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PERFECTIONNEMENTS AUX-CIRCUITS POUR INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE.
La présente installation se rapporte à des installations de chauf- fage pour pièces et locaux et pour des procédés technologiques, et a pour objet un nouveau type de circuit dont l'utilisation permet' de réaliser une réduction considérable du poids des matériaux nécessaires, cette réduction de poids en- traînante à son tour, une forte diminution du coût total de 1-'installation; @ tandis que la mise en place de cette installation devient beaucoup plus simple, une notable économie dans le prix de la main - d'oeuvre étant également réali- séea
Il est connu, dans le sens le plus large du mot, que les installa- tions de chauffage se divisent en deux classes principales, c'est-à-dire les installations à eau et les installations à vapeur.
Les installations du pre- mier type, qui sont généralement les plus employées, présentent plusieurs désa- vantages, tels que le poids excessif du matériel employé (surf aces de chauffe, tuyauteries, etco), des difficultés d'un contrôle central de l'installaation en vue de s'opposer à l'effet du vent dans les étages supérieurs de très hautes bâtisses, des difficultés en vue de relier des installations éloignées à une seule source de chaleur, etc.
Les installations du second type, qui trouvent une utilisation beaucoup plus réduite, limitée aux cas particuliers de l'emploi de vapeur produite d'autre part, présentent également des désavantages non né- gligeables, quoique leur poids, grâce à la vitesse de circulation et au volume moindre du fluide employé, est sensiblement inférieur à celui des installations à eau chaude correspondanteso En effet, il est connu qu'un contrôle central de l'installation, suivant le caractère de la saison, est difficile à effectuer et on doit avoir recours, dans de telles installations, à l'emploi de plusieurs appareillages différents, dont la structure et l'entretien nécessitent un manie- ment très soigneux.
Dans le but de tirer profit à la fois des avantages des deux types d'installations, certaines dispositions de circuits, intermédiaires entre ces types extrêmes, ont été proposées, suivant lesquelles un fluide, généralement
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de l'eau, est employé, qui est chauffé et maintenu à une température supérieu- re à la température d'ébullition à la pression normale,c'est-à-dire, pour 1' eau, à une température supérieure à 100 C (212 F). De tels circuits n'ont pas été adoptés, pour différentes raisons, dans l'art de la construction; par- mi les raisons principales, il y a lieu de mentionner la nécessité de faire usage de personnes habiles et qualifiées, un danger latent en service et par conséquent l'obligation de subir des contrôles périodiques par des autorités officiellesetc.
Par l'utilisation du nouveau type de circuit suivant l'invention, les désavantages rencontrés avec les dispositions des dits réseaux de transi- tion, sont'complètement éliminés, puisqu'un fluide intermédiaire est employé, qui est chauffé à une température supérieure à la température d'ébullition sous la pression atmoaphérique dans ce circuit, le fluide peut être mis en mouvement par la seule différence de densité entre le fluide chaud et le flui- de froid, ou par une pompe ou par tout autre dispositif d'alimentation en eau, approprié;
les appareils destinés à utiliser l'énergie thermique, montés en série dans un simple circuit, sont parcourus successivement, en série,dans l'ordre, par le fluide chauffant, de sorte que, tandis que le fluide dégage la chaleur, sa température descend graduellement jusqu'à atteindre, à la sor- tie du dernier élément de la série, la température la plus basse du cycle, à laquelle il peut être amené à la pression atmosphérique ou très près de celle- ci, sans bouillir;
dans le restant du circuit, au fur et à mesure que se dé- roule le cycle thermique, c'est-à-dire à l'arrière du dernier appareil utili- sateur, entre celui-ci et la chaudière, la pression hydrostatique aussi bien que la pression due à l'éventuelle pompe de circulation étant utilisées, les températures les plus élevées du cycle sont atteintes, une sérieuse économie étant ainsi réalisée.
