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SYSTEME DE REGLAGE DE GRANDEURS PHYSIQUES.
On connait déjà les systèmes de réglage, dans lesquels la grandeur physique à régler influence -via un tâteur - un rhéostat incôr- poré dans un couplage en pont ou différentiel, le réglage étant assuré par un relais à zéro, respectivement différentiel.
Dans le cas, où l'étendue de réglage tolérée pour le rhéostat peut seulement être très réduite, tel que.par exemple dans les thermomètres à résistance, ou quand il s'agit seulement d'une variation très réduite du produit de me- surage, comme par exemple dans les mesureurs de dilatation à résistances,ces systèmes de.réglage ne conviennent pas pour la commande directe de relais à zéro techniquement relativement robustes, tels que par exemple les relais différentiels.
Dans ces cas, on applique plutôt des instruments sensibles à bobine rotati- ve, respectivement-en croix. Or ces instruments,nécessitent l'emploi d'un dispositif tâteur mécanique pour pouvoir influencer des contacts de commande.
Il en résulte qu'ils ne sont pas applicables dans les dispositifs de régla- ge, dans lesquels les grandeurs varient très rapidement. Les autres systèmes tâteurs, tels que ceux du type photoélectrique ou à haute fréquence.présen- tent l'inconvénient, que les lampes à incandescence et les tubes électroni- . ques qu'ils appliquent nont qu'une durée relativement réduite, en.sorte qu'ils n'offrent pas une sécurité pratique suffisante.
Le même inconvénient est rencontré lorsqu'on applique des .amplificateur$ à tu- bes électroniques. ' .
La présente invention concerne un système de réglage de grandeurs physiques, selon lequel les inconvénients susdits sont écartés par le fait, qu'une source de résistance, disposé dans un circuit de mesurage, alimenté par courant continu, commande, via au moins un amplificateur magnétique, un relais, contrôlant la position, d'un organe de réglage.
Le.dessin annexé schématise quelques exemples d'exécution non limitatifs de l'objet de la présente invention.
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La figure 1 représente' un système pour le réglage de la tem- pérature dans une installation thermique à réglage alterné;- la figure 2 schématise un'dispositif'de reprise rigide dans un système de réglage suivant la fig. 1 ;
La figure 3 schématise un système de réglage à raccordement diffé- rentiel;
La figure 4 représente un système de réglage opérant progressi- vement et comportant un relais à enroulement de compensation;
La figure 5 schématise un système de réglage opérant progres- sivement, comportant deux amplificateurs magnétiques;
La figure 6 représente un système de réglage progressif à re- prise électrique dans le circuit de mesurage;
La figure 7 schématise un système de réglage à reprise sollici- tant un amplificateur magnétique;
La figure 8 représente un système de réglage à reprise élasti- que.
Dans l'exemple de la figure 1, on envisage le réglage de la température dans une installation thermique.
La température à régler est contrôlée par une résistance sensible à la chaleur 1, incorporée dans une des branches d'un circuit de mesurage conçu comme pont de mesurage. Ce dernier comprend trois résistances constantes 2, 3 et ±, et une résistance variable , destinée à établir la valeur de base de la température à régler. Le pont de mesurage est alimenté, à par- tir d'un réseau à courant alternatif, par du courant continu à l'interven- tion d'un transformateur 6 comportant un enroulement secondaire à prise mé- diane 7, et d'un redresseur 8.
L'enroulement de commande 10 d'un amplificateur magnétique est-via une ré- sistance réglable 2 - raccordé à la diagonale de sortie du pont de mesurage.
Suivant le dessin, l'amplificateur magnétique est, préférablement et d'une façon connue, incorporé dans un système à saturation automatique', mais il peut aussi bien être mis dans un.système à excitage automatique.
L'amplificateur magnétique comporte deux enroulements de charge 13. raccor- dés aux bornes de sortie de l'enroulement secondaire du transformateur 6, via des redresseurs 12.
D'autre part, les enroulements 13 sont mutuellement reliées.et., via un re- lais polarisé 14, constituant la charge et commandant par exemple un brûleur à huile automatique 15, ils sont raccordés à la prise médiane 7 de l'enrou- lement secondaire du transformateur. Le relais 14 reçoit des impulsions de courant continu ; condensateur de rectification 16, .dispose parallèle- ment, audit relais 14, rectifie les impulsions de courant continu., .d'où résul- te que le relais opère sans tremblements, ledit condensateurisolant encore 1' inductivité du relais 14 par rapport à l'amplificateur magnétique 11. afin d'assurer l'opération stable de ce dernier.
