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CONVOYEUR A RACLETTES.
La présente invention concerne des perfectionnements au convo- yeur à râclettes selon le brevet principal, constitué par plusieurs éléments identiques, formés chacun par deux flasques latérales reliées entre elles dans leur partie médiane de manière à délimiter deux compartiments, l'un, supérieur, dans lequel s'effectue le transport de la matière par les râclet- tes et leurs chaînes d'entraînement, et l' autre, inférieur, dans lequel s'ef- fectue le retour des râclettes et de leurs chaînes d'entraînement, - ces élé- ments étant reliés entre eux avec une certaine liberté de manière qu'ils puis- sent faire entre eux un certain angle dans le plan vertical (par exemple de 15 ) et un certain angle dans le plan horizontal (par exemple de 5 à 7 ).
Les perfectionnements faisant l'objet de la présente invention ont pour but: (1 ) de permettre l'enlèvement du bac supérieur de chaque élé- ment de manière à donner accès au brin de retour des chaînes à raclettes; -(2 ) de rendre démontable le bac inférieur de chaque élément tout en permet- tant l'articulation des éléments entre eux dans les deux plans ; (3 ) d'assu- rer le guidage latéral des chaînes d'entraînement des râclettes.
Sur les dessins ci-joints:
La fige l est une vue en coupe verticale transversale d'un élé- ment du convoyeur;
La fig. 2 est une .vue en coupe verticale longitudinale suivant la ligne 2-2 de la fige 1, à travers les extrémités adjacentes de deux éléments du convoyeur situés dans le même plan horizontal;
La fig. 3 est une vue en coupe verticale longitudinale, à plus petite échelle, de plusieurs éléments adjacents du convoyeur, montrant l'en- lèvement du bac supérieur de l'élément médian ;
La fig. 4 est une vue partielle en coupe horizontale, à plus gran- de échelle, à travers les parties d'extrémité de deux éléments adjacents lors- que ceux-ci sont situés exactement dans le prolongement l'un de l'autre dans
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le sens horizontal;
La fig. 5 est une vue correspondant à la fig. 4 lorsque les deux éléments adjacents font entre eux un angle dans le plan horizontal;
La fig, 6 est une vue partielle, en élévation de côté, des par- ties d'extrémité de deux éléments adjacents lorsque ceux-ci sont situés exac- tement dans le prolongement l'un de l'autre dans le sens vertical;
Les fig. 7 et 8 sont des vues correspondant à la fige 6 dans des positions où les éléments adjacents font entre eux un angle s'ouvrant vers le haut et vers le bas, respectivement;
La fig. 9 est une vue correspondant à la figo 6 dans une position où les éléments adjacents sont écartés l'un de l'autre de la distance maxi- mum ;
La fige 10 est une vue en plan des parties d' extrémité de deux éléments adjacents faisant entre eux un angle dans le plan horizontal;
et
La fig. 11 est une vue plus ou moins schématique, en élévation de côté, de plusieurs éléments adjacents, montrant l'enlèvement du bac in- férieur de l'élément médian.
Comme représenté sur les fig. 1 et 2, chaque élément du convo- yeur est constitué par deux flasques latérales a, consistant en des pou- tres en caisson, reliées entre elles de distance en distance dans leur partie médiane par des entretoises horizontales n; des traverses a2, fixées au voisinage des extrémités longitudinales des éléments, assurent le ren- forcement transversal des éléments du convoyeur et permettent leur ripage.
Sur ces entretoises n repose un bac m, constitué par une tôle pliée en forme d'U en section transversale (fig.1), de manière à délimiter le compartiment supérieur du convoyeur, dans lequel s'effectue le transport de la matière par des râclettes e, entraînées à leurs extrémités par des chaînes à galets.!, dans le sens de la flèche x (fig. 2)Le compartiment inférieur, dans lequel a lieu le retour des chaînes à raclettes, est déli- mité par le bac inférieur, constitué par les flasques latérales a, reliées entre elles par les traverses a2. Les flasques latérales a peuvent avoir une forme quelconque ; cependant, il est préférable qu'elles comportent des faces intérieures verticales,pour permettre un encastrement convenable du bac supérieur m.
