DISPOSITIF D'AMORÇAGE POUR FERMETURE A CREMAILLERES
La présente invention concerne un dispositif d'amorçage pour fermeture à crémaillères ainsi qu'une fermeture à crémaillère munie de ce dispositif.
On connaît bien les fermetures à tirette dites aussi fermetures à glissières ou à crémaillères. Celles-ci se composent de deux bandes bordées par les dents de chaque crémaillère, d'un embout fixé à demeure à l'extrémité de l'une des bandes, lequel comporte une gorge destinée à recevoir l'amorce de l'autre crémaillère et finalement d'un curseur adapté à - demeure à la crémaillère portant l'embout et coulissant sur celle-ci.
Pour faire fonctionner une fermeture de ce type, il est nécessaire de faire pénétrer l'amorce de la première crémaillère d'abord dans la bouche du curseur puis de la faire coulisser jusqu'à ce qu'elle pénètre dans l'embout et bute finalement contre son fond.
Le curseur peut alors être tiré, assurant l'interpénétration des dents des crémaillères.
On peut remarquer que tous les mouvements ont lieu dans un plan, celui auquel appartiennent les deux bandes. Bien que les bandes soient en général souples, on se représente sans difficulté ce plan.
A moins d'une dextérité hors du commun, on doit utiliser les deux mains pour exécuter l'opération d'amorçage d'une fermeture à crémaillères. L'une des mains guide l'amorce de la première bande dans le curseur et l'embout associés à la deuxième bande, lesquels sont maintenus par l'autre main.
L'introduction de l'amorce dans le curseur peut être parfois difficile, par exemple lorsque l'on porte des gants ou lorsque l'on ne peut libérer ses deux mains à la fois.
Le but de la présente invention est de fournir un dispositif d'amorçage ne nécessitant pas l'utilisation des deux mains.
A cet effet, le dispositif selon l'invention est tel que spécifié dans la revendication 1.
L'invention sera mieux comprise grâce à la description détaillée qui va suivre, à titre d'exemple non limitatif, de deux formes d'exécution particulières du dispositif selon l'invention, en se référant au dessin annexé, dans lequel
la figure la est une vue en perspective de l'extrémité de la bande portant le curseur d'une fermeture à crémaillère munie du dispositif selon l'invention, conformément à une première forme d'exécution de ce dispositif ;
la figure lb est une vue en perspective de l'extrémité de la bande munie de l'amorce destinée à être introduite dans la bouche du curseur, conformément à la première forme d'exécution du dispositif ;
les figures 2a, 2b, 2c et 2d sont des vues en plan illustrant le fonctionnement du dispositif d'amorçage selon l'invention;
les figures 3 et 4 sont des représentations schématiques du curseur de la fermeture à crémaillère, conformément à une forme d'exécution particulière de ce curseur ;
la figure 5a est une vue en perspective de l'extrémité de la bande munie de l'amorce destinée à être introduite dans la bouche du curseur, conformément à une deuxième forme d'exécution particulière du dispositif selon l'invention;
la figure 5b est une vue en perspective montrant la configuration prise par le dispositif, selon la deuxième forme d'exécution de celui-ci, après amorçage et début de fermeture avec mise en position rétractée d'un élément de guidage coulissant ;
la figure 6 est une vue en perspective, analogue à la figure la, montrant une variante du dispositif pouvant s'appliquer à l'une ou l'autre des deux formes d'exécution de ce dispositif illustrées aux figures la à 5b ; et
la figure 7 est une vue en coupe du dispositif, conformément à la forme d'exécution représentée à la figure 5a, à échelle agrandie par rapport à celle de cette dernière figure, selon le plan de coupe VII-VII repéré sur celle-ci.
