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PROCEDE POUR LA PROTECTION DE MATIERES FIBREUSES CONTENANT DE LA CELLULOSE CONTRE L'ATTAQUE DE MICROORGANISMES ET MATIERES TRAITEES
PAR CE PROCEDE.
La présente invention concerne un procédé pour la protection de matières fibreuses contenant de la cellulose contre l'attaque des mi- croorganismes.
On sait qu'il est possible de traiter les matières fibreuses contenant de la cellulosepar exemple des tissus et des filés, par des aminoplastes durcissables, afin de les améliorer à différents égards.
Cest ainsi, entre autres, que 19on peut accroître la résistance des tis- sus au froissage et au gonflement. Les effets obtenus reposent en grande partie sur le fait que les aminoplastes durcis formentseuls ou avec la cellulose, un assemblage tridimensionnel insoluble de forme plus ou moins résistante,produit par une forte réticulation de la résine. Le traite- ment connu pour augmenter la résistance des tissus au froissage et au gonflement a lieu en-imprégnant les tissus à l'aide de solutions ou d'é- mulsions d'aminoplastes, pouvant éventuellement renfermer encore des accé- lérateurs de durcissement, séchage et finalement traitement à température élevée9 par exemple entre 120 et 1600 environ, pour durcir la résine.
La réticulation produite par ce genre de durcissement, nécessaire pour les buts indiqués plus haut, a également des conséquences fâcheuses. C9est ainsi, par exemple que les propriétés mécaniques de la matière fibreuse sont diminuées, que le toucher.et la dureté sont influencés dans un sens défavorable et que la possibilité de teinture par les colorants directs décroit et peut même entièrement disparaître.
On doit attribuer à l'influence fâcheuses principalement sur les propriétés mécaniques des procédés d9imprégnation connus, le fait que jusqu'à maintenant soit restée sans utilisation pratique la possibilité pourtant connue de conférer aux matières fibreuses contenant de la cellu-
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lose, par un traitement aux aminoplastes, une certaine protection contre 1?attaque par les microorganismes.
Il est compréhensible qu'un traitement de filés diminuant la résistance à la traction de la marchandise est-tout à fait désavantageux et ne peut pas être envisagé pour des applications pratiques, lorsque ces filés doivent servir à la confection, par exemple de
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filets de pêche, de câbles ou de cordages, et qu'un tel traitement ne côn- vient pas non plus pour les produits fabriqués de ce genre, c9est-à-dire les filets de pêche, les cordages de navires et autres.
La présente invention concerne un procédé pour la protection stable à 1$eau de matières fibreuses, contenant de la cellulose, contre l'attaque de microorganismes, tout en maintenant largement intactes les propriétés textiles de ces matières, en effectuant 1?imprégnation à l'ai-
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de de solutions ou d9émulsions aqueuses d9aminoplastes durcissables, ce procédé étant caractérisé par le fait quaaprès imprégnation de la matière fibreuse et élimination mécanique de 1?excès du liquide d1imprégnati n, on transforme les aminoplastes, dans et sur les fibres, à l'état insolu- ble dans Peau, sans éliminer totalement par séchage, avant achèvement de
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la condensation, de la résine, Peau provenant du liquide d-imprégnation et retenue par les fibres,
de telle sorte que la condensation a lieu en présence d'eau.
Le succès du procédé repose sur le fait, surprenant et incon-
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nu jusqu'à présent, que le durcissement d?aminoplastes durcissables con- duit, selon les conditions de condensation choisies, à des stades finaux différents qui influencent également de façon différente les matières fi-
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biteuges traitées. Lorsqu1Qn opère selon les procédés usuels employés jusqu'à présent et comportant séchage et durcissement par la chaleur, on diminue la résistance des fibres à la traction et leur possibilité de teinture par leµ colorants directs, ainsi qu'il a déjà été indiqué ci- dessus.