L'invention sera mieux comprise par la description ci-dessous de deux formes particulières de circuit, avec référence aux dessins annexés, dans lesquels les figl 1 et 2 sont des représentations schématiques du dit type de circuits, qui alimentent, dans les deux cas, quatre appareils utili- sant la chaleur.
Aux dessins, et spécialement à la fig. 1, 1 représente une chau- dière de n'importe quel type approprié, ayant pour objet d'accroître le con- tenu calorifique du fluide, par exemple de l'eau, intervenant dans la circula- tion et progressant dans le circuit sous l'action imprimée par une pompe ordi- naire 2. 3 représente un premier tuyau qui mène vers un tuyau collecteur 4, d'où partent les tuyaux secondaires 5 et 6, verticaux et horizontaux (qui sont au nombre de deux sur le dessin); chacun de ces tuyaux secondaires forme un circuit par lui-même, indépendant des autres. Le long des tuyaux 5 et 6, un certain nombre d'appareils utilisateurs sont reliés en série, deux par circuit, par exemple, qui peuvent être avantageusement du type à "thermo-convection" (chauffage par convection) ou "aéro-thermique".
A l'extrémité supérieure des tuyaux verticaux 5 et 6, à la sortie du dernier appareil utilisateur 7 de cha- que cycle, sont reliés des tuyaux 5' et 6' qui sont reliés à un tuyau 8, com- muniquant par un tuyau montant 9 avec un vase d'expansion ordinaire 10. Ce vase d'expansion, qui peut être fermé ou ouvert, .est relié par l'intermédiai- re du tube 11 à la pompe 20 Le fluide coule, à cet effet, le long du chemin indiqué par les flèches tracées sur le dessin et les échanges thermiques qui ont lieu se comprennent aisément et sont semblables à ceux -se présentant dans une installation de type ordinaire.
Par suite de la pression hydraulique et de l'action élévatrice de la pompe à circulation, la pression du fluide dans tout le circuit est telle qu'il est facile d'atteindre des températures supérieures à 100 C (212 F), si l'eau est utilisée comme fluide. De plus, les températures du fluide chauf- fant s'élèvent au fur et à mesure que le circuit est parcouru dans la direc- tion opposée, c'est-à-dire vers la chaudière, pendant que la charge hydrosta- tique de la pompe augmente, ce qui permet d'atteindre deux résultats importants, qui peuvent largement justifier l'adoption d'un tel cycle :
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a) la surface de transmission des éléments chauffants peut être réduite lors- qu'on se dirige vers le bas;
b) le poids des tuyaux peut être réduite -par suite de la forte différence de température adoptée entre le départ et le retour de l'eau dans le cycle de travail cette différence est effectivement imposée par le diagramme don- nant la température d'ébullition en fonction de la pression (il convient de ne pas dépasser ce diagramme à aucun endroit du cycle).
Quant au point b), il y a lieu de noter que la forte chute de tem- pérature entre le départ et l'arrivée de l'eau ne subsiste plus entre l'entrée et la sortie de l'un quelconque des appareils utilisateurs: en effet, si ces derniers appareils cités sont au nombre de n pour chaque "colonne" (c'est-à- dire conduite verticale), la chute de température entre l'entrée et la sortie de chaque appareil utilisateur est la ne partie de la chute totale entre l'en- trée et la sortie de la chaudière (et il conviendra, en pratique, de maintenir cette chute en-dessous de 10 C, au moyen de vases d'expansion ouverts).
Ceci permet l'utilisation avantageuse d'appareils de chauffage par convection de type normal, présentant des coefficients de transmission élevés, qui seraient fortement réduits, si la vitesse de l'eau était réduite, par suite d'une chute de température excessivement élevée entre l'entrée et la sortie de l'eau de l'appareil de chauffage par convection, ce qui est, en effet, le cas dans les appareils de chauffage par convection standard faisant partie des installations dénommées "à circulation surchauffée", du type à eau, avec deux tubes et tous les appareils utilisateurs reliés en parallèle.