Pour les impédances minimes la capacité nécessaire sera relativement grande.
Dans ce cas, le condensateur 16 peut être remplacé par un redresseur, assu- rant le retour de la décharge de l'inductivité du relais. Il va de soi., que dans l'amplificateur magnétique, on prendra toutes dispositions pour le ré- glage efficace du point de travail et pour en augmenter la sensibilité.
Ainsi par exemple, les -caractéristiques de l'amplificateur magnétique peuvent être orientées en vue de satisfaire à certaines conditions désirées, en pré- voyant une excitation préliminaire positive ou négative par un courant continu., ou une pré-excitation par un aimant permanent.
La fig. 1 montre un tel système de préexcitation, comprenant un enroulement de pré-excitation 18, raccordé au redresseur-8¯, à l'intervention d'une résis- tance préliminaire 17.
De plus, en appliquant un accouplement de retour, appropr,ié au courant de char- ge. on peut encore améliorer les caractéristiques de l'amplificateur. Si l'on applique un accouplement de retour relativement fort, on peut 'obtenir'un effet
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de basculement, très avantageux dans'l'opération d'un relais, vu que'ce dernier opérera plus rapidement et produira une pression de contact Beau- coup plus forte; à cette fin, le dispositif -de la figure 1 comprend un ac- couplement de retour, comportant un enroulement de retour 209 disposé en parallèle sur le relàis 14, en série avec une résistance réglable 19.
Le dispositif sudécrit fonctionne comme'suit:Lorsque la température du médium de l'installation thermique à surveiller corres- pond à la valeur de base déterminée par la résistance réglable 2,9 le pont de mesurage est équilibré, et l'enroulement de commande ne reçoit pas de courant. Les relations sont choisies de façon que, dans ces condi- tions, l'excitation du relais 14 est minime., en sorte que le brûleur à huile automatique 15 est hors d'emploi. Lorsque la température''du médium diminue,la valeur de la résistance sensible à la chaleur est réduite1' équilibre du pont de mesurage disparaît, et l'enroulement de commande 9. garde un courant de commande, dirigé en sorte que le circuit de charge de l'amplificateur magnétique reçoit un. courant élevé..
Il en résulte l'excita- tion du relais 14 et la mise en marche du brûleur à huile automatique.
Aussitôt que le médium atteint, reprend ou dépasse la température de base, le brûleur à huile 15 est à nouveau mis' hors service. Par l'amplification très forte,, assurée par l'amplificateur magnétique, on obtient une sensi- bilité de réglage importante.
Il en résulte que la différence de commutation, c'est-à-dire la différence de température entre la mise en circuit et la mise hors circuit du relais 14 est relativement réduite.
Dans certains cas, par exemple dans les brûleurs à huile, la petite diffé- rence de commutation produit une fréquence de commutation élevée, en sorte que le relais 1 est chargé de façon inadmissible.
Toutefois, cette situation peut être évitée facilement, en réduisant la sen- sibilité de réglage par la résistance de rappel réglable 19.
Le même résultat peut encore être obtenu par l'adoptation de la résistance réglable 9 dans le circuit de commande, ou par une résistance, disposée en parallèle avec l'enroulement de commande 10.
Dans le premier cas, la constante de temps de l'amplificateur diminue, et dans le deuxième cas elle augmente. Dans certaines installations, le cas peut se présenter, que la fréquence de commutation est trop petite, ce qui, par exemple dans la commande du clapet d'air d'une chaudière à cokes, peut entraîner une mauvaise combustion. De plus, la température du médium devient proportionnellement très basse.
Dans ces cas, le système de réglage selon la figure 1 peut être muni d'un dis- positif de remise rigide.
La fige 2 schématise un tel système de réglage. En l'occurrence., le relais 14 contrôle un circuit, comprenant un électro-aimant/clapet d'air 40.
Le pont de mesurage comporte seulement deux résistances sensibles à la chaleur 21, respectivement 22, provoquant le chauffage de la résistance 22. par une résistance de chauffe 23 disposée en parallèle avec l'électro-aimant 40, lors- que le clapet d'air est .ouvert, c'est-à-dire quand le système de réglage intro- duit l'apport de chaleur dans l'installation thermique.
La résistance 21 n'est cependant pas chauffée, et elle sert à compenser la température ambiante.