Par contre, selon le présent procédé, il est possible d'effec- tuer la condensation des aminoplastes et de la conduire jusque au stade final en opérant d'une autre façon, à savoir en présence de l'eau du li-
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quide d-imprégnation retenue par les fibres, la résine étant alors con- densée à un point tel qu'elle n9influence pas, ou n'influence que très peu la résistance à la traction des fibres et leur possibilité de tein- ture par les colorants directs, mais les protège contre l'attaque des mi- croorganismes.
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Il n?a pas pu être déterminé jusque à maintenant de quelle fa- çon les deux stades finaux se différencient 1-'un de 1-'autre. La différen- ciation n'a pu être reconnue queaux différences de résistance à la trac- tion des fibres imprégnées et à leurs possibilités différentes de teintu- re par les colorants directs.
Le durcissement, autrement dit, la fixation des aminoplastes sur la fibre selon 1?invention peut être effectuée sans aucun séchage ou avec un séchage partiel de la matière fibreuse imprégnée avant ou pendant le processus de fixation, pourvu que le séchage ait lieu de façon uniforme, sans migration gênante- du produit de condensation,. et ne soit pas poussé
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à un point tel que 1"affinité des fibres pour les colorants directs soit diminuée. La façon la plus simple de procéder consiste à conserver assez longtemps la matière fibreuse imprégnée de solution ou d'émulsion, après essorage par pression ou par centrifugation, c'est-à-dire après élimina- tion mécanique de 1-'excès de liquide du bain, sans séchage et en empêchant un séchage prématuré.
La durée d'entrepôt de la marchandise dans cet état varie entre quelques minutes et quelques jours. Elle dépend, d'une part, des aminoplastes et des accélérateurs de réaction utilisés et, d'autre part,
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de la température d1 entrepôt. Cet entrepôt peut avoir lieu à la tempéra- ture ordinaire ou à une température plus élevée, par exemple à 80 . Il s'est montré avantageux d'entreposer la matière fibreuse imprégnée dans un récipient fermé, puisqu'alors tout séchage prématuré est rendu impossible.
Après fixation de la résine, la matière fibreuse est ordinairement bien rincée puis séchée. Ainsi qu'il a été dit plus haut, ce procédé peut éga-
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lement comprendre un séchage partiel, avant ou pendant la fixation de la ré- sine. On doit veiller alors à ce qu'il ne se produise aucun séchage local trop poussé de la matière textile traitée ni aucune migration de la résine fixée9 au cours du séchage;, ces phénomènes portant préjudice au succès du traitement. On peut9 par exemple9 obtenir un séchage uniforme en entrepo- sant la matière fibreuse imprégnée dans une chambre de séchage traversée par un courant d9air d9une humidité relative déterminée. Le départ d'eau de la matière fibreuse est alors limité par le degré d'humidité de l'air en circulation.
Il n'est pas possible d9indiquer d'une*façon générale jusqu'où il est possible de pousser ce séchage, car différents facteurs sont à consi- dérer, comme la température d'entrepôt ou Inactivité du catalyseur de dur- cissement.
On a constaté qu'il est possibledans certains cas,, d'éliminer l'eau jusqu'à environ 5% au-dessus de la teneur en eau normale des fibres et cependant de fixer la résine conformément à 1-'invention. Dans un essai dans lequel Peau fut éliminée par séchage jusqu'à 2 1/2 % au-dessus de la teneur en eau normale des fibreson n9a observé qu'une faible diminution du pouvoir de teinture vis-à-vis des colorants directs, avec un maintien pratiquement total de leur-solidité,
Une comparaison des résistances à la traction de la matière traitée et de la matière non traitée permet de dire si la fixation de la résine a eu lieu diaprés le présent procédé ou diaprés un autre procédé.
Une matière traitée selon la présente invention présente à peu près la même résistance à la traction qu'une matière non traitée, tandis qu'une matière fibreuse traitée d-'après les procédés habituels subit une diminu- tion de solidité pouvant dépasser 30 %. L'essai de teinture des fibres par les colorants directs peut être fait avantageusement à l'aide du colo- rant connu sous la dénomination Bleu ciel direct verdàtre (Schultz Farbstofftabellen, 7ème édition, No. 510)o Une matière fibreuse traitée selon le présent procédé est tein- te par ce colorant d'une façon aussi intense ou même- encore un peu plus intense qu'une matière non traitée, tandis qu'une matière fibreuse trai- tée diaprés le procédé habituel ne subit qu9une très faible teinture par ce même colorant.