Avant d'entamer la description proprement dite, il convient de préciser que la variante décrite se rapporte à une fermeture devant s'adapter à un vêtement, tel que blouson ou veste. L'illustration donnée suppose que le curseur est adapté au pan gauche de la veste. Il va de soi qu'une simple inversion ne compromet en rien le fonctionnement du dispositif, de sorte que le dispositif peut aussi bien être adapté au cas où le curseur est porté par la bande de la fermeture fixée sur l'autre pan.
De même, les figures sont-elles conçues pour illustrer au mieux le dispositif et les organes utiles à son fonctionnement ; les formes et proportions sont donc purement illustratives et ne se veulent en rien limitatives.
Comme représenté à la figure la, la première bande 1 de la fermeture, bordée par des dents 3, est munie d'un curseur 4 et d'un embout 5 fixé à l'extrémité de la bande 1. Une plaquette quadrillée 6a, également fixée à l'extrémité de la bande 1, porte une amorce (non visible à la figure la)
dont une partie est pincée dans l'embout 5 et dont le reste pénètre dans le curseur 4 lorsque celui-ci bute, en fin de course, contre l'embout 5. Un pointeau 8, composé d'une tige 10 qui peut être de forme prismatique, comme illustré à la figure la mais qui peut également avoir toute autre forme appropriée, par exemple cylindrique ou conique, et d'une tête hémisphérique 9, formant un rebord autour de la tige 10, est solidaire de la face de l'embout 5 opposée à celle qui est tournée du même côté que la face du curseur 4 portant la tirette 7.
Comme illustré à la figure 1b, la deuxième bande 2, également bordée de dents 3, porte, à son extrémité, une amorce 11 qui constitue la première dent de la bande et qui est agencée de manière à pouvoir être introduite dans la bouche libre du curseur 4 (figure la) et coulisser à travers la gorge latérale 12 de ce dernier, puis dans la gorge latérale 13 de l'embout 5, jusqu'à une position de blocage final, de manière connue en soi. L'amorce 11 est portée par une plaquette quadrillée 6b qui est fixée à l'extrémité de la bande 2 et qui est semblable à la plaquette 6a de la bande 1.
Une plaque de guidage 14, qui peut être de forme générale rectangulaire comme illustré à la figure lb, mais pourrait également avoir toute autre forme appropriée, par exemple une forme ovale ou circulaire, est fixée, au voisinage de l'une de ses extrémités, sur l'extrémité de la bande 2, en s'étendant au-delà et dans le prolongement de celle-ci, par l'intermédiaire d'une partie en surépaisseur 15 directement appliquée sur la face de l'extrémité de la bande 2 opposée à celle sur laquelle est placée la plaquette 6b.
L'épaisseur de la partie 15 est telle que, lorsque le curseur 4 est appliqué sur la plaque de guidage 14, la gorge 12 du curseur 4 est exactement au même niveau que l'amorce 11. L'épaisseur du reste de la plaque 14 est très légèrement inférieure à la longueur de la tige 10 du pointeau 8.
Il est à remarquer que les plaquettes quadrillées 6a et 6b existent déjà sur les fermetures à crémaillères classiques et permettent le passage des aiguilles d'une machine à coudre pour les fixer respectivement aux extrémités des bandes 1 et 2 de la fermeture. Dans le cas du dispositif selon la présente invention, les plaquettes 6a et 6b sont avantageusement venues de moulage respectivement avec l'embout 5 et la plaque de guidage 14. Selon les besoins des designers des vêtements, tels que des blousons, sur lesquels les fermetures à crémaillères munies du dispositif d'amorçage selon l'invention sont destinées à être montées, les plaquettes 6a et 6b peuvent être éventuellement prolongées vers les extrémités des bandes 1 et 2, et même au-delà de celles-ci.