Les deux résistances 21-22 sont prévus dans deux branches électriquement oppo- sées du pont de mesurage, de façon que les variations de la température ambian- te n'influencent pas l'équilibre du pont de mesurage et la précision du régla- ge.
La résistance de reprise chauffée 22 et la résistance sensible à la chaleur 21 surveillant le médium sont intercalées dans deux branches électriquement coopérantes du pont de mesurage.
Si la température de médium s'abaisse en dessous de la valeur de base, la résistance 1 provoque l'ouverture du clapet d'air, à l'intervention du relais 14 et de l'électro-aimant 40.
Simultanément, la résistance de chauffe 23 est mise en circuit, et commence à chauffer la résistance de rappel 22.
Sans cette reprise, la fermeture du clapet d'air serait retardée à cause de
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l'inertie de l'installation thermique. Grâce au système de reprise susdé- crit, le pont de mesurage est influencé en sorte de provoquer la fermeture avancée du clapet d'air.
Les mêmes conditions interviennent lorsque la valeur de la température de base est dépassée. Dans ce cas également, on obtient un réglage à une fré- quence proportionnellement plus élevée, cette dernière étant également déter- minée par la constante de temps.
En choisissant judicieusement cette constante de temps, on peut donc influen- cer la fréquence de commutation.
La reprise susdécrite peut encore être assurée en intercalant la résistance de chauffe 23 pendant la fermeture du clapet d'air, c"est-à-dire qu'elle reçoit les impulsions complémentaires. Dans ce cas,la résistance sensible à la chaleur 22 est remplacée par une résistance 21.
Par l'opération alternée du système de réglage décrit, el chauffage de la résistance de reprise 21, dépend de la charge de l'installation thermique.
Chaque variation de la valeur de la résistance de reprise est accompagnée d'une variation correspondante de la résistance 1, et ainsi d'un changement approprié de la grandeur de l'état à régler, dépendant des variations de charge. Il en résulte une non-uniformité de la grandeur de l'état, en sorte que cette dernière ne peut être gardé constante endéans les limites de cette non- uniformité.
Cet inconvénient peut être écarté facilement en appliquant un dispositif de reprise élastique.
Dans ce but., il suffit de munir la résistance 21 antérieurement non chauffée, d'une résistance de chauffe, mise en et hors circuit en même temps que la résistance de reprise 23.
On obtient ainsi qu'à l'état quasi stationnaire, l'influence de la résistan- ce de reprise 22 sur le pont de mesurage est composé, la non-uniformité étant ainsi exclue.
La constante de temps de ce système de compensation est plus longue que celle de la reprise, en sorte que, pendant le processus dynamique d'équilibrage du réglage, il se produit une non-uniformité stabilisante temporaire. Ainsi la valeur finale de la grandeur de l'état à régler, est d'abord ajusté à la va- leur de base.
La figure 3 schématise encore une autre forme d'exécution du système de réglage, comportant un circuit de mesurage, à raccordement diffé- rentiel, au lieu du pont de mesurage appliqué dans les systèmes des figures 1 et 2. Ce raccordement différentiel comporte deux circuits raccordés en parallè- le, alimentés par un courant continu, provenant du redresseur 8 l'un des cir- cuits comportant une résistance 1, un enroulement de commande 101 et une résis- tance sensible à la chaleur 24, et l'autre circuit comprenant une résistance 25 pour le réglage de la valeur de base, un enroulement de commande 102 et une résistance sensible à la chaleur 26.
Sauf en ce qui concerne les deux enroulements de commande, raccordées en op- position l'une à l'autre,le circuit correspond à celuide la figure 2.
La résistance 24 est chauffée par une résistance de chauffe 27, disposée en parallèle avec l'électro-aimant., et sert de résistance de reprise, tandis que la résistance 26 sert de résistance de compensation.
Cette dernière peut, comme dit ci-devant, également être chauffée par une résistance de chauffe 28. représentée à la figure 3.
Ce dispositif fonctionne comme suit : Si la grandeur de l'état à mesurer, en 1' occurrence la température d'une installation thermique, correspond à la valeur de base établie par la résistance de réglage 25, les effets màgnétiques des deux enroulements de commande 101-102 s'annulent et l'excitation du relais 14 est minime.
Lors d'une déviation de la valeur de base, l'effet de l'un ou de l'autre enrou- lement de commande domine, selon le sens de la déviation.
