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RECEPTACLE POUR LAMES DE RASOIR AVEC DISPOSITIF D"EJECTION AUTOMATIQUE
DE CES LAMES,
Pour permettre aux personnes qui doivent se raser de procéder plus facilement et plus rapidement à cette opération, il est avantageux de conserver les lames de réserve destinées au rasoir dans un réceptacle d'où l'on peut les extraire séparément, prêtes à être utilisées. Ces- lames doivent donc être la- gées dans le réceptacle en question sans être enveloppée?. Cette disposition présente, en même temps-, l'avantage de réduire sensiblement l'encombrement, de sorte que-le réceptacle susdit peut être de faibles dimensions et d'un maniement facile.
En outre,- le dispositif destiné-a éjecter ces lames doit être-réalisé de- telle sorte qu'il n'endommage. pas- le tranchant desdites lames et qu'il pro- tège l'utilisateur contre tout risque de blessures.,
Dans les réceptacles de ce genre, les lames peuvent, suivant une disposition connue en elle-même, être empilées sur un châssis-support et l'on' peut utiliser, chaque fois qu'il s'agit.-d'éjecter à l'extérieur celle des lames qui vient se présenter à la partie supérieure de la pile ainsi formée, une pla- que coulissante qui- saisit cette lame vers l'arrière, par son petit côté, au moyen d'un ergot.
Pour- le guidage dès-lames dans le réceptacle où elles sont emmagasinées, et en vue de leur éjection hors- de ce réceptacle, on peut se ser- vir d'une pièce de passage, de-forme allongée, disposée sur le châssis-support et qui s'engage dans la rainure longitudinale réunissant entre eux les trous arrondis pratiqués dans les lames. Au lieu d'une pièce de- passage de forme al- longée, on peut, aussi, prévoir des-tiges de pass-age qui s'engagent dans- les trous arrondis des lames.
Il existe, habituellement, sous les lames emmagasinées dans le ré- ceptacle, un ressort qui les pousse contre la plaque coulissante, afin que les lames à éjecter soient maintenue? d'une façon sûre pendant cette opération.
Tant que les lames ont une épaisseur relativement grande, il est assez-simple d'assurer, en toute sécurité, le fonctionnement du mécanisme d'é- jection, attendu que 1-'ergot dont est munie la plaque coulissante, peut être réalisé sans difficultés, de façon à n'entraîner jamais qu'une seule lame à la
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fois. Mais le problème n'est plus le même depuis qu'on a pris l'habitude d'em- ployer des lames d'une épaisseur inférieure à OmmlO, par exemple de 0,06 à 0,08mm.
Pour ces lames de rasoir minces, les dispositifs connus, destinés à l'éjection, sont inutilisables, car il surgit des difficultés considérables lorsqu'on veut empêcher ces dispositifs d'entraîner simultanément deux lames, ou même un plus grand nombre. Pour obtenir un fonctionnement irréprochable, il faut donc recou- rir à certaines dispositions dont quelques unes permettent d'arriver plus faci- lement au résultat, tandis que les autres 6,11-imposent d'une façon absolue.
Conformément à l'invention, ces dispositions sont les suivantes :
La pièce de passage qui se trouve sur le châssis support et sur la- quelle ces lames sont empilées, à des surfaces terminales inclinées, de sorte que les lames se trouvent disposées avec un léger décalage les unes par rapport aux autres.
La plaque coulissante contre laquelle les lames sont appliquées par la pression d'un ressort, comporte, de préférence, suivant une disposition connue en elle-même, une rainure transversale creusée devant l'ergot d'entrai- nement et la position dans laquelle-les lames sont entraînées, est déterminée avec une précision assez grande par la butée terminale de la rainure de guidage pratiquée sur le couvercle du- réceptacle, pour que le bord extrême de la lame supérieure se trouve placé dans la rainure transversale, tandis que l'extrémité de la lame voisine-, décalée par rapport à la précédente, est pressée contre l'arrière de l'ergot d'entraînement..
