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PROCEDE ET DISPOSITIF POUR LA COULEE DE PIEUX EN BETON ET ANALOGUES,
POUR LA CONSTRUCTION.
Pour diminuer les frais du battage de pieux par exemple pour la construction d'un édifice, on a déjà proposé de couler le pieu dans un dispo- sitif de forme correspondante, que l'on bat d'abord dans le terrain au lieu du pieu. Dans ce but, on a pourvu un tube d'une pointe amovible, et enfoncé ce tube dans le sol jusqu'à la profondeur voulue, et ensuite on l'a rempli de béton. Pendant le remplissage, le tube était retiré peu à peu, en sorte que le sol entourant le tube jouait le rôle de moule. Il s'est avéré cepen- dant que ce procédé présente quelques dangers car le pieu peut, par exemple, traverser des veines d'eau qui dévalent le liant de la masse de remplissage, encore que le pieu devient inutilisable.
D'autre part, ce procédé a des avantages très nombreux, puisqu'on peut économiser une coûteuse armature du pieu et les frais relativement élevés nécessités par son transport.
La présente invention a pour but d'éviter les points dangereux qui sont liés au procédé précédent. L'invention se rapporte ainsi à un procédé pour la coulée de pieux en béton et similaires et se caractérise essentiel- lement en ce quel l'on pratique la coulée dans une forme de moulage ou moule en forme de tube que l'on enfonce dans le terrain à l'endroit voulu, moule constitué de deux ou plusieurs parties juxtaposées dans le sens de leur lon- gueur, qui, de préférence, chacune à part, sont retirées après que la masse de béton a durci. La coulée se fait donc par vraie coulée dans un moule qui n'est enlevé qu'après durcissement du béton.
L'invention sera exposée plus en détails ci-après, en se référant aux dessins ci-annexés. Les dessins montrent quelques exemples de réalisa- tion du moule convenant à l'emploi du procédé suivant l'invention, c'est-à- dire de ce qu'on peut appeler une coquille.
- la figure 1 est une vue latérale d"un moule à couler un pieu; - les figures 2,3 et 4 sont des coupes de ce moule, suivant des
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lignes II-II, III-III et IV-IV de la figure 1 ; - la figure 5 est une coupe longitudinale dans un moule suivant la figure 1, à un certain moment du battage; - les figures 6 et 7 sont respectivement une coupe longitudinale et-une coupe transversale d'une partie du moule ; - la figure 8 montre un moule après exécution du travail de coulée; - la figure 9 montre un dispositif de fermeture employé pour un moule suivant la figure 1; - la figure 10 est une coupe longitudinale dans un moule à un cer- tain moment du battage du moule; - la figure Il montre quelques parties du même dispositif à un au- tre instant du travail;
- la figure 12 est une coupe le long de la ligne XII-XII de la fi- gure 10, et - les figures 13 et 14 enfin montrent deux modes de réalisation dif- férents, suivant l'invention, des pointes du moule.
Comme il résulte le plus clairement des figures 1 et 2, le moule comprend deux moitiés ou parties demi-cylindriques assemblées 1 et 2, dont la partie 2 est pourvue de brides ou nervures longitudinales 3 qui passent au-dessus des bords de la partie 1. Chacune des parties 1 et 2 est; dans l'exemple ici décrit, composée à nouveau, dans le sens de sa longueur, de deux éléments dont l'élément supérieur' est, à ses deux extrémités, pourvu de sortes de dents ou griffes 4, qui s'engagent entre des dents correspon- . dantes 5 respectivement 6 de la partie constitutive inférieure, respective- ment d'une pièce de bout 7.
Les dents 4 et 5 sont pourvues de rainures à leur pourtouro Dans ces rainures des dents sont placés des étriers de ferme- ture semi-circulaires 8 qui assemblent les éléments constitutifs des parties du moule, montés les uns à la suite des autres. La pièce terminale 7 au con- traire n'est adaptée que librement à l'extrémité supérieure du moule.