Les expériences pratiques ont montré la possibilité d'effectuer une réduction de poids intéressante de la matière métallique nécessaire, cette réduction atteignant, dans certains cas, même plus de 50 % par comparaison avec des installations à deux tubes avec "thermo-syphon", opérant dans des conditions normales, sans tenir compte de la réduction dans la quantité de matières utili- sées et du coût de la main=d'oeuvre.
Evidemment, la construction suivant l'invention permet d'effectuer des corrections dans la répartition de la chaleur; en effet, deux façons de ré- partir la chaleur alimentant les différents appareils utilisateurs sont possi- bles : a) l'appareil utilisateur peut être "coupé" (c'est-à-dire dérivé), en l'exclu- ant du circuit d'eau, sans cependant interrompre la circulation principale; b) le flux chauffant peut être contrôlé, après sa sortie de l'appareil utilisa- teuro Cette seconde méthode est certainement préférable à la première et son adoption peut être conseillée en tous les cas possibles.
En effet, dans le cas d'un appareil "aéro-thermique", il sera possible d'agir sur le venti- lateur, tandis que dans le cas d'un appareil de chauffage par convection, on agira sur la circulation de l'air au moyen de robinets modérateurs ou de dispositifs analogues appropriéso
Evidemment, lorsqu'on n'agit pas sur le circuit d'eau, le contrôle ne peut être effectué que dans certaines limites, de façon que le réseau en ac- tion ne puisse être affecté, et, en particulier, pour que des effets d'auto- production de vapeur ne puissent se produire. D'un autre côté, le contrôle ef- fectué directement sur chaque appareil d'utilisation est largement suffisant dans le cas général où l'installation doit alimenter le chauffage de maisons d'habitation.
Lorsque, de plus, un contrôle plus étendu est désiré, on pourra avoir recours à l'étranglement du chemin suivi par l'eau à l'aide de soupapes de détente thermostatiques (par exemple du type de décharge de vapeur condensée) ou au moyen de soupapes commandées à la main, disposées à des endroits convena blement choisis le long du cycle.
Quant au contrôle général de l'installation, suivant le caractère de la saison et les besoins techniques, celui-ci est obtenu uniquement par 1' action sur le régime de combustion, de la même façon que dans le cas des instal-
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lations du type connu. Il est très important de remarquer, à ce sujet, que la disposition du réseau suivant l'invention permet de résister simplement et ef- ficacement aux effets du vent aux étages supérieurs de très hautes bâtisses, ce qui est très commode dans "l'entre-saison". En effet, il sera suffisant, à cet effet, d'étrangler d'une manière plus ou moins forte la circulation par une simple soupape.
En effet, lorsque la circulation d'eau augmente, les éta- ges supérieurs du bâtiment sont favorisés, tandis qu'une réduction de cette circulation avantagera les étages inférieurs, ce qui est facile à comprendre.
Outre les avantages décrits ci-avant, il en est d'autres qui peu- vent être obtenus, comme suit, avec la disposition du réseau suivant.l'inven- tion 1) L'évacuation de l'air purgé des éléments chauffants est effectuée d'une ma- nière simple et naturelle, et obtenue, par suite du mouvement ascensionnel de l'eau, lorsque celle-ci traverse ces éléments. A cet effet, les petites soupapes de purge, fixées aux éléments de chauffe normaux, ou aux tubes à air entre le sommet des tuyauteries verticales et le niveau des vases d'ex- pansion, sont éliminées et, par conséquent, il en est de même des défauts de circulation dus aux bulles d'air.
2) Il est possible, d'une façon pratique et efficace, d'effectuer la liaison entre plusieurs bâtiments et une installation de chauffe ordinaire, sans avoir recours à l'addition d'appareils échangeurs de chaleur onéreux, puis- que la quantité d'eau mise en circulation est très petite.
3) Tout danger dû à un régime de combustion trop forcé dans les installations du type "thermo-convecteur" (à chauffage par convection) ou "aérothermique", avec contrôle du flux d'air est éliminé, car toutes les conséquences se- raient réduites au débordement du trop-plein du vase d'expansion, même si les éléments chauffants ne transmettent pas la chaleur (c'est-à-dire lorsque le flux d'air est réduit).
