommetsles valeurs des impédances de la chai- ne étant choisies d'une manière telle que,les courants passant à travers les différentes impédances en série soient supérieurs au seuil de fonctionnement des appareils correspondants,seulement dans un nombre prédéterminé de sections se trouvant d'un côté du dernier sommet qui est alimenté, ce nombre étant égal au nombre d'appareils qui doivent être actionnés simultanément lorsque le con- tact glissant coopère avec ledit sommet.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.