A 1-'extrémité amont de chaque élément du convoyeur, la partie horizontale médiane ou âme de l'U du bac supérieur m porte la bavette b1, qui s'engage sous une pièce effilée b2, rapportée sur l'âme du bac supé- rieur m à l'extrémité aval de Isolément adjacent (comme décrit dans le 1er brevet de perfectionnement), de manière à assurer la continuité entre deux éléments adjacents et à empêcher leur déboîtage lors de mouvements angulaires relatifs. Le bac supérieur m est rendu solidaire du bac infé- rieur par un dispositif de verrouillage l'empêchant de se soulever; à cet effet, ce bac supérieur m porte, sur sa face inférieure, à une extrémité, une équerre ml percée d'un trou, dans lequel vient se loger l'extrémité d'une vis m2 solidaire du bac inférieur.
Une ouverture m3 pratiquée dans la flasque a permet d'accéder à cette vis dont la collerette m4 limite le dévissage.
Sur la face intérieure de chaque aile latérale du bac supérieur est soudé un fer plat horizontal k, servant au guidage de la chaîne à ga- - lets correspondante; pour assurer un passage sans chocs des galets f des chaînes par le plan de séparation entre des éléments adjacents du convo- yeur, ce fer plat k est plié, à chacune de ses extrémités}, en k1, sur une longueur égale au pas de la chaîne (c'est-à-dire à l'écartement d'axe en axe des galets), suivant un angle /2, si lest l'angle maximum que peu- vent faire entre eux, dans le sens vertical, les éléments adjacents du con- voyeur ; cette disposition est décrite de façon détaillée dans le 1er bre- vet de perfectionnement.
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Le guidage du brin de retour (non tendu) des chaînes à galets dans le bac inférieur des éléments du convoyeur,, est assuré par des fers plats horizontaux 1. soudés sur la face inférieure de la flasque latérale en caisson a; la partie 11 de ces fers plats 1;1 qui est voisine du plan de séparation de deux éléments adjacents du convoyeur, est également inclinée suivant un angle [alpha]/2 vers ce plan, sur une distance correspondant à l'é- cartement d'axe en axe des galets des chaînes, comme décrit également en dé- tail dans le 1er brevet de perfectionnement.
Pour retirer le bac supérieur m d'un élément du convoyeur, il suffit (comme représenté sur la fig.3), après avoir démonté une longueur de chaîne suffisante et libéré le système de verrouillage, de soulever une ex- trémité du bac (à droite sur la fig.3) et de la tirer vers l'aval (vers la droite sur la fige 3); cette opération est possible grâce à un jeu de 2 mm entre les bacs m de deux éléments adjacents du convoyeur.
Il est prévu un dispositif pour le guidage latéral des chaînes d'entraînement des raclettes, au voisinage des extrémités des éléments, car c'est en ces endroits que les chaînes frottent le plus sur les parois laté- rales du convoyeur lorsque les éléments de celui-ci font entre eux un ce::;... tain angle dans le sens horizontal. Ce dispositif de guidage latéral des chaînes est représenté sur les fig. 1 et 2, mais de façon plus détaillée sur les fig. 4 et 50
Ce dispositif de guidage est constitué par des fers plats 2 fixés sur la face interne de chacune des ailes du bac supérieur m, et par des fers plats p1, fixés sur la face interne de chaque flasque latérale a, délimitant le bac inférieur.
Ces fers plats sont courbés, suivant un rayon égal au rayon de courbure minimum R de la chaîne, sur une longueur, déter- minée en fonction de l'angle maximum /9 que deux éléments adjacents du con- voyeur peuvent faire entre eux dans le plan horizontale de telle manière que, dans cette position (fig. 5), le guidage épouse exactement le profil de la chaîne. Ces fers plats et p1 sont chanfreines, en p2, à leur extré- mité éloignée du plan de séparation o-o1 d'éléments adjacents du convoyeur, pour éviter tout accrochage de la chaîne.
Ces fers plats évitent une usure rapide localisée des parois in- térieures du bac m et des flasques latérales a du convoyeur, et ils peuvent être facilement remplacés.