Les extrémités inférieures des parties constitutives inférieures 1 et 2 sont lisses et sont engagées dans une pointe de moule conique 9.
Cette pointe de moule possède une partie de forme tubulaire 10 qui joue le rôle de guidage pour les deux moitiés de cylindre 1 et 2. Ces dernières s'ap- puient par leurs faces terminales contre une plaque 11 montée dans la poin- te de moule 9, laquelle plaque est faite avantageusement d'un matériau élas- tique. On a prévu en outre, dans la pointe de moule 9, des guidages en for- me d'arcs de cercles 12 au point d'assemblage des deux moitiés de moule 1 et 2.
Le moule est à enfoncer dans le sol à l'aide d'un mouton ou analo- gue et il est, dans ce but, pourvu d'une pi,èèe de tête 13 qui de son côté est pourvue d'un guidage 14 destiné à l'engagement dans le moule. La figure 1 montre la pièce de tête retirée du moule, mais dans sa position de battage, l'enveloppe 13a, dirigée vers le bas, de la pièce de tête entoure la partie supérieure des deux pièces constitutives supérieures 1 et 2 ainsi que la piè- ce d'extrémité 7. La pièce de tête contient en outre encore une garniture 15 de plomb ou analogue.
De ce qui précède il résulte que le moule de coulée pendant le tra- vail peut être prolongé pièce à pièce, par plusieurs éléments constitutifs, jusqu'à ce qu'on ait atteint la profondeur de battage prescrite. Il arrive cependant souvent que les conditions du terrain sont telles que l'extrémité inférieure du pieu bute contre des rochers. Lorsqu'il faut s'attendre à cela, il est avantageux d'ancrer la pointe du pieu dans le rocher, comme cela est visible à la figure 5.
Lorsque la pointe de moule 9 vient buter contre un rocher, le tra- vail de battage est interrompu et on enlève la plaque 11 au moyen d'un outil convenable. Cela peut se faire, par exemple, en laissant glisser à Pinté-
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rieur du moule un crochet en forme de griffe qui enserre la plaque Il à son point le plus étroit. Lorsqu'on extrait le crochet, la plaque, par suite de son élasticité, s'échappe hors des extrémités des moitiés de moule 1, 2 et peut alors être retirée du moule. Après cela, on peut faire descendre dan le moule une charge de thermite et allumer celle-ci de manière connue, ce qui brûle la partie extérieure de la pointe de moule 9.
Enfin on fait des- cendre dans le moule un tube de guidage 16 qui est pourvu de nervures de cen- trage 17 s'appliquant contre la paroi intérieure du tube, de sorte qu'il oc- cupe une position concentrique à celui-ci. Par son extrémité inférieure a- vantageusement quelque peu élargie l6a (figure 6) le tube 16 s'applique à l'intérieur des bords de la pointe de cône à présent tronquée. On guide en- suite par le tube de guidage un outil de perforation 18 et l'on travaille avec lui le rocher sous le moule, de manière connue, de sorte qu'on produit un trou de forage (figure 5).
Lorsque le trou de forage a atteint, dans le soubassement rocheux, la profondeur voulue, l'instrument de forage 18 est retiré et dans le forage ainsi produit on laisse descendre un fer d'ancrage 19 de longueur telle qu'il fasse saillie dans le moule (figure 8). On retire alors le tube de guida- ge 16. Les pièces du moule ont été, de préférence déjà dès le début, endui- tes intérieurement de graisse ou d'un autre lubrifiant., pour empêcher que la masse de béton reste adhérente à la paroi du moule. Mais on peut aussi n'appliquer cette couche de graisse, au moyen de dispositifs appropriés, qu'ai moment du travail atteint à présent,:;, après quoi on peut commencer à couler.
