EP3311102B1

EP3311102B1 - Bouchon allumeur sans goupille pour grenade et grenade ainsi équipée

Info

Publication number: EP3311102B1
Application number: EP16730438.5A
Authority: EP
Inventors: Frédéric GOESSENS; Alain MARTIMBIANCO; Bertrand François GREGOIRE; Eric BARES
Original assignee: Etienne LaCroix Tous Artifices SA
Current assignee: Etienne LaCroix Tous Artifices SA
Priority date: 2015-06-22
Filing date: 2016-06-22
Publication date: 2019-05-08
Anticipated expiration: 2036-06-22
Also published as: SG11201710633VA; RS59083B1; FR3037644B1; KR20180027523A; SA517390575B1; EP3311102A1; ES2732472T3; FR3037644A1; KR102571507B1; WO2016207250A1

Description

La présente invention concerne le domaine des bouchons allumeurs pour grenades, ainsi que les grenades équipées de tels bouchons allumeurs, notamment les grenades à main, comme par exemple décrit dans le document US2331198 A .
Il existe de nombreux types de bouchons allumeurs pour grenades.
La plupart des bouchons allumeurs connus pour grenades à main comprennent, comme illustré sur la figure 1 annexée une chaîne pyrotechnique 10 comprenant un détonateur 12, une amorce 14 associée à une composition retard 16, un percuteur 20 associé à un ressort 22, un levier d'armement 40, aussi appelé cuiller, et une goupille de sécurité 50.
Le bouchon allumeur est généralement vissé sur le corps contenant la charge utile de la grenade.
Au repos, la goupille de sécurité 50 verrouille la cuiller 40 et interdit le fonctionnement.
Pour initier le bouchon allumeur et mettre en oeuvre la grenade, l'utilisateur doit retirer la goupille de sécurité 50 par traction sur un anneau 52 lié à cette goupille.
Au lancement, le levier 40 déverrouillé s'écarte et libère le percuteur 20. La chaîne pyrotechnique 10 est alors initiée : le percuteur 20 frappe l'amorce 14. L'amorce 14 enflamme la composition retard 16 qui active le détonateur 12 pour faire exploser la charge principale.
Des accidents ayant été constatés sur les théâtres d'opérations, liés aux dispositifs d'armement des grenades par goupille, il s'est avéré nécessaire de sécuriser les dispositifs d'initiation.
De nombreuses solutions de sécurisation ont déjà été proposées.
On trouvera des exemples de solutions connues dans les documents suivants : US 3865027 , US 3765337 , CH 466094 , US 1521996 , GB 1232283 , US 2737116 , US 4730559 , FR 2825462 , FR 2864220 , ES 2067355 , WO 2012/080998 , US 8561540 , FR 2807510 et FR 2807511 .
Certaines solutions consistent à empêcher le retrait accidentel de la goupille de sécurité comme dans les publications US 3865027 et US 3765337 .
D'autres solutions consistent à bloquer le mécanisme de percussion comme décrit dans les documents CH 466094 , US 1521996 et GB 1232283 .
D'autres solutions consistent à désaxer le percuteur 20 ou l'amorce 14 par rapport à la chaîne pyrotechnique complète comme proposé dans les documents US 2737116 , US 4730559 et FR 2825462 .
Le document FR 2864220 propose un bouchon allumeur comprenant un dispositif de sécurité à trois niveaux : un mécanisme de sécurité comprenant un barillet mobile entre une position passive empêchant le retrait d'une goupille et une position active l'autorisant, un organe de verrouillage comportant un bouton poussoir actionnable manuellement entre au moins deux positions stables, une position dans laquelle il bloque le mécanisme de sécurité en position passive et une position d'activation dans laquelle il bloque le mécanisme de sécurité en position active, ainsi qu'une position intermédiaire libérant le mécanisme de sécurité, et des moyens d'interruption de l'allumage comportant un coulisseau disposé de façon perpendiculaire à l'axe principal et dont l'extrémité communique avec un levier d'armement. La mise à feu est ainsi déclenchée après appui sur le bouton poussoir, rotation du corps par rapport au barillet, retrait de la goupille et lâcher du levier afin d'entraîner la translation du coulisseau vers une position autorisant le passage du feu.
Le document US 8561540 divulgue un bouchon allumeur pour grenade, sans goupille, comprenant un levier, un commutateur rotatif manuel et un ensemble de percussion et d'initiation. Au repos, le levier et le commutateur sont en prise par des dentures respectives de sorte que le levier et le commutateur interdisent leur déplacement respectif. Pour autoriser le fonctionnement, le levier doit être sollicité en rapprochement du corps pour libérer les dents précédemment en prise et le commutateur doit être tourné de 90° pour porter une cible en regard d'un percuteur. Le percuteur est libéré et actionné par un ressort lorsque le levier est relâché.
Le document FR 2807510 décrit un bouchon allumeur comportant un corps muni d'un mécanisme de commande comprenant un levier d'armement et un mécanisme de percussion coopérant avec un module pyrotechnique primaire apte à assurer l'initiation d'une charge utile et déplaçable axialement dans le corps vers cette charge dans une position initiale de sécurité. Les moyens de maintien du module pyrotechnique primaire écartés axialement de la charge principale utile comprennent un verrou sollicité élastiquement, d'une position de sécurité initiale dans laquelle le verrou interfère avec le trajet de déplacement du module pyrotechnique primaire pour interdire son déplacement vers la charge principale, vers une position de libération dans laquelle le verrou s'écarte du trajet de déplacement du module pyrotechnique primaire, le verrou étant lui-même maintenu initialement dans la position de sécurité initiale par au moins deux moyens de blocage mécanique de sorte que la libération du verrou nécessite une double manipulation de ces moyens de blocage.
