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DISPOSITIF A PERCUSSION POUR CHASSER-DÈS PROJECTILES EN FORME DE CLOUS, CHEVILLES ET SIMILAIRES, ET PROJECTILE APPROPRIE ' CE DISPOSITIF.
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L9inventior. se rapporte aux outils percussion par lesquels
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des projectiles en forme de clous,chevillés;, brochés et autres sont chassés par une force vive produite par'la misera feu d'une petite masse d'explosif.
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Ces o',;.'i1 comportent, en général,, au moins un canon et dans ce canon, dans cr-dre, le projectile, tira bagne deapptli, :un porte-charge, la charge, un psnuteur et des moyens pour guider et actionner manuellement -ledit percuteur. la outils, le '.. 0 l présente en général une tête cy-
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lindrique et un corps allonge'de diamètre moindre que ladite tête. Cette der-
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nière est pourvue d9un rebord périphérique par lequel le projectile est im- Yrlc,bi1.isé contre un épaulement correspondant du canon,'et est sollicitée con- tre ledic. édaulemen-t par-une bague, elle-même assujettie, par le porte-charge.
D;ve manière générale aussi, ces projectiles sont libérés lors de 1'#xpîo?icn de ladite charge par le cisaillement dudit rebord périphérique.
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Par le fait que l e lancement du projectile saccompagne obligatoirement du
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cisaillement, à,%"une partie du projectile celui-ci nest jamais réutilisable.
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'fl=*q il existe de nombreuses applications'dans lesquelles le projectile est
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récupérable., par exemple dans toct.s les cas de perforation..Une telle récupé- .t'Er:icn est exclue en 1 occl!J:'rejlJ(3 Le déparr, du projectile s'P accompagne donc de la séparation d9u-n déchet annulaire'qu''il convient d'extraire du canon à.vant: A5y placer -un nouveau ?/"'oject'ile D?une manière générale aussi: les opérations nécessaires pour préparer 'l' 09. il chaque ut:ilis8,tion sont .relativement nombreuses et longues par 1:; nécessité des dégager 1'? canon afin da libérer k ae#pace logeant ledit déchet-annulaire ou de tout autre déchet d-'ailleurs.
Enfin; ces outils noffr-snt sn général pas toute la sécurité exi- geable du fait 'de la possibilité- q -u9i! y a de se trouver en présence dune explosion mitigée., c?est-à-dit* dont la force a été insuffisante pour chas- 8'?:r le projectile. Dans'ce dernier cas, 19 ouve:f:"tre de 19 ou-c:Ü offre
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un réel danger.
L'invention concerne donc un tel outil présentant des particu- larités telles que tous ces inconvénients se trouvent écartés en même temps que de nombreux avantages ont été introduits tant en vue de faciliter les manipulations de l'outil que d'en augmenter sensiblement le taux de séquri- té et de rendement.
Pour une meilleure compréhension des caractéristiques de l'ou- til, objet de l'invention, il est référé dans la description ci-après aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 schématise très sommairement les éléments essentiels d'un dispositif à friction conforme à l'invention; la figure 2 est une vue semblable à la figure 1, le projectile étant représenté pendant la chasse; la figure 3 représente la bague et le projectile avant leur so- lidarisation ; la figure 4 représente la bague et le projectile dûment solida- risés avant leur introduction dans le canon ; les figures 5, 6, 7, 8 et 9 représentent, en coupe radiale par- tielle, des variantes de bagues et de projectiles mutuellement solidarisés; les figures 10 à 18 représentent des variantes d'exécution du pro- jectile ;
les figures 19 et 20 représentent, en coupe longitudinale par- tielle et dans deux positions caractéristiques, une variante du dispositif à percussion objet de l'invention; la figure 21 représente, en coupe longitudinale, une exécution pratique d'un dispositif à percussion conforme à l'invention, le dispositif étant représenté préparé pour la chasse d'un projectile; la figure 22 est une coupe longitudinale du dispositif de la fi- gure 21 représenté dans sa position de percussion; la figure 23 représente, ''en' coupe longitudinale, le dispositif des figures 21 et 22 dans sa position ouverte pour le placement d'un projec- tile et de la charge; la figure 24 est une coupe longitudinale partielle semblable à celle de la figure 23, le projectile et la charge étant mis en place;
la figure 25 est une vue en élévation du dispositif des figures 21 à 24.