On doit comprendre par aminoplastes durcissables pouvant être utilisés dans le présent procédé9 les résines carbamidiques et de mélamine, aussi bien celles solubles dans l'eau que celles à solubilité restreinte dans 1?eau, durcissables éventuellement éthérifiées, pouvant être obtenues de manière connue, par condensation du formaldéhyde avec des composés tels que 1'urée, la thiourée, la cyanamide, la dicyanodiami- de, le biguanide, la mélamine, la formoguanamine, l'acétoguanamine, etc., ainsi qu'avec des mélanges de ces composés les uns avec les autres ou en- core avec leurs dérivés alcoylés et acyléso On obtient des résultats particulièrement bons en employant des produits de condensation de la mé- lamine et du formaldéhyde encore solubles dans l'eau,
par exemple un pro- duit de condensation à solubilité restreinte dans 1?eau obtenu à partir de 1 mol. de mélamine et environ 3 mol. de formaldéhyde.
Dans le sens de la présente invention, on-doit comprendre par produits de condensation à solubilité restreinte dans 1?eau, les stades intermédiaires colloïdaux qui se forment tout d'abord, au-delà du stade méthylolique cristallin, en poursuivant la condensation. Ils sont carac- térisés en ce qu'ils précipitent de leurs solutions aqueuses concentrées par addition d'eau (Cf Kolloid-Zeitschrift, vol. LVII, oct.-déc. 1931, page 233, colonne de gauche).
Les produits de condensation à solubilité dans 1-'eau non res- treinte sont utilisés sous forme de solutions aqueuses, tandis que ceux à solubilité dans l'eau restreinte sont utilisés soit sous forme de solu- tions des produits de condensation solubilisés à 1-'aide diacides, soit sous forme d'émulsions. On ajoute avantageusement, aussi bien aux solu-
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tions qu'aux émulsions, des accélérateurs de réaction. Ceux-ci sont les catalyseurs de durcissement employés généralement, par exemple des acides comme les acidss chlorhydrique, sulfurique ou formique ; ce peut être éga- lement des sels d9acides forts et de bases faibles, par exemple les sels d'ammonium diacides forts minéraux et organiques comme le chlorure, le sulfate, le nitrate, 1-'oxalate ou le lactate d'ammonium.
Lorsqu'on emploie des solutions d9aminoplastes auxquelles on ajoute des acides, on doit veil- ler à ce que ces solutions soient fraîchement préparéespuisque ces solu- tions, lorsqu'elles sont abandonnées à elles-mêmes, subissent certaines modifications très néfastes pour leur emploi selon le procédé de la présen- te invention.
Les bains pour l'imprégnation selon l'invention contiennent avantageusement de 3 à 10 % environ d'aminoplaste, en solution ou en émul- sion. L9imprégnation est conduite de façon que les fibres contiennent une quantité d'aminoplaste d'environ 3 à la% et de préférence d'environ 5% du poids des fibres.
L'imprégnation peut avoir lieu selon les procédés habituels et en utilisant les dispositifs utilisés habituellement pour les opérations de ce genreo
Le présent procédé peut être employé avec toutes les fibres contenant de la cellulose. Il convient particulièrement pour le traite- ment de la cellulose naturelle, par exemple du coton ou de fibres d'ori- gine libérienne. L'invention est parfaitement appropriée pour l'impré- gnation de matières en bourre, de filés finis ou à l'état de mèches,de- vant servir à la confection de filets de pêche et de cordages de navires, ou pour l'imprégnation de ces objets eux-mêmes. L9invention couvre éga- lement le traitement de tissus en fibres contenant de la cellulose.
La protection contre 1?attaque des microorganismes peut encore être accrue en combinant l'imprégnation avec d'autres agents protecteurs comme, par exemple, des matières tannantes, fongicides ou bactéricides.