Le ressort en question a une forme telle et il est si solidement fixé qu'il peut travailler à la fagon d'un levier et agir sur la lame tout près de son extrémité, afin qu'aucune de ces lames ne s'incurve et que l'ergot d'entrainement ne glisse pas par-dessus le bord extrê- me de la lame supérieure. Il est, également, avantageux- que la plaque coulis- sante puisse se déplacer dans une direction perpendiculaire à la surface des lames empilées les unes- sur- les autres, de sorte que- le paquet formé par les lames, légèrement décalées les unes- par-rapport aux antres, se trouve quelque peu desserré; aussitôt que- la plaque coulissante commence à entrer en action.
Il est, également, avantageux de- prévoir- la pièce-de passage qui se trouve sur le châssis-support des lames avec une-petite saillie qui rend le passage réser- vé à ces lames si étr-ait qu'il ne peut y passer qu'une seule lame- à la fois.
On peut aussi, arriver au même résultat- en munissant la pièce de- passage placée sur- le châssis-support des lames, d'un appendice dépassant quelque peu dans la direction d'éjection des lames et ayant, approximativement, la largeur des- trous de passage arrondis pratiqués dans les lames en question. Cet appendice oppose une résistance de frottement suffisante pour-empêcher- l'entraînement de la deuxiè- me-lame, ainsi que des lames suivantes. Il présente, en outre-, l'avantage d'em- pêcher, lors dû-transport du réceptacle, le paquet de lames de- se desserrer et de se déplacer- en glissant.
Pour assurer un fonctionnement irréprochable des divers organes qui doivent être ajustée exactement les uns sur les autres, le boitier est fabriqué d'une seule pièce et le châssis-support des lames est réalisé de façon à pouvoir être fixé avec précision dans ce boîtier, par exemple en s'engageant dans des rainures appropriées.
La description qui suit permettra de mettre en évidence d'autres particularités de ce réceptacle pour lames de rasoir, réalisé à titre d'exemple non limitatif, conformément à la présente- invention et représenté sur les des- sins annexés au présent mémoire descriptif.
Sur ces dessins., la fig. 1 représente une coupe longitudinale de l'ensemble du réceptacle suivant la ligne 1-1 de la fig. 3.
La fig. 2 une vue latérale du châssis-support des lames avec le ressort qui s'y trouve fixé.
La fig. 3 une vue en plan de ce même châssis-support avec son res- sort.
Les figs. 4 et 5 sont, respectivement, une vue en élévation et une vue en plan d'une forme de réalisation du châssis-support en question avec les tiges qui pénètrent dans les trous' des lames.
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La figo 6 représente, à une plus grande échelle, l'ergot d'entrai- nement, des lames.,
La fige 7 représente, également, à une .plus grande échelle, la pla- que coulissante vue de cote.
La figo 8 est une vue du réceptacle destiné à renfermer les lames, avec une lame à moitié sortie.
Les figsa 9 et 10 sont respectivement des vues en élévation et en plan d'un châssis-support pour lames, dans lequel la pièce de passage a une for- me un peu différente.
Les figso 11 et 12 sont respectivement des vues en élévation et en plan d'un châssis- support pour lames avec des tiges destinées à pénétrer dans les trous des dites lames, et dont la forme a été sensiblement modifiée.
Le réceptacle fabriqué, par exemple, à la presse dans un flan métal- lique, se compose du carter 1, en une seule pièce, et du châssis-support pour lames 2 que l'on peut introduire dans ce carter, de façon à le fixer, par exemple au moyen des rainures 22 pratiquées dans la paroi de ce même carter. (Pour des raisons techniques de fabrication, la paroi intermédiaire 21 peut être réalisée- sous forme drôlement amovible, mais cette disposition est, toutefois, sans im- portance pour caractériser l'invention). Le châssis-support- pour lames 2 est, généralement, fixé au boitier après introduction du paquet de lames.
Sous le couvercle du boitier se trouvent les glissières 3 contre lesquelles les lames de réserver placées sur la pièce de passage 4 du châssis-support sont pressées par le ressort 5 Dans le- cas gris comme exemple, on n'a représenté, pour ren- dre le dessin plus clair, que trois lames, dont l'une (celle qui porte le numéro 6) est déjà éjectée en partie, tandis que les deux autres 7 se trouvent encore entièrement dans le réceptacle.
