BE399933A

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Publication number: BE399933A
Authority: BE
Priority date: 1933-11-24
Also published as: FR44420E; FR751009A

Description


  Pistolet automatique perfectionné.

  
Les pistolets automatiques fabriqués jusqu'ici présentent divers inconvénients notamment au point de vue

  
de la sûreté de leur maniement et de la commodité de leur

  
démontage et remontage. En effet, en premier lieu, ils

  
comportent un risque d'accident grave par la manoeuvre

  
de la détente en cas d'oubli toujours possible d'une

  
cartouche dans la chambre du canon' en cas d'enrayage ou

  
de mauvais fonctionnement du dispositif de sécurité usuel placé entre le chargeur et/de chien et composé de plusieurs pièces fragiles et trop aisément déréglables telles que pédale ou linguet. En second lieu, ils ne sont pas prémunis contre le danger d'une fermeture non calée du bloc de culasse dû à l'explosion d'une cartouche dans le canon. Enfin, en troisième lieu, ils ne se prêtent pas à des démontages faciles permettant des vérifications et des réparations aisées, notamment de l'attelage du canon par rapport à la carcasse, et de l'ensemble des organes de commande du chien. 

  
La présente invention se propose de remédier à ces  divers inconvénients en perfectionnant et simplifiant le  mécanisme des divers types de pistolets automatiques c'està-dire des pistolets dont les cartouches installées dans 

  
un chargeur qu'on enfonce dans un logement ad hoc de la  crosse ou poignée sont amenées automatiquement et à tour de  rôle dans la chambre du canon par les manoeuvres de la détente réalisant le tir.

  
Conformément à l'invention, le retrait du chargeur hors de la crosse a pour conséquence de bloquer directement  le chien par l'intermédiaire d'un seul organe robuste in-  déréglable et aisément accessible, cet organe de sécurité étant constitué par un levier unique qui peut pivoter sur l'axe de la gâchette et qui est conformé, d'une part, pour  être attaqué directement par le chargeur lorsqu'on enfonce ce dernier à fond et, d'autre part, pour immobiliser directement le chien et pour subir en même temps que la gâchette l'influence d'un ressort unique dès que le chargeur  n'est plus engagé à fond, les axes de pivotement du chien et de la gâchette étant implantés dans une double platine  <EMI ID=1.1> 

  
En outre, conformément à l'invention, sous le chien

  
est disposée une plaquette-verrou qui est amenée automatiquement en position de verrouillage du chien lorsque le levier de sûreté est lui-même amené par pivotement à sa position de blocage de la glissière du pistolet, ce qui constitue une double sûreté supplémentaire manoeuvrable

  
par un seul doigt de la main.

  
Au surplus, conformément à l'invention, le tenon usuel qui est placé sous le canon à la hauteur de la chambre à cartouche et qui est destiné à atteler le canon à la carcasse de culasse tout en permettant son recul et son mouvement en hauteur ne comporte pas de biellette d'attelage mais est d'assez faible hauteur et conformé de manière à présenter une double rampe destinée à coopérer, d'une part, avec

  
l'axe d'attelage et, d'autre part, avec une rampe prévue

  
sur une pièce fixe solidaire de la carcasse en vue de déplaoer impérativement le canon longitudinalement (verrouillé par rapport au bloc de culasse) et en hauteur.(déverrouillé par rapport au bloc de culasse) pour réaliser l'éjection et l'alimentation des cartouches successives.

  
Enfin, conformément à l'invention, le ressort récupérateur et sa tige de support sont disposés amoviblement sous le canon, ledit ressort étant arobouté entre un collet postérieur s'appuyant contre un arceau de butée façonné à l'avant du tenon d'attelage et un embout antérieur engagé dans une échancrure de l'embase de la virole qui supporte

  
la bouche du canon.

  
Diverses autres caractéristiques de oe pistolet'automatique perfectionné ainsi que les avantages auxquels elles donnent lieu découleront de la suite de cette description.

  
Le dessin schématique annexé représente, à titre d'exemple de réalisation de l'invention illustratif mais non limitatif, un pistolet comportant les présents perfectionnements.

  
Figure 1 est une vue fragmentaire en partie coupée montrant, d'une part, la relation entre la rampe prévue sur le tenon d'attelage et la rampe conjuguée prévue sur

  
une pièce adjacente fixée à la carcasse du pistolet et/d'autre part, la disposition du ressort récupérateur et de sa tige de support.