Le document FR 2807511 divulgue un bouchon allumeur comprenant un corps muni d'un mécanisme de commande comprenant un levier d'armement, un mécanisme de percussion coopérant avec un module pyrotechnique primaire apte à assurer l'initiation d'une charge utile, et un verrou qui est en prise avec le levier, en position de stockage, pour interdire un libre déplacement du levier d'armement vers sa position de libération, le verrou étant conformé pour imposer lors de la mise en oeuvre du bouchon allumeur, un déplacement initial du levier à l'encontre de son déplacement requis pour libérer le mécanisme de percussion afin de désengager le verrou et le levier d'armement.
Toutes les solutions connues, bien que permettant d'atteindre une certaine sécurisation s'avèrent complexes et ne donnent pas totalement satisfaction.
L'objectif principal de la présente invention est d'améliorer la sécurisation des systèmes d'initiation que constituent des bouchons allumeurs pour grenades en les dénuant de goupille.
En effet, les goupilles utilisées sur la plupart des bouchons allumeurs sont identifiées comme présentant de nos jours deux inconvénients majeurs : d'une part, les goupilles peuvent, en dépit des efforts mécaniques importants nécessaires pour assurer leur retrait, être enlevées accidentellement, d'autre part, les goupilles peuvent en conséquence être modifiées par les utilisateurs pour permettre une extraction plus rapide, mais en conséquence elles présentent alors un risque accru de mise en oeuvre accidentelle.
L'objectif précité est atteint dans le cadre de l'invention grâce à un bouchon allumeur dénué de goupille, comprenant une cuiller, une chaîne pyrotechnique et un percuteur adapté pour initier la chaîne pyrotechnique après libération de la cuiller, caractérisé par le fait que le bouchon allumeur comprend en outre une bague comportant au moins une fenêtre et mobile entre une position de verrouillage dans laquelle la fenêtre est désalignée par rapport à la cuiller de sorte que celle-ci ne peut être libérée et une position d'activation dans laquelle la fenêtre est alignée avec la cuiller pour permettre sa libération.
L'invention telle que définie ci-dessus s'avère simple dans sa structure et ses modalités de mise en oeuvre, par rapport aux solutions complexes proposées selon l'état de la technique. La mise en oeuvre des bouchons allumeurs conformes à la présente invention est intuitive et visuelle : tout utilisateur est guidé dans la manipulation par la visualisation matérielle de l'alignement de la fenêtre de la bague sur la cuiller pour permettre la libération de cette dernière.
Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, il est prévu des moyens qui imposent au moins deux opérations ou déplacements distincts pour permettre le déplacement de la bague entre sa position de verrouillage et sa position d'activation.
L'exigence d'au moins deux opérations distinctes pour permettre le déplacement de la bague offre notamment les avantages suivants : la manipulation de la grenade équipée d'un tel bouchon allumeur peut être opérée en toute sécurité car les deux opérations précitées constituent une double sécurité, l'inviolabilité et la sécurité sont accrues, mais néanmoins l'ergonomie et le temps de mise en oeuvre sont préservés.
Selon une première modalité de mise en oeuvre, le levier doit être escamoté dans un premier temps, puis la bague doit être tournée pour aligner sa fenêtre sur le levier dans un second temps.
Selon une deuxième modalité de mise en oeuvre, la bague est adaptée pour être translatée par traction dans un premier temps, puis être tournée dans un deuxième temps pour aligner sa fenêtre sur le levier.
Selon une troisième modalité de mise en oeuvre, la bague est adaptée pour être translatée par traction dans un premier temps, puis le levier doit être escamoté dans un deuxième temps et enfin dans un troisième temps la bague doit être tournée pour aligner sa fenêtre sur le levier.
De préférence les moyens conformes à l'invention imposent un appui sur le levier à un moment de la phase d'armement, pour assurer la séquence de mise à feu. Imposer un blocage par la pression sur le levier d'armement en cours de séquence permet d'assurer que la mise en oeuvre n'est pas due à une opération accidentelle.
Le bouchon allumeur conforme à l'invention comprend un ressort associé au percuteur. Selon un premier mode de réalisation, le ressort est sollicité au repos pour stocker au repos l'énergie nécessaire à la mise en oeuvre du percuteur. Selon un deuxième mode de réalisation, le ressort est sollicité lors du déplacement en translation de la bague de sorte que le ressort stocke lors de ce déplacement l'énergie nécessaire à la mise en oeuvre du percuteur.
La présente invention concerne également les grenades équipées d'un bouchon allumeur du type précité.