Dans les exemples qui suivent les parties sont des parties en poids et il y a le même rapport entre partie en poids et partie en volume qu'entre le kilogramme et le litre ; températures sont données en degrés centigrades.
Exemple 1.
Pour la fabrication de filets de pêcheon plonge à la tempé- rature ordinaire du filé retors grossier de coton, sous forme d'écheveau, dans une solution fraîchement préparées, contenant par litre
60 g d'un produit de condensation à solubilité dans 1-'eau res- treinte, obtenu à partir de 1 mol de mélamine et 3 mol de formaldéhyde,
24 g diacide forniques
1 g d'un agent mouillant non ionogène.
On le lisse et le presse plusieurs fois de façon à éliminer 1?air retenu., on 1?essore jusqu'à 170% du poids primitif du filé et le conserve un cer- tain temps (une nuit ou de 1 à 3 jours) dans un récipient fermé. On la- ve ensuite le filé avec de l'ammoniaque dilué-puis le rince à fond à 1?eau et le sèche
Les propriétés mécaniques, le pouvoir de gonfler et la possi- bilité de teinture par les colorants pour coton ne sont pratiquement pas modifiés, et le fil a acquis une bonne résistance à l'attaque bactérienne qui se produit dans l'eau. Après une exposition de quatre semaines aux bactéries dans une boue en putréfaction à 37 C, on a obtenu les solidi-
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tés suivantes pour un fil non traité et pour,
=- fil traité selon l'exemple'1.
Résistance à la traction en.kg
Avant épreuve Après 4 semaines dans la boue en dans la boue en putréfaction : putréfaction :
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<tb> filé <SEP> non <SEP> traité <SEP> - <SEP> 9,4 <SEP> 0
<tb>
<tb> filé <SEP> traité <SEP> suivant
<tb> l'exemple <SEP> 1 <SEP> 9,2 <SEP> 9,7
<tb>
Exemple 2.
Un filé de coton blanchi est plongé pendant 5 minutes environ dans une émulsion aqueuse fraîchement préparée contenant par litre :
35 g d'un produit de condensation solubilité dans l'eau restreinte, obtenu à partir de 1 mol de mélamine et
3 mol de formaldéhyde,
0,4 g de gélatine 3 ,5 g de chlorure d'ammonium.
On lisse ensuite le filé et le presse plusieurs fois dans ce bain. Après essorage à 170% du poids du filé primitif, on le chauffe 2 heures à 80 C dans un récipient fermé, puis le rince à fond à l'eau froide. Après 24 heures de rinçage à l'eau courante,le filé possède une teneur en azote de 2,56% et offre une bonne résistance à l'attaque des microorganismes de la boue en putréfaction. Le pouvoir de teinture à l'aide des colorants pour coton, ainsi que les propriétés mécaniques, n'ont pas été modifiés par rapport à la matière de départ.
Si l'on effectue la fixation de la résine non comme il est indiqué dans l'exemple, mais de la façon habituelle, par séchage puis durcissement (6 minutes à 140 ), on observe également, pour un pourcen- tage d'azote identique de 2,56% après rinçage à l'eau courante, une bonne résistance à la boue en putréfaction, mais ce traitement a fait décroître la solidité à la traction de plus de 40%. Si le filé impré- gné n'est soumis ni à un chauffage en atmosphère humide, ni au durcisse- ment à sec habituel, mais s'il est séché directement à la température ordinaire après imprégnation, il ne se produit aucune fixation notable de résine.
La teneur en azote, après lavage à l'eau courante, n'est que de 0,27% et il n'y a pas de protection contre les microorganismes.
Le produit de- condensation à solubilité dans l'eau restreinte utilisé dans les exemples précédents peut être obtenu par exemple comme suit :
On chauffe à 80 C, à un pH de 8 à 9, une solution de 1 mol de mélamine dans environ 3 mol d'une solution aqueuse de formaldéhyde jus- qu'à ce que 1 partie d'une prise d'essai refroidie, additionnée de 3 à 4 parties d'eau froide, produise juste un trouve. La solution est ensui- te évaporée à sec de façon habituelle, par exemple dans un sécheur à pul- vérisation.