Comme schématisé aux figures 1 et 2, le dispositif à percussion conforme à l'invention est constitué, en principal, par un .canon 1 logeant une bague 2, un porte-charge 3. et au moins une pièce de serrage immobili- sant ledit porte-charge contre ladite bague 2; celle-ci présente un trou axial 5 dans lequel est engagée, par friction, la tête 6 d'un projectile en forme de cheville, clou, broche ou autre. La bague 2 est telle que son ori- fice axial 2 se trouve, en quelque sorte, dans le prolongement du logement axial 7 du porte-charge 3. La charge sera de préférence - mais non d'une ma- nière exclusive - logée dans une douille 8-dont le collet 2 sert en quelque sorte d'arrêt.
Le projectile, en outre de ladite tête 6 conditionnée pour être solidarisée par friction ou serrage dans la bague 2, présente un corps 10 de forme appropriée à l'application à réaliser et généralement, entre ladite tête 6 et ledit corps 10, une masse de guidage et d'étanchéité 11 généralement conditionnée de manière à épouser parfaitement la section de l'âme 12 du canon ; dansl'axe de la pièce de serrage 4 est guidé le bout li- bre du percuteur 13 solidaire de moyens de guidage et d'actionnement manuels.
Comme schématisé plus spécialement à la figure 2, lorsque le per- cuteur 13 a opéré, la charge étant mise à feu sollicite directement la tête 6 du projectile et cette sollicitation directe est telle que non seulement
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la orce vive est concentrée exclusivement sur une surface relativement ré- duite ramenée vers l'axe longitudinal du projectile, mais également ce der- nier est chassé entier sans aucun cisaillement préalable d'un élément d'ar- rêt ou autre comme dans les dispositifs connus.
En ce qui concerne le projectile et la bague à laquelle il doit obligatoirement être sollicité dans le dispositif à percussion, de très nom- breuses variantes peuvent être imaginées, ces variantes étant déterminées par les conditions des applications à exécuter.
La tête du projectile peut présenter toute forme généralement quelconque, pour autant qu'elle puisse être solidarisée par serrage direct dans la bague adjacente. Ainsi, les figures 3 et 4 représentent, respective- ment séparés et assemblés, le projectile 6-11-10 et la bague 2-5 représentés dans les figures 1 et 2 qui viennent d'être décrites, Dans cette exécution, la tête 6 est tronconique, le corps 10 est cylindrique avec une tête ogivale et la masse intercalaire 11 est également cylindrique et son diamètre exté- rieur est égal au diamètre dé l'âme 12 du canon; la bague 2 est cylindrique et son trou central 2. est conique et tel que ladite tête 6 puisse s'y serrer fermement par simple emboîtement.
La figure 5 représente une variante dans laquelle la tête 6 est cylindrique, de même que le trou 5 de la bague 2. On peut parfaitement soli- dariser ladite tête 6 à ladite bague .2 en introduisant la première à frotte- ment dur dans le trou cylindrique de la seconde.
La figure 6 représente une variante dans laquelle la tête 6 pré- sente une forme en escalier, le trou 5 de la bague 2 étant de forme corres- pondante, ce qui offre l'avantage de concentrer.la charge sur une surface très petite, laquelle croit sensiblement lors de la séparation entre le pro- jectile et la bague.
Dans ces différentes exécutions, on a représenté la juxtaposition du projectile et de la bague d'une telle manière que le trou central 2 de ladite bague soit entièrement recouvert par la tête du projectile.
Suivant une caractéristique très particulière de l'invention, il est avantageux de conditionner ladite bague et la tête du projectile d'une telle manière que ladite tête du projectile soit, en quelque sorte, prolon- gée vers la charge par un espace libre. A cet effet, on peut purement et sim- plement, dans les exécutions déjà décrites, donner à la tête du projectile une hauteur ou une longueur moindre que l'épaisseur de la bague. Par ce mo- yen, on obtiendra automatiquement la formation d'une chambre en prolongement de la tête du projectile.
Il sera néanmoins préférable de donner à cette chambre une forme telle que sa paroi latérale soit convergente vers l'axe longitudinal du pro- jectile.
La figure 7 schématise une exécution dans laquelle la bague 2 présente un orifice central conique 2 débouchant dans une cuvette 14 à paroi concave, tandis que la figure 8 représente une variante assez analogue mais dans laquelle ladite cuvette 14 est formée'par une paroi latérale convexe.