D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre et en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels :

la figure 1 précédemment mentionnée illustre un bouchon allumeur connu de l'état de la technique,
les figures 2 et 3 représentent deux vues en coupe axiale longitudinale d'une grenade conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention, avec énergie embarquée d'activation d'un percuteur, à deux stades successifs de sa mise en oeuvre : respectivement en position de repos et de verrouillage d'une cuiller par la bague et en position de libération de la cuiller après rotation de la bague et alignement de la fenêtre de la bague sur la cuiller,
la figure 4 représente une vue partielle développée de la surface interne d'une jupe de la bague pour illustrer la coopération définie entre des moyens à complément de forme prévus respectivement sur cette jupe et sur la cuiller pour interdire initialement toute rotation de la bague,
la figure 5 représente une vue en perspective de la même grenade en position de libération de la cuiller,
la figure 6 représente une vue en coupe axiale longitudinale d'une grenade conforme à un deuxième mode de réalisation de la présente invention, avec énergie d'activation du percuteur embarquée, en position de repos,
les figures 7 à 10 représentent la même grenade à quatre stades successifs de sa mise en oeuvre : respectivement en position de stockage au repos, en position de traction de la bague, en position de rotation de la bague et en position de lancer,
les figures 11 et 12 représentent deux variantes de moyens à complément de forme prévus respectivement sur la face interne de la bague et sur la face en regard du bouchon allumeur, pour imposer une translation de la bague avant d'autoriser sa rotation,
les figures 13 à 16 représentent une grenade conforme à un troisième mode de réalisation de la présente invention, sans énergie d'activation du percuteur embarquée, à quatre stades successifs de sa mise en oeuvre : respectivement en position de stockage au repos, en position de traction de la bague, en position de rotation de la bague et en position de lancer,
les figures 17 à 22 représentent des vues partiellement éclatées de la grenade conforme au troisième mode de réalisation à cinq stades successifs de sa mise en oeuvre : respectivement en position de stockage au repos, en position de traction de la bague, en position de rotation de la bague, en position de lancer et expulsion de la cuiller, en position d'éjection d'un tiroir de maintien de percuteur, puis en position de percussion,
les figures 23 à 26 illustrent des détails de la structure et du fonctionnement de la grenade conforme au troisième mode de réalisation,
la figure 27 représente une vue en coupe axiale longitudinale d'une grenade conforme à la présente invention, et
les figures 28 à 31 représentent un quatrième mode de réalisation conforme à la présente invention, plus précisément la figure 28 représente une vue en perspective d'une bague conforme à ce quatrième mode de réalisation, et les figures 29 à 31 représentent des vues partiellement éclatées de la grenade conforme à ce quatrième mode de réalisation à trois stades de sa mise en oeuvre : respectivement en position de stockage au repos, en position de traction de la bague, et en position de sollicitation du levier d'armement pour autoriser la rotation ultérieure de la bague, la suite de la séquence étant similaire aux étapes illustrées sur les figures 19 à 22 pour le troisième mode de réalisation.

Les grenades conformes à la présente invention illustrées sur les figures 2 et suivantes annexées comprennent un corps 60 qui loge une charge utile 62 et sur l'embouchure duquel est vissé un bouchon allumeur 100.
Le corps 60, la charge utile 62 et les modalités de liaison du bouchon allumeur 100 sur le corps 60 peuvent faire l'objet de nombreux modes de réalisation et ne seront pas décrits dans le détail par la suite.
Le bouchon allumeur 100 comprend dans l'ensemble des modes de réalisation conformes à l'invention, comme cela est connu en soit, un corps 110 qui loge et porte une chaîne pyrotechnique 10 comprenant un détonateur 12, une amorce 14 associée à une composition retard 16, un percuteur 20 associé à un ressort 22, un verrou 30 et un levier d'armement 40, aussi appelé cuiller ou levier de déclenchement.
Selon l'invention le bouchon allumeur 100 ne comprend pas de goupille verrouillant la cuiller 40.
Le bouchon allumeur 100 est généralement vissé sur le corps 60 contenant la charge utile 62 de la grenade.
Le corps 110, la chaîne pyrotechnique 10 comprenant le détonateur 12, l'amorce 14 et la composition de retard 16, ainsi que le percuteur 20, le ressort 22, le verrou 30 et la cuiller 40, peuvent faire l'objet de nombreux modes de réalisation et ne seront pas décrits dans le détail par la suite.
On rappelle néanmoins que le percuteur 20 est destiné à frapper l'amorce 14 après que le verrou 30 a éjecté le levier 40 et libéré le percuteur 20. La chaîne pyrotechnique 10 est alors initiée : L'amorce 14 enflamme la composition retard 16 qui active le détonateur 12 pour faire exploser la charge principale 62.
Comme on l'a indiqué précédemment, selon l'invention, le bouchon allumeur 100 comprend en outre une bague 120. Cette bague 120 comporte une fenêtre 125. Elle est mobile entre une position de verrouillage (illustrée par exemple figure 2) dans laquelle la fenêtre 125 est désalignée par rapport à la cuiller 40 de sorte que celle-ci ne peut être libérée et une position d'activation (illustrée par exemple figure 3) dans laquelle la fenêtre 125 est alignée avec la cuiller 40 pour permettre sa libération et de là l'initiation de la chaîne pyrotechnique 10.
Sur les figures annexées on a référencé O-O un axe longitudinal de symétrie principale du corps 60 et du bouchon allumeur 100. Cet axe O-O est perpendiculaire au fond 61 du corps opposé au bouchon allumeur 100. Il coïncide de préférence avec l'axe de déplacement du percuteur 20.
La bague 120 est montée à rotation autour de l'axe O-O.