Les proportions sont établies en sorte qu'en dessous de la valeur de base, le relais 14 est excité, tandis qu'au dessus de la valeur de base il est peu ex- @
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cité. Les proportions sont donc absolument analogues à celles dans le'rac- cordement en pont.
La résistance de reprise est aussi mise en circuit pendant l'excitation de 1' électro-aimant 20.
Par la chauffe simultanée de la résistance de chauffe compensatrice, on ob- tient à nouveau une reprise élastique. ' Sans cet effet de chauffe, la reprise est rigide.
Dans ce cas 'également, les deux résistances 24, 26 peuvent être'échangées, les impulsions complémentaires du relais 14 étant appliquées pour obtenir l' effet de chauffe susdit.
La figure 4 schématise un développement du système da la figu- re 1 en -or. dispositi@ de réglage à opération'progressive.
Ce réglage est obtenu par le fait que le relais 14 est muni d'un contact inverse, et est excité par un enroulement d'excitation 31, raccordé au re- dresseur 8, à l'intervention d'une résistance préliminaire 30.
L'enroulement d'excitation ±'est disposé en parallèle avec un condensateur de rectification 32.
La bobine du relais 14 reçoit son courant d'excitation de l'amplificateur magnétique 11.
Le contact inverseur 29 peut prendre deux positions extrêmes et une position neutre médiane.
L'organe de réglage de l'installation à contrôler, par exemple le robinet 33 est commandé par un moteur inverseur 34, dont le stator comporte deux e'nrou- . lements, pour les deux sens de rotation du rotor.
Lorsque la grandeur de l'état à régler correspond à la valeur de basé;, les propositions sont établies, en sorte que le contact inverseur 29 occupe sa position neutre médiane. Le robinet 33 garde alors sa position.
Ceci est obtenu par le fait, que l'excitation résultant de-la bobine du re- lais 14 et de l'enroulement d'excitation est réduite à zéro par une adapta- tion correspondante de la résistance préliminaire 30.
Lorsque la grandeur de l'état à régler s'écarte de la valeur de base, le cou- rant, fourni par l'amplificateur magnétique Il s'élève ou s'abaisse dans 1' enroulement du relais 14, suivant le sens de la déviation,,. l'excitation de l'enroulement du relais 14, ou celle de l'enroulement d'excitation 31 étant alors prédominante.
Suivant le cas, le contact inverseur 29 prend l'une ou l'autre position ex- trême, et le moteur-inverseur 34 ferme ou ouvre le robinet 33, la variation conséquente de l'alimentation du médium dans l'installation à surveiller' s'opposant ainsi à la déviation de la grandeur de l'état à régler.
Au lieu de l'enroulement d'excitation, le relais 14 peut aussi présenter un aimant permanent, dont le fonctionnement est établi., en sorte d'être annulé quand la bobine du relais 14 est excitée.
De plus, on prévoit encore de solliciter l'armature du relais 14 par un res- sort, de façon que la position neutre du contact inverseur correspond à ).. ' valeur de base.
En vue d'assurer la stabilité du processus de réglage, on doit prévoir dans le dispositif décrit, une valeur minima de la zone non sensible, c'est-à-dire chaque zone de la grandeur de l'état à régler, endéans laquelle le contact inverseur 29 se déplace de l'une position extrême à l'autre.
Le réglage de cette zone non sensible est assuré moyennant le choix judicieux de la résistance réglable 19 dans le circuit de rappel de l'amplificateur magnétique 11, ou bien de la résistance réglable dans'son circuit de commande.
Il va,de soi que la résistance réglable 2. pourrait être remplacé par une résis- tance, placée en parallèle avec l'enroulement de commande,
La figure 5 schématise un dispositif analogue à celui de la figu- re 4, dans.lequel, en vue de satisfaire aux conditions les plus rigoureuses au sujet du réglage précis, on applique deux amplificateurs magnétiques du genre décrite sollicitant un relais à enroulement 14-141, et raccordés en fré- quence indépendante. L'enroulement 14 du relais reçoit son courant d'excitation
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de l'amplificateur magnétique 11 tandis que l'enroulement 141 du'relais' est excité par l'amplificateur magnétique 111, les deux enroulements étant magnétiquement opposes.
Les enroulements de commande 10 et 101 de deux amplificateurs, disposés en série, sont raccordés à la sortie du pont, via la résistance réglable 9, et sont raccordés de façon telle, par rapport au sens du courant de sortie du pont, qu'ils commandent les deux amplificateurs en sens opposé..