Particulièrement lorsqu'il s'agit de grandes profondeurs il est avantageux d'employer pour le remplissage, par exemple un récipient cylindrique à fond mobile, lequel récipient est rempli de la masse à base de ciment et descendu jusqu'à l'extrémité inférieure du moule. Là, on vide la masse de ciment-hors du récipient, le récipient est retiré et rempli à nouveau, et ce processus est répété jusqu'à ce que le moule soit rempli jusqu'à la hauteur voulue.
On laisse alors le béton durcir. Pendant le remplissage du moule, il est avantageux de vibrer le bétono
Après durcissement du béton, il faut détacher les pièces du moule du pieu couléo A cause de la plaque il il se trouve un petit intervalle entre la pointe de moule 9 et les parties de moule inférieures 1 et 2.
Lorsqu'on remplace la pièce de tête du moule 13 par une autre pièce intermé- diaire convenable, on peut simplement frapper un peu l'une des moitiés de moule au mouton et poursuivre l'enfoncement de celle-ci d'environ 1 cm., de sorte qu'elle se détache du pieu. Après adaptation de fixations convenables à l'extrémité supérieure des moitiés de moule on peut retirer celles-ci et et de préférence on retire chaque moitié séparément. Figure 8 montre sché- matiquement comment la moitié de moule représentée à gauche de la figure est détachée et déjà en partie extraite, ensuite comment l'extrémité inférieure du pieu a été ancrée dans un rocher incliné, au moyen d'un fer d'ancrage 19.
Comme on peut le voir d'après les figures, les points d'assemblage entre les différents éléments constituants des moitiés du moule sont plus épais que le reste du moule, par suite des griffes 4 et 5. Pour faciliter le battage, l'extrémité plus forte de la pointe du moule 9 doit être réalisée de préférence avec un diamètre un peu plus grand que lesdites régions d'atta- che. Il résulte de là, au moins théoriquement, tout autour du pieu dont la coulée est terminée, un étroit espace intermédiaire, mais qui se remplit de sable ou de terre qui y tombe lorsqu'on retire les parties du moule.
Si on le désire, on peut soulever le moule des deux tiers environ, seulement, de sorte que le pieu continue à être guidé à sa partie supérieure, après quoi on le laisse quelques jours, afin que le terrain entourant le pieu puisse s'as- seoir assez le long de la plus grande partie de la longueur du pieu.
Dans la plupart des cas, le terrain environnant pourrait maintenir ensemble avec une force suffisante les deux moitiés de moule. On peut cepen- dant aussi assembler l'une à l'autre les deux moitiés de moule, et la figure 9 montre un tel assemblage ou une fermeture pour cela. Ici on a adapté au- tour du moule des bagues ouvertes 20, dont les extrémités sont réunies l'une à l'autre de manière détachable au moyen d'un organe de libération 21.
Tous
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les organes de libération sont reliés entre eux par une corde, un câble ou une chaîne lâche 22. I1 est facile de voir que les bagues 20, lorsque la- coulée est faite, peuvent être ouvertes par le fait qu'on tire vers le haut la corde ou la chaîne 22, les anneaux de la série s'ouvrant alors l'un après l'autre, en commençant par le bord supérieur du moule. Les deux moitiés du moule sont ainsi libérées l'une de l'autre.'
Pour faciliter le battage du moule, il est avantageux de battre alternativement la pointe et le tube, ce qui ressort des figures 10 à 12.
La figure 10 montre une partie de moule tubulaire 31 cylindrique, dont l'extrémité inférieure est pourvue d'une pointe de moulé, dont s'éten- dent vers le haut, des deux côtés du tube 31, deux parties de tube cylindri- ques concentriques 33 et 34 de telle sorte que la pointe est reliée audit tuyau de manière télescopique. A l'extrémité supérieure du tube 31 est monté sur son bord un amortisseur de battage 35 qui est avantageusement pourvu d'une bague de garniture 36 en plomb ou analogue.