La plaque de guidage 14 présente une ouverture 16 découpée perpendiculairement à ses faces principales. L'ouverture 16, est essentiellement composée d'un trou circulaire 17 de diamètre légèrement supérieur à celui de la tête 9 du pointeau 8 (figure la), ménagé au voisinage de l'extrémité de la plaque 14 opposée à celle qui est rattachée à la bande 2, et d'un canal allongé 18 partant du trou 17 et se prolongeant jusqu'à la partie de la plaque 14 voisine de la partie en surépaisseur 15. Plus précisément, le canal 18 est délimité par deux bords 18a et 18b en arc de cercle ayant un écartement sensiblement constant entre eux, légèrement supérieur à la largeur de la tige 10 du pointeau 8, avec un bord saillant 18a se terminant du côté opposé au trou 17, à peu près au-dessous de l'amorce 11. Il est à remarquer que la longueur de la plaque 14 ainsi que celle du canal 18 sont déterminées en fonction des dimensions du curseur 4 et de l'embout 5. Il est donc possible de diminuer la longueur de la plaque 14 (et celle du canal 18) en raccourcissant le curseur 4, par exemple de moitié.
Le dispositif qui vient dêtre décrit fonctionne de la manière suivante :
A partir d'une position initiale ouverte, illustrée aux figures la et lb, dans laquelle les deux bandes 1 et 2 de la fermeture à crémaillère sont séparées l'une de l'autre, le curseur 4 butant contre l'embout 5, on introduit d'abord le pointeau 8 dans le trou 17, à partir du côté de la plaque 14 tourné vers le haut, à la figure lb, de façon telle que les faces de l'embout 8 et du curseur 4, opposées à la face du curseur 4 portant la tirette 7 viennent s'appliquer à plat contre la face supérieure de la plaque 14.
En raison du fait que, comme indiqué plus haut, l'épaisseur de la plaque 14 est légèrement inférieure à la longueur de la tige 10 du pointeau 8, et que le diamètre du trou 17 est légèrement supérieur à celui de la tête 9 du pointeau 8, le rebord de la tête 9 vient spontanément s'accrocher sur la face inférieure de la plaque 14 (c'est-à-dire de la face opposée à celle sur laquelle sont appliqués l'embout 5 et le curseur 4) en réalisant ainsi un accrochage mutuel des extrânités des deux bandes 1 et 2.
Avantageusement, on peut adjoindre au dispositif un organe tel qu'une pince à ressort ou un clip permettant, d'une part, de rendre perceptible l'introduction et l'accrochage du pointeau 8 dans le trou 17 et, d'autre part, de rendre cet accrochage plus sûr.
Il est clair qu'un effet similaire à celui d'un clip peut éventuellement être obtenu, sans adjonction d'éléments supplémentaires à ceux de la forme d'exécution particulière décrite en détail ci-dessus, par exemple en conformant de manière appropriée les organes mâle 8 et femelle 16, et notamment en conférant une forme sphêroïdgle à la tête 9 du pointeau 8, tout en adaptant le diamètre du trou 17 et l'élasticité de la plaque 14, de façon que le passage de la tête 9 à travers le trou 17 nécessite de vaincre une certaine résistance mécanique.
Dans la position d'accrochage, illustrée à la figure 2a,
les extrémités des bandes 1 et 2 sont libres de pivoter autour de l'axe de la tige 10 du pointeau 8 dans un plan commun déterminé par les faces principales de la plaque 14. Ce mouvement de pivotement s'effectue spontanément, lorsque l'on applique une légère traction vers le bas sur les bandes 1 et 2, en tenant la plaque 14 d'une seule main, avantageusement entre le pouce et l'index, tout en maintenant la tête 9 du pointeau 8 accrochée sur le rebord du trou 17. Ainsi, les bandes 1 et 2 tendent à se rapprocher l'une de l'autre et le curseur 4 est déplacé selon un mouvement de glissement circulaire en restant appliqué contre la plaque 14, en passant de la position représentée à la figure 2a à celle de la figure 2b, sans toutefois que le curseur 4 ne puisse dépasser sa position idéale d'engagement sur l'amorce 11, grâce à la présence de la partie en surépaisseur 15 qui joue le rôle de butée.