La bague 120 est composée essentiellement d'une paroi 121 en forme de disque, perpendiculaire à l'axe O-O et centrée sur cet axe O-O, prolongée par une jupe cylindrique 123 centrée sur l'axe O-O. La paroi 121 constitue le sommet du bouchon allumeur opposé au corps 60. La jupe 123 entoure la partie du corps 110 qui loge le verrou 30. Ainsi la paroi 121 et la jupe 123 constituent la partie extérieure du bouchon allumeur, directement accessible pour une manipulation. Le déplacement de la bague 120 est donc simple et aisée.
La fenêtre 125 est formée dans la jupe cylindrique 123. Elle s'étend sur toute la hauteur de la jupe 123. La largeur de la fenêtre 125 considérée dans un sens périphérique de la jupe 123, est au moins égale à la largeur de la cuiller 40. Typiquement la fenêtre couvre une ouverture angulaire comprise entre 20 et 45°.
La cuiller 40 est montée à rotation autour d'un axe 42 transversal à l'axe O-O, interne à la bague 120 et proche de la paroi 121. Au repos la cuiller 40 qui s'étend dans une direction longitudinale parallèle à l'axe O-O, repose contre la face interne de la bague 120, la fenêtre 125 n'étant pas alignée avec la cuiller 40, comme on le voit sur la figure 2.
Le verrou 30 est monté à coulissement dans le corps 110 perpendiculairement à l'axe O-O en regard de la cuiller 40. Le verrou 30 est sollicité radialement vers l'extérieur par un ressort 32. Au repos cependant l'extrémité radialement extérieure du verrou 30 repose contre la face interne de la cuiller 40 de sorte que le verrou 30 ne peut être éjecté radialement. Le verrou 30 sollicite ainsi la cuiller 40 en appui contre la face interne de la bague 120.
Au repos comme on le voit sur les figures 2 et 3, le verrou 30 interfère avec le trajet de déplacement du percuteur 20 de sorte que le percuteur 20 ne peut frapper l'amorce 14.
Selon le mode de réalisation particulier représenté sur les figures 2 et 3 la partie radialement interne du verrou 30 est placé entre le percuteur 20 et l'amorce 14 de sorte que le verrou interdit clairement tout contact entre le percuteur 20 et l'amorce 14. D'autres réalisations sont cependant possibles comme on le verra par la suite. Par exemple le verrou 30 peut au repos traverser une lumière ménagée dans le percuteur 20 pour limiter le déplacement autorisé au percuteur 20.
Au repos également des moyens à complément de forme sont prévus respectivement sur la cuiller 40 et sur la face interne de la bague 120 pour interdire toute rotation de la bague 120. Ces moyens à complément de forme peuvent faire l'objet de différents modes de réalisation.
Typiquement ces moyens à complément de forme peuvent être formés pour le premier mode de réalisation illustré sur les figures 2 et 3, comme schématisé sur la figure 4, de deux nervures longitudinales 122, 124 en saillie sur la face interne de la jupe 123 de la bague 120 et qui encadrent la cuiller 40. Tant que la cuiller 40 est située entre ces deux nervures 122 et 124, la bague 120 ne peut être entraînée en rotation autour de l'axe O-O. Il est nécessaire de dégager la cuiller 40 de ces deux nervures 122 et 124, en rapprochant la cuiller 40 de l'axe O-O pour autoriser la rotation de la bague 120.
Alternativement les moyens à complément de forme précités peuvent comprendre au moins une nervure en saillie sur la cuiller et adaptée pour entrer au repos dans une rainure complémentaire en regard formée sur la surface interne de la jupe 123. Pour libérer la bague 120 en rotation il convient de désengager la nervure précitée formée sur la cuiller de la rainure complémentaire en regard formée sur la bague.
Le fonctionnement du bouchon allumeur qui vient d'être décrit en regard des figures 2 à 5 est essentiellement le suivant.
Une première action de pression sur le levier 40, pour le rapprocher de l'axe O-O, doit être opérée pour libérer les moyens à complément de forme précités et ainsi libérer la bague 120.
Puis un deuxième mouvement, de rotation de la bague 120 autour de l'axe O-O, permet de positionner angulairement la fenêtre 125 en regard de la cuiller ou levier 40 et ainsi de libérer le levier 40, comme illustré sur la figure 3.
Au lancer la cuiller 40 s'efface comme on le voit sur la figure 5, sous l'effet de la sollicitation du verrou 30 qui s'éjecte, permettant le mouvement du percuteur 20 sous l'effet de son ressort associé 22 pré-sollicité au stockage pour emmagasiner l'énergie nécessaire à l'entrainement du percuteur 20, qui initie l'amorce 14.
La mise en oeuvre consécutive de la chaîne pyrotechnique est classique en soit.
Le bouchon allumeur conforme à ce mode de réalisation de la présente invention exige ainsi deux mouvements distincts. Plus précisément selon le premier mode de réalisation illustré sur les figures 2 et 3, ces deux mouvements comprennent un premier mouvement d'escamotage de la cuiller 40 pour permettre la rotation de la bague 120, qui constitue une première sécurité, opéré par l'action de préhension nominale de la grenade et le deuxième mouvement est une rotation de la bague 120 pour aligner la partie haute de la cuiller 40 avec l'encoche 125 de la bague 120.
