FR3046371A3 - Lame destinee a etre montee de facon amovible entre deux peignes d'une tondeuse ou d'un rasoir - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une lame (2) pour tondre des poils humains, notamment des poils de barbe humaine, destinée à être montée de façon amovible entre deux peignes d'une tondeuse ou d'un rasoir, comprenant un corps (20) s'étendant entre un bord coupant (21) et un bord non coupant (22) disposé à l'opposé du bord coupant, caractérisée en ce que le corps (20) présente un évidement (23) traversant et destiné à permettre la préhension de la lame (2) par un outil (O) apte à traverser l'évidement (23).

Description

Lame destinée à être montée de façon amovible entre deux peignes d’une tondeuse ou d’un rasoir.

Le domaine de l’invention est celui des équipements et accessoires pour la taille et l’entretien de la pilosité humaine. Plus précisément, l’invention concerne une lame destinée à être montée de façon amovible sur une tondeuse ou un rasoir pour tondre des poils de barbe humaine de façon mécanique.

Dans le domaine de l’invention, les appareils pour procéder à la taille de poils de barbe, de cheveux, ou autres, sont largement répandus et sont désignés par le terme général de tondeuse.

Dans leur conception classique, les tondeuses comprennent deux lames animées d’un mouvement relatif pour obtenir la coupe des poils par effet de cisaillement.

Dans une version actuellement la plus répandue, ces tondeuses sont électriques (sur batterie et/ou sur secteur), et constituent des solutions qui présentent les inconvénients d’être relativement chères et, en pratique, assez lourdes et donc fastidieuses à manipuler. Récemment, il a été proposé différentes tondeuses pour poils de barbe, à une seule lame, conçue pour une utilisation uniquement basée sur l’énergie fournie par l’utilisateur.

De telles tondeuses comportent en effet une tête munie d’un peigne supérieur dont l’épaisseur permet de définir la hauteur de coupe, ce peigne comportant des dents qui guide les poils vers la lame amovible dont la fonction est d’assurer la coupe, sans contact direct avec l’épiderme.

Dans cette solution, la lame amovible est fixe, enserrée entre un peigne supérieur et un peigne inférieur, T’ensemble ainsi constitué formant la tête, laquelle est rattachée à un manche fonctionnel.

Dans ce contexte, lors du remplacement d’une lame, il faut extraire la lame présente entre les deux peignes, puis extraire une nouvelle lame de son conditionnement et mettre cette dernière en place entre les deux peignes.

Or, dans certains cas, pour l’extraction de la lame soit à partir de la tête, soit à partir de son conditionnement, il est difficile de procéder sans manipuler la lame par contact direct. C’est notamment le cas lors du retrait de la lame à partir de la tête de la tondeuse ou du rasoir lorsqu’une pellicule d’eau entre la lame et l’un des peignes engendre l’adhésion de la lame contre le peigne.

Bien entendu, cette intervention par contact direct sur la lame n’est pas sans risque de coupure pour l’utilisateur. L’invention a notamment pour objectif de pallier cet inconvénient de l’art antérieur.

Plus précisément, l’invention a pour objectif de proposer une lame pour tondeuse ou rasoir mécanique, en particulier pour tondre les poils de barbe humaine avec un effet « barbe de 3 jours », qui permettent la mise en place et le remplacement de la lame de façon plus rapide et plus simple que la technique de l’art antérieur mentionnée précédemment, ceci en évitant la manipulation par contact direct des lames.

Cet objectif, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, est atteint grâce à l’invention qui a pour objet une lame pour tondre des poils humains, notamment des poils de barbe humaine, destinée à être montée de façon amovible entre deux peignes d’une tondeuse ou d’un rasoir, comprenant un corps s’étendant entre un bord coupant et un bord non coupant disposé à l’opposé du bord coupant, caractérisée en ce que le corps présente un évidement traversant destiné à permettre la préhension de la lame par un outil apte à traverser l’évidement.

Ainsi, en cas de difficulté pour extraire la lame à partir de la tête de la tondeuse, ou à partir de son conditionnement, il est possible pour l’utilisateur de recourir à un outil pour crocheter par exemple la lame et la manipuler. L’utilisateur évite de cette façon un contact direct avec la lame, un tel contact pouvant occasionner une coupure.

Selon une solution avantageuse, le bord non coupant de la lame présente une échancrure formant logement destiné à recevoir un moyen de positionnement de la tondeuse ou du rasoir.

Ainsi, il est aisé de ménager sur la tête de la tondeuse ou du rasoir des moyens de positionnement de la lame aptes à coopérer avec l’échancrure de la lame, facilitant le positionnement respectif des différentes pièces avant et pendant la mise en place de la lame entre les deux peignes de la tête de la tondeuse ou de la lame.

Dans ce cas, l’évidement traversant et l’échancrure sont préférentiellement reliés par une fente. D’autres caractéristiques, avantage de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation préférentiel de l’invention, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : - les figures 1 et 2 illustrent schématiquement une tondeuse mécanique d’un ensemble selon l’invention, vue respectivement en coupe de côté et de face ; - la figure 3 est une schématique d’une lame selon l’invention.