Il est à noter que, au cours de ce premier mouvement, le pointeau 8 reste accroché contre le bord du trou circulaire et le curseur 4 est appuyé contre l'embout 5 ou ne s'éloigne que très peu de celui-ci. Cependant, la bouche du curseur dans laquelle l'amorce 11 doit être introduite, vient en regard de celle-ci comme illustré à la figure 2b.
Il suffit alors de pousser le pointeau 8, ou de tirer sur la plaque 14, de façon à provoquer l'engagement du pointeau 8 dans le canal 18 et son déplacement, guidé par le glissement des bords de la tige 10 sur ceux du canal 18, en direction de l'extrémité du canal 18 opposée au trou 17, pour faire pénétrer l'amorce 11 dans la bouche du curseur 4, comme représenté à la figure 2c, puis en continuant ce déplacement dans la gorge latérale 13 de l'embout 5 jusqu'à la position finale de blocage illustrée à la figure 2d.
Comme illustré à la figure la, ainsi qu'aux figures 2a à 2d qui montrent la forme rectangulaire de la section de la tige 10 du pointeau 8 (dans la forme d'exécution particulière illustrée au dessin), représentée par des lignes
en tirets, le plan médian vertical de la tige 10 présente un décalage angulaire, par rapport à celui de l'embout 5, dans une direction (à savoir vers la gauche selon la représentation en plan des figures 2a à 2d) telle que l'amorce 11 soit présentée exactement dans l'axe de la gorge 13 de l'embout 5.
A partir de la position de la figure 2d, il suffit de faire glisser le curseur 4 vers le haut, par exemple par traction sur la tirette 7, de la manière habituelle, pour réaliser la fermeture de la glissière.
D'après la description qui précède, on comprendra que le dispositif selon l'invention est d'un agencement très simple et facile à réaliser industriellement, sans augmenter sensiblement le prix de revient de l'ensemble d'une fermeture à crémaillère équipée de ce dispositif d'amorçage par rapport à une fermeture ne comportant pas ce dispositif d'amorçage. En effet, ce dispositif d'amorçage peut être réalisé en se composant de deux pièces très simples, à savoir l'organe mâle de guidage et de manoeuvre, tel que le pointeau 8, et la plaque de guidage 14. En outre, il est clair que le pointeau 8 et l'embout 5 peuvent être réalisés en une seule pièce, par exemple une pièce moulée ou injectée en matière plastique ou en métal.
Bien entendu, des éléments supplémentaires peuvent être combinés avec les éléments de base qui viennent d'être décrits.
Sur la figure 3, on peut voir le curseur 4 muni de protubérances de forme semi-sphéroidale ou semi-ovoide, à savoir une protubérance dorsale 19 et une protubérance ventrale 20. Le pincement entre deux doigts, soit le pouce et l'index, permet de faire avancer le curseur, tout en profitant d'une sorte de point d'appui que les autres doigts fournissent en maintenant, d'une part, les bandes 1 et 2, et, d'autre part, le tissu du vêtement. Cela permet d'éviter
le plissement de la fermeture, ou du tissu, qui ne manque pas de se produire lorsqu'on tire simplement sur la tirette alors que les crémaillères ne sont qu'à peine engagées dans le curseur. Grâce à la pression qui peut être exercée sur les protubérances, le curseur est propulsé comme le serait un noyau de cerise.
Sur la figure 4, on voit les mêmes éléments que sur la figure 3, avec cette différence, que la propulsion du curseur s'exerce vers l'intérieur de la main, les doigts prenant appui sur les protubérances du curseur alors que la main se trouve entre les bandes encore séparées.
Les moyens de propulsion du curseur par pincement entre deux doigts pourraient, bien entendu, être agencés de toute autre manière appropriée, par exemple en étant constitués par des protubérances latérales, conformées de façon à produire l'effet de propulsion du type "noyau de cerise". On peut également obtenir un effet de propulsion par pincement simplement en conférant une forme appropriée aux bords latéraux du curseur ou d'une partie saillante solidaire de sa face supérieure ou inférieure.
