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PROÙEDE POUR LA REALISATION D'UN ENDUIT DE PLATRE.
L'invention a trait à un procédé pour la réalisation d'un enduit de plâtre.
Malgré le prix de revient extrêmement bas du plâtre et sa prise extrêmement rapide, l'enduit au plâtre des murs, des cloisons et des plafonds des immeubles tel qu'il seffectue actuellement représente, en fin de compta, une opération très onéreuse et occasionne une perte de temps considérable pour 1-'achèvement rapide des travaux. En effet, si le -plâtre appliqué durcit en quelques heures, il faut encore plusieurs semaines ou, si les conditions at- mosphériques.sont défavorables, plusieurs mois avant que le plâtre soit réel- lement sec.
Mais le plâtre sec, en raison de sa grande porosité et de sa sen- sibilité à l'eau, ne saurait constituer un revêtement de finition, même si son lissage a été réalisé avec un soin extrêmeo Aussi faut-il appliquer sur le plâtre une ou plusieurs couches de peinture de protection, Mais, pour que la ou les couches de peinture ne soient pas absorbées par la porosité du pla- tre, il faut que ce dernier reçoive au préalable un enduit destiné à boucher les pores du plâtre, opération longue et coûteuse.
La technique dutilisation actuelle du plâtre, qui est restée la même depuis plus d'un siècle, est très mal adaptée aux nécessités modernes exigeant une construction bon marché, et surtout une construction rapideo
En partant de la considération suivant laquelle le plâtre présen- te, en dehors de son prix de revient réduit, l'avantage appréciable de durcir pratiquement sans retrait ni, craquelure, quelle que soit l'épaisseur du dép6t de plâtre, l'invention a pour but de supprimer les inconvénients précités du plâtre, à savoir la lenteur du séchage, la porosité excessive et la sensibili- té à l'eau, et de réaliser un enduit de plâtre, teinté ou non, qui, par son aspect et par l'ensemble de son comportant, permet d'obtenir, en un très court laps de temps,
des murs intérieurs achevés et des locaux habitables,
Il a été établi, depuis longtemps, que la lenteur du séchage et la porosité du plâtre ont la même causer le gâchage du plâtre est assuré avec
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un excès considérable d'eau (80 à 100%) alors que la prise du plâtre ne fixe qu'environ 20 % d'eau. Un simple calcul montre que, si un petit local de 50 m2 de murs et de plafonds nécessite 500 kgs de plâtre avec 400 à 500 kgs d'eau, le séchage du plâtre exige l'évacuation de 300 à 400 kgs d'eau, ce qui 'demande fort lontemps, à moins d'aération énergique et de temps sec et chaude La po- rosité est également directement déterminée par les vides ménagés par l'évapo- ration de l'eau.
On sait que l'emploi de cet excès d'eau est nécessaire pour que le plâtrier dispose d'un laps de temps suffisant (1/4 d'heure environ) pour gâcher un sac de plâtre, puis poser et lisser le plâtre gâché. Un plâtre gâché avec le minimum d'eau nécessaire à l'obtention d'une pâte manipulable (40.% environ) durcirait et deviendrait inutilisable en quelques minutes.
Par ailleurs, il est connu que l'incorporation de certains pro- duits tels que des sels minéraux, des colles ou gélatines, etc..., a le pouvoir de retarder plus ou moins longtemps la prisé du plâtre. Toutefois, les produits ainsi incorporés comportent tous des défauts : les sels augmentent la sensibi- lité à l'éau du plâtre, les colles diminuent son adhérence et rendement malai- sé son-étalement. Pour pouvoir gâcher.le plâtre avec un minimum d'eau sans précipiter la prise du plâtre, il a été .également envisagé de faire le gâchage à une température supérieure à 60 C à laquelle le proc'essus de durcissement n'a pas lieu.
Mais, de tous les procédés déjà envisagés, aucun n'a abouti à des applications industrielles susceptibles d'être retenues.