4) Il est possible de relier plusieurs appareils utilisateurs, en série, dans le même circuit,.placés à peu près au même niveau, même si des obstacles sont interposés, obligeant la conduite d'eau à descendre; dans ce cas, 1' air qui passe, ne sachant éventuellement pas redescendre, est dirigé vers des tuyaux de purge d'air, en dérivation sur l'obstacle, tandis que les conduites d'eau passent en-dessous de l'obstacle.
5) Les deux tuyaux de raccord en forme de "T", généralement utilisés pour cha- que élément chauffant, sont éliminés, lorsque des'appareils "thermo-convec- teurs" du type à robinets modérateurs pouvant être traversés par toute 1' eau du tuyau vertical, même en cas de charge réduite, sont utilisés.
Se référant maintenant au dessin de la fig. 2, celui-ci représente le schéma d'un circuit permettant une utilisation meilleure et plus vaste du circuit décrit ci-avant, et par conséquent, un meilleur rendement avec une consommation moindre de combustible.
En effet, la pratique acquise dans des installations déjà réalisées, a démontré que dans la conduite de retour, parcourue par le flux chauffant, des appareils échangeurs de chaleur peuvent être insérés, qui sont susceptibles d'être utilisés à des taux réduits par rapport à celui des éléments chauffants principaux.
Dans le circuit décrit ci-avant,dans lequel les appareils échan- geurs de chaleur étaient reliés en série, l'appareil utilisateur placé le plus près de la chaudière, était sujet à une pression plus forte comparative- ment à celle d'un appareil plus éloigné, par suite de la pression hydrostati- que ou d'une éventuelle pompe de circulation ou un dispositif d'alimentation en eau analogue. Il est évident que les termes "le plus près" ou "plus éloigné de la chaudière" se rapportent au sens de circulation du fluide intermédiaire.
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Dans un circuit de ce genre dans lequel correspondent à plusieurs unités ou groupes de conduites ascendantes, une ou plusieurs conduites descen- dantes, et dans lequel les appareils échangeurs de chaleur principaux sont re- liés en série le long des conduites ascendantes, quelques appareils échangeurs de chaleur secondaires sont insérés le long du tuyau ou des tuyaux descendants, utilisant ainsi une chute de température moindre et réduisant en outre les frais d'installation et dutilisation avec des résultats identiques à ceux ob- tenus dans le cas des circuits connus aussi bien que dans le circuit formant l'objet du mode de réalisation principalo
Selon ce mode de réalisation différent du circuit formant l'objet de cette invention,
les appareils échangeurs de chaleur secondaires pourront être avantageusement utilisés pour obtenir une réserve d'eau chaude, par exem- ple pour l'utilisation dans les salles de bain ou des usages sanitaires et hygiéniques, ou pour les besoins de cuisine ou de buanderie.
En effet, le fluide venant d'un vase d'expansion est à une tempé- rature beaucoup plus basse que celle du fluide entrant dans le circuit princi- pal., par exemple 80 C (176 F), cette dernière température étant insuffisante pour l'utilisation dans les appareils échangeurs de chaleur principaux, mais largement suffisante pour les usages secondaires décrits.
Se référant maintenant en particulier à la fig. 2 des dessins, 1 représente la chaudière, 2 le tuyau de sortie de celle-ci, conduisant à deux conduites 4 et 5, dont chacune alimente un certain nombre d'échangeurs de chaleur principaux 6 et 6' se déversant à leur tour dans un tuyau de sortie commun 8 qui mène au vase 9; de ce vase 9 part la conduite descendante 10, le long de laquelle des échangeurs de chaleur auxiliaires sont reliés en série.