La'figure 9 représente une autre variante dans laquelle la bague 2 présente un passage biconique formé par le susdit trou central conique 5 débouchant dans la cuvette conique 14.
Dans les exécutions des figures 7, 8 et 9, on réalise, pour le passage des gaz après l'explosion de la charge, une véritable petite tuyère convergente-divergente débouchant dans l'âme du canon.
On pourra, donner à ladite bague toute autre forme que celle sché- matisée.
Ainsi, comme représenté aux figures 19 et 20, la baye ¯2 peut faire partie intégrante du porte-charge lequel peut, à son tour, faire par- tie intégrante du manchon 15 dans lequel est immobilisée la pièce de serrage 4 dans laquelle est également guidé le bout libre du percuteur 13. Dans cette
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exécution, le canon proprement dit 1 est solidarisé à ladite bague 2, par exemple par vissage, dans de telles conditions que, par l'enlèvement du canon le projectile peut être.directement solidarisé par.friction à ladite bague 2 par le simple fait d'introduire la tête 6, par exemple de forme co- nique, dans le trou central adéquat 2. de ladite bague 2.
Cette variante per- met de comprendre que ladite bague 2 peut être indépendante ou solidaire d'autres organes du dispositif à percussion.
En ce qui concerne le projectile, il peut également présenter des variantes extrêmement nombreuses. En principe, on pourra donner.au. pro- jectile toute forme généralement quelconque compatible, d'une part, avec les conditions de la percussion et, d'autre part, avec les applications à réali- ser.
La figure 10 représente, en élévation, un projectile'formé, com- me décrit précédemment, par une tête conique 6, un corps 10 et une masse cy- lindrique intercalaire 11, mais la tête 6 est pourvue d'un trou axial fileté 16. Il sera donc possible, lorsqu'un telprojectile est fixé dans une pièce quelconque, d'y solidariser, par vissage, toute pièce accessoire.
La figure 11 représente en élévation un projectile exécuté en deux pièces rapportées, l'une formée par le corps proprement dit 10 et l'au- tre par la tête 6 solidaire de la masse intermédiaire 11. Celle-ci est pour- vue d'un trou borgne 17 fileté dans lequel est engagé, par vissage, le bout correspondant 18 dudit corps 10.
Comme représenté à la figure 12, il sera possible, lorsque le projectile est enfoncé dans une masse quelconque, de retirer, par dévissage, la tête 6 et ladite masse intermédiaire 11, de telle manière que le bout fileté 18 du corps soit apparent etautorise de fixer ainsi à ladite masse, par vissage, toutepièce, tout appareil ou accessoire quelconque.
Les figures 13 et 14 représentent, en coupe partielle, une exé- cution dans laquelle, entre la.'tête conique 6 et la masse intercalaire 11, est pourvue une rainure circonférentielle 19 formant, en quelque sorte, la rupture préparée de ladite tête 6 laquelle, après enfoncement du projectile dans une masse quelconque, pourra être aisément, comme schématisé à la fi- gure 14, séparée de la masse intercalaire 11. Celle-ci peut comporter tou- te disposition appropriée aux fixations ou solidarisations à opérer ultérieu- rement.
Dans l'exemple décrit dans lesdites figures 13 et 14, ladite mas- se intercalaire 11 est pourvue d'un orifice transversal 20 permettant, par exemple, le passage d'un élément filiforme ou autre.
Les figures 15 et 16 schématisent une variante de la disposition précédente, dans laquelle la tête conique 6 et la pièce intercalaire 11 sont axialement traversées par un même trou longitudinal 21 taraudé. Lorsque le projectile 10 a été enfoncé et la tête 6 séparée de la pièce intercalaire 11, on dispose donc dans cette dernière d'un orifice taraudé dans le.quel on pourra introduire une vis ou boulon 22 à l'aide duquel on pourra serrer, res- pectivement fixer, toute pièce 23.
Les figures 17 et18 schématisent une autre variante dans laquelle le projectile est spécialement conditionné en-vue de pouvoir être aisément récupéré dans tous les cas de perforation. A cet effet, ce projectile est, comme schématisé aux figures 10 et 11, bipartible. Il comporte, d'une part, le corps 10 vissé par un bout fileté 18 dans le trou borgne taraudé 17 de la pièce intercalaire 11 solidaire de la tête 6 du projectile. Mais, dans cette exécution particulière, le corps 10 du projectile présente une forme légèrement bulbeuse vers sapointe et cette forme est telle que, sur une lon- gueur au moins égale à l'épaisseur de la plaque à perforer à partir du bout fileté 18, ledit corps de projectile présente -Lui diamètre d plus petit que le diamètre D de ladite partie bulbeuse.
