Fusée percutante. Les fusées percutantes actuellement uti- lisées pour provoquer l'éclatement des pro jectiles de tous genres au contact de l'objectif comprennent principalement un percuteur et une amorce dont la rencontre provoque -la mise de feu; ces éléments sont maintenus espacés par un verrou s'effaçant après le départ @du coup.
Le percuteur est constitué par une tige rigide, presque toujours métalli que, pourvue à son extrémité antérieure d'une tête solidaire- ou non de la tige, et qui, à l'impact, s'arrête instantanément au contact direct & l'objectif; l'amorce, fixée dans le corps d$ fusée qui continue son mouvement vers l'avant, se précipite alors sur le percu teur.
Dans certaines fusées, on intervertit les positions du percuteur et de l'amorce. Cette dernière, montée dans un porte-amorce, est alors disposée, en tête de la fusée et c'est elle qui, arrêtée par l'obstacle, est frappée par le percuteur entraîné avec le projectile.
Dans les deux casa la, percussion résulte de l'arrêt au contact de l'objectif d'une pièce rigide constituée par l'un ou l'autre des deux éléments de mise de feu ou par un organe rigide agissant directement sur eux.
Quel que. soit le système adopté, i1: arrive, en cas d'impact oblique, que le percuteur étant dévié par l'obstacle se coïnce dans son lagement au lieu de frapper l'amorce, donnant lieu ainsi à un raté. Ceci se produit surtout dans le cas de percuteurs très allongés comme on est amené à en uiliser dans les fusées servant à l'amorçage des obus munis de fausses ogives et des bombes d'aviation à antenne.
Par ailileursr, lest percuteurs, même de longueur modérée qui, en g?énéral', sont faits en métaux légers pour augmenter la sensibi lité de percussion, ont tendance à se gauchir sous l'effet des accélérations considérables auxquelles ils sont soumis au départ du coup avec les armes, tirant à de très grandes vi tesses initiales. Le même phénomène peut se produire en cas d'impact oblique et sous l'effet d'inertie énorme que provoque l'arrêt brusque sur l'objectif.
Enfin, les :mécanismes de fusées utilisées jusqu'ici ne se prêtent généralement pas aux réalisations de très faibles, dimensions, ce pendant fort désirables pour les projectiles de faible calibre; de très petites fusées per mettent, en effet, de réserver une capacité maximum pour l':explosif. Elles ont, de plus, ;
l'avantage de réaliser un allègement à l'avant des projectiles, -ce qui favorise leur stabilité. Elles rendent possible, en outre, l'adoption de profils aérodynamiques, effilés, même lomqu'il s'agit de munitions -de petit calibre dont les qualités balistiques: peuvent ainsi être améliorées.
La présente invention concerne une fusée offrant notamment ces avantages et, par ailleurs, exempte des inconvénients: précités. Cette fusée, percutante à armement différé, comportant un dispositif -de percussion, une amorce et un dispositif de sécurité effaçable après le départ -du -coup,
est caractérisée en ce qu'elle comporte en tête une capacité étanche, renfermant un liquide apte à retar der l'effacement du dispositif de sécurité, puis à être refoulé contre 7.e dispositif de percussion par le choc à l'impact, pour pro voquer la mise de feu.
Le dispositif de sécurité peut être consti tué par un obturateur (bille, clapet, disque, membrane, etc.) noyé .dans le liquide et dis posé de manière à pouvoir se déplacer dans le corps de fusée sous l'effet -de 4'inertie (vitesse acquise) qui le sollicite vers l'avant,
tandis que le projectile prend une accéléra- tion négative (perte de vitesse) après la sortie du canon.
On pourrait aussi provoquer l'effacement de l'obturateur par d'autres; moyens, tels que la force centrifuge, un ressort, etc.
Un dispositif die verrouillage peut être appliqué pour retenir l'obturateur en position de fermeture pendant :les. transports et mani- pulatiQns. Ce dispositif de verrouillage est agencé de façon à s'effacer après le départ du coup sous l'effet des forces s'exerçant sur le projectile:
inertie ,die translation ou de rotation, force centrifuge, etc.
Le dispositif de sécurité peut être placé entre la tête de fusée et l'élément de mise de feu antérieur qui, de préférence, est le per cuteur; il a pour rôle rempôcher la trans e mission hydraulique, à l'élément de mise de feu antérieur, de tout choc prématuré ou accidentel ,sur la tête<B> & -là</B> fusée.
Il est bien entendu que le dîsposîtif de sécurité placé entre la tête de la. fusée et l'élément de mise de feu antérieur n'exclut pas, à priori, l'emploi d'un @fspositif @h, ver rouillage additionnel quelconque, interposé entre -le percuteur et l'amorce jusqu'au,dlépart du coup.
Le retard à l'armement est obtenu par l'effet à freinage que le liquide contenu dans la capacité étanche exerce sur le dis positif de sécurité lors de son déplacement. Ce liquide est, de préférence, à point de con gélation relativement bas et d'un degré de viscosité tel qu'il produise sur le dispositif de sécurité l'action de freinage nécesaire et réalise, par la suite, la valeur voulue de re tard à l'armement.
On peut, dans ce but, utiliser le pétrole, l'alcool, la, glycérine, l'eau glycérinée, etc. La densité d'un tel liquide sera presque toujours inférieure à celle des métaux légers utilisés: jusqu'ici pour établir les, percuteurs.
Le poids du liquide et de la pointe de percussion sur laquelle il a.,git pourra donc être de l'ordre de celui d'un percuteur ordinaire :de longueur équivalente, ,ce qui assure une extrême sensibilité.