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Le procédé mis-en oeuvre conformément à l'invention réside essen- tiellement dans l'incorporation soit au plâtre lui-même, soit à l'eau de gâ- chage, soit au plâtre qui vient d'être gâché d'un certain nombre d'adjuvants tels que
I - le plâtre puisse être gâché avec 35 à 40% d'eau tout en permet- tant une applicationmanuelle ou mécanique,
2 - La porosité et la sensibilité à l'eau soient suffisamment di- minuées pour que,'peu après l'application de l'enduit de plâtre, les qualités 'esthétiques et physico-chimiques de la surface de l'enduit de plâtre permettent de considérer ce dernier comme un enduit de finition ou qu'éventuellement une couche de peinture suffise pour lui conférer l'aspect et.la qualité de la fi- nition classique.
Les adjuvants permettant d'obtenir cet ensemble de proprié- tés peuvent être'classés en trois catégories suivant le rôle qu'ils remplissent : a) retardateurs de prise, b) agents tensio-actifs, c) imperméabilisants.
Le rôle des agents tensio-actifs peut être multiple s faciliter l'application mécanique ou manuelle du plâtre,liquéfier le plâtre gâché et permettre ainsi de diminuer le pourcentage de l'eau de gâchage et aussi, dans certains cas, se comporter comme retardateurs, De même, les colles sont des retardateurs de prise, mais combinées à des agents d'insolubilisation sont aus- si des imperméabilisants. Le procédé conforme à l'invention consiste à incor- porer soit au plâtre lui-même, soit à l'eau de gâchage, soit au plâtre gâché, des agents retardateurs de prise du plâtre combinés soit à des adjuvants agents tensio-actifs, soit à des adjuvants agents imperméabilisants, soit à ces deux adjuvants réunis.
Les agents tensio-actifs sont soit à cation actif, soit à anion actif, soit non ionogèneso
Les agents imperméabilisants sont constitués soit par des cires, soit par des huiles de toute nature, soit par des résines naturelles ou syn- thétiques émulsionnées ou non, soit par des colles insolubilisées.
A titre uniquement d'exemple, pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, on peut indiquer les exemples suivants qui correspon- dent à l'emploi d'adjuvants qui ont donné de très bons résultats.
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1 - 100 kgs ¯ 'Plâtre
0 kg 900 borax
4 kgs émulsion vinylique
40 kgs d'eau
2 - 100 kgs plâtre
0 kg 300 glycocollate de soude
5 kgs émulsion de cire synthétique
0 kg 100 paraffine-sulfonate de soude
38 kgs eau,
3 - 100 kgs plâtre
0 kg 700 colle liquide formolée
0 kg 100 alcoyl-naphtalène-suifonate de soude
38 kgs eau.
Les enduits de plâtre, ainsi obtenus, possèdent un temps de prise suffisamment retardé et une consistance telle que leur application soit manuel- le, soit mécanique, n'offre pas de difficulté.
Etant donnée leur prise retardée, ces enduits de plâtre sont suscep- tibles, entre leur application et leur prise définitive, de subir des opérations de dressage et de lissage donnant à la surface du plâtre le poli et l'aspect d'un enduit définitif.
Le plâtre gâché peut être teinté, supprimant ainsi toute autre o- pération nécessaire à l'aspect définitifo
Dans la plupart des cas, il n'est pas sans intérêt de livrer sur le lieu d'utilisation les adjuvants à l'état très concentré ; évite ainsi le transport de l'eau que les utilisateurs peuvent incorporer sur place.
A cet effet, les agents retardateurs qui, en général, sont des sels minéraux, sont convertis, par un procédé approprié de pulvérisation, en une poudre très fine qui est susceptible de former, au sein des autres agents, une dispersion stable et homogène de consistance visqueuse ou pâteuse.