  
Figure 2 est une vue fragmentaire ou partie coupée mais avec omission de nombreux organes pour plus de clarté, cette vue montrant la plaquette-verrou commandée par le levier de sûreté et destinée à immobiliser le chien quand

  
ce levier occupe sa position d'arrêt du recul de la glissière du pistolet.

  
Figure 3 est une vue fragmentaire en partie coupée montrant une bonne partie de l'ensemble du pistolet perfectionné, y compris le nouvel attelage entre le canon et la carcasse, le canon verrouillé au bloc de culasse par ses tenons supérieurs et renfermant une cartouche, enfin les nouveaux organes de sécurité immobilisant le chien et la glissière du pistolet et empêchant le coup d'être tiré involontairement.

  
Les mêmes numéros de référence désignent les mêmes organes dans toutes les figures.

  
Le pistolet automatique représenté ici à titre d'exemple de réalisation constructive de l'invention comprend, comme à l'ordinaire, une carcasse 1 faisant corps avec le pontet 2 protégeant la détente 3 et avec la crosse ou poignée 4 dans un évidement longitudinal de laquelle on peut enfoncer le chargeur ou magasin 5, enfin un bloc de culasse 6 avec glissière, un canon 7, un percuteur 8 à ressort 9, un chien 10 et une gâchette 11 reliée à la détente 3 par une barrette 12. 

  
Le chien 10 comporte comme à l'ordinaire un cran d'ar-

  
 <EMI ID=2.1> 

  
gâchette 11. Sur un axe 13 implanté dans le chien 10 est articulée une biellette 14 destinée à le faire pivoter jusqu'à sa position de percussion autour de son axe 15 sous l'action d'un ressort 16 logé dans la paroi postérieure de la crosse 4.

  
Sur l'axe 17 de pivotement de la gâchette 11 est monté un organe adjonctif 18 constituant le nouveau levier de sécurité dont le r8le est de bloquer directement c'est-àdire sans organes intermédiaires le chien 10 toutes les fois que le chargeur 5 n'est pas engagé à fond dans son logement 4a ménagé dans la crosse 4.

  
Ce levier de sécurité adjonctif 18 pcs sède deux bras :
un bras antérieur 18a de forme et dimensions calculées pour

  
 <EMI ID=3.1> 

  
clancher dans un cran de sécurité supplémentaire 10[deg.], assez 

  
 <EMI ID=4.1> 

  
 <EMI ID=5.1> 

  
cavité pratiquée dans la gâchette 11. L'extrémité inférieure  de celle-ci est attaquée par le bout de la barrette 12 qui lui transmet la poussée de la détente 3.

  
Comme le montrent la figure 3, quand le chargeur 5 n'est pas engagé à fond dans son logement 4a pratiqué dans

  
 <EMI ID=6.1> 

  
dans ce logement par suite de la poussée du ressort 19, de sorte que le talon 18b du levier 18 est enclanché dans

  
 <EMI ID=7.1> 

  
de pivoter autour de son axe 15 vers le percuteur 8. En même temps, le ressort 19 (qui joue ainsi un double rôle)

  
a pousse la gâchette en sens inverse et enclanche son bec 11

  
 <EMI ID=8.1> 

  
levier de sécurité 18 et de la gâchette 11 montée sur le même axe 17 que lui et par la seule action du ressort unique
19, le chien 10 est donc immobilisé jusqu'au moment où le chargeur 5 est enfoncé à fond dans la crosse 4. A ce moment, le refoulement du bras 18a du levier 18 par le chargeur dégage le cran de sécurité 10 du talon 18b et permet à la gâchette 11 poussée par la barrette 12 elle-même poussée

  
a

  
par la détente 3 de libérer le cran 10 . Le chien 10 peut alors, sous la poussée de la biellette 14 influencée par le ressort 16, pivoter autour de l'axe 15 et venir frapper

  
le percuteur 8.

  
On voit donc que l'immobilisation autrement dit le blocage angulaire du chien 10 est assurée par l'action du levier de sécurité 18 commandé directement et automatique-. ment par le chargeur./5 sans mécanisme intermédiaire au cas où la gâchette échappe le cran d'armement. On évite ainsi les frottements, ruptures, risques d'enrayage et autres inconvénients des pistolets antérieurs et on réalise un blocage du chien plus simple et plus sûr.