L'emploi d'un liquide comme moyen de transmission d'a choc à l'impact permet de constituer la partie déformable de la. capacité étanche par l'extrémité même<B>d'a</B> corps de fusée, ce qui simplifie la, construction de la fusée.
L'invention peut s'appliquer à des. fusées destinées à des projectiles avec ou sans giration.
On voit que âe liquide est ainsi appelé à remplis ,deux fonctions: celle de retardateur d'armement et celle de transmetteur hydrau- lique,d'a choc à l'impact.
Dans une forme d'exécution de l'invention, la capacité étanche est fermée à l'arrière par un diaphragme déformable conjugué avec l'oxlbane de mise de feu antérieur, éventuelle ment fixé sur ce diaphragme.
La menibrane ou le diaphragme de per cussion peuvent être prévus de telle manière que leurs possibilités de déformation é#lasti- que soient suffisantes pour leur permettre de se dilater ou de se contracter sans inconvé nient sous l'influence des, variations de tem pérature et, par suite, des variations de vo lume, de la capacité étanche et -du liquide con tenu dans cette, capacité.
On pourra enfermer l'ensemble des pièces du dispositif hydraulique de sécurité au choc, dle retard' à l'armement .et de transmission percutante dans un étui tubulaire formant chambre étanche, susceptible d'être monté et immobilisé dans, -le corps -de fusée par des moyens de retenue appropriés : sertlissa,be, collage au vernis, ete.
Au dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple, la fi-. 1 est un.e coupe axiale d'une fusée percutante suivant l'invention, en position de sécurité; la fi-. 2 est une -coupe horizontale sui vant II-II (fig.1); la fig. 3 est une vue analogue à la fig. 1, mais montrant les positions prises par les pièces une fois la fusée armée;
la. fig.4 est une coupe horizontale sui vant IV-IV (fig.5); la fig. 5 est une vue analogue à la fig. 1, montrant les positions prises, par les pièce à l'impact; la fig. 6 -est une coupe axiale montrant l'effet produit par un impact oblique sur l'objectif;
la. fig.7 est une variante montrant, en coupe axiale, une fusée dont le montage des éléments se fait par l'arrière; la fig. 8 est une coupe horizontalle suivant VITI-VIII (fia,.<B>7)</B> montrant, à titre de variante, un type de ressort différent de celui repré,semté à la fig. 2; les fi g. 9, et 10 montrent lies positions prises respectivement par les. pièces des fig. 7 et 8 une fois la fusée armée;
les fig. 11, 12 et 13 sont des coupes axiales d'aaitres variantes; la fig.14 est une coupe transversale de la tête de fusée suivant XIU XIV (fig. 13) ;
la. fiz. 15 montre, en coupe axiale, une antre forme d'exécution et les fig. 16 et 17 0.e, variantes de détails; la fi-27.18 est une coupe axiale d'un autre exemple d'exécution montrant la position des pièces a.u repos;
la. fig. 19 est un plan de détail de la 6g.18 et la. fion. 20 en e ,t une,coupe axiale; la fi". 21 montre la position prise par la.
nièce de la fil-. 18 au départ du coup et la fif#.22 à l'impact, cette dernière fizzre in diquant émal-emient une variante constructive (1-e la pointe de percussion; la fig.23 est une coupe axiale d'une autre variante, en position de repos; la fig.23a est un plan de -détail de la fig. 23;
la fig. 24 est une coupe axiale d'une autre variante, en position de repos; la fig. 2,5 est une coupe- axiale montrant les pièces. de la fig. 23 en position d'armé;
la fig. 26 est une coupe axiale d'un autre exemple d'exécuhan; les fig. 27 et 28 sont des coupes. axiales d'une autre variante montrant respectivement la. position des pièces au repos et à l'impact; les fig. 2'9 à 34 sont des coupes axiales d'autre variantes;
les fig. 35 et 36 montrent des détails de la. fusée de la fig. 34; les fig. 37 et 38 sont des coupes, axiales d'une aRre variante montrant respectivement la position des pièces au repos et à l'impact;
la fig. 39 est une élévation, à plus petite échelle, de@.la variante des fig. 37 et 38,; la fig. 40 est une élévation .d'un corps de fusée pour projectiles de gros calibre, des tiné à recevoir l'ensemble tubulaire mpré- sent6 dans 'les fil. 37 à 39; la fig. 41 est une coupé axiale d'une autre variante.
Conformément à l'exemple de 1a fig. 1, la fusée comprend un corps. 1 vissé dans la téte du projectile; l'intérieur du corps 1 est creux et divisé en deux -compartiments séparés par un diaphragme déformable en forme de disque 2, qui porte l'élément de mise de feu antérieur, à savoir, dans !le présent cas: la pointe de percussion 3 fixée rigidement nu centre du disque 2.
Le compartiment arrière consiste en une cavité 4 qui aboutit à l'amorce 5 montée d@a-ns la partie arrière .de la fusée. Le compartiment antérieur ou capacité étanch.e @6 est de forme cylin drique. Il est obturé à l'avant par une calotte déformable 7 dont l'intérieur forme une chambre ne comportant aucun organe mécanique.
La. calotte 7, de préférence bombée vers l'extérieur, est exécutée en une matière déformable sous l'effet d'un choc brutal, de façon à pouvoir être refoulée à ,t, comme le montrent les. fig. 5 et 6.
l "impar Elle peut être bloquée d,'une manière étanche dans sa position par sertissage des bards, du corps -de fusée 1 (fig. 1) après montage du dispositif: elle peut aussi se confondre avec le corps- 1 (fig: 7 et 9), si .le montage de la fusée se fait par l'arrière.