Les surfaces terminales de- la pièce de passage 4 présentent une certaine inclinaison qui assure le décalage des lames dans le paquet et facilite l'éjection de la lame,.supérieure. L'éjection des lames est effectuée: par la plaque coulissante 8, dont la partie en saillie- 9 dépasse au- dessus de la rainure longitudinale 24 du couvercle du réceptacle et comporte de fines rainures transversales, ce qui permet de- la manoeuvrer plus aisément avec le pouce,. La plaque saisit- les lames grâce à l'ergot d'entraînement 10.
L'étrier 12 du ressort 5 attaque les lames, si près-de leur-extrémité, qu'au moment où la plaque 8 est ramenée en arrière, on est sûr que le bord 11 de la lame se trouve devant l'ergot 10. On a reconnu que le ressort travaillait avec le maximum de- sécurité- lorsque l'étrier- de ce ressort était constitué par un fil métallique replié en forme d'U et disposé de telle sorte que cet étrier 12 se trouvait immédiatement derrière l'extrémité de la pièce de passage 4. Pour assurer cette position- du ressort, de petites entailles 13 ont été pratiquées à l'extrémité du châssis-support des lames- et-le ressort en question est muni, à son extrémité, de petits crochets 14 qui viennent se fixer dans les entailles 13.
Afin d'empêcher les lames de s'incurver plus ou moins autour de leur axe longitudinal, on a donné, à l'étrier 12 du ressort, une- largeur telle qu'il s'applique- sur la plus grande partie de la largeur des lames-.
La plaque coulissante 8 est représentée, à une échelle agrandie sur les figs. 6 et 7.
D'après la fig. 6, l'ergot d'entraînement est formé de deux pinces, dont les arêtes d'attaque 10a et lOb viennent s'appliquer exactement sur les bords de la plaque 8. De cette façon, les lames sont entraînées d'une façon plus sure, notamment, lorsque leur extrémité la plus étroite présente une arê- teo En outre, la plaque coulissante est munie d'une rainure transversale 17 pratiquée devant les arêtes d'attaque 10a et 10b et dont le rôle a déjà été mentionné plus haut.
La fig. 1 montre comment les extrémités 11 des lames sont disposées avec un certain décalage les unes par rapport aux autres et l'on peut remarquer que la rainure longitudinale, pratiquée dans le couvercle du réceptacle, dans- laquelle se déplace l'élément 9 de la plaque 8., a son bord limité du côté droit d'une fagon si précise que, lorsque la plaque se trouve dans la position dans laquelle elle entraîne les lames, les arêtes-? d'attaque 10a et 10b se trouvent
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exactement derrière le bord Il de la lame supérieure. On remarquera aussi que le bord de la lame suivante la plus rapprochée; vient s'appliquer sur la partie arrière des pinces.
Ainsi que cela ressort de la fige 7, !-épaisseur propre 10c de ces pinces est extrêmement réduite; elle est même inférieure à l'épais- seur des lames. Mais la rainure 17 forme une arête d'entrainement 10 dont les dimensions sont beaucoup plus grandes que l'épaisseur de la lame. Cette arête devrait donc entrainer plusieurs lames simultanément, si, en raison du décalage des lames, les unes par rapport aux autres, dans le paquet et de la position précise de l'extrémité de la plaque coulissante 8, le bord de la deuxième lame ne s'appuyait pas sur l'arrière des pinces d'entraînement.
La rainure 17 assu- re ainsi un entraînement parfaitement sûr de la lame supérieure au début de la manoeuvre d'éjection de cette lame., Diantre part; les pinces-proprement dites sont si plates que leur épaisseur ne dépasse pas celle d'une- lame et que, par conséquent, elles ne peuvent pas- venir toucher la deuxième- lame- et ne risquât donc pas de l'entraîner par-la suite, au cours'de la manoeuvre- d'éjection. rail- leurs, la rainure 17 a aussi son importance au cas où une arête mince se trou- verait sur le petit côté des lames entraînées, attendu que-l'arête en question viendrait, alors, se loger dans cette rainure.