Exemple 3.
Pour préparer un filé de coton pour filets de pêche, de la fi- bre en mèche est imprégnée d'une solution renfermant par litre :
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50 g d'un produit de condensation à solubilité dans l'eau non restreinte, obtenu à partir de 1 mol de mélamine et d'en- viron 2 mol de formaldéhyde,
5 g de chlorure d'ammonium.
Pour.être sûr d'avoir une imprégnation uniforme, il est recommandé d'utili- ser une fibre en mèche qui a été débouillie, ou d'ajouter à la solution d'imprégnation un gramme par litre d'un agent mouillant non ionogène. -
L'imprégnation est effectuée avantageusement au cours du re- tordage humide sur la retordeuse, la fibre en mèche étant conduite, avant retordage, à travers la solution d'imprégnation au lieu de passer-dans de l'eau.
Les bobines de retordage humides sont conservées une nuit à 80 C environ dans une chambre de séchage close, puis rincées et directe- ment séchées.
Un filé ainsi conservé ne montre aucune diminution de solidi- té après un séjour de 8 semaines dans une boue en putréfaction à 37 C, tandis qu'un filé non traité a déjà perdu après 4 semaines toute solidi- té.
Exemple 4.
Un tissu de coton est traité au foulard par une solution d'im- prégnation, fraîchement préparée, diaprés l'exemple 1. Le tissu imprégné avec un effet de pressage de 190% est partiellement séché à 75 dans une chambre de séchage, jusqu'à ce qu'environ 50% de l'eau présente soit éva- porée.' Au cours du séchage on fait arriver dans la chambre de l'air humi- de afin d'éviter'des séchages locaux trop poussés. Après environ 3/4 d'heure, l'état de séchage désiré est atteint et le produit de condensa- tion est fixé sur les fibres de façon insoluble dans l'eau. Les proprié- tés textiles du tissu n'ont pas été modifiées, mais il a acquis une grande résistance à la putréfaction.
On n'observe pratiquement aucune diminution de la solidité en le laissant 2 semaines à 30 et avec une teneur en eau de 30% dans de la terre de compost humide.
Si préalablement au traitement décrit, le tissu est imprégné d'une solution aqueuse à 1% de pentachlorophénate de sodium et séché, il se trouve également protégé contre l'action des champignons poussant en surface. A la place du produit de condensation mélamine-formaldéhyde em- ployé dans qet exemple, on peut aussi utiliser un produit de condensation urée-formaldéhyde, ou des produits de condensation mixtes.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
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METHOD FOR THE PROTECTION OF FIBROUS MATERIALS CONTAINING CELLULOSE AGAINST ATTACK BY MICROORGANISMS AND TREATED MATERIALS
BY THIS PROCESS.
The present invention relates to a process for the protection of fibrous materials containing cellulose against attack by microorganisms.
It is known that it is possible to treat fibrous materials containing cellulose, for example fabrics and yarns, with curable aminoplasts, in order to improve them in various respects.
Thus, among other things, the resistance of fabrics to creasing and swelling can be increased. The effects obtained are largely based on the fact that the hardened aminoplasts form alone or with cellulose, an insoluble three-dimensional assembly of more or less resistant form, produced by a strong crosslinking of the resin. The treatment known to increase the resistance of fabrics to creasing and swelling takes place by impregnating the fabrics with solutions or emulsions of aminoplasts, which may optionally still contain hardening accelerators, drying and finally treatment at elevated temperature9 for example between 120 and 1600 approximately, to harden the resin.
The crosslinking produced by this kind of curing, necessary for the purposes indicated above, also has unfortunate consequences. Thus, for example, the mechanical properties of the fibrous material are reduced, the feel and hardness are adversely affected and the possibility of dyeing by direct dyes decreases and may even disappear entirely.
To the unfortunate influence mainly on the mechanical properties of the known impregnation processes is to be attributed the fact that until now the known possibility has remained without practical use of the known possibility of imparting to fibrous materials containing cellulose.