Un manchon 8, d'un diamètre correspondant à celui de la capacité étanche 6, et compor tant en son centre un canal 9, rétréci en 9a, est plaeédans Re coanpartiment avant ;
e't s'appuie sur le -diaphragme 2 dont il assure l'immobilité jet .1'étaa@chéité .jointive en @le serrant contre un rebord 10 du -corps de fu i s'ée 1. Ledit manchon est, lui-même, immobi lisé d'ans son lobement;
à cet -effet on pourra lors du montage refouler, par exemple légère ment à la presse, la matière 11 de la partie antérieure du manchon d!.ns le corps 1 afin i de rende ces, deux pièces solidaires.
A l'état die repos ou de non armement, le conduit 9 est fermé par le dispositif de sé curité constitué par un obturateur, en l'espèce une bille 12, reposant sur un siège circulaire 13 et .retenue d'ans son logement par un ressort-spiTal 14, apte à s'effacer par l'effet centrifuge résultant de la gdration du pro- jectile et,
de préférence, pourvu d'une masse additionnelle 15 (fig. 2, - et 4) destinée à augmenter l'effet centrifuge et à assurer ainsi (effacement régulier, même avec de plus faibles vitesses rotatives,
. Ce ressort pourrait être remplacé par tout autre élément défarmable ou déplaçable sous l'effet de la giration du projectile et servant de dispositif ,de verrouillage j -qu'au sortir du canon. La bille 12 s'oppose,
avant son effacement. à tonte pression sur le percuteur et à toute mise die feu intempestive. Le ressort 14 est prisonnier entre la face antérieure du man chon 8 et une rond-elle fixe 16 qui prend appui à la base de la calotte 7.
La déforma- ton du idiaphr âgme D, 'à l'impact, est assurée d'une façon régulière et facilitée par une ou plusieurs gorges cireullaires ,embouties; 17 qui lui permettent, lorsqu'il reçoit le choc à l'impact, de prendire sensiblement la forme bombée représentée à 1a fig. 5.
Le compartiment 6 (capacité étanche) est rempli d'un liquide 18, tel que pétrole, alcool, glycérine, eau glycérinée, huile ou tout autre produit dont le point de congélation est in fëTieur aux températures les plus basses auxquelles la fusée peut être exposée et malgré lesquelles:
elle doit conserver ses ca- ractéristiques de fonctionnement.
Le liquide remplissant la capacité sera de viscosité voulue pour donner le temps de retard à l'armement désiré; l'aupnentation ou la diminution du degré de viscosité permet d'augmenter ou de diminuer le retard.
Le liquide sera de préférence neutre (ni acide, ni basique) et :.ans action sur les pa rois- intérieures de la capacité, afin d'assurer une conservation indéfinie.
Le, liquide pourra être constitué par un mélange de plusieurs -constituants., par exemple: glycérine et alcool ou tous autres convenablement choisis.
Le mélange pourra également être fait de liquides -et corps solides pouvant y être dissous, par exemple alcool et gomme-laque ou tout autre mélange approprié susceptible d'offrir les caractéristiques nécessaires aux fonctions qui doivent être assurées.
On peut ainsi, d'une part, obtenir et régl@eir facilement le temps de TetaTd désiré pour @divens types de fusées établies confor mément à la présente invention et, d'autre part, avec un même type de fusée et les mêmes pièces constitutives, obtenir à volonté des fusées. donnant tel ou tel temps de retard à l'armement.
Indépendamment des possibilités de Té- glawge ainsi données pair le liquide, d'autres facteurs permettent également de régler à la valeur voulue l'importance du temps -de re tard à (armement, modifiable à volonté et suivant besoin.
Pare exemple: le jeu réservé entre le dia mètre de l'obturateur et celui du canal dans lequel il est placé; la dimension et la @den- sité de l'organe obturateur ainsi que 1a lon gueur de course prévue pour son déplacement et contribuant au temps de retard à l'arme ment.
Afin. d'obtenir un. temps de retard à l'ai-m-ement bien défini, .d'une part, et, d'autre part, un armement effectif et rapide en fin du temps de retard, on réservera entre l'obtu rateur 12 et les parois de la cavité 9 dans laquelle il se déplace, un faible jeu sur la course destinée à fournir le temps de retard, puis, dans la cavité 6,
un jeu nettement plus important et permettant l'accélération du mouvement ,de l'obturateur vers l'avant.
Le fonctionnement est lessivant: Au repos, le canal de transmission 9 est obturé par la bille 12, maintenue sur son i ge par la partie centrale 15 du ressort s<B>î è,</B> spiral 14 (fig. 2).
Au départ du coup, les: pièces restent immobiles dans. la. position représentée à la fig.l; à noter que, même sous l'influence d'un effet propulsif considérable, la très faible masse constituée par la pointe du per cuteur et le diaphragme est insuffisante pour faire fléchir ce dernier.
Après la cessation de l'accélération posi tive, le ressort 14 ,s'efface, sous l'influence de la giration, pour aller s'arppliquer contre la paroi cylindrique 6 (fig.4). L'effet cen trifuge est augmenté par la masse 15. L'iner- tie sollicite la bille 12 vers l'avant, tandis que le projectile prend une accélération négative due au freinage de l'air.
La bille sort de son logement en. surmontant la résistance hydrau lique que lui oppose le liquide 18, lequel ra lentit son mouvement vers l'avant; ainsi se produit un sensible retard à l'armement.