Le mélange ainsi obtenu et exactement dosé se dissout facilement par simple agitation dans la quantité d'eau prévue pour le gâchage du plâtre.
Lorsque les autres agents sont eux-mêmes pulvérisables, le mélange de tous les agents est réalisé à l'état de poudre homogène et stable qui ensui- te se dissout aisément dans l'eau à l'endroit d'utilisation du plâtre.
Il est bien entendu que les adjuvants ci-dessus n'ont été indiqués qu'à titre d'exemple et que la nature des adjuvants et les proportions dans lesquelles ces adjuvants sont incorporés peuvent varier suivant la qualité de l'enduit de plâtre désiré.
REVENDICATIONS. lo - Procédé pour la réalisation d'un enduit de plâtre caractérisé par le fait qu'il consiste à incorporer, soit au plâtre lui-même, soit à l'eau de gâchage, soit au plâtre gâché, des agents retardateurs de prise du plâtre combinés soit à des'adjuvants agents tensio-actifs, soit à des adjuvants imper- méabilisants, soit à ces deux adjuvants réunis.,
2-. - Procédé suivant 1 , caractérisé par le fait que les agents tensio-actifs sont soit à cation actif, soit % anion actif, soit non-ionogè- nes.
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PROCESS FOR THE REALIZATION OF A PLASTER PLASTER.
The invention relates to a process for producing a plaster coating.
Despite the extremely low cost price of plaster and its extremely rapid setting, the plaster coating of the walls, partitions and ceilings of buildings as it is currently carried out represents, at the end of the account, a very expensive operation and causes a considerable loss of time for rapid completion of the work. Indeed, if the applied plaster hardens in a few hours, it takes several more weeks or, if the atmospheric conditions are unfavorable, several months before the plaster is really dry.
However, dry plaster, because of its great porosity and its sensitivity to water, cannot constitute a finishing coating, even if its smoothing has been carried out with extreme care. Therefore it is necessary to apply to the plaster a or several layers of protective paint, But, so that the layer or layers of paint are not absorbed by the porosity of the plaster, the latter must first receive a coating intended to block the pores of the plaster, a long operation and expensive.
The current technique of using plaster, which has remained the same for over a century, is very poorly suited to modern necessities requiring inexpensive construction, and especially rapid construction.
Proceeding from the consideration that plaster has, apart from its reduced cost price, the appreciable advantage of hardening practically without shrinkage or cracking, whatever the thickness of the plaster deposit, the invention has for the purpose of eliminating the aforementioned drawbacks of plaster, namely the slowness of drying, excessive porosity and sensitivity to water, and of producing a plaster coating, tinted or not, which, by its appearance and by its 'whole of its comprising, makes it possible to obtain, in a very short period of time,
completed interior walls and habitable premises,
It has long been established that the slowness of drying and the porosity of the plaster have the same cause the mixing of the plaster is ensured with
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a considerable excess of water (80 to 100%) whereas the setting of the plaster fixes only about 20% of water. A simple calculation shows that, if a small room of 50 m2 of walls and ceilings requires 500 kgs of plaster with 400 to 500 kgs of water, the drying of the plaster requires the evacuation of 300 to 400 kgs of water, this which takes a long time, unless vigorous aeration and dry, hot weather. The porosity is also directly determined by the voids created by the evaporation of water.
We know that the use of this excess of water is necessary so that the plasterer has sufficient time (approximately 1/4 hour) to spoil a bag of plaster, then to lay and smooth the wasted plaster. A plaster mixed with the minimum amount of water necessary to obtain a handling paste (approximately 40%) would harden and become unusable in a few minutes.
Furthermore, it is known that the incorporation of certain products such as mineral salts, glues or gelatins, etc., has the power to delay the value of plaster for a longer or shorter period. However, the products thus incorporated all have faults: the salts increase the water sensitivity of the plaster, the glues reduce its adhesion and poor spreading performance. In order to be able to spoil the plaster with a minimum of water without precipitating the setting of the plaster, it has also been envisaged to make the mixture at a temperature above 60 ° C. at which the hardening process does not take place.