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loses, by treatment with aminoplasts, some protection against attack by microorganisms.
It is understandable that a treatment of yarns which decreases the tensile strength of the goods is quite disadvantageous and cannot be considered for practical applications, when these yarns are to be used in making up, for example.
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fishing nets, cables or ropes, and such treatment does not apply either to products made of this kind, ie fishing nets, ship ropes and the like.
The present invention relates to a process for the water-stable protection of fibrous, cellulose-containing materials against attack by microorganisms, while maintaining the textile properties of such materials largely intact, by effecting the impregnation with water. have-
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of curable aqueous solutions or emulsions of aminoplasts, this process being characterized in that after impregnation of the fibrous material and mechanical removal of the excess of the impregnating liquid, the aminoplasts, in and on the fibers, are transformed into an insoluble state. - wheat in the water, without completely removing by drying, before completion of
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condensation, resin, Skin coming from the impregnation liquid and retained by the fibers,
so that condensation takes place in the presence of water.
The success of the process is based on the surprising and incon-
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It has hitherto been evident that the curing of curable aminoplasts leads, depending on the condensation conditions chosen, to different end stages which also influence the final materials in a different way.
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biteuges processed. When operating according to the usual methods employed heretofore and comprising drying and curing by heat, the tensile strength of the fibers and their possibility of dyeing with direct dyes are reduced, as has already been indicated above. .
On the other hand, according to the present process, it is possible to carry out the condensation of the aminoplasts and to carry it out to the final stage by operating in another way, namely in the presence of the water of the liquid.
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quide of impregnation retained by the fibers, the resin then being condensed to such an extent that it has no or very little influence on the tensile strength of the fibers and their possibility of dyeing by the dyes direct, but protects them against attack by microorganisms.
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It has not yet been possible to determine how the two final stages differ from each other. The differentiation could only be recognized by the differences in the tensile strength of the impregnated fibers and their different possibilities of dyeing by direct dyes.
The curing, in other words, the attachment of the aminoplasts to the fiber according to the invention can be carried out without any drying or with a partial drying of the impregnated fibrous material before or during the fixation process, provided that the drying takes place uniformly. , without troublesome migration of the condensation product ,. and don't be pushed
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to such an extent that the affinity of the fibers for direct dyes is reduced. The simplest way of proceeding is to keep the fibrous material impregnated with solution or emulsion for a long enough time, after dewatering by pressure or by centrifugation, this is that is, after mechanical removal of excess liquid from the bath, without drying and preventing premature drying.
The duration of warehousing the goods in this state varies from a few minutes to a few days. It depends, on the one hand, on the aminoplasts and reaction accelerators used and, on the other hand,
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warehouse temperature. This storage can take place at room temperature or at a higher temperature, for example at 80. It has been found advantageous to store the impregnated fibrous material in a closed container, since then any premature drying is made impossible.
After fixing the resin, the fibrous material is usually well rinsed and then dried. As stated above, this process can also
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This may also include partial drying, before or during the fixation of the resin. Care must then be taken to ensure that there is no excessive local drying of the treated textile material or any migration of the fixed resin9 during drying; these phenomena are detrimental to the success of the treatment. For example, uniform drying can be achieved by storing the impregnated fibrous material in a drying chamber through which a current of air of a determined relative humidity passes. The departure of water from the fibrous material is then limited by the degree of humidity of the circulating air.
It is not possible to say in general how far this drying can be carried out, as different factors have to be considered, such as storage temperature or inactivity of the curing catalyst.
It has been found that in some cases it is possible to remove water up to about 5% above the normal water content of the fibers and yet fix the resin according to the invention. In a test in which the water was removed by drying to 2 1/2% above the normal water content of the fibers, only a small decrease in dyeing power against direct dyes was observed, with practically total maintenance of their solidity,
By comparing the tensile strengths of the treated material and the untreated material, it is possible to tell whether the fixing of the resin has taken place according to the present process or according to another process.