Dans le tube 31 est introduit une tige de battage 37, dont l'ex- trémité inférieure est pourvue d'un sabot 38. Ce sabot est réalisé de telle façon qu'il s'adapte à l'intérieur conique de la pointe 32 et peut coopérer avec celle-ci. Le sabot possède dans le but indiqué des appuis triangulaires 39. Sur l'extrémité supérieure de la tige de battage 37 est montée librement une plaque 40, avec interposition d'une garniture 41 en plomb ou analogue.
En 42 on a désigné schématiquement un mouton ou un autre dispositif de battage ou de pression qui possède un alésage ou un évidement'43 de dia- mètre plus grand que la section de la tige de battage 37. Le mouton est pour- vu des dispositifs de suspension et analogues habituels, non montrés. Dans le dispositif suivant la figure 10, le mouton 42 travaille sur la plaque 40 et par l'interméduaire de la tige de battage 37 sur la pointe du moule 32.
Celle-ci peut par suite être battue pour elle-même, la longueur de la tige de battage devant alors être mesurée de telle sorte que cette tige ne puisse être battue si profondément que le tube 31 glisse hors de l'espace intermé- diaire entre les parties de tube 33 et 34 à la pointe du moule, et ainsi se dégage de la pointe du moule. Lorsqu'alors la plaque 40 bute sur l'amortis- seur 35, la plaque est soulevée et battue directement contre l'amortisseur 35. ce qui bat le tube 31, voir figure 14. Lorsque le tube 31 a atteint le fond de l'espace intérmédiaire cylindrique entre les parties de tube 33 et 34, la plaque 40 est placée de nouveau et le processus est répété.
De ce qui précède il résulte que le moule est battu par battage alternatif du tube 31 et de la pointe de moule 32. L'effet des coups de mou- ton est de ce fait notablement amélioré, car dans la poussée vers l'avant de la pointe seulement, le frottement considérable entre le tube 31 et le terrain environnant est supprimé, et inversement on évite, dans le battage subséquent du tube seul, la résistance qui se présente au battage de la pointe 32 dans sa pénétration dans le' solo
Pour empêcher que la couche de protection étendue sur la paroi in- térieure et constituée d'après ce qui précède, de graisse par exemple, soit enlevée par le fait que la tête de la tige de battage 38 se déplace dans le moule vers le haut et vers le bas, on a adapté les appuis 39 dont il a déjà été parlé,
qui centrent la tête de tige sans avoir un effet appréciable sur la couche de graisse.
D'après ce qui précède, il est convenable en outre de prendre des mesures pour que les différentes parties du tube de moulage puissent, après durcissement du bétons être enfoncées encore un peu par des coups de mouton ou de manière analogue, ce qui fait que les parties du moule se séparent du béton pour autant qu'ils y adhèrent plus ou moins ou y restent attachées.
Il est facile de voir que l'on peut, par le procédé suivant l'invention, obtenir très facilement que le tube 31, au début de la coulée, se trouve à une certaine distance de sa position la plus basse dans la pointe du moule 32. Après le durcissement du béton, on peut battre d'un morceau de plus vers le bas les parties constituant le tube 31, éventuellement chaque demi-tube
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séparément.
On a indiqué plus haut comment, dans la forme de réalisation'sui- vant la figure 1, la pointe extrême de la pointe du moule peut être brûlée par exemple par un mélange de thermite Les figures 13 et 14 montrent des pointes de moule, qui sont réalisées de façon telle qu'on puisse faire explo- ser les éléments de la pointée
Les figures 13 et 14 montrent deux moitiés de moule de forme semi- circulaire 51 et 52 qui forment ensemble le moule et qui sont engagées dans une pointe de moule 53.
Cette pointe de moule est réalisée sous forme d'un cône tronqué qui, pour guider les deux moitiés de moule 51 et 52, est muni de deux parties de tube 54 et 550
A la partie plus étroite de la pointe de moule conique se raccor- de une bride cylindrique 56 qui forme une poche pour le corps explosif et qui est constituée par exemple d'un tube d'acier ou analogue, l'épaisseur de paroi de ce tube d'acier étant plus petite que celle de la pointe de moule proprement dite. Dans la bride se trouve à une certaine distance de son extrémité libre un fond voûté 57, dont la face convexe est tournée vers l'ex- trémité libre de la bride et qui est d'une matière de moindre résistance que la bride, par exemple en tôle relativement faible.