On va maintenant décrire les modes de réalisation représentés à partir de la figure 6.
Contrairement au premier mode de réalisation illustré sur les figures 2 à 5 qui demande un actionnement/escamotage de la cuiller 40 puis une rotation de la bague 120 pour opérer la mise en oeuvre, les modes de réalisation illustrés sur les figures 6 et suivantes demandent au moins un double actionnement/déplacement de la bague : une translation de la bague 120 selon l'axe O-O suivie d'une rotation de la bague 120 autour de l'axe O-O.
Par ailleurs selon le quatrième mode de réalisation illustré sur les figures 28 à 31 une sollicitation du levier d'armement 40 dans une étape intermédiaire entre la traction et la rotation de la bague 120, est en outre requise.
Les moyens à complément de forme sont adaptés pour imposer le mouvement composé précité de la bague 120, translation puis rotation, pour autoriser l'alignement de la fenêtre 125 en regard de la cuiller 40.
De nombreux moyens à complément de forme peuvent être prévus à cet effet.
Selon des modes de réalisation non limitatifs illustrés sur les figures 11 et 12, ces moyens à complément de forme comprennent au moins un pion en saillie sur l'un du corps 110 de bouchon allumeur ou de la bague 120 et une rainure complémentaire formée sur l'autre de la bague 120 ou du corps 110 de bouchon allumeur, laquelle rainure comporte deux segments orthogonaux l'un parallèle à l'axe O-O et l'autre transversal à cet axe O-O.
Selon la variante illustrée sur la figure 11, le pion 111 est formé sur le corps 110 et la rainure 126 formée sur la surface interne de la jupe 123 comprend deux segments 127 et 128.
Selon la variante illustrée sur la figure 12, le pion 129 est formé en saillie sur la surface interne de la jupe 123 et la rainure 116 formée sur le corps 110 comprend deux segments 117 et 118.
Le fonctionnement du mode de réalisation illustré sur les figures 6 à 10 reste globalement similaire à celui précédemment décrit pour le premier mode de réalisation en regard des figures 2 à 5.
Ce mode de réalisation correspond à un cas avec énergie embarquée d'activation d'un percuteur 20, c'est-à-dire que le ressort 22 associé au percuteur 20 est pré-sollicité au repos pour emmagasiner l'énergie nécessaire pour assurer la percussion de l'amorce par le percuteur 20 lorsque le verrou 30 est retiré.
Au repos la grenade est dans la position illustrée sur la figure 7.
Dans un premier temps la bague 120 doit être entrainée en translation selon l'axe O-O en éloignement du corps 60 comme illustré sur la figure 8.
Puis dans un deuxième temps, la bague 120 est entrainée en rotation autour de l'axe O-O pour aligner la fenêtre 125 avec la cuiller comme illustré sur la figure 9.
Comme illustré sur la figure 10 la cuiller 40 est alors éjectée pour autoriser l'activation de la chaîne pyrotechnique si la grenade est lancée à ce stade.
On a représenté sur la figure 6 un ressort optionnel 130 centré sur l'axe O-O et travaillant à la traction entre le corps 110 et la bague 120, pour solliciter la bague 120 dans sa position de repos initiale plaquée contre le corps 110 du bouchon allumeur pour limiter les risques d'activation accidentelle du bouchon allumeur.
On va maintenant décrire le mode de réalisation illustré sur les figures 13 à 26.
On retrouve dans le mode de réalisation représenté sur les figures 13 à 26, un corps 60 qui loge une charge utile 62 et sur l'embouchure duquel est vissé un bouchon allumeur 100.
Le bouchon allumeur 100 , sans cuiller, comprend un corps 110 qui loge et porte une chaîne pyrotechnique 10 comprenant un détonateur 12, une amorce 14 associée à une composition retard 16, un percuteur 20 associé à un ressort 22, un verrou 30 et un levier d'armement 40, aussi appelé cuiller.
Le bouchon allumeur 100 comprend également une bague 120 qui comporte une fenêtre 125, laquelle bague 120 est mobile entre une position de verrouillage dans laquelle la fenêtre 125 est désalignée par rapport à la cuiller 40 de sorte que celle-ci ne peut être libérée et une position d'activation, obtenu par deux mouvements successifs de translation selon l'axe O-O puis de rotation selon cet axe O-O dans laquelle la fenêtre 125 est alignée avec la cuiller 40 pour permettre sa libération et de là l'initiation de la chaîne pyrotechnique 10.
Le double mouvement précité, translation puis rotation, de la bague 120 est contrôlé par des moyens à complément de forme du type illustré sur les figures 11 et 12 ou des moyens équivalents.
Cependant ce mode de réalisation illustré sur les figures 13 à 26 correspond à un cas sans énergie embarquée d'activation du percuteur 20. C'est-à-dire que selon le mode de réalisation illustré sur les figures 13 à 26, le ressort 22 associé au percuteur 20 n'est pas sollicité au repos de sorte qu'il ne stocke pas d'énergie susceptible de déplacer le percuteur 20. Dans ce cas le ressort n'est mis sous contrainte qu'au moment de la translation de la bague 120. Cette disposition permet de renforcer encore la sécurité du bouchon allumeur et de la grenade ainsi équipée.
A cette fin le ressort 22, travaillant à la compression, est placé entre une butée 115 formée sur le corps 110 et dirigée vers le centre du corps 60, et une collerette 25 liée à l'extrémité interne du percuteur 20.