  
L'axe 15 sur lequel peut pivoter le chien 10 et l'axe

  
 <EMI ID=9.1> 

  
curité 18 tourillonnent dans deux flasques 20 formant une double platine assujettie amoviblement en place. Cette double platine 20 formant une sorte de chape est très aisément démontable et permet de dégager en bloc du corps

  
du pistolet l'ensemble du mécanisme constitué par le chien 
10; la gâchette 11, le levier de sécurité 18, le ressort

  
19 et la biellette 14. Ce démontage ainsi que le remontage peuvent être opérés avec facilité grâce à la position très accessible de la double platine 20. Ils permettent aux usagers même non expérimentés de vérifier toutes les fois qu'il en est besoin l'état et le bon fonctionnement de 

  
ces divers organes. Cette vérification est d'autant plus aisée qu'en dégageant la double platine 20, on amène à soi les organes 10, 11, 18, 19 et 14 dans les positions mutuelles qu'ils occupent pour.f onctionner comme il faut.

Un dispositif de sécurité additionnel est prévu ici.

  
Il est constitué par une plaquette-verrou 31 dont le bord

  
 <EMI ID=10.1> 

  
verrou 31 est pourvue en un certain point de sa longueur  d'une petite mortaise 31a dans laquelle s'engage un petit  tenon 32a solidaire de l'axe 32 du levier de sûreté 33.  En position relevée (Fig. 2) ce levier de sûreté 33 s'ap-  plique par son bord supérieur présentant avantageusement  un gradin contre un méplat 34 prévu à l'arrière de la glissière du pistolet et l'empêche absolument de reculer.

  
Dans cette position relevée, ce levier de sûreté 33 main-tient, grâce a son tenon 32 , la plaquette-verrou 31 en prise avec le chien,de sorte que celui-ci est immobilisé. Il ne peut donc tourner autour de son axe 15. Le coup ne peut donc partir si on appuie sur la détente 3.

  
 <EMI ID=11.1> 

  
33 est l'axe qui maintient assemblées les deux platines du pistolet, ce qui simplifie sa construction. A noter également que le simple pivotement.du levier de sûreté 33 a l'aide d'un seul doigt réalise par un moyen extrêmement simple le double blocage de la glissière du pistolet et du chien 10 sans créer par rapport à ce chien de saillie incommode ou disgracieuse puisque la. plaquette-verrou 31 est dissimulée et encastrée sous le chien verrouillé

  
par elle.

  
Le canon 7 du pistolet pourvu des tenons de verrouil-.

  
 <EMI ID=12.1> 

  
dans la partie antérieure et contre la paroi interne du bloc de culasse 6 comporte ici à sa partie inférieure et à la hauteur de la chambre à cartouche un tenon d'attelage

  
 <EMI ID=13.1> 

  
dès que ce verrouillage cesse, de s'abaisser légèrement

  
par rapport au bloc de culasse 6 en vue de permettre l'éjection et l'alimentation de la cartouche suivante que fournit le chargeur 5.

  
A .cet effet, le tenon d'attelage 22 est découpé obliquement (voir Fig. 1) ; il présente sur sa paroi avant une légère encoche arrondie 22a s'arrêtant contre le pourtour de l'axe 23 implanté dans la carcasse du pistolet.

  
 <EMI ID=14.1> 

  
minée à son somme-t par une encoche arrondie 22 . Dans cette encoche peut s'engager le mentonnet 30a d'une pièce
30 fixée sur la carcasse par une goupille 40. Cette pièce
30 comporte une encoche inférieure 30b limitée vers l'avant

  
 <EMI ID=15.1> 

  
de cette butée 30 est parallèle à l'axe du canon de même que la tranche inférieure du tenon d'attelage 22.

  
 <EMI ID=16.1> 

  
la position extrême vers l'avant est déterminée par l'axe fixe 23 se déplace vers l'arrière parallèlement à son axe pendant le temps que la tranche inférieure de ce tenon 22

  
 <EMI ID=17.1> 

  
Ce mouvement correspond au départ de la balle ; il représente quelques millimètres et se poursuit jusqu'à ce que les

  
 <EMI ID=18.1> 

  
(voir Fig. 3). A ce moment le canon 7 bascule vers le bas et la rampe 22b de son tenon 22 vient s'appliquer contre la face adjacente de la pièce 30 entre son mentonnet 30a et son encoche 30 . Ce mentonnet s'encastre alors dans l'encoche 22[deg.] du tenon 22 et limite le déplacement antéropostérieur du canon. Ceci permet l'éjection de la douille et l'arrivée de la cartouche suivante dans le canon du pistolet.