La forme d'exécution du dispositif représenté aux figures 5a, 5b et 7 est analogue à celle qui est illustrée aux figures la et lb, et les éléments de cette forme d'exécution identiques ou similaires à ceux de la première forme d'exécution, qui vient d'être décrite, seront désignées, dans la suite de la description et sur le dessin, par les mêmes chiffres de référence qu'aux figures la et lb.
La différence essentielle entre la forme d'exécution telle que représentée à la figure 5a et celle de la figure lb, consiste dans le fait que la plaque de guidage 14', qui remplit, par ailleurs, la même fonction que la plaque 14, n'est pas assemblée en position fixe avec la plaquette 6b mais est, au contraire, agencée de manière à pouvoir coulisser, par rapport
à cette dernière, entre une position d'allongement maximum, illustrée à la figure 5a, et une position de rétraction illustrée à la figure 5b.
A cet effet, la plaque 14' présente une rainure allongée 21, qui s'étend longitudinalement sur la majeure partie de sa longueur et débouche sur l'une de ses faces latérales 22, en constituant une glissière dont le profil est représenté à la figure 7.
La face intérieure (correspondant à la face inférieure selon la figure 5b) de la plaquette 6b est munie d'un appendice 23, avantageusement venu de moulage avec le reste de la pièce 6b, qui porte un rail 24 (figure 7) dont le profil correspond à celui de la rainure 21 et qui est engagé dans celle-ci de manière à y glisser en permettant un mouvement en translation de la plaque 14' entre les deux positions extrêmes représentées, respectivement, à la figure 5a et à la figure 5b.
Avantageusement, la rainure 21 se prolonge jusqu'à une ouverture (non représentée) dans la face postérieure de la plaque 14', de manière à permettre l'insertion du rail 24 dans la rainure 21, et une butée 25 (dont une face latérale est visible à la figure 5b) est placée dans la rainure 21 après cet assemblage, afin de limiter le mouvement d'extension de la plaque 14' et de l'empêcher ainsi de se désolidariser de la pièce 6b.
Le bord antérieur 26 de la plaque 14' est incurvé et forme un rebord 26a, qui s'étend au-dessus de la surface supérieure de la plaque 14' et se prolonge par une surface 26b jusqu'à l'extrémité arrière de la plaque 14'. Ce rebord 26a constitue un organe de guidage pour la tête 9 ou 9' (figure 6) du pointeau 8 ou 8' (figure 6) lors de l'amorçage de la fermeture à glissière et il facilite l'exécution de cet amorçage d'une seule main.
Avantageusement, la partie de la plaque 14' voisine de son
bord arrière 27 est munie, sur la partie de sa face supérieure qui glisse sur la face inférieure de la plaquette 6b, d'un organe, tel qu'un bossage ou un clip (non représenté) coopérant avec une cavité correspondante (également non représentée) ménagée dans la face inférieure de la plaquette 6b afin de rendre perceptible la position d'extension maximale de la plaque 14' et de permettre de retenir temporairement cette dernière dans cette position.
Dans la position de rétraction illustrée à la figure 5b, le bord arrière 27 de la plaque 14' vient buter sur un organe d'accrochage 28 constitué par un appendice en saillie sous la face inférieure du curseur 4, ce dernier étant alors poussé sur une partie de la longueur de la fermeture à crémaillère correspondant à la longueur de la partie de la plaque 14' rétractée sous la face intérieure des bandes 1 et 2 de la fermeture à crémaillère (cette longueur correspondant pratiquement à la totalité de la plaque, à part le bord antérieur 26 qui dépasse en laissant apparaître le rebord 26a).