Ce retard est réalisé en toute certitude du fait de l'impossibilité pour la bille de subir un effet de rebondissement quelconque, en raison de l'incompressibilité même -du liquide qui s'oppose impérativement à tout déplacement brusque de la bille dans son canal.
Lorsque la bille a pénétré dans la chambre de plus grand diamètre 6 (fig. <B>3),</B> elle -se trouve à l'intérieur du ressoart 14 qui s'est effacé contre la paroi de la chambre et elle se place alors en position excentrique -dans la partie avant de cette chambre.
Arrêtée vers l'avant par la rondelle fixe 16, elle ne peut aller se placer directement sous la ca- lotte de tête 7, dont elle pourrait gêner l'enfoncement régulier à l'impact. La fusée se trouve ainsi armée après un temps:
appré ciable et, par conséquent, à une certaine -dis- tance seulement de la bouche à feu.
A l'impaet, la calotte 7 se déforme au contact de l'objectif (fig. 5) refoulant .bruta lement vers l'intérieur le ,liquide qui agit sur le diaphragme 2 et l'enfance vers l'arrière en faisant pénétrer le percuteur 3. dans l'amorce 5.
Il convient ,que le diaphragme et la pointe percutante, malgré leur très faible masse, soient ,de résistance et de poids. tels que, par rapport au canal 9a de passage du liquide, la force vive produite par leur lancement vers l'amorce soit suffisante pour déterminer la déflagration de celle-ci.
Si le projectile atteint l'objectif sous uu grand angle d'incidence (fig.6), le fonc tionnement de la fusée est exactement le même qu'en cas. d'impact normal, l'action @du liquide sur le diaphragme 2: étant indépen dante des conditions irrégulières dans les- quelles s,e déforme la calotte 7.
Tant que le canal de communication reste obturé par la bille 12, tout choc intem- pestif produisant une déformation de la calotte 7 reste sans effet, le liquide ne pou- vaut transmettre le choc au percuteur et exerçant, au contraire, .sur la bille, une pression qui tend à l'asseoir plus fortement encore sur son siège 13 et à fermer ,
hermé- tiquement l'orifice de communication en cet endroit; la .minime quantité de liquide qui pourrait passer dans ces conditions serait nettement insuffisante pour pouvoir déter miner une percussion quelconque.
Il est bien entendu que l'invention ne se limite pas à la disposition décrite, maie que, par exemple, l'ordre des éléments de mise de feu pourrait être interverti, l'amorce étant alors solidaire @du diaphragme et le percu teur fixé à l'arrière de la fusée.
Dans l'exemple de réalisation .représenté à titre de variante aux fig. 7 à 10, la ca- lotte.de tête 7 est formée par l'extrémité même du corps de fusée 1 lequel est, de préférence,
en un métal déformable. Le montage des divers éléments constituant la fusée se fait alors. par Parrière du corps 1 dont les bonds 19 sont ensuite ralbattus. et sertis sur le porte-amorce 20, afin de bloquer d'ensemble des pièces figes..
La rondelle 1,6 @de la fig. 1 est supprimée et la bille 12 vient s'appliquer en position d'armé ,contre un collet. 16a du corps de fusée (fig. 9).
Les fig. 8 et 10 montrent, comme variante, l'application d'un ressort en épingle 21, au lieu .du ressort spiral décrit ci-dessus.
A la fig. 8, le ressort 21 affecte la forme d'un cylindre aplati, ouvert d'un côté, et se prolongeant dudit côté, par deux branches tournées vers 'l'intérieur: 2'1a et 21b.
L'action de ce type de ressort est la même et présente l'avantage .d'être équilibrée. Un tel. ressort peut, comme celui de la fig. 2, être pourvu de masses additionnelles desti nées à accélérer son effacement au moment voulu.
La réalisation représentée .à la fig. 11 se distingue -de celle rie la fib. 1 par les points suivants 1o Le ressort 23s affecte la forme d'une étoiledont les. branches .repliées.
vers. l'arrière s'appuient sur la bille 12, tandis que de centre bombé de l'étoile .épouse sensiblement la con cavité -d'un paillet 24 serti dans une tête de fusse 25 rapportée sur le corps- 1.
Le ressort 23 interdit ainsi -à la bille 12 tout déplace ment intempestif pendant les transports et manipulations. Le nombre des bras de l'étoile constituant le ressort 23 peut être quelconque.
20 Le canal de transmission 9a a un dia mètre qui -tend à se .rapprocher de celui de la capacité antérieure 6, en tête de laquelle se produit l'impact.
<B>30</B> La bague 8 de la fig.1 est supprimée et le !diaphragme 2 est serti dans la tête de fusée 25.
L'effacement du ressort 23 s'opère par effet centrifuge lors ,de la cessation de l'accé- lération positive du projectile et le fonc tionnement est analogue à celui décrit en regard de la fig. 1.
La variante de la 6g.12 est analogue à celle de la fig. ll,,,mais s'en différencie par la substitution à la bille 12 d'un clapet 26 qui, après effacement du ressort 23 sous l'effet de 'la force centrifuge, sera sollicité vers l'avant, comme la bille 12.
La g@,'ration 1.e maintient parallèle à sa position primitive, à l'instar d'un gyroscope, et il vient occuper finalement la position représentée en pointillé.
Dans cet exemple, le canal de trans- mission 9a .de la poussée hydraulique au diaphragme 2 est d'un diamètre presque égal à celui du compartiment antérieur 6, ce qui accroît la sensibilité et l'instantanéité du fonctionnement à l'impact, en même temps que la puissance utile de la pointe percutante 3 sur l'amorce 5.