Une lame selon l’invention est du type destinée à être montée de façon amovible sur un ensemble pour tondre les poils de barbe humaine avec un effet « barbe de 3 jours » tel que celui décrit ci-après.

Selon l’exemple de tondeuse ou de rasoir mécanique illustré par les figures 1 et 2, cet ensemble comprend : - un manche 10 ; - un peigne inférieur 11 et un peigne supérieur 12 destinés à être couplés au manche 10 d’une façon décrite plus en détails par la suite ; - au moins une lame 2 destinée à être positionnée et maintenue en position entre le peigne inférieur 11 et le peigne supérieur 12 une fois l’ensemble des pièces de la tondeuse assemblées.

De plus, la tondeuse présente les caractéristiques suivantes : - le peigne inférieur 11 et/ou le peigne supérieur 12 présentent des moyens de positionnement de la lame 2 ; - le manche porte des moyens de vissage 14, le peigne supérieur présentant des deuxièmes moyens de vissage 121, complémentaires des premiers moyens de vissage 14.

Selon le présent mode de réalisation, ces premiers moyens de vissage 14 sont constitués par une entretoise présentant une extrémité inférieure 141 et une extrémité supérieure 142 toutes deux filetées.

Le manche 10 présente quant à lui une extrémité supérieure pourvue d’un taraudage, destinée à accueillir par vissage l’extrémité inférieure 141 de l’entretoise filetée.

Le montage d’une tondeuse d’un ensemble selon l’invention s’opère donc de la façon suivante : on procède à l’empilement du culot 15 sur le manche, du peigne inférieur sur le culot, le moyen de vissage 14 traversant le culot et le peigne inférieur. On rapporte le peigne supérieur 12 sur l’extrémité supérieure 142 des premiers moyens de vissage 14. On peut procéder à un premier vissage des premiers moyens de vissage à l’intérieur du peigne supérieur. La mise en place de la lame est effectuée entre le peigne inférieur et le peigne supérieur, tandis que le peigne inférieur et le peigne supérieur sont bien entendu encore écartés l’un de l’autre.

On poursuit alors le vissage du manche à l’intérieur du peigne supérieur, ce qui provoque progressivement le rapprochement du peigne supérieur du peigne inférieur, jusqu’à ce que le vissage des premiers moyens de vissage 14 avec les deuxièmes moyens de vissage 121 du peigne supérieur engendrent un serrage de la lame entre le peigne inférieur et le peigne supérieur.

De plus, un ressort 16 est logé dans une cavité intermédiaire du culot, ce ressort étant monté et dimensionné de telle sorte que : - il entoure les deuxièmes moyens de vissage 14 constitués par l’entretoise filetée ; - il présente une longueur telle que lorsque le vissage du manche dans le peigne supérieur est opéré jusqu’à serrage, le ressort est comprimé longitudinalement.

Selon le principe de l’invention illustré par la figure 3, la lame 2 comprend un corps 20 s’étendant entre un bord coupant 21 et un bord non coupant 22 disposé à l’opposé du bord coupant, et le corps présente un évidement 23 traversant et destiné à permettre la préhension de la lame par un outil O apte à traverser l’évidement, c’est-à-dire dont le diamètre permet son insertion au travers de l’évidement 23.

Tel que cela apparaît sur la figure 3, un tel outil O pouvant prendre la forme d’une tige coudée formant crochet.

On note que la lame 2 selon le présent mode de réalisation de l’invention présente une échancrure 230, semi-circulaire et centrée sur le bord non coupant. Une telle échancrure constitue un logement dans lequel un élément du peigne supérieur est destiné à se loger, formant ainsi des moyens de positionnement de la lame par rapport au peigne supérieur.

En outre, selon une autre caractéristique du présent mode de réalisation, l’évidement 23 traversant et l’échancrure 230 sont reliés par une fente 231, rectiligne et s’étendant selon l’axe médian transversal de la lame.

Claims (3)

1. REVENDICATIONS

   1. Lame (2) pour tondre des poils humains, notamment des poils de barbe humaine, destinée à être montée de façon amovible entre deux peignes d’une tondeuse ou d’un rasoir, comprenant un corps (20) s’étendant entre un bord coupant (21) et un bord non coupant (22) disposé à l’opposé du bord coupant, caractérisée en ce que le corps (20) présente un évidement (23) traversant et destiné à permettre la préhension de la lame (2) par un outil (O) apte à traverser l’évidement (23).
2. 2. Lame selon la revendication 1, caractérisée en ce que le bord non coupant (22) de la lame présente une échancrure (230) formant logement destiné à recevoir un moyen de positionnement de la tondeuse ou du rasoir.
3. 3. Lame selon la revendication 2, caractérisée en ce que l’évidement (23) traversant et l’échancrure (230) sont reliés par une fente (231).