Ce diamètre D est sensiblement égal au diamètre du trou à pratiquer. Dès lors, lorsqu'un tel projectile est éjec- té du dispositif percuteur.,- le corps 10 traverse la plaque à perforer mais
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est immobilisé sur celle-ci par suite de l'arrêt formé par la pièce inter- calaire 11. Dans cette position, comme schématisé à la figure 17 par exem- ple, le corps 10 du projectile ne se trouve retenu que par le vissage de son bout fileté 18 dans le trou taraudé 17. Il suffit de le dévisser pour récupérer intégralement le projectile.
Le projectile pourra encore-présenter de nombreuses variantes, notamment si l'on tient compte que non seulement la tête et la pièce inter- calaire peuvent-être sensiblement modifiées mais que le corps 10 lui-même peut également présenter des formes, dimensions et sections infiniment va- riables. La section droite peut être circulaire, polygonale ou mixte. Sa surface latérale peut être lisse, striée, rainurée ou traitée de toute au- tre manière. La pointe peut être conique, ogivale ou de toute autre forme également appropriée à la matière dans laquelle le projectile doit être en-' foncé et aux applications envisagées.
Egalement, le corps du projectile peut être en une pièce ou bien recevoir -en'bout une petite masse plus dure favorisant la pénétration, surtout dans les masses de matière de grande dureté.
Le dispositif à percussion est aussi, conformément à l'inven- tion, conditionné d'une façon très particulière.
Une exécution préférée est illustrée aux figures 21 à 25. Dans cette exécution, le canon est monté à frottement doux dans le tronçon anté- rieur 24 d'un manchon bipartible dont le second tronçon 25 est disposé dans le prolongement du premier et est solidarisé à celui-ci par une charnière 26 et des vis 27 et 28 par exemple.
Le canon 1 est empêché de tourner autour de son axe longitudi- nal et son' glissementest limité par la coopération d'un ergot et d'une rai- nure. En l'occurrence, ledit ergot est constitué par une vis 29 solidaire du canon 1 et la rainure 30 est pratiquée en regard dudit ergot 29 dans la partie correspondante des tronçons 24-25 du susdit manchon. La partie anté- rieure du trongon 24 est garnie d'une embouchure tronconique 31 et l'espace annulaire délimité par ladite embouchure et la partie correspondante du tron- çon 24 est rempli par une masse 32 d'une matière élastique.
Dans le canon 1, l'âme proprement dite 12 est terminée vers l'a- vant par une embouchure légèrement évasée 33 et débouche, vers l'arrière, dans une chambre 34 destinée à recevoir tout d'abord la bague 2 solidarisée au projectile 6-11-10 et ensuite le porte-charge 3. Ce dernier est formé, en l'occurrence, par un simple cylindre creux dans lequel est, à frotte- ment doux, introduit une douille 8 contenant la charge explosive. Ladite chambre 34 est prolongée au-delà dudit porte-charge par un logement taraudé 35 dans lequel se fixe, par vissage, la pièce de serrage à présentant un creux axial 36 dont le diamètre est égal à celui du percuteur 13.
Cette piè- ce de serrage présente une partie filetée capable d'être engagée dans le lo- gement 35 et une tête 37 telle que, lorsque ladite.pièce de serrage est-' vissée à fond contre le porte-charge 3, elle se maintient extérieurement au canon, parfaitement accessible et manoeuvrable à la main. Un passage trans- versal 38 du canon débouchant dans l'âme 12 est ris en communication perma- nente avec un second passage transversal du canon 39 débouchant dans le loge- ment 34 en regard du porte-charge par une rainure longitudinale/,0 pratiquée dans la paroi intérieure correspondante du tronçon 24 du manchon extérieur.
Dans le second tronçon 25 du manchon extérieur est logé le percuteur 13.Il est constitué par une tige dont le bout postérieur 41 est fixé dans la pro- tubérance centrale 42 du poussoir de manoeuvre. Celui-ci'est constitué par un élément tubulaire 43 et un fond 44 auquel est fixée ladite protubérance centrale 42. L'élément tubulaire 43 enveloppe le bout correspondant-: du tron- çon 25 et il est dûment guidé par le fait que ladite protubérance 42 est ajustée à frottement doux dans ledit tronçon. De plus, la course du poussoir est limitée par le fait qu'un ergot 45 solidaire du tronçon 25 est engagé dans une rainure circonférentielle 46 de ladite protubérance centrale 42.