Le percuteur 20 est par ailleurs lié par des moyens 200 de liaison provisoire, qui seront décrits plus en détail par la suite, avec la bague 120. Ainsi le ressort 22 est comprimé lorsqu'une traction est opérée sur la bague 120, rapprochant la collerette précitée 25 de la butée précitée 115.
Selon le mode de réalisation représenté sur les figures 13 et suivantes les moyens de liaison provisoire 200 comprennent une griffe expansible 210 liée à l'un de la bague 120 ou du percuteur 20, qui coopère avec une rotule d'attache 29 liée à l'autre du percuteur 20 ou de la bague 120.
La griffe 210 peut être formée par exemple d'au moins deux mâchoires expansibles équiréparties autour de l'axe O-O.
Cette griffe expansible 210 coopère avec un tiroir 220. Le tiroir 220 a pour fonction d'interdire l'expansion de la griffe 210 tant que la cuiller 40 est en place.
Le tiroir 220 est de préférence placé entre le verrou 30 et le chapeau 121 de la bague 120.
De préférence le tiroir 220 est monté à translation radiale dans le corps 110 perpendiculairement à l'axe O-O en regard de l'extrémité de la cuiller 40 proche de son axe de rotation 42. Le tiroir 220 est sollicité radialement vers l'extérieur par un ressort 222. Au repos cependant l'extrémité radialement extérieure du tiroir 220 repose contre la face interne de la cuiller 40 de sorte que le tiroir 220 ne peut être éjecté radialement. En revanche le tiroir 220 est éjecté lorsque la cuiller 40 est escamotée.
Le percuteur 20 est monté à translation dans un alésage central 119 du corps 110, centré sur l'axe O-O.
Le tiroir 220 comporte une lumière longitudinale traversante 224, sécante de l'alésage 119. La largeur de la lumière 224 est de préférence égale au diamètre de l'alésage 119 et égale à la dimension transversale de la griffe 210 en position rétractée, c'est-à-dire la dimension de la griffe 210 serrée sur la rotule 29 considérée transversalement à l'axe O-O.
L'on comprendra que ainsi tant que la griffe 210 est logée dans l'alésage 119 ou dans la lumière 224 du tiroir 220, la griffe 210 ne peut s'expanser et par conséquent la rotule 29 reste prisonnière de la griffe 210 de sorte que le percuteur 20 reste lié à la bague 120.
En revanche lorsque, dans les conditions que l'on décrira par la suite, le tiroir est éjecté, la griffe 210 n'est plus confinée par la lumière 119 et peut s'expanser, sous l'effet de la sollicitation du ressort 22 associé au percuteur 20, alors contraint.
Selon le mode de réalisation particulier représenté sur les figures 13 et suivantes, la griffe expansible 210 est formée sur l'extrémité d'une tige 129 venue de matière sur la face interne de la paroi 121 et centrée sur l'axe O-O.
Le fonctionnement du bouchon allumeur illustré sur les figures 13 à 27 est essentiellement le suivant.
Au repos la grenade est dans la position illustrée sur les figures 13, 17 et 23. Le ressort 22 associé au percuteur 20 n'est pas contraint. Le verrou 30 interdit la percussion. La griffe 210 est confinée dans l'alésage 119 et ne peut s'expanser.
Dans un premier temps la bague 120 doit être entrainée en translation selon l'axe O-O en éloignement du corps 60 comme illustré sur la figure 14. Comme illustré sur les figures 18 et 24, la griffe 210 qui emprisonne la rotule 29 entraine le percuteur 20.Le ressort 22 associé au percuteur 20 est alors contraint. La griffe 210 est maintenant positionnée dans la lumière 224 du tiroir 220. Elle reste donc confinée.
Puis dans un deuxième temps, la bague 120 est entrainée en rotation autour de l'axe O-O pour aligner la fenêtre 125 avec la cuiller 40 comme illustré sur la figure 15. Comme illustré sur les figures 19 et 25, la griffe 210 reste positionnée dans la lumière 224 du tiroir 220 et emprisonne toujours la rotule 29. Le verrou 30 assure toujours la sécurité mécanique de la grenade car il interfère avec le trajet du percuteur 20 et empêche celui-ci de frapper l'amorce 14.
Comme illustré sur les figures 16, puis 20 et 21, la cuiller 40 est alors éjectée pour autoriser l'activation de la chaîne pyrotechnique si la grenade est lancée à ce stade. Comme illustré sur les figures 20, 21, 22 et 26, le tiroir 220 est alors éjecté. La griffe 210 est finalement positionnée dans le volume logeant précédemment le tiroir 220. Elle peut s'expanser et libérer la rotule 29.
Sous l'effet du ressort 22 précédemment contraint lors de la traction de la bague 120, le percuteur 20, libéré par la séparation de la rotule 29 et de la griffe 210, peut venir frapper l'amorce 14 pour initier la chaîne pyrotechnique.