Dans l'exemple de la fig. 13, la bille de la fig. 11 a été remplacée par un clapet 26 dont la tige 27 est guidée -dans un canal axial 2(8 @de la tête de fusée 2'5.
D'autres. canaux<B>2,9</B> (fig. 13 et 14), parallèles au précédent, font communiquer le compartiment antérieur 6 avec le diaphragme 21, le tout étant rempli de liquide comme dans les exemples anté- rieurs.. Le paillet 24 sert d'appui au centre du ressort 2'3 à branches rabattues.
Par des dispositions- analogues, basées également sur le fonctionnement hydraulique, il est facile d'établir des fusées destinées aux projectiles sana giration, tirés dans des canons lisses.
La fig. 15 montre une fusée de ce genre. Une tête de percussion 30 faisant saillie en avant du corps & fusée 1 porte un collet annulaire mince 31, serti sur le corps 1, et assure ainsi la fermeture étanche à l'avant de la capacité 6.
La partie postérieure de cette capacité comporte une forme conique 32; faisant un angle, de préférence supérieur aux angles de tir couramment utilisés pour les projec tiles sans giration;
de telle sorte que, lors de l'introduction du projectile dans la pièce, l'angle de tir du canon fait que la bille 12, si elle -n'y est déjà, vient occuper sa. posi tion obturatrice et de sécurité dans le canal 9.
Le fonctionnement @de la fusée (retard à l'armement et percussion à l'impact) est iden tique à celui déjà indiqué précédemment pour les variantes de fusées destinées aux projec tiles à giration.
Les fig. 16 et 17 montrent que, pour accroître la sécurité au cours des manipula: tions, transports, etc., on peut prévoir un système quelconque .de sécurité totale, soit une coiffe résistante 33 (fig.16) protégeant la tête de fusée, coiffe que l'on enlève avant le tir, soit encore un anneau ouvert 34 (fig. 17),
empêchant tout enfoncement de 1a tête per cutante 30 et qu'il suffit d'enlever également au. moment du tir.
Afin de ne pas avoir, avant le tir, à Teti- rer une pièce de sécurité, on peut, de pTéfé- rence, en prévoir l'effacement automatique au départ du coup.
La fig. 18 montre une variante de fusée suivant l'invention, comportant un dispositif d'effacement automatique dIe ce genre.
Une bague tubulaire 35 (fig.18 à 20) porte, à sa partie postérieure, des pattes re pliées 36 qui, quelle que soit la position de la fusée, d'une part, empêchent 1a bille 12- de quitter sa position de sécurité dans le canal 9 et, d'autre part, maintiennent également en position de sécurité l'organe .de blocage 37 de la tête de percussion 3,0, ledit orbAne 37 étant, par exemple,
un ressort en spiral ana logue à un ressort moteur de montre, qui tend à S'enrouler sur un plus petit diamètre.
Au départ du coup (fig.21), sous l'in- fluence de l'accélération, l'inertie du corps de bague 35 provoque le repliement des pattes 36- qui prennent la position représentée, ,ce qui libère la faille 12.
Au sortir du canon, sous l'influence -de l'accélération négative, la bille 12 vient occuper la position représentée en pointillé (fig. 21) et le canal de trans- -mission 9a devient libre. Par ailleurs, le res sort spiral ou verrou de condamnation 3 7 s'est resserré sur la bague 35 et a. libéré également la tête de percussion 30; la fusée ainsi est armée. A l'impact, le choc sur la tête 30, par transmission hydraulique, pro voque la percussion de l'amorce 5 (fig. 22).
Suivant les fiig. 18 à 22, l'étanchéité avant de la capacité est assurée au ,moyen d'un paillet métallique 3, & , serti sur le corps .de fusée 1, paillet qui, à l'impact, s'enfonce avec la tête de percussion (fig. 22).
On peut adjoindre 'au diaphragme 2 et à la pointe de percussion 3 une pièce 3,9 (fi-. 22) faisant piston coulissant dans le canal 9a et susceptible de transmettre l'effet de poussée hydraulique tout en formant masse addi tionnelle de percussion. Pour le fonctionne ment avec des projectiles à très faible vitesse, cette disposition peut donner une plus grande certitude de percussion sur objectif peu ré sistant, voire même sur l'eau.
Eventuellement, le diaphragme 2 pourrait être supprimé, le piston 39 étant alors main tenu en place par une retenue appropriée (collerette, sertissage, etc.) assurant l'étan chéité, et qui, sous le choc de l'impact, céde rait à la pression hydraulique.
Un petit trou 40 (fig. 18,, 21 et 22) peut être prévu dans la tête du piston 30- pour faciliter, :lors du montage de la fusée, l'éva- cuation de l'air et -assurer le plein en liquide de la capacité intérieure, avant sertissage du paillet de fermeture 38.
La variante représentée à la fig. 23 diffère de l'exemple de la fig. 22 par :le point suivant: La bille 12, do;bée dans un appendice tu- bulaire 41 en saillie sur le fond de la capa cité étanche ou chambre à liquide 6, y est retenue par une rondelle 42 (fig. 23 et 23t) posée transversalement sur cet appendice.
La rondelle 42 est pourvue de pattes intérieures 43 qui s'appuient sur l'appendice, dans lequel elles maintiennent la bille 12, tandis que la partie circulaire de la rondelle 42 est disposée en regard d'un dégagement 44 entourant l'appendice 41. Sur la partie circu'laite externe de la rondelle 42 est posée une douille 45 -qui prend appui par son extrémité avant contre un paillet d'étanchéité 47 fermant la fusée à l'avant.