A partir de cette position, il suffit de faire glisser le curseur 4, comme mentionné plus haut, pour réaliser la fermeture complète ou partielle de la glissière. Lors de l'ouverture de la glissière, par glissement vers le bas, (correspondant à la droite de la figure 5b) du curseur 4, celui-ci vient d'abord à nouveau buter sur le bord arrière 27 de la plaque 14' puis entraîne celle-ci vers la position d'extension complète représentée à la figure 5a. On peut toutefois également placer la plaque 14' dans sa position d'extension, à partir de la position rétractée illlustrée à la figure 5b, en tirant directement sur la plaque 14' en l'agrippant par son bord antérieur 26a.
Avantageusement, un organe, tel qu'un bossage ou un clip (non représenté), coopérant avec une cavité correspondante (également non représentée) ménagée dans l'organe d'accrochage 28 du curseur 4, est disposé sur le bord arrière 27 de la plaque
14' ou au voisinage de celui-ci, afin de rendre perceptible la mise en prise de l'extrémité arrière de la plaque 14' avec le curseur et de permettre de maintenir temporairement cette prise.
Egalement de manière avantageuse, la partie antérieure de la plaque 14' peut être munie, elle aussi, d'un organe (non représenté) tel qu'un bossage ou un clip, coopérant avec une cavité, ménagée dans la face inférieure de la plaque 6b, qui peut éventuellement être la même que celle mentionnée plus haut, afin de rendre perceptible la position de rétraction maximale de la plaque 14' et de permettre de maintenir temporairement cette position.
La variante d'agencement représentée à la figure 6 correspond à la partie du dispositif illustrée à la figure la et les éléments identiques ou analogues des agencements selon ces deux figures sont désignés par les mêmes chiffres de référence.
Conformément à la variante illustrée à la figure 6, la tête 9' du pointeau 8' a une forme conique et elle présente un bossage circulaire 29 à la périphérie de la partie voisine de sa base, ce bossage étant agencé de façon que le diamètre maximum de la tête 9' soit légèrement supérieur à celui du trou 17 de l'ouverture 16 de la plaque 14' (figure 5a).
Comme représenté à la figure 5a, la face intérieure du trou 17 présente une gorge 30 dont la forme et les dimensions correspondent à celles du bossage 29.
La coopération entre la gorge 30 et le bossage 29, rendue possible grâce à l'élasticité des matériaux constitutifs du bossage 29 et/ou de la plaque 14', permet un accrochage temporaire du pointeau 8' dans le trou 17, au cours de la manoeuvre d'amorçage de la fermeture à glissière, ce qui contribue également à faciliter l'exécution de cette manoeuvre d'une seule main.
Comme on le voit à la figure 6, les bords arrières des faces supérieure et inférieure de l'embout 5 présentent deux bossages respectifs 31 et 31' coopérant avec des griffes correspondantes 32 et 32' ménagées sur la face antérieure du curseur 4. Ceci permet d'obtenir une solidarisation temporaire du curseur avec l'embout qui assure un guidage optimal du curseur lors de l'amorçage de la fermeture à glissière.
Mises à part les fonctions supplémentaires indiquées ou suggérées dans la description ci-dessus et qui découlent des différences d'agencement entre les deux formes d'exécution du dispositif, le principe de fonctionnement de ce dernier reste le même dans les deux formes d'exécution décrites.
On doit préciser que la taille et la forme respectives des éléments et des organes, décrits ci-dessus, qui interviennent dans le fonctionnement du dispositif, peuvent être modifiées très largement sans compromettre l'application de la présente invention.
L'avantage le plus manifeste du dispositif d'amorçage selon l'invention est, bien entendu, de permettre la commande d'une fermeture à crémaillères d'une seule main. Cependant, bien qu'illustré et décrit pour s'appliquer à un vêtement, le dispositif peut aussi présenter des avantages appréciables dans d'autres domaines faisant appel à des fermetures à crémaillères. On peut aussi penser que le dispositif selon l'invention donnera aux fermetures à crémaillères de nouveaux champs d'utilisation, champs jusqu'ici interdits en raison des inconvénients que le dispositif s'emploie précisément à faire disparaître.