Pour faciliter l'explosion de l'extrémité la plus extérieuré de la pointe du moule, la bride cylindrique est pourvue de fentes longitudinales
58 qui s'étendent du fond monté dans la bride, jusqu'au bord libre de la bri- de.
Dans la forme de réalisation représentée suivant l'invention, à la pointe de moule réalisée en cône tronqué 59, se raccorde un cône 60 dont l'angle d'ouverture est le même que celui de la partie restante de la pointe de moule, mais dont la matière constitutive est de résistance inférieure à celle du reste de la pointe de moule. La pointe de moule montrée à la figu- re 14 est prévue pour les cas où le moule n'est pas battu jusqu'au rocher en place mais qu'on veut couler une plaque de base, c'est-à-dire une sorte de plaque de fondation pour la pièce, ce qui est possible après ''.'enlèvement de la pointe du moule.
Le dispositif est réalisé de telle sorte qu'il fonctionne de la manière suivanteo Pour déterminer l'allure des différentes couches de terrain et en tous cas aussi pour déterminer la profondeur où l'on rencontrera les ' éventuels rochers, on force dans le sol un trou de diamètre supérieur à celui de la partie de pointe affaiblie de la pointe du moule, et on enfonce le moule jusqu'à la profondeur voulue, la pointe s'adaptant aux conditions locales imposées par le sol. Op fait descendre alors dans la pointe extrême du moule une charge d'explosif déterminée par l'expérience, par exemple une char- ge de dynamite, et on l'y fait exploser, ce qui fait éclater la partie affai- blie de la pointe du moule.
La charge d'explosif doit être préalablement bourrée, ce qu'on fait le plus avantageusement en remplissant au moins la partie inférieure de la pointe du moule avec de l'eau. On peut déterminer ensuite au moyen d'instruments optiques d'observation, si l'explosion a eu l'effet désiré, et si c'est le cas, on fore le rocher de la manière connue.
Dans le forage ainsi obtenu, on descend un fer d'ancrage et on coule ensuite le pieu en béton de la manière décrite au sujet des figures 1 - 7.
L'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites ci-dessus et représentées aux dessins mais peut être modifiée dans ses détails, dans le cadre des revendications subséquentes.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
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METHOD AND DEVICE FOR THE CASTING OF CONCRETE PILES AND THE LIKE,
FOR THE CONSTRUCTION.
To reduce the cost of driving piles, for example for the construction of a building, it has already been proposed to cast the pile in a device of corresponding shape, which is first driven in the ground instead of the pile. . For this purpose, a tube was provided with a removable tip, and this tube was driven into the ground to the desired depth, and then it was filled with concrete. During filling, the tube was withdrawn little by little, so that the soil surrounding the tube acted as a mold. It has been found, however, that this method presents some dangers as the pile can, for example, cross streams of water which flow down the binder from the filler, although the pile becomes unusable.
On the other hand, this method has very many advantages, since it is possible to save an expensive reinforcement of the pile and the relatively high costs required for its transport.
The object of the present invention is to avoid the dangerous points which are linked to the preceding process. The invention thus relates to a process for the casting of concrete piles and the like and is essentially characterized in that the casting is carried out in a form of molding or tube-shaped mold which is driven into. the ground at the desired location, a mold made up of two or more parts juxtaposed in the direction of their length, which, preferably, each separately, are removed after the mass of concrete has hardened. The casting is therefore done by real casting in a mold which is not removed until after the concrete has hardened.
The invention will be explained in more detail below, with reference to the accompanying drawings. The drawings show some embodiments of the mold suitable for the use of the process according to the invention, that is to say of what may be called a shell.