Au départ ,du coup, la douille 45 reste en arrière, par inertie (fig. 2'5), et chasse la rondelle 42 dans. le dégagement 44 en faisant céder les pattes de verrouillage 43. La bille 12 est ainsi 'libérée et le fonctionnement s'effectue ensuite comme dans les exemples précédents.
Dans. le cas où l'invention est appliquée à des projectiles sans giration, le dispositif ,
de verrouillage de 1'o@bturateur peut com- prendTe un organe de retenue disposé à l'extrémité antérieure du logement de l'obtu rateur et une masselotte plmée en avant dudit organe de retenue, la masselotte étant apte à mettre l'organe de .retenue hors d'action par effet d'inertie au départ du coup.
Dans la variante de la fig. 24, le corps de fusée 1 se prolonge en .avant de la tranche antérieure de la douille 45 et son extrémité est- sertie sur une bague 48 servant de guide à un piston plong eur ou poussoir 49 dont la tête 50 fait saillie à l'avant -de -la fusée. Le pous soir
49 est maintenu dans cette position par une goupille transversale 51 qui le relie à la bague 48. Il prend appui par sa face arrière contre le paillet 47.
Une coiffe 52, sertie en 53 dans une gorge du corps 1, ,contribue à donner à l'ensemble une bonne forme aéro- dynamique.
Au départ du coup, le déverrouillage de la, bille 12 s'effectue<I>sous</I> l'a-etion de la douille 45 comme dans l'exemple de la fig. 25. A l'impact, la goupille 51 -est cisaillée et le paillet 47 défoncé par le poussoir 49 qui refoule 7.e liquide contre le percuteur qu'il chasse contre l'amorce 5.
La vaaiante de la fig.26 est destinée aux projectiles à giration. Elle se distingue de l'exemple de la fig. 12 par les points suivants 10 En vue de bien dégager le passage du clapet 26, la chambre 6 présente un dia mètre plus .grand dans sa partie arrière 54 .que dans sa partie avant.
Les bras 23, du ressort sont ainsi amenés- par la force,centri- fuge bien à l'écart du clapet 26.
20 Le percuteur 3, au lieu d'être fixé par sa base sur un diaphragme élastique, repose par sa pointe sur un paillet conique 55 disposé au-dessus de l'amorce 5, et peut cou lisser dans le canal 56.
Ce paillet est apte à résister à l'effet d'inertie du percuteur 3 au départ du coup, mais la pointe du percu teur le perfore aisément à l'impact soua l@effet de la poussée du liquide.
3.0 La chambre à .liquide 6 est séparée du percuteur $ par une mince cloison 57 qui peut -avantageusement être prise dans la masse du corps de fusée 1. Entre cette cloi son et le percuteur on a soin. de laisser un espace vide 58.
Eu cas de rencontre d'uit obstacle sur la distance de sécurité de bouche, la petite quantité de liquide susceptible d'être refoulée derrière le clapet 2,6 pourra éven tuellement défoncer la cloison 57, mais elle se répandra alors dans l'espace 58 destiné à la recevoir et restera par conséquent sans action sur le percuteur 3.
La variante des fig. 27 et 28 se rapproche de l'exemple :de la fig. 24. Elle s'en distingue en ce que le piston plongeur ou poussoir 49 est plus long afin -lue la fusée puisse être placée non pllus en tête,du projectile,
mais à l'intérieur de celui-ci. La tête <B>50</B> du poussoir est fixée à la tige par une goupille 51 qui traverse en même temps l'extrémité antérieure tubulaire 59 du projectile, dans laquelle: ladite tête est :guidée. La bague 4 & se pro longe vers. l'avant de la fusée afin de guider la partie arrière du poussoir 49.
A d'impact (fig.28), la goupille 51 est cissaillée et la percussion s'effectue par Tefou- lement du poussoir 49; comme dans, le cas de la fig. 24.
On peut aussi maintenir l'obturateur en position active à l'aide d'un ressort hélicoïdal logé dans la capacité étanche; ce ressort présentant une force supérieure au poids de l'obturateur, peut, conjointement avec 'Faction du liquide faisant frein hydraulique, main tenir :
l'obturateur en position de fermeture malgré les chocs au cours des transporta et manipulations, mais peut aussi fléchir sous l'inertie de cet obturateur lorsque ce dernier est sollicité vers l'avant par l'effet de Vaccé- lération négative, dès que le projectile est sorti du canon.
Conformément à 'la variante de da fig. 29 qui est destinée aux projectiles sans giration, la chambre à liquide 6 est fermée, à :l'arrière, par un paillet 59a sur ,lequel: repose 1e clapet 26 maintenu en place par un ressort hélic6ï- dal 60 prenant appui, par son autre extré- mité, sur le paillet antérieur 47 de la fusée.
La force du ressort 60 est choisie de façon que son action, jointe à la résistance @du li quide, empêche tout déplacement appréciable du clapet sous l'effet -des chocs au cours des transports et manipulations. Le ressort cède au contraire sous l'effet :
de l'inertie qui sollicite le clapet vers l'avant quand, après la sortie du canon, le projectile prend une accélération négative. On pourra utiliser à cet effet un ressort plat, découpé & bns une feuille de clinquant.