De ces appareils part la conduite de retour 12, revenant à la chaudière 1 en passant par un quelconque appareil alimenteur en eau 130
Evidemment, les appareils échangeurs de chaleur peuvent être de n'importe quel type désiré, aussi bien du type "aéro-thermique" que du type à serpentin ou tout autre type analogue.
Enfin, il est entendu que, quoique différentes formes de réalisa- tions génériques du circuit selon l'invention ont été décrites, d'autres formes et réalisations de cette invention peuvent être étudiées et employées en pratique, sans sortir de l'esprit et du cadre de cette invention.
REVENDICATIONS.
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IMPROVEMENTS TO THE CIRCUITS FOR HEATING SYSTEMS.
The present installation relates to heating installations for rooms and premises and for technological processes, and relates to a new type of circuit, the use of which makes it possible to achieve a considerable reduction in the weight of the materials required, this reduction resulting in weight in turn, a sharp decrease in the total cost of the installation; @ while the installation of this installation becomes much simpler, a notable saving in the price of labor also being achieveda
It is known, in the broadest sense of the word, that heating installations are divided into two main classes, ie water installations and steam installations.
Installations of the first type, which are generally the most widely used, have several disadvantages, such as the excessive weight of the equipment used (heating surfaces, piping, etc.), difficulties in central control of the heating. installation in order to oppose the effect of the wind in the upper floors of very high buildings, difficulties in connecting remote installations to a single heat source, etc.
Installations of the second type, which find much less use, limited to the particular cases of the use of steam produced on the other hand, also have significant disadvantages, although their weight, thanks to the speed of circulation and at the lower volume of the fluid used, is appreciably less than that of the corresponding hot water installations o Indeed, it is known that a central control of the installation, depending on the nature of the season, is difficult to carry out and one must resort to , in such installations, using several different equipment, the structure and maintenance of which require very careful handling.
In order to take advantage of both the advantages of the two types of installations, certain circuit arrangements, intermediate between these extreme types, have been proposed, according to which a fluid, generally
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of water, is employed, which is heated and maintained at a temperature above the boiling point at normal pressure, that is, for water, at a temperature above 100 ° C. (212 F). Such circuits have not been adopted, for various reasons, in the art of construction; among the main reasons, mention should be made of the need to use skilled and qualified persons, a latent danger in service and consequently the obligation to undergo periodic checks by official authorities, etc.
By the use of the new type of circuit according to the invention, the disadvantages encountered with the arrangements of said transition networks are completely eliminated, since an intermediate fluid is used, which is heated to a temperature above the temperature. boiling temperature under atmospheric pressure in this circuit, the fluid can be set in motion by the sole difference in density between the hot fluid and the cold fluid, or by a pump or any other water supply device , appropriate;
the devices intended to use thermal energy, mounted in series in a simple circuit, are traversed successively, in series, in order, by the heating fluid, so that, while the fluid gives off heat, its temperature drops gradually until reaching, at the exit of the last element in the series, the lowest temperature of the cycle, to which it can be brought to atmospheric pressure or very close to it, without boiling;
in the remainder of the circuit, as the thermal cycle unfolds, that is to say at the rear of the last user device, between it and the boiler, the hydrostatic pressure also although the pressure due to the possible circulation pump being used, the highest temperatures of the cycle are reached, a serious economy being thus made.
The invention will be better understood from the description below of two particular forms of circuit, with reference to the accompanying drawings, in which Figs 1 and 2 are schematic representations of said type of circuits, which supply, in both cases, four devices using heat.
In the drawings, and especially in FIG. 1, 1 shows a boiler of any suitable type, the object of which is to increase the calorific content of the fluid, for example water, involved in the circulation and progressing in the circuit under the the action imparted by an ordinary pump 2. 3 represents a first pipe which leads to a collecting pipe 4, from which the secondary pipes 5 and 6, vertical and horizontal (which are two in number in the drawing) leave; each of these secondary pipes forms a circuit by itself, independent of the others. Along the pipes 5 and 6, a number of user devices are connected in series, two per circuit, for example, which can advantageously be of the "thermo-convection" (heating by convection) or "aero-thermal" type. .