- Figure 1 is a side view of a mold for casting a pile; - Figures 2, 3 and 4 are sections of this mold, along
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lines II-II, III-III and IV-IV of FIG. 1; - Figure 5 is a longitudinal section through a mold according to Figure 1, at a certain time of threshing; - Figures 6 and 7 are respectively a longitudinal section and a transverse section of a part of the mold; - Figure 8 shows a mold after execution of the casting work; - Figure 9 shows a closure device used for a mold according to Figure 1; FIG. 10 is a longitudinal section through a mold at a certain point in the threshing of the mold; - figure II shows some parts of the same device at a different time during work;
- Figure 12 is a section along the line XII-XII of Figure 10, and - Figures 13 and 14 finally show two different embodiments, according to the invention, of the tips of the mold.
As can be seen most clearly from Figures 1 and 2, the mold comprises two assembled halves or semi-cylindrical parts 1 and 2, part 2 of which is provided with longitudinal flanges or ribs 3 which pass over the edges of part 1 Each of parts 1 and 2 is; in the example described here, composed again, in the direction of its length, of two elements whose upper element 'is, at its two ends, provided with kinds of teeth or claws 4, which engage between teeth correspond-. dantes 5 respectively 6 of the lower constituent part, respectively of an end piece 7.
The teeth 4 and 5 are provided with grooves at their periphery In these grooves of the teeth are placed semi-circular closing brackets 8 which assemble the constituent elements of the parts of the mold, mounted one after the other. The end piece 7, on the other hand, is only freely adapted to the upper end of the mold.
The lower ends of the lower component parts 1 and 2 are smooth and are engaged in a conical mold tip 9.
This mold tip has a tubular shaped part 10 which acts as a guide for the two cylinder halves 1 and 2. The latter rests by their end faces against a plate 11 mounted in the mold tip. 9, which plate is advantageously made of an elastic material. In the mold tip 9, furthermore, guides in the form of circular arcs 12 are provided at the point of assembly of the two mold halves 1 and 2.
The mold is to be driven into the ground with the aid of a sheep or the like and it is, for this purpose, provided with a head piece 13 which in turn is provided with a guide 14 intended for to engagement in the mold. Figure 1 shows the head piece removed from the mold, but in its threshing position, the casing 13a, directed downwards, of the head piece surrounds the upper part of the two upper constituent parts 1 and 2 as well as the part - this end 7. The head piece further contains a seal 15 of lead or the like.
From the above it follows that the casting mold during work can be extended piece by piece, by several constituent elements, until the prescribed threshing depth has been reached. However, it often happens that the ground conditions are such that the lower end of the pile comes up against rocks. When this is to be expected, it is beneficial to anchor the tip of the stake in the rock, as can be seen in Figure 5.
When the mold tip 9 abuts against a rock, the threshing work is interrupted and the plate 11 is removed by means of a suitable tool. This can be done, for example, by letting Pint-
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inside the mold a hook in the shape of a claw which encloses the plate II at its narrowest point. When the hook is pulled out, the plate, due to its elasticity, escapes from the ends of the mold halves 1, 2 and can then be removed from the mold. After that, a charge of thermite can be lowered into the mold and ignited in a known manner, which burns the outer part of the mold tip 9.
Finally, a guide tube 16 is lowered into the mold, which is provided with centering ribs 17 which apply against the inner wall of the tube, so that it occupies a position concentric with the latter. By its advantageously somewhat widened lower end 16a (Figure 6) the tube 16 rests within the edges of the now truncated cone tip. A perforating tool 18 is then guided through the guide tube and the rock is worked with it under the mold, in a known manner, so that a borehole is produced (FIG. 5).