Il est utile de pouvoir retirer un élément de convoyeur en un point quelconque d'une installation sans avoir à déplacer les éléments voi- sins. L'enlèvement d'un élément de convoyeur, dans de telles conditions, est subordonné à la forme des pièces de liaison entre éléments adjacents du convoyeur. Ces pièces de liaison doivent, tout en permettant l'articu- lation des éléments dans les deux plans horizontal et vertical, empêcher tout décalage des extrémités des éléments dans le sens vertical.
Comme représenté sur les fige 6 à 10, un crochet s est soudé ou rivé à l'extrémité amont du bac inférieur de chaque élément, à l'intérieur de la poutre en caisson a constituant chacune des flasques latérales de l'élément; deux butées t1 et t2 sont fixées, l'une au-dessus de l'autre la première, t1, sur le bac inférieur la seconde t2, sur le bac supé- rieur m; à cet effet, la partie supérieure du bac inférieur est enlevée sur une certaine longueur à l'extremité aval (portant les butées) et est remplacée par une cornière u, fixée sur le bac supérieur m et sur laquelle est fixée la butée supérieure t2.
Le crochet s d'un élément est guidé entre les butées, t1 et t2 de l'élément adjacent. Ces butées t1 t2 empêchent les éléments adjacents de s'écarter l'un de l'autre, dans- le plan horizontal, d'un(- distance supé- rieure à. A (fig. 9) ce qui correspond à un angle.;9 (fig.10). Pour empê- cher le décalage des éléments de convoyeur pendant ce mouvement, le cro- chet s comporte sur sa face inférieure, au-delà du plan de séparation o-o1 entre les éléments du convoyeur, une partie droite s1 d'une longueur A- - de telle sorte que ce crochet reste constamment appuyé sur la butée infé- rieure tl.
Le crochet s comporte également, à sa partie supérieure, un ar-
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rondi s2, de centre o1 et de rayon r, ce qui permet au crochet de rester en contact avec la butée supérieure t2 lorsque des éléments adjacents du convoyeur font entre eux un angle [alpha], s'ouvrant vers le haut, dans le plan vertical (fig.7). Lorsque des éléments adjacents du convoyeur font entre eux un angle [alpha]. s'ouvrant vers le bas, dans le plan vertical (fig.8), la partie droite s1 de la face inférieure du crochet s vient en contact avec la face supérieure inclinée de la butée inférieure t1, puis glisse sur celle-ci.
Les bords supérieurs des éléments du convoyeur s'écartent lé- gèrement l'un de l'autre. Dans ce mouvement, les pièces de recouvrement b1 et b 2 ont glissé l'une par rapport à l'autre en restant constamment en con- tact,
Lorsque le bac supérieur m d'un élément du convoyeur a été re- tiré, (comme expliqué précédemment en référence aux fige 1, 2 et 3) et, avec ce bac supérieur m, également la cornière u portant la butée supérieure t2, rien ne s' oppose plus à l'enlèvement du bac inférieur de l'élément consi- déré;
il suffit de soulever l'extrémité amont de ce bac inférieur qui porte le crochet s, comme représenté sur la fig. 11,
Comme il ressort de la description ci-dessus, le bac supérieur amovible m permet d'avoir facilement accès au brin de retour des chaînes à raclettes et de le démonter, en cas de besoin, sur une certaine longueur, en un point quelconque de l'installation.
Le bac inférieur démontable permet, lorsque les chaînes à râ- clettes sont démontées sur une longueur suffisante, de retirer le bac et de le remplacer sans toucher aux éléments voisins.
Ces deux démontages sont simples et réduisent au strict mini- mum le temps d'immobilisation du convoyeur, ce qui est d'une grande impor- tance pour un appareil transporteur dont la marche doit être-aussi régu- lière que possible. La place nécessaire pour ces démontages est relative- ment faible, ce qui est également à considérer pour l'utilisation du con- voyeur dans les.mines.
En outre,le guidage latéral des chaînes à raclettes (fig. 4 et 5) permet de réduire l'usure par frottement et de la limiter à des pièces facilement remplaçables.
REVENDICATIONS.