Si maintenant la grandeur de l'état à régler correspond à la valeur de ba- se, le pont de mesurage est en équilibre, le courant de sortie du pont est nul, le courant dans les deux enroulements de commande étant donc également nul.
Les courants de sortie des deux amplificateurs 11 et 111 dans les bobines 14 et 141 sont identiques, de façon que leurs effets sur les relais s'annulent, le contact inverseur 29 occupant donc sa position médiane.
Dans ce cas également, cette situation persiste lors de variations de la ten- sion alternative d'alimentation, vue que les courants de sortie des amplifi- cateurs varient toujours d'une façon correspondante. Lors d'une déviation de la grandeur de l'état à régler, de la valeur de base, le pont est déséquili- bré et on obtient un courant de sortie, sollicitant les deux amplificateurs en sens inverse; il en résulte que le courant de sortie de 1?un des amplifica- teurs augmente, tandis que celui de l'autre diminue.
L'effet magnétique de l'enroulement du relais, traversé du courant le plus fort, domine, et le contact inverseur est mis dans une de ses positions extrêmes.
Ce fonctionnement se répète à chaque variation, dans l'un sens ou dans l'autre., de l'état de la grandeur à régler, en sorte que l'effet de réglage envisagé est atteint. Il va de soi, qu'une commutation correspondante peut être obte- nue à l'aide d'un circuit en raccordement différentiel.
De plus si l'on applique un contact inverseur 29 à un seul contact fixe, le dispositif susdécrit peut être appliqué comme dispositif de réglage alterné, avec l'avantage de l'indépendance des tensions.
Cette indépendance de tensions peut aussi être obtenue lorsqu'on applique un seul amplificateur magnétique.
Commes les variations de la tension du réseau sollicitent l'amplificateur magnétique de deux côtés, notamment., d'une part, via les enroulements de char- ge ,et,d'autre part, via l'enroulement de pré-excitation 18,il sera possi- ble., moyennant un réglage judicieux du courant de pré-excitation, de compenser ces deux effets.
Il en résulte en tout cas un décalage dans la caractéristique de l'amplifi- cateur, en sorte que le réglage de le grandeur de l'état ne sera plus effectué sur la valeur de base.
Cet inconvénient est écarté par le fait, que le décalage de la caractéristique, qui doit être indépendate de la tension du réseau est produit par un aimant, sollicitant le circuit magnétique de l'amplificateur.
Le dispositif, schématisé à la figure 5.ne comporte pas un sys- tème de reprise.
En cas de conditions défavorables au point de vue technique de réglage de 1' installation à contrôler, il opère seulement d'une façon stable lorsque le robinet se déplace lentement.
En incorporant un système de reprise rigide, constitué d'un potentiomètre de rappel, influençant le circuit de mesurage, et déplacé par l'organe de ré- glage, ce dispositif peut être approprié aux applications plus générales.
La figure 6 schématise une telle installation. Dans le circuit de mesurage, à système de pont de mesurage ou différentiel, est prévù un po- tentiomètre 36, mis en parallèle avec une résistance réglable ±±,servant au réglage de la grandeur à reprendre, la borne médiane du potentiomètre 36 étant déplacée par le moteur-inverseur èt assurant la reprise.
Elle agit sur l'enroulement de commande 10' de l'amplificateur magnétique, en sorte de s'opposer au décalage du circuit de mesurage, Au prorata de la charge de l'installation à régler, l'organe de réglage et ainsi le potentiomètre de rappel prennent différentes positions lors de 1'
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équilibre entre la charge et l'apport du médium.
Selon l'importance de la charge, les différentes valeurs de la source de re- - sistance 1 s'ajustent aux différentes valeurs de la grandeur de l'état, ce résultat permettant de. juger de la non-uniformité du réglage.
L'effet de stabilisation de la non-uniformité permet la réalisation de-pro- cessus de réglages rapides, même dans des conditions désavantageuses au point de vue technique de réglage.
Le relais 14 est réglé, de la façon susdite en rapport avec la fig. 4, en sorte que la position neutre du contact inverseur coincide avec la valeur de base.
Le même réglage du relais est encore appliqué dans les exemples d'exécution dé- crits ci-après.
La figure 7 schématise un dispositif., correspondant à celui de la figure 6, mais dans lequel le circuit de mesurage et le circuit de repri- se sont séparés électriquement.
Cette conception offre l'avantage que le circuit de mesurage peut être conçu très librement.