Vers le milieu du tronçon 25 est immobilisée une pièce de guidage 47 à l'in- tervention de vis telles que 48 traversant la paroi dudit tronçon. Sur cet=
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te pièce de guidage 47 prend appui un premier ressort 49 qui appuie, d'au- tre part, sur le bout correspondant de la protubérance centrale 42 et un se- cond ressort 50 prenant appui d'autre part sur une pièce mobile 51. Cette dernière est, en quelque sorte, solidarisée à la,'pièce de guidage par le- dit ressort 50. Le percuteur 13, le poussoir 43-44, la pièce de guidage 47 et la pièce mobile de guidage 45 ainsi que le canon proprement dit 1 dans le tronçon ? 4 du manchon.sont conditionnés de telle manière que normalement les deux tronçons 24-25 du manchon peuvent librement s'ouvrir; c'est-à-dire tourner autour de la charnière 26.
Au contraire, pendant la manoeuvre, c'est- à-dire pendant l'actionnement du dispositif à percussion, ces différents or- ganes sont placés en sorte d'occuper une position telle qu'ils produisent au- tomatiquement le verrouillage des deux tronçons 24-25 dudit manchon et empê- chent systématiquement leur rotation autour de ladite charnière 26.
Le fonctionnement de ce dispositif se comprend comme suit : pour charger le dispositif, il suffit d'ouvrir le manchon en provoquant la rota- tion des tronçons 24-25 ou de l'un d'eux autour de la charnière 26. Le dispo- sitif occupe alors la position représentée à la figure 21. Cette position est obtenue instantanément, rien n'empêchant cette rotation. Dans cette po- sition, le percuteur est dûment guidé par les pièces 47-51 et le poussoir 43- 44 se trouve en position effacée par la tension du ressort de rappel 49. Le canon proprement dit 1 se trouve, par gravité, dans la position avant, c'est- à-dire dans une position telle que son bout antérieur dépasse l'embouchure 31 et que son bout postérieur vienne approximativement au niveau du bout cor- respondant du tronçon 24 du manchon extérieur.
Cette position caràctéristique du canon.est assurée par le fait que la butée 29 vient s'immobiliser en bout de la rainure 30 dudit tronçon 24. Dans cette position, il est aisé d'intro- duire dans l'âme du canon,un projectile 6-11-10 préalablement solidarisé à une bague 2. Cette dernière vient ainsi normalement se placer dans le fond de la chambre 34 en s'immobilisant contre l'épaulement annulaire 52 du ca- non ; ensuite est introduit, dans la même chambre 34, le porte-charge 2 muni de sa douille 8 logeant la charge explosive nécessaire pour chasser ledit projectile. Enfin, le porte-charge est immobilisé par la pièce de serrage vissée dans le logement correspondant ,35..du canon.
On obtient ainsi le con- ditionnement représenté à la figure 24, la tête 37 de ladite pièce de ser- rage / restant apparente et aisément manoeuvrable à la main,.tant pour ser- rer énergiquement cette pièce qué pour l'enlever ultérieurement. Dans ces ' conditions, on peut aisément refermer le manchon. 24-25 par une rotation autour de la même charnière 26, le dispositif à percussion se présentant alors comme représenté en coupe longitudinale à la figure 21. On remarquera que, même dans cette position, une manoeuvre intempestive du poussoir 43-44 serait.sans effet tant que le canon 1 n'est pas appuyé contre un obstacle.
On remarquera' aussi que la chute intempestive du dispositif serait également sans effet sur la percussion elle-même, car l'excentricité de la charnière 26 par rapport à l'axe longitudinal du dispositif entraînerait systématique- ment l'ouverture du manchon 24-25, c'est-à-dire l'éloignement du percuteur par rapport au détonateur de la.charge explosive. De plus, une autre carac- téristique encore du dispositif consiste en le fait que les deux tronçons 24-25 peuvent être sollicités en permanence en position ouverte par un élé- ment élastique approprié quelconque tel que, sauf lorsque le canon 1 est en position rentrée, lesdits tronçons 24-25 abandonnés à eux-mêmes se placent toujours angulairement, par exemple comme représenté à la figure 23.