At the upper end of the vertical pipes 5 and 6, at the outlet of the last user device 7 of each cycle, are connected pipes 5 'and 6' which are connected to a pipe 8, communicating by a rising pipe. 9 with an ordinary expansion vessel 10. This expansion vessel, which can be closed or opened, is connected via the tube 11 to the pump 20 The fluid flows for this purpose along the path indicated by the arrows drawn on the drawing and the heat exchanges which take place are easily understood and are similar to those occurring in an installation of ordinary type.
As a result of the hydraulic pressure and the lifting action of the circulation pump, the pressure of the fluid throughout the circuit is such that it is easy to reach temperatures above 100 C (212 F), if the water is used as a fluid. In addition, the temperatures of the heating medium rise as the circuit is traversed in the opposite direction, that is to say towards the boiler, while the hydrostatic load of the pump increases, which achieves two important results, which can largely justify the adoption of such a cycle:
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a) the transmission surface of the heating elements can be reduced when moving downwards;
b) the weight of the pipes can be reduced - as a result of the strong temperature difference adopted between the flow and return of the water in the working cycle this difference is effectively imposed by the diagram giving the boiling temperature as a function of the pressure (this diagram should not be exceeded at any point in the cycle).
As for point b), it should be noted that the sharp drop in temperature between the flow and the inlet of the water no longer exists between the inlet and the outlet of any of the user devices: in fact, if these last mentioned devices are n in number for each "column" (that is to say vertical pipe), the temperature drop between the inlet and the outlet of each user device is the nth part of the total drop between the inlet and the outlet of the boiler (and it will be advisable, in practice, to keep this drop below 10 C, by means of open expansion vessels).
This allows the advantageous use of convection heaters of the normal type, having high transmission coefficients, which would be greatly reduced, if the water speed were reduced, due to an excessively high temperature drop between the inlet and outlet of the water to the convection heater, which is in fact the case in standard convection heaters forming part of the so-called "superheated circulation" installations. water, with two tubes and all user devices connected in parallel.
Practical experiments have shown the possibility of effecting an interesting reduction in weight of the metallic material required, this reduction reaching, in certain cases, even more than 50% by comparison with installations with two tubes with "thermo-siphon", operating under normal conditions, without taking into account the reduction in the quantity of materials used and the cost of labor.
Obviously, the construction according to the invention makes it possible to make corrections in the distribution of heat; in fact, two ways of distributing the heat supplying the different user devices are possible: a) the user device can be "cut off" (that is to say bypassed), excluding it from the water circuit, without however interrupting the main circulation; b) the heating flux can be controlled, after it has been removed from the euro user device. This second method is certainly preferable to the first and its adoption can be recommended in all possible cases.
In fact, in the case of an "aero-thermal" device, it will be possible to act on the fan, while in the case of a convection heater, it will be possible to act on the circulation of the air. air by means of moderating valves or similar appropriate devices o
Obviously, when no action is taken on the water circuit, the control can only be carried out within certain limits, so that the network in action cannot be affected, and, in particular, so that effects self-production of steam cannot occur. On the other hand, the control carried out directly on each device of use is largely sufficient in the general case where the installation has to supply the heating of residential houses.
When, in addition, more extensive control is desired, recourse may be had to the constriction of the path followed by the water by means of thermostatic expansion valves (for example of the condensed vapor discharge type) or by means of hand-operated valves arranged at conveniently selected locations along the cycle.
As for the general control of the installation, depending on the nature of the season and technical needs, this is obtained only by acting on the combustion regime, in the same way as in the case of installations.
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lations of the known type. It is very important to note, in this connection, that the arrangement of the network according to the invention makes it possible to resist simply and effectively the effects of the wind on the upper floors of very high buildings, which is very convenient in the entrance hall. -season". Indeed, it will be sufficient, for this purpose, to throttle in a more or less strong way the circulation by a simple valve.