Ceci est surtout importante lorsque le circuit de mesurage comporte plusieurs sources de résistance 1.
Dans le dispositif de la figure 7, le circuit de reprise comprend un pont 38 à quatre résistances fixes, raccordé au redresseur 8, à l'intervention d'une résistance préliminaire 37.
Les diagonales de sortie du pont sont connectées à un potentiomètre de rappel 39,dont la prise médiane est déplacée par l'organe de réglage, respectivement par le moteur-inverseur 34.
La sortie du pont est raccordée à un enroulement de pré-excitation 182, ajou- té dans l'amplificateur magnétique 11, et influençant la caractéristique de 1' amplificateur magnétique, de la même façon que l'enroulement de'pré-excitation 18. Les quatre résistances fixes du pont 38 sont établies de-façon, que le pont est équilibré dans une position du potentiomètre de rappel 39. dans la- quelle la non-uniformité ne peut avoir une influence sur la grandeur de l'é- tat à régler.
Au prorata de la position de l'organe de réglage, l'enroulement de pré-exci- tation 182 est traversé d'un courant, influençant la caractéristique de l' amplificateur de façon telle, que le décalage du circuit de mesurage est empêché.
En ajustant la résistance préliminaire, l'effet de reprise peut être varié sen- siblement.
La figure 8 schématise un système, analogueà celui de la figu- re 7, mais comportant un dispositif'de reprise élastique, ce système étant indispensable lorsque la non-uniformité nécessaire à la stabilité du régla- ge a une importance inadmissible.
La reprise élastique est assurée par deux résistances sensibles à la chaleur 42-43. comportant des résistances de chauffe, respectivement 44-41, et exposés à la même température ambiante, ces éléments étant disposés dans deux branches opposées d'un circuit de mesurage, par exemple un pont de mesurage.
Le relais 14 présente, outre le contact inverseur 29, un deuxième contact in- verseur 291, moyennant lequel les deux résistances de chauffe 44-41 peuvent, simultanément avec le moteur-inverseur Il±, être raccordées alternativement à la tension.
Le raccordement est conçu en sorte que, quand la source de résistance 1 varie à cause d'une déviation de la grandeur de l'état à mesurer, de la valeur de ba- se, on obtient que, d?une part, le moteur-inverseur 34 déplace l'organe de ré- glage, par exemple le robinet 33, dans une direction telle que l'alimentation est modifiée en sorte de réduire la déviation de la grandeur de l'état, et d'autre part, une des résistances 42, respectivement 43 est intercalée, notamment celle qui s'oppose au décalage du circuit de mesurage.
La reprise élastique, appliquée dans l'exemple d'exécution de la figure 8 peut aussi être remplacée par une reprise rigide telle qu'appliquée dans la forme d'exécution de la figure 6.
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forme d'exécution de la figure 6..
Dans ce but, la résistance de réglage 35 pour la grandeur de reprise est in- tercalée dans le pont de mesurage, au même endroit que représenté à la figu- re 6, et le potentiomètre 6 est disposé en parallèle avec la résistance 35, la prise médiane du potentiomètre., raccordée à l'enroulement de comman- de 10, étant déplacée par le moteur-inverseur 34.
Pour la résistance sensible à la chaleur,, assurant la reprise et constituant la résistance de compensation, il suffit simplement une augmentation mini- me de la température, grâce au rendement relativement important de l'ampli- ficateur magnétique,cette condition pouvant être remplie par une résistan- ce commerciale de quelques Watts., du type à fil enroulé ou muni d'une couche de métal ou carbone.
Ainsi on a prévu d'appliquer ces résistances comme résistance de reprise et de compensation., d'enrouler des fils à résistance sensible à la chaleur - préférablement en nickel pur - directement sur lesdites résistances, et de les solidariser à la résistance de chauffe par une couche de laque, cette dernière garantissant simultanément un couplage thermique parfait.
La source de résistance 1 sera préférablement réalisée sous la forme d'une résistance semi-conductrice sensible à la chaleur, vu que ces dernières pré- sentent un coëfficient thermique très élevé.
Dans le même but, les résistances de reprise et de compensation peuvent aussi être formées par des résistances semi-conductrices
REVENDICATIONS.-
1.- Système de réglage de grandeurs physiques, caractérise par le fait qu'une source de résistance, disposé dans un circuit de mesurage alimenté par un courant continu, commande, via au moins un amplificateur ma- gnétique, un relais, contrôlant la position d'un organe de réglage.