But, of all the processes already considered, none has resulted in industrial applications likely to be retained.
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The process implemented in accordance with the invention resides essentially in the incorporation either into the plaster itself, or into the mixing water, or into the plaster which has just been mixed with a certain number. adjuvants such as
I - the plaster can be mixed with 35 to 40% water while allowing manual or mechanical application,
2 - The porosity and the sensitivity to water are sufficiently reduced so that, shortly after the application of the plaster coating, the aesthetic and physicochemical qualities of the surface of the plaster coating allow to consider the latter as a finishing plaster or that possibly a coat of paint is sufficient to give it the appearance and quality of the classic finish.
The adjuvants making it possible to obtain this set of properties can be classified into three categories according to the role they fulfill: a) setting retarders, b) surfactants, c) waterproofing.
The role of surfactants can be multiple s to facilitate the mechanical or manual application of the plaster, liquefy the mixed plaster and thus make it possible to reduce the percentage of the mixing water and also, in certain cases, behave as retarders, Likewise, adhesives are set retarders, but in combination with insolubilizers are also waterproofers. The process according to the invention consists in incorporating either in the plaster itself, or in the mixing water, or in the mixed plaster, agents which delay the setting of the plaster combined either with adjuvants, surface-active agents, or to adjuvants waterproofing agents, or to these two adjuvants combined.
The surfactants are either cation active, or active anion, or nonionogenic.
The waterproofing agents consist either of waxes or of oils of any kind, or of natural or synthetic resins, emulsified or not, or of insolubilized glues.
By way of example only, for the implementation of the process in accordance with the invention, the following examples may be given, which correspond to the use of adjuvants which have given very good results.
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1 - 100 kgs ¯ 'Plaster
0 kg 900 borax
4 kgs vinyl emulsion
40 kgs of water
2 - 100 kgs plaster
0 kg 300 sodium glycocollate
5 kgs synthetic wax emulsion
0 kg 100 paraffin sulphonate of soda
38 kgs water,
3 - 100 kgs plaster
0 kg 700 formalin liquid glue
0 kg 100 sodium alkyl-naphthalene sulfonate
38 kgs water.
The plaster coatings thus obtained have a sufficiently delayed setting time and a consistency such that their application either manually or mechanically does not present any difficulty.
Given their delayed setting, these plaster coatings are liable, between their application and their final setting, to undergo dressing and smoothing operations giving the plaster surface the polish and appearance of a final coating.
The tempered plaster can be tinted, thus eliminating any other opera- tion necessary for the final appearance.
In most cases, it is not without interest to deliver the additives in a highly concentrated state to the place of use; thus avoids the transport of water that users can incorporate on site.
To this end, the retarding agents which, in general, are inorganic salts, are converted, by a suitable spraying process, into a very fine powder which is capable of forming, among the other agents, a stable and homogeneous dispersion of viscous or pasty consistency.
The mixture thus obtained and exactly dosed easily dissolves by simple stirring in the quantity of water provided for mixing the plaster.
When the other agents are themselves sprayable, the mixing of all the agents is produced in the form of a homogeneous and stable powder which then dissolves easily in water at the place of use of the plaster.
It is understood that the above adjuvants have been indicated only by way of example and that the nature of the adjuvants and the proportions in which these adjuvants are incorporated may vary according to the quality of the desired plaster coating.
CLAIMS. lo - Process for the production of a plaster coating characterized in that it consists in incorporating, either in the plaster itself, or in the mixing water, or in the mixed plaster, agents which delay the setting of the plaster combined either with adjuvants surfactants, or with impermeable adjuvants, or with these two adjuvants together.,
2-. - Process according to 1, characterized in that the surfactants are either cation active, or% active anion, or nonionogens.
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