De cet- te manière, on écarte systématiquement toute possibilité de percussion par la chute du dispositif.
Dans l'exemple des figures 21 à 24, on a disposé autour de la charnière 26 un ressort de rappel 53 lequel est conditionné et disposé en sorte que ses deux branches libres tentent en permanence à ouvrir le dispo- sitif .
On pourrait aussi, seul ou en combinaison avec ledit ressort de rappel 53, conditionner le ressort 50de telle manière que, par sa tension permanente et la direction de celle-ci, les deux tronçons 24-25 soient éga- lement obligés de se placer rapidement dans la position d'ouverture, en cas
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de chute par exemple.
Par contre, si l'on appuie le bout saillant 1 du canon contre un obstacle dur, par exemple contre la massé sur laquelle doit opérer le projectile, on provoque automatiquement le recul du canon qui s'engage, par son bout postérieur, dans la partie antérieure du tronçon 25 du manchon, pro- voquant ainsi, ipso facto, le verrouillage dudit manchon 24-25, en sorte que la rotation dudit tronçon autour de la charnière 26 est rendue impossible.
Semblablement, le bout libre du percuteur 13 a pénétré dans la pièce de ser- rage 1 assurant ainsi un guidage pratiquement parfait vers la charge du bout libre dudit percuteur.
Le dispositif est ainsi-en position de chasse et il suffit d'ap- pliquer un choc sur le poussoir 43-44 pour provoquer l'impact du percuteur sur l'amorce de la charge, l'allumage de celle-ci et le déplacement violent du projectile sous l'effet de la force vive ainsi créée. Le dispositif est alors dans la position représentée à la figure 22.
Par le fait que la tête du projectile est simplement serrée à frottement dans la bague 2 et que la charge se trouve ainsi appliquée direc- tement sur la tête du projectile, on obtient un rendement maximum de la force vive due à l'explosion. Ce rendement se trouve encore augmenté par la dispo- sition, entre la charge et la tête du projectile, d'une paroi convergente.
Enfin, l'écoulement des gaz en détente au-travers de ladite bague est encore favorisé car celle-ci réalise une véritable tuyère dont le profil peut être établi en appliquant les lois classiques de la thermo-dynamique. C'est en raison de ces caractéristiques nouvelles que le Demandeur a atteint des ré- sultats supérieurs à ceux qui sont produits par les dispositifs à percussion déjà présentés à ce jour.
Le dispositif qui vient d'être décrit est non seulement de gran- de sécurité avant l'explosion, mais il présente une sécurité égale après l'explosion. En effet, il peut se présenter qu'une charge explose normale- ment mais que la force vive ne soit pas suffisante pour chasser le projec- tile. Cette circonstance peut se produire, par exemple, en cas d'erreur ou de détérioration ou d'accident dans l'établissement des lots de poudre. Or, si une charge à explosé sans chasser le projectile, le dispositif loge une masse de gaz à très haute pression. L'ouverture du manchon 24-25 dans ces circonstances peut être dangereuse, car, lors de l'enlèvement de la pièce de serrage , le porte-charge 2 peut être violemment projeté vers l'arrière.
Dans le dispositif, objet de l'invention, ce danger est systématiquement empêché par le fait que le logement 34 du porte-charge est en permanence mis en relation directe avec l'âme 12 du canon par l'intermédiaire des pas- sages radiaux 39-38 et de la rainure longitudinale 40. Dès lors, dans le cas d'une explosion inopérante, on obtiendra, en dévissant la pièce de ser- rage que, sous la pression intérieure, le porte-charge 2 va être maintenu appliqué contre ladite pièce de serrage et va coulisser dans son logement au fur et à mesure du desserrage de ladite pièce !. Le porte-charge 2 va ainsi découvrir le passage 39 et lesgaz sous pression pourront être évacués par la rainure et le passage 38 avant que ladite pièce de serrage soit en- tièrement dévissée.
Dès lors, aucune projection du porte-charge n'est pos- sible.
On pourra évidemment prévoir tous autres moyens d'évacuation desdits gaz sous pression. Par exemple, le canal 39 pourra purement et sim- plement être prolongé au-travers de la partie 'correspondante du tronçon 24 du manchon.
L'invention s'étend à cette caractéristique fondamentale et à tous les moyens susceptibles de l'appliquer partiellement ou totalement.
Les exemples décrits et illustrés n'ont aucun caractère limita- tif.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.