When the borehole has reached, in the bedrock, the desired depth, the drilling instrument 18 is withdrawn and in the borehole thus produced, an anchor iron 19 of length such that it protrudes into the bore is allowed to descend. mold (figure 8). The guide tube 16 is then removed. The mold parts have been, preferably already from the start, coated internally with grease or other lubricant, to prevent the concrete mass from sticking to the mold. mold wall. But we can also apply this layer of fat, by means of suitable devices, until the moment of the work reached now,:;, after which we can start to flow.
Particularly when it comes to great depths it is advantageous to use for filling, for example a cylindrical container with a movable bottom, which container is filled with the cement-based mass and lowered to the lower end of the mold. There, the cement mass is emptied out of the container, the container is removed and refilled, and this process is repeated until the mold is filled to the desired height.
The concrete is then allowed to harden. While filling the mold, it is advantageous to vibrate the concrete.
After the concrete has hardened, it is necessary to detach the mold parts from the casting pile.Because of the plate there is a small gap between the mold tip 9 and the lower mold parts 1 and 2.
When replacing the head piece of the mold 13 with another suitable intermediate piece, one can simply knock one of the mutton mold halves a little and continue to drive this by about 1 cm. , so that it detaches from the stake. After fitting suitable fasteners to the upper end of the mold halves these can be removed and preferably each half removed separately. Figure 8 shows schematically how the half of the mold shown on the left of the figure is detached and already partly extracted, then how the lower end of the pile was anchored in an inclined rock, by means of an anchor iron 19.
As can be seen from the figures, the points of assembly between the different constituent elements of the mold halves are thicker than the rest of the mold, as a result of the claws 4 and 5. To facilitate beating, the end stronger of the tip of the mold 9 should preferably be made with a diameter a little larger than said attachment regions. There results, at least theoretically, all around the pile whose casting is finished, a narrow intermediate space, but which fills with sand or earth which falls there when the parts of the mold are removed.
If desired, the mold can be lifted by about two-thirds only, so that the stake continues to be guided to its upper part, after which it is left for a few days, so that the ground surrounding the stake can settle. - sit fairly along most of the length of the stake.
In most cases, the surrounding terrain could hold the two mold halves together with sufficient force. The two mold halves can, however, also be assembled together, and Figure 9 shows such an assembly or closure for this. Here, open rings 20 have been fitted around the mold, the ends of which are detachably joined to one another by means of a release member 21.
All
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the release members are interconnected by a rope, cable or loose chain 22. It is easy to see that the rings 20, when the casting is done, can be opened by pulling upwards. the rope or chain 22, the rings of the series then opening one after the other, starting with the upper edge of the mold. The two halves of the mold are thus released from each other.
To facilitate the beating of the mold, it is advantageous to alternately beat the tip and the tube, which emerges from Figures 10 to 12.
FIG. 10 shows a cylindrical tubular mold part 31, the lower end of which is provided with a mold tip, from which extend upwards, on both sides of the tube 31, two cylindrical tube parts concentric 33 and 34 so that the tip is telescopically connected to said pipe. At the upper end of the tube 31 is mounted on its edge a beating damper 35 which is advantageously provided with a packing ring 36 made of lead or the like.
Into the tube 31 is introduced a beating rod 37, the lower end of which is provided with a shoe 38. This shoe is made in such a way that it fits into the conical interior of the point 32 and can cooperate with it. The shoe has for the indicated purpose triangular supports 39. On the upper end of the beating rod 37 is freely mounted a plate 40, with the interposition of a gasket 41 of lead or the like.
At 42 there is schematically designated a ram or other threshing or pressing device which has a bore or recess 43 of greater diameter than the section of the threshing rod 37. The ram is provided with the devices. suspension and the like, not shown. In the device according to FIG. 10, the ram 42 works on the plate 40 and through the intermediary of the threshing rod 37 on the tip of the mold 32.