Le ôlapet 26 est monté dans une douille 66 qui, dans sa partie inférieure, présente un .diamètre croissant de :'arrière vers l'avant, de façon que le dépla- cement -du clapet vers ,l'avant, lors de l'armement, s,'effectue d'abord lentement, puis s'accélère, le jeu offert au passage du liquide allant en augmentant.
Le percuteur 3 est guidé d'ans le canal 9a par des collets 61, 62.<B>Il</B> .est retenu à l'écart de l'amorce 5 par une collerette 63 pincée entre un rebord 64 du corps .de fusée 1 et une douille 65 prenant appui par son extré mité inférieure sur Venveloppe & l'amorce 5.
Entre le paillet b9a et la, tranche anté rieure du percuteur 3 est réservé un espace vide 58 comme -dans .le cas de la fig. 26 et pour la même raison.
A l'impact, la collerette -63 est cisaillée sous la pression -du liquide et le percuteur 3 est chassé contre l'amorce 5.
L'exemple de la fig. 30 :se distingue- de celui de la fig. 29 simplement par 1e fait que le corps de fusée 1 s'arrête au-dessous de la collerette 63 du percuteur 3- et que -celui-ci agit sur une amorce-détonateur 67 montée dans une gaine 68 d'ans laquelle le corps de fusée 1 est fixé par simple emboitement à force.
La fi:g. 31 montre L'application d'un dis positif @de percussion à armement différé sui vant l'invention sur une fusée à auto-destrue- tion centrifuge .d'un type connu.
Dans cet exemple, le paillet 59a est légèrement espacé du clapet 26, et un espace 5'$ est ménagé entre les deux pièces. 69 désigne la tige du percuteur et 70 sa tête guidée dans une douille 71 montée dans le corps. de fusée.
72 désigne les billes du verrou @d'auto-destrue- tion centbrifuge qui prennent appui sur une rampe (non représentée) du corps de fusée. Ces billes sont logées dans, lies perforations radiales 73 d'une pièce 74 en,
forme de moyeu et sont appliquées par la force centri fuge contre ladite -rampe du corps de fusée. 75 désigne le ressort d'auto-idestruction des- tiné à chasser le percuteur contre l'amorce par l'intermédiaire de la pièce 74 dès -que la vitesse die giration du projectille a suffi samment diminué pour que la composante axiale de la force centrifuge des billes 72 tombe au-dessous-
@de la force du ressort 75.
Le -dispositif hydraulique monté en tête ,de la fusée lûi@ confère une sécurité de bouche sur la -distance voulue et transmet le .choc à l'impact au percuteur 69.
L'obturateur peut être appliqué sur une mince cloison fermant la capacité étanche à l'arrière, aladite cloison étant apte à céder sous la poussée du aliquide -à l'impact, après effa- eement @de l'obturateur.
Les exemples des fig.. 3'S2 et M sont analogues à celui de la fig. 23. Ils s'en -dis- tinguent pair -le fait qu'on - a remplacé la bille 12 par un disque 26 formant clapet et que les pattes 43 ;
de lia rondelle de ver- rouillage 42 s'appuient sur le rebord d'une petite bague 7-6 logée au fond du corps de fusée. Cette bague présente intérieurement un diamètre croissant .de l'arrière vers l'avant et laisse libre sur son pourtour externe irn dégagement pour le refoulement de la ron delle 42 au départ du .coup.
Le, percuteur 3, de masse très faible, est retenu à l'écart de l'amorce jusqu'à 4'impaet par un paillet 77 sur lequel il s'appuie soit par sa pointe (fig. 32), soit par un collet 78 (fig. 33<B>)</B>.
Le paillet possède une résistance suffi sante pour s'opposer à tout déplacenïent@in- tempestif .du percuteur jusqu'au moment du tir, mais il cède sous la poussée du liquide à l'impact.
Dans les, divers exemples représentés, le percuteur est empêché -de se déplacer vers l'avant au moyen. soit d'un collet 79@ du corps de fusée contre lequel il prend appui (fis. 32, 33 et 26), soit de sa collerette 63 (fis.
29 et 30), de façon que l'espace vide 58 ne puisse se trouver intempestivement réduit.
Au moment de la percussion par trans mission hydraulique, le liquide ne peut en aucune façon atteindre l'amorce avant que la mise de feu ait eu lieu. Ceci est empêché soit.
par la prévision d'une chambre de détente comprise entre les collets 61 et 62 du per cuteur 3 (voir par exemple fis. 29 à 38), soit par un paillet métallique interposé 55, tel' qu'à la fig.26, soit par un diaphragme Porte- percuteur 2 comme à la fis. 1.
L'exemple de la fis. 34 et -de la fig.35 est analogue à celui de la fis. 26. Il s'en différencie eosentiellement par le fait que le dispositif de sécurité de transport, de retard à l'armement et de transmission hydrau lique, constitué par l'obturateur 12-, le res sort 23 et le liquide, est renfermé dans un étui tubulaire étanche & 0,
fermé par le paililet 47 et pouvant être introduit dans le corps de fusée 1, où on l'immobilise par sertissage, par coliage au vernis ou par tout autre moyen approprié.
On peut utiliser indifféremment comme obturateur une bille 12 (fis. 34 et 3,5) ou un clapet 26, en forme de disque *(fig. 36).
Entre 1o fond -die l'étui 8,0 et le percuteur 3 est réservé un espace vide M, comme dans. les exemples précédemment décrits e\t pour la même raison.