In fact, when water circulation increases, the upper floors of the building are favored, while a reduction in this circulation will benefit the lower floors, which is easy to understand.
In addition to the advantages described above, there are others which can be obtained, as follows, with the arrangement of the following network. The invention 1) The evacuation of the air purged from the heating elements is carried out in a simple and natural manner, and obtained, as a result of the upward movement of water, when it passes through these elements. For this purpose, the small bleed valves, attached to the normal heating elements, or to the air tubes between the top of the vertical pipes and the level of the expansion vessels, are eliminated and, therefore, it is even circulation defects due to air bubbles.
2) It is possible, in a practical and efficient way, to make the connection between several buildings and an ordinary heating installation, without resorting to the addition of expensive heat exchanger devices, since the quantity of The water circulated is very small.
3) Any danger due to an excessively forced combustion regime in installations of the "thermo-convector" (with convection heating) or "aerothermal" type, with air flow control is eliminated, as all the consequences would be reduced to the overflow of the expansion tank overflow, even if the heating elements do not transmit heat (i.e. when the air flow is reduced).
4) It is possible to connect several user devices, in series, in the same circuit, placed at approximately the same level, even if obstacles are interposed, forcing the water pipe to descend; in this case, the passing air, possibly not knowing how to go back down, is directed to the air purge pipes, bypassing the obstacle, while the water pipes pass below the obstacle.
5) The two "T" -shaped connecting pipes, generally used for each heating element, are eliminated, when "thermo-convector" appliances of the moderating valve type which can be traversed by all the water. vertical pipe, even with reduced load, are used.
Referring now to the drawing of fig. 2, this represents the diagram of a circuit allowing a better and more extensive use of the circuit described above, and consequently, a better efficiency with a lower consumption of fuel.
Indeed, the practice acquired in installations already carried out, has shown that in the return pipe, through which the heating flow passes, heat exchanger devices can be inserted, which are likely to be used at reduced rates compared to that of the main heating elements.
In the circuit described above, in which the heat exchanging devices were connected in series, the user device placed closest to the boiler, was subject to a higher pressure compared to that of a device. further away, as a result of hydrostatic pressure or a possible circulation pump or similar water supply device. It is obvious that the terms "nearest" or "farthest from the boiler" refer to the direction of circulation of the intermediate fluid.
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In a circuit of this kind in which correspond to several units or groups of ascending pipes, one or more descending pipes, and in which the main heat exchanging apparatuses are connected in series along the ascending pipes, some exchanging apparatus of secondary heat are inserted along the pipe or downpipes, thus using a lower temperature drop and further reducing installation and operating costs with identical results to those obtained in the case of known circuits as well as in the circuit forming the object of the main embodiment
According to this different embodiment of the circuit forming the object of this invention,
the secondary heat exchanger devices can be advantageously used to obtain a reserve of hot water, for example for use in bathrooms or for sanitary and hygienic uses, or for kitchen or laundry needs.
In fact, the fluid coming from an expansion vessel is at a much lower temperature than that of the fluid entering the main circuit, for example 80 C (176 F), the latter temperature being insufficient for use in the main heat exchanger apparatus, but largely sufficient for the secondary uses described.
Referring now in particular to FIG. 2 of the drawings, 1 shows the boiler, 2 the outlet pipe thereof, leading to two pipes 4 and 5, each of which feeds a number of main heat exchangers 6 and 6 ', in turn discharging into a common outlet pipe 8 which leads to vessel 9; from this vessel 9 leaves the downcomer 10, along which auxiliary heat exchangers are connected in series.
From these devices leaves the return pipe 12, returning to the boiler 1 through any water supply device 130
Obviously, the heat exchanger apparatuses can be of any desired type, both of the "aero-thermal" type, of the coil type or any other similar type.
Finally, it is understood that, although various forms of generic embodiments of the circuit according to the invention have been described, other forms and embodiments of this invention can be studied and employed in practice, without departing from the spirit and the understanding. within the scope of this invention.
CLAIMS.