  
La tige 25 autour de laquelle est enroulé et guidé le ressort récupérateur 24 (Fig. 1) dont le rôle est de ramener le canon en avant après l'achèvement du recul possède un peu en deçà de son extrémité arrière un collet ou épau-

Claims

<EMI ID=19.1>

25d de la tige 25 s'engage librement dans un petit arceau

25e solidaire de la partie inférieure adjacente du oanon

7 du pistolet. L'engagement et le dégagement de la tige 25

garnie du ressort 24 sont donc des plus aisés. L'extrémité

avant 25a de la tige 25 pénètre légèrement dans la douille

de la culasse. Le ressort récupérateur 24 s'appuie à son

extrémité contre la paroi interne ou externe d'un embout

35 qui peut être de la longueur de cette douille et dont

l'extrémité pénètre dans l'échancrure de l'embase de la

douille ou virole 36 qui supporte la bouche du canon 7.

Les détails de construction du pistolet pourraient

varier bien entendu pour autant que la disposition des

divers organes qui intéresse l'invention et qui impose les

fonctionnements décrits demeurât la même, ce/ci en dehors

de la construction des organes classiques du pistolet.

L'invention est d'ailleurs applicable non seulement aux

pistolets automatiques proprement dits mais aux armes à

feu du même genre comme par exemple les pistolets mitrailleurs et les carabines automatiques.

Enfin il doit être entendu que le pistolet ou autre

arme peut être construit en toute grandeur pour utiliser

des cartouches de tout calibre désiré.

REVENDICATIONS

1. Pistolet automatique ou arme à feu analogue, caractérisé en ce que le chien possède indépendamment du cran

de sûreté et du cran d'armement connus, un cran de sécurité

dans lequel s'enclanche une des extrémités d'un levier

de sécurité unique dès que son autre extrémité n'est plus repoussée directement par le chargeur c'est-à-dire lorsque celui-ci n'est pas engagé à fond dans l'évidement de la poignée ou crosse, ce levier de sécurité pouvant pivoter sur le même axe que la gâchette et étant influencé de même que celle-ci mais en sens analogue inverse par un ressort unique arobouté entre elle et ce levier.

2. Pistolet selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'axe de pivotement du chien et l'axe de pivotement

commun de la gâchette et du levier de sécurité adjonctif

"

tourillonnent dans les flasques d'une double platine qui forme chape et qui est supportée amoviblement par la carcasse du pistolet et peut en être enlevée facilement, ce qui dégage en bloc dans les positions fonctionnelles qu'ils occupent les uns par rapport aux autres : le chien, la gâchette, le levier de sécurité, le ressort arcbouté entre eux et la biellette articulée sur le chien pour aider son pivotement vers le percuteur.

3. Pistolet selon les revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que sous le chien est disposée une plaquetteverrou amenée automatiquement en'position de verrouillage du chien lorsque le levier de sûreté est lui-même amené

par pivotement à sa position de blocage de la glissière

du pistolet, ce qui constitue une double sûreté supplémentaire manoeuvrable par un seul doigt de la main.

4. Pistolet selon les revendications 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que le canon est attelé à la carcasse du pistolet sans biellette mobile mais grâce à un tenon faisant corps avec sa partie inférieure et muni d'une rampe coopérant, d'une part, avec un axe d'attelage fixe et, d'autre part, avec une rampe conjuguée prévue sur une pièce fixe solidaire de la carcasse du pistolet.

5. Pistolet selon les revendications 1, 2, 3 ou 4, caractérisé en ce que le ressort récupérateur dont le rôle est de ramener le canon en avant après l'achèvement

<EMI ID=20.1>

daire de sa tige de support et s'appuyant contre un arceau de butée façonné à l'avant du tenon d'attelage et un embout antérieur engagé dans une échancrure de l'embase de la virole qui supporte la bouche du canon, ledit arceau étant traversé par un court prolongement postérieur de ladite tige de support de manière à la guider.