A material treated in accordance with the present invention exhibits approximately the same tensile strength as an untreated material, while a fibrous material treated in accordance with the usual methods undergoes a decrease in strength of up to 30%. The test for dyeing of fibers by direct dyes can be advantageously carried out using the dye known as Direct Sky Blue Greenish (Schultz Farbstofftabellen, 7th Edition, No. 510) o A fibrous material treated according to this process is dyed by this dye as intensely or even a little more intense than an untreated material, while a fibrous material treated in the usual process undergoes only a very weak dyeing by this dye. same dye.
By curable aminoplasts which can be used in the present process9 should be understood the carbamide and melamine resins, both those soluble in water and those with restricted solubility in water, curable optionally etherified, obtainable in a known manner, by condensation of formaldehyde with compounds such as urea, thiourea, cyanamide, dicyanodiamide, biguanide, melamine, formoguanamine, acetoguanamine, etc., as well as with mixtures of each of these compounds with the others or even with their alkylated and acylated derivatives Particularly good results are obtained by using condensation products of melamine and formaldehyde which are still soluble in water,
for example a condensation product of restricted solubility in water obtained from 1 mol. of melamine and about 3 mol. formaldehyde.
For the purposes of the present invention, the expression condensation products of restricted solubility in water should be understood to mean the colloidal intermediate stages which first form, beyond the crystalline methylol stage, with further condensation. They are characterized in that they precipitate from their concentrated aqueous solutions by the addition of water (Cf Kolloid-Zeitschrift, vol. LVII, Oct.-Dec. 1931, page 233, left column).
The non-restricted water solubility condensation products are used in the form of aqueous solutions, while those with restricted water solubility are used either as solutions of the 1-solubilized condensation products. 'aid diacids, either in the form of emulsions. It is advantageously added both to the solutions
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tions than with emulsions, reaction accelerators. These are the curing catalysts generally employed, for example acids such as hydrochloric, sulfuric or formic acids; it can also be salts of strong acids and weak bases, for example the ammonium salts of inorganic and organic strong diacids such as ammonium chloride, sulfate, nitrate, oxalate or lactate.
When using aminoplast solutions to which acids are added, care must be taken to ensure that these solutions are freshly prepared since these solutions, when left to themselves, undergo certain modifications which are very detrimental to their use. the process of the present invention.
The baths for the impregnation according to the invention advantageously contain from 3 to 10% approximately of aminoplast, in solution or in emulsion. The impregnation is carried out so that the fibers contain an amount of aminoplast of about 3% to 1% and preferably about 5% by weight of the fibers.
The impregnation can take place according to the usual methods and using the devices usually used for operations of this kind.
The present process can be used with all fibers containing cellulose. It is particularly suitable for processing natural cellulose, for example cotton or fibers of bast origin. The invention is perfectly suited for the impregnation of bulk materials, of finished yarns or in the state of wicks, to be used in the manufacture of fishing nets and ship ropes, or for the impregnation. of these objects themselves. The invention also covers the treatment of fiber fabrics containing cellulose.
The protection against attack by microorganisms can be further increased by combining the impregnation with other protective agents such as, for example, tanning, fungicidal or bactericidal materials.
In the examples which follow the parts are parts by weight and there is the same ratio between part by weight and part by volume as between the kilogram and the liter; temperatures are given in degrees centigrade.
Example 1.
For the manufacture of fishing nets one dips at room temperature coarse twisted yarn of cotton, in the form of a skein, in a freshly prepared solution, container per liter
60 g of a condensate with solubility in restricted water, obtained from 1 mol of melamine and 3 mol of formaldehyde,
24 g fornic diacid
1 g of a nonionogenic wetting agent.
It is smoothed and squeezed several times so as to remove the retained air. Up to 170% of the original weight of the yarn is filtered off and stored for a certain time (overnight or 1 to 3 days). in a closed container. The yarn is then washed with dilute ammonia - then rinsed thoroughly with water and dried.
The mechanical properties, the swelling power and the dyeability by the cotton dyes are hardly changed, and the yarn has acquired good resistance to bacterial attack which occurs in water. After four weeks' exposure to bacteria in a rotting slurry at 37 ° C, the solids were obtained.