La plaque coulissante 8 comporte, aussi, une nervure médiane 15 dont l'épaisseur correspond approximativement à l'épaisseur de la lame et qui s'ap- plique fortement, pendant la manoeuvre d'éjection, sur la pièce de passage 4 du châssis-support et contribue, ainsi, à assurer le guidage en ligne droite des lames susdites pendant- la manoeuvrer en question, ce qui évite d'en émousser le tranchant. Afin que cette nervure puisse pénétrer dans la rainure longitu- dinale des lames, la distance entre son bord extrême 16 et les arêtes d'attaque 10a et lOb correspond au moins à la distance comprise entre la rainure longitu- dinale des lames et l'extrémité de celles-ci.
Si, par un hasard quelconque, deux lames étaient entrainées simul- tanément par-les .arêtes 10a et lOb, l'éjection de la seconde lame serait empê- chée par le fait. que la pièce de passage 4 comporte, ' son extrémité, un bossa- ge 4a qui rétrécit l'espace libre entre la plaque coulissante 8 et la pièce de passage 4, de telle sorte qu'il ne peut passer qu'une seule lame à la foisa Dans certains cas,ce bossage peut, également, être-- disposé à un autre endroit de la pièce de passage.
Les fige. 4 et 5 représentent une autre forme de réalisation du châssis-support des lames, dans laquelle la pièce de passage 4 est remplacée par deux tiges de. passage 4c et 4d. Ces tiges sont inclinées, elles-aussi, et la tige de droite 4d est également munie d'un bossage 4a, correspondant à celui de la pièce de passage. On peut utiliser aussi trois tiges de passage et le bossage 4a peut également se trouver sur une autre de ces tiges.
La plaque coulissante 8; qui peut glisser dans la rainure du couver- cle du réceptacle, est guidée uniquement dans la direction de l'axe longitudi- nal de ce réceptacle; par contre, elle peut subir certains déplacements dans la direction perpendiculaire, autant que le ressort 5 le permet. Cette dispo- sition présente l'avantage qu'au début de la manoeuvrer d'éjection des lames, on peut, en exerçant une certaine pression avec le pouce, séparer légèrement les lames les une des- autres-dans le paquet où elles- se trouvent et, de cette façon, arriver à saisir la lame supérieure plus facilement et plus sûrement.
Les fige. 9 à 12 montrent d'autres formes de réalisation du châssis- support des lames. Dans ce cas, la pièce de passage 4, ou l'une des tiges;. de passage, de préférence la tige gauche 4c, est munie d'un appendice 23 dirigé du côté où s'effectua l'éjection des lames et dont la largeur est approximati- vement égale à celle des- perforations, circulaires desdites lames. Cet appendi- ce présente- des- avantages, tant pour la manoeuvre d'éjection des lames en ques- tion que pour leur mise en- place les unes- sur les autres dans le boîtier.
Etant donné, notamment* que cet appendice exerce une pression diri- gée vers le bas sur l'extrémité antérieure des lames, tandis que l'étrier for- ment ressort exerce,au contraire, une pression dirigée vers- le haut sur l'ar- rière de ces mêmes lames, les écarts- entra les bords postérieurs des lames, dis- posées avec un certain décalage les unes par r-apport eux- antres, se trouvent
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quelque peu agrandis, de sorte que les ergots 10a et 10b de la plaque coulissan- te peuvent plus facilement n'entrainer qu'une seule etunique lame. En outre, cet appendice exerce un certain effort sur les lames placées sous la première, de sorte que ce dispositif ne peut éjecter qu'une seule lame à la fois.
Les réceptacles garnis de lames sont exposés dans certains cas,, à des chocs violents:, lorsqu'on les transporte,, .Il peut alors arriver que les lames se mettent à glisser et à sortir des pièces de passage et se placent les unes au travers des autres. L'appendice- 23 empêche également cet inconvénient.,
On a réservé, dans le réceptacle, une case 18 pour les lames usées.
L'entrée 19 de cette case est disposée de telle sorte qu'une lame, une fois poussée à l'extérieur, ne retombe pas delle-même, à nouveau. Enfin, le récep- tacle comporte un compartiment 20 prévu pour un séchoir à lames en papier buvard, ou autre substance analogue.