Le mode de réalisation illustré schématiquement sur la figure 27 diffère uniquement du mode de réalisation précédemment décrit en regard des figures 13 à 26 par le fait que selon les figures 13 à 26 le verrou 30 est engagé dans une lumière longitudinale traversante du percuteur, l'extrémité percutante du percuteur 20 étant placée en regard de l'amorce 14, soit du côté du verrou 30 situé vers l'amorce 14, de sorte que le percuteur 20 s'étend au repos de part et d'autre du verrou 30, alors que selon le mode de réalisation illustré sur la figure 27, au repos le verrou 30 est intercalé entre le percuteur 20 et l'amorce 14 de sorte que l'extrémité percutante du percuteur 20 est placé en appui contre le verrou 30.
L'on observera que les moyens conformes à l'invention, précédemment décrits offrent les avantages d'imposer une préhension de la grenade de manière sécurisée car imposant un maintien de la cuiller 40 dans la paume de la main, sans complexifier ni allonger la mise en oeuvre.
L'on notera également que l'invention offre une totale réversibilité tant que la cuiller n'est pas relâchée. En effet la bague 120 peut être déplacée en sens inverse et être ramenée en position de sécurité de stockage tant que la cuiller 40 n'est pas éjectée.
On a illustré sur les figures 28 à 31 une variante de réalisation du deuxième mode de réalisation illustré sur les figures 7 à 11 ou du troisième mode de réalisation illustré sur les figures 14 à 23, qui constitue un quatrième mode de réalisation conforme à la présente invention et qui se caractérise par la présence de moyens à complément de forme prévus respectivement sur la bague 120 et sur la cuiller 40 pour imposer que le levier ou cuiller 40 soit escamoté dans une étape intermédiaire entre une première étape au cours de laquelle la bague 120 est translatée par traction et une dernière étape de manipulation au cours de laquelle la bague 120 doit être tournée pour aligner sa fenêtre 125 sur le levier 40.
Typiquement comme illustré sur la figure 28, les moyens à complément de forme précités peuvent comprendre une rainure 1200 formée sur la surface interne de la jupe 123 et complémentaire de la cuiller 40 ou d'une nervure en saillie sur la cuiller 40 et adaptée pour recevoir celle-ci au repos. Pour libérer la bague 120 en rotation il convient de désengager la cuiller 40 de la rainure complémentaire 1200 formée en regard sur la bague120.
Alternativement ces moyens à complément de forme peuvent être formés comme schématisé sur la figure 4, de deux nervures longitudinales 122, 124 en saillie sur la face interne de la jupe 123 de la bague 120 et qui encadrent la cuiller 40. Tant que la cuiller 40 est située entre ces deux nervures 122 et 124, la bague 120 ne peut être entraînée en rotation autour de l'axe O-O. Il est nécessaire de dégager la cuiller 40 de ces deux nervures 122 et 124, en rapprochant la cuiller 40 de l'axe O-O pour autoriser la rotation de la bague 120.
La structure et le fonctionnement de ce quatrième mode de réalisation restent par ailleurs globalement identiques à ceux décrits précédemment pour le deuxième et le troisième modes de réalisation.
Par exemple selon une variante de réalisation, le bouchon allumeur peut en option comporter une rupture initiale de chaîne pyrotechnique formée d'une séparation physique entre les moyens explosifs primaires et les moyens explosifs secondaires, laquelle rupture de chaîne pyrotechnique est neutralisée pour supprimer la séparation physique entre les moyens explosifs primaires et les moyens explosifs secondaires lors de l'armement.
Par ailleurs le percuteur précédemment décrit peut être remplacé par un percuteur rotatif.
Le cas échéant le bouchon allumeur peut être directement intégré à la grenade et non pas formé d'un composant séparé adapté pour être rajouté sur une grenade.
L'on observera que le bouchon allumeur conforme à la présente invention peut être mis en oeuvre par rotation de la bague 120 dans un sens ou dans le sens inverse. Le bouchon allumeur conforme à la présente invention convient donc parfaitement à tout utilisateur, qu'il soit droitier ou gaucher.
Le bouchon allumeur présente de ce fait un caractère ambidextre.
Ce caractère ambidextre peut être particulièrement réalisé si au repos la fenêtre 125 est disposée à 180° du levier 40. Dans ce cas en effet l'angle de rotation de la bague 120 pour porter la fenêtre 125 en regard du levier 140 est identique et égal à 180° quel que soit le sens de rotation de la bague 120.
En variante pour assurer un caractère parfaitement ambidextre tout en limitant l'angle de rotation requis pour la bague 120, on peut prévoir au moins deux fenêtres 125 symétriques par rapport à la position du levier 40 au repos.

Claims

Bouchon allumeur, comprenant une cuiller (40), une chaîne pyrotechnique (10) et un percuteur (20) adapté pour initier la chaîne pyrotechnique (10) après libération de la cuiller (40), caractérisé par le fait que le bouchon allumeur comprend en outre une bague (120) comportant au moins une fenêtre (125) et mobile entre une position de verrouillage dans laquelle la fenêtre (125) est désalignée par rapport à la cuiller (40) de sorte que celle-ci ne peut être libérée et une position d'activation dans laquelle la fenêtre (125) est alignée avec la cuiller pour permettre sa libération.
Bouchon selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens qui imposent au moins deux opérations ou déplacements distincts pour permettre le déplacement de la bague (120) entre sa position de verrouillage et sa position d'activation.
Bouchon selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens qui imposent un appui sur la cuiller (40) à un moment de la phase d'armement, pour assurer la séquence de mise à feu.
Bouchon selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la bague (120) est montée à rotation autour de l'axe principal (O-O) du bouchon allumeur.