This can therefore be beaten for itself, the length of the beating rod then having to be measured so that this rod cannot be beaten so deeply that the tube 31 slips out of the intermediate space between the tube parts 33 and 34 at the tip of the mold, and thus emerges from the tip of the mold. When the plate 40 then abuts on the damper 35, the plate is lifted and beaten directly against the damper 35. which beats the tube 31, see figure 14. When the tube 31 has reached the bottom of the tube. cylindrical intermediate space between tube parts 33 and 34, plate 40 is placed again and the process is repeated.
From the foregoing it follows that the mold is beaten by alternately beating the tube 31 and the mold tip 32. The effect of the pounding is thereby considerably improved, since in the forward thrust of the point only, the considerable friction between the tube 31 and the surrounding terrain is eliminated, and conversely, in the subsequent threshing of the tube alone, the resistance which presents itself to the threshing of the point 32 in its penetration into the 'solo
In order to prevent the protective layer extended on the inner wall and constituted according to the above, of grease for example, from being removed by the fact that the head of the threshing rod 38 moves upwards in the mold. and downwards, we have adapted the supports 39 which have already been mentioned,
which center the rod head without having an appreciable effect on the fat layer.
From the foregoing, it is further suitable to take measures so that the different parts of the molding tube can, after hardening of the concrete, be pushed in a little further by hammering or the like, whereby the parts of the mold separate from the concrete as long as they more or less adhere to it or remain attached to it.
It is easy to see that one can, by the process according to the invention, very easily obtain that the tube 31, at the start of the casting, is at a certain distance from its lowest position in the tip of the mold. 32. After the concrete has hardened, the parts constituting the tube 31 can be beaten down with one more piece, possibly each half-tube.
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separately.
It has been indicated above how, in the embodiment following figure 1, the end point of the tip of the mold can be burnt, for example by a mixture of thermite. Figures 13 and 14 show mold tips, which are made in such a way that the elements of the point can be exploded
Figures 13 and 14 show two semicircular shaped mold halves 51 and 52 which together form the mold and which are engaged in a mold tip 53.
This mold tip is made in the form of a truncated cone which, to guide the two mold halves 51 and 52, is provided with two tube parts 54 and 550
At the narrower part of the conical mold tip is connected a cylindrical flange 56 which forms a pocket for the explosive body and which is made, for example, of a steel tube or the like, the wall thickness of this being. steel tube being smaller than that of the actual mold tip. In the flange there is at a certain distance from its free end an arched bottom 57, the convex face of which is turned towards the free end of the flange and which is of a material of less resistance than the flange, for example. relatively weak sheet metal.
To facilitate the explosion of the outermost end of the mold tip, the cylindrical flange is provided with longitudinal slots
58 which extend from the bottom mounted in the flange to the free edge of the brick.
In the embodiment shown according to the invention, to the mold tip produced in a truncated cone 59, a cone 60 is connected, the opening angle of which is the same as that of the remaining part of the mold tip, but whose constituent material is of lower strength than that of the rest of the mold tip. The mold tip shown in Fig. 14 is intended for cases where the mold is not beaten up to the rock in place but one wants to cast a base plate, i.e. a kind. of foundation plate for the part, which is possible after '' removal of the tip of the mold.
The device is made in such a way that it works as follows: To determine the shape of the different layers of land and in any case also to determine the depth where we will meet any rocks, we force a hole of greater diameter than that of the weakened tip portion of the tip of the mold, and the mold is driven to the desired depth, the tip adapting to the local conditions imposed by the soil. Op then lowers into the extreme tip of the mold an explosive charge determined by experience, for example a charge of dynamite, and it is detonated there, causing the weakened part of the tip to burst. of the mold.
The explosive charge must be pre-packed, which is most advantageously done by filling at least the lower part of the tip of the mold with water. It is then possible to determine by means of optical observation instruments whether the explosion had the desired effect, and if so, the rock is drilled in the known manner.
In the borehole thus obtained, an anchor bar is lowered and the concrete pile is then poured in the manner described in relation to Figures 1 - 7.
The invention is not limited to the embodiments described above and shown in the drawings but may be modified in its details, within the scope of the subsequent claims.
CLAIMS.
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