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following tees for untreated wire and for,
= - thread treated according to example '1.
Tensile strength in kg
Before test After 4 weeks in the mud in the rotting mud: putrefaction:
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<tb> spun <SEP> not <SEP> treated <SEP> - <SEP> 9.4 <SEP> 0
<tb>
<tb> yarn <SEP> treated <SEP> following
<tb> example <SEP> 1 <SEP> 9.2 <SEP> 9.7
<tb>
Example 2.
A bleached cotton yarn is immersed for about 5 minutes in a freshly prepared aqueous emulsion containing per liter:
35 g of a restricted water-solubility condensation product obtained from 1 mol of melamine and
3 mol of formaldehyde,
0.4 g of gelatin 3.5 g of ammonium chloride.
The yarn is then smoothed and pressed several times in this bath. After draining at 170% of the weight of the original yarn, it is heated for 2 hours at 80 ° C. in a closed container, then rinsed thoroughly with cold water. After 24 hours of rinsing with running water, the yarn has a nitrogen content of 2.56% and offers good resistance to attack by microorganisms in the rotting mud. The dyeing power with cotton dyes, as well as the mechanical properties, were not changed from the starting material.
If the fixing of the resin is carried out not as indicated in the example, but in the usual way, by drying then hardening (6 minutes at 140), it is also observed, for an identical percentage of nitrogen 2.56% after rinsing with running water, good resistance to putrefying mud, but this treatment decreased tensile strength by more than 40%. If the impregnated yarn is neither subjected to heating in a humid atmosphere nor to the usual dry curing, but if it is dried directly at room temperature after impregnation, no appreciable resin binding occurs. .
The nitrogen content, after washing with running water, is only 0.27% and there is no protection against microorganisms.
The restricted water solubility condensation product used in the previous examples can be obtained, for example, as follows:
A solution of 1 mol of melamine in about 3 mol of an aqueous solution of formaldehyde is heated to 80 ° C., at a pH of 8 to 9, until 1 part of a test sample has cooled, added with 3 to 4 parts of cold water, produces just one find. The solution is then evaporated to dryness in the usual way, for example in a spray dryer.
Example 3.
To prepare cotton yarn for fishing nets, wick fiber is impregnated with a solution containing per liter:
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50 g of a condensation product with unrestricted solubility in water, obtained from 1 mol of melamine and approximately 2 mol of formaldehyde,
5 g of ammonium chloride.
To be sure of having a uniform impregnation, it is recommended to use a wick fiber which has been scoured, or to add to the impregnation solution one gram per liter of a nonionogenic wetting agent. -
The impregnation is advantageously carried out during the wet twisting on the twisting machine, the wick fiber being conducted, before twisting, through the impregnation solution instead of passing through water.
The wet twist spools are stored overnight at approximately 80 ° C. in a closed drying chamber, then rinsed and dried directly.
A yarn thus preserved shows no decrease in strength after an 8 week stay in a rotting slurry at 37 ° C., while an untreated yarn has already lost all strength after 4 weeks.
Example 4.
A cotton fabric is scarf treated with a freshly prepared impregnation solution according to Example 1. The fabric impregnated with a 190% pressing effect is partially dried at 75 in a drying chamber, until that about 50% of the water present is evaporated. ' During the drying, humid air is brought into the chamber in order to avoid excessive local drying. After about 3/4 of an hour the desired drying state is achieved and the condensate is fixed to the fibers in a water insoluble manner. The textile properties of the fabric were not changed, but it acquired great resistance to rotting.
Virtually no decrease in strength is observed when left for 2 to 30 weeks and at 30% water content in moist compost soil.
If prior to the treatment described, the fabric is impregnated with a 1% aqueous solution of sodium pentachlorophenate and dried, it is also protected against the action of fungi growing on the surface. Instead of the melamine-formaldehyde condensation product employed in this example, it is also possible to use a urea-formaldehyde condensation product, or mixed condensation products.
CLAIMS.
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