La fusée suivant l'invention offre no tamment l'avantage d'être extrêmement sim ple et de se prêter à une exécution sous de très. faibles dimensions., ce qui, notamment avec les projectiles explosifs de faible calibre,
permet @de disposer d'une capacité maximum poux le logement -de .1'expl-osif et -d'accroître sensiblement l'efficacité et le rendement du projectile. Par ailleurs, en choisissant un liquide dé viscosité convenable,
on peut obte- nir une distance de sécurité au départ très supérieure à celle réalisée par les fusées an- térieurement connues. Le danger résultant d'un impact intempestif sur un obstacle ren contré accidentellement en avant .de la bouche est ainsi supprimé.
Bien que cette fusée soit particulièrement ; intéressante pour l'amorçage des projectiles de petit calibre, son emploi peut présenter aussi -de gros avantages pour l'amorçage de projectiles de très fort calibre, en particu lier lorsqu'il convient d'obtenir un long re- i tamd à l'armement. Il est facile d'ailleurs d'obtenir ,
le retard désiré et de durée voulue en :agissant sur la va-leur du jeu entre le (lia- métre de la bille et. celui du canal sur la lon gueur du canal dans lequel se déplace l'obtu rateur, et l'importance de la. chambre de sé curité 58.
Pour l'emploi sur des. projectiles 4'artille- rie de .moyen ou de gros calibres, cette fusée peut être réalisée sous la forme d'un petit ensemble tubulaire, incorporant -le dispositif de retard à l'armement et de percussion, y compris l'amorce de transmission de feu.
Il peut, par exemple, être établi -solis' forme d'un petit cylindre, tel que représente en caupe (fis. 37 et H) et en vue extérieure (fig.H). Ainsi constitué, ce petit diLpositif est apte à. fonctionner aussi bien avec les projectiles à giration qu'avec les projectiles sans giration.
Ce petit cylindre peut être placé .sur un corps porte-fusée quelconque 80a, de forme convenable et faisant raccord avec le profil <B>du</B> projectile, tel que représenté fi-.-4f.
Il peut encore être utilisé en combinaison avec-tout dispositif complémentaire et tout type -de fusée .d'obus. Son adaptation peut tout spécialement convenir pour améliorer le fonctionnement -et réduire très notable ment les -dimensions des fusées du type dit universel, c'est-à-dire capables d'être indis tinctement utilisées pour projectiles avec ou sans giration, et de fonctionner à l'impa.e.t par refoulement soit avec effet in:
stanta.?ié, soit avec effet retardé, soit encore par inertie dans le cas où l'impact ne se ferait pas ,sur le nez de fusée.
L'agencement intérieur des: pièces dans l'exemple des fig.37 :et 38 est analogue à celui de la. fi-. 32. Les pièces correspon dantes sont désignées dans, chaque exemple par les mêmes chiffres de référence.
Toutefois, dans la. variante :des fig.3.'7 et 38, on a. donné à la paroi interne de la bague 45, à ;son extrémité antérieure, une forme s'éva.sant de d'arrière vers l'avant. Cette conformation favorise un refoulement régulier .du liquide à l'impact, en évitant tout risque .de fuite du ltiquide vers l'avant.
Lors du découpage que le nez de fusée réalise alors dans l'objectif, une aile d'avion par exemple, -lia. partie :d@écoupé:e <B>SI</B> (fig. <B>38)</B> aura,, en principe, un diamètre d un peu plus faible que -celui D de l'alésage de <B>là</B> tête de la fusée. La bague 45 permet de rattraper cette différence de diamètre.
Au lieu die donner cette conformation évasée à la 'bague 45, on pourrait la donner au nez de fusée ou: bien éventuellement à l'une et l'autre pièce.
La ron:dielle 42 s'appuie sur un épaule- ment 82 du corps de fusée. Tandis. que ses pattes 43, destinées à être cisaillées:, au départ du coup, par la bague 45 sont disposées en avant d'un dégagement 8'4 ménagé dans la chambre 6 autour de 1a bille 12 formant obturateur.
Le percuteur comporte une collerette 63 pincée entre un -collet du corps ide fusée et l'extrémité supérieure d'un porte-amorce serti clans, le fond du corps 1.
Le fonctionnement est le même que dans la, variante de la, fig. 32.
La. variante de la fi:g.41 est analogue à celle de la fi-. 26, mais s'en distingue par le fait due le dispositif -de sûreté est constitué non plus par un obtumabeur proprement dit, mais par un verrou 85 apte à s'effacer laté- ra.lement et qui, en position active, condamne un piston 8,6 dont le refoulement, à l'impact, ch:a:
sse le .liquide 18 -contre le percuteur après enfoncement de la cloison 57.
Dans lé présent exemple, le verrou est formé par un ressort en spirale 85 à nom- bTeuses spires jointives que leur élasticité tend à maintenir enroulées dans la position représentée sur la fig. 41.
Après. la cessation de l'accélératio n posi tive, la force centrifuge, :en sollicitant les spires vers l'extérieur, provoque la distension du ressort 85, qui vient se loger dans le diéga- gement latéral 87 à l'écart du piston 86.
Toutefois, .l'ef f a:cem-ent du ressort 8'S est ra lenti par le frottement :des .spires: les unes contre les autres et par l'action de freinage du liquide 18.
Pour l'application aux projectiles sans giration, on pourrait, bien :entendu, substituer au verrou 85 un autre dis.possitif de sûreté dont l'effacement serait commandé par des moyens autres que la force centrifuge, tels que, pair exemple, la détente d'un. ressort, l'inertie de translation ou :d@e rotation, etc.
Il va de soi que la. présente, invention n'a été décrite -et représentée qu'à titre d'exemple et que diverses modifications pourraient y être apportées sans sortir de son cadre.