Bouchon selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la bague (120) est composée d'une paroi (121) en forme de disque, prolongée par une jupe cylindrique (123) comportant ladite fenêtre (125), la jupe (123) constituant la partie extérieure du bouchon allumeur, directement accessible pour une manipulation.
Bouchon selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la fenêtre (125) a une largeur au moins égale à la largeur de la cuiller (40).
Bouchon selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend un verrou (30) monté à coulissement dans le bouchon, limité initialement à déplacement par la cuiller (40) et qui interfère avec le trajet de déplacement du percuteur (20) de sorte que le percuteur (20) ne peut initialement frapper une amorce (14) de la chaîne pyrotechnique.
Bouchon selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens à complément de forme prévus respectivement sur la cuiller (40) ou un corps de bouchon et sur la face interne de la bague (120) pour interdire toute rotation initiale de la bague (120).
Bouchon selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens à complément de forme comprennent des moyens de type nervures/rainures complémentaires prévus respectivement sur la cuiller (40) ou un corps de bouchon et sur la bague (120), par exemple sous forme de deux nervures longitudinales (122, 124) en saillie sur la face interne de la jupe (123) de la bague (120) et qui encadrent la cuiller (40) ou sous forme d'au moins une nervure en saillie sur la cuiller (40) et adaptée pour entrer au repos dans une rainure complémentaire en regard formée sur la surface interne d'une jupe (123) de la bague (120).
Bouchon selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens à complément de forme comprennent des moyens adaptés pour imposer un mouvement composé de la bague (120), translation puis rotation, pour autoriser l'alignement de la fenêtre (125) en regard de la cuiller (40).
Bouchon selon la revendication 10, caractérisé en ce que les moyens à complément de forme comprennent en outre des moyens adaptés pour imposer un appui sur la cuiller (40) après le mouvement de translation de la cuiller (40) et le mouvement de rotation de la cuiller (40), pour autoriser l'alignement de la fenêtre (125) en regard de la cuiller (40).
Bouchon selon l'une des revendications 10 ou 11, caractérisé en ce que les moyens à complément de forme comprennent au moins un pion en saillie sur l'un du bouchon allumeur ou de la bague (120) et une rainure complémentaire formée sur l'autre de la bague (120) ou du bouchon allumeur, laquelle rainure comporte deux segments orthogonaux l'un parallèle à l'axe O-O et l'autre transversal à cet axe O-O, par exemple
un pion (111) formé sur le bouchon et une rainure (126) formée sur la surface interne d'une jupe (123) de la bague, comprend deux segments (127, 128) ou un pion (129) formé en saillie sur la surface interne de la jupe (123) et une rainure (116) formée sur le bouchon et qui comprend deux segments (117, 118).
Bouchon selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un tiroir (220) monté à translation radiale dans un corps (110) du bouchon, en regard de la cuiller (40) et qui comporte des moyens (224) assurant une liaison du percuteur (20) avec la bague (120) tant que la cuiller (40) n'est pas éjectée.
Bouchon selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le percuteur (20) est lié par des moyens (200) de liaison provisoire, avec la bague (120).
Bouchon selon la revendication 14, caractérisé en ce que les moyens de liaison provisoire (200) comprennent une griffe expansible (210) liée à l'un de la bague (120) ou du percuteur (20), qui coopère avec une rotule d'attache (29) liée à l'autre du percuteur (20) ou de la bague (120).
Bouchon selon la revendication 15, caractérisé en ce que la griffe (210) est formée par au moins deux mâchoires expansibles équiréparties autour de l'axe (O-O) de translation du percuteur (20).
Bouchon selon les revendications 13 et 15 prises en combinaison, caractérisé en ce que le tiroir (220) comporte une lumière (224) dont la largeur est égale à la dimension transversale de la griffe (210) en position rétractée.
Bouchon selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de guidage tels que la cuiller (40) doit être escamotée dans un premier temps, puis la bague (120) doit être tournée pour aligner sa fenêtre (125) sur la cuiller (40) dans un second temps.
Bouchon selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de guidage tels que la bague (120) doit être translatée par traction dans un premier temps, puis être tournée dans un deuxième temps pour aligner sa fenêtre (125) sur la cuiller (40).
Bouchon selon l'une des revendications 1 à 17 et 19, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de guidage tels que la bague (120) doit être translatée par traction dans un premier temps, puis la cuiller (40) doit être escamotée dans un deuxième temps et enfin dans un troisième temps la bague (120) doit être tournée pour aligner sa fenêtre (125) sur la cuiller (40).
Bouchon selon l'une des revendications 1 à 20, caractérisé en ce qu'il comprend un ressort (22) associé au percuteur (20) et que le ressort (22) est sollicité lors du déplacement en translation de la bague (120) de sorte que le ressort (22) stocke lors de ce déplacement l'énergie nécessaire à la mise en oeuvre du percuteur (20).
Bouchon selon l'une des revendications 1 à 21, caractérisé en ce que la fenêtre (125) est disposée au repos à 180° de la cuiller (40).
Bouchon selon l'une des revendications 1 à 21, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux fenêtres (125) symétriques par rapport à la position de la cuiller (40) au repos.
Grenade équipée d'un bouchon allumeur conforme à l'une des revendications 1 à 23.