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PERFECTIONNEMENTS RELATIFS A UN AJUTAGE DE PULVERISATEUR.
La présente invention se rapporte aux ajutages destinés à la pulvérisation de liquides.
Le principal objet de l'invention consiste en un ajutage extrê- mement simple,, capable de diviser un courant de liquide en minuscules parti- cules. Un autre objet vise un ajutage tel qu'il soit capable de pulvériser les liquides les plus divers tels que des peintures,-des peintures émails des huiles, des insecticides, etc... ajutage que l'on peut fabriquer sans avoir à tenir compte'de tolérances précises et qui ne nécessite pas de ré- glages minutieux au cours de son utilisation. Un autre objet a trait à un ajutage tel qu'il fonctionne également dans une certaine mesure comme un clapet de retenue pour freiner brusquement et complètement l'écoulement des liquides lorsque l'on supprime la pression de fonctionnement exercée sur le liquide.
On a proposé ou utilisé jusqu'à ce jour une multitude de modes de construction plus ou moins compliqués pour la transformation d'une masse de liquide non divisée en particules liquides finement divisées projetées dans l'atmosphère par l'orifice ou les orifices de l'ajutage en un courant allant en s'élargissant. Le problème devient de plus en plus difficile au fur et à mesure que l'on réduit la dimension spécifiée des particules. De même, un ajutage qui est capable de pulvériser efficacement un liquide pré- sentant certaines caractéristiques physiques peut ne pas convenir parfaite- ment pour pulvériser des liquides présentant des caractéristiques différen- tes.
L'ajutage objet de la présente invention, bien que très simple et peu coûteux, est conçu pour pulvériser des liquides présentant une gamme étendue de viscosités, de densités et de caractéristiques de tension superficielle
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mais qui différent sous d'autres points.
Sur le dessin annexé : la fig. 1 est une vue en coupe transversale d'une partie d'un ensemble de pulvérisateur pourvu de l'ajutage objet de l'invention ; la fig. 2 est une vue en coupe transversale de l'un des modes de réalisation des éléments essentiels de l'ajutage, ces éléments étant séparés pour des buts de clarté; la fig. 3 est une vue de face des éléments de l'ajutage; et, la fig. 4 est une vue en perspective d'une variante des élé- ments de l'ajutage, ces éléments étant séparés pour des buts de clarté.
On a représenté sur le dessin un mode de réalisation d'ajuta- ge que l'on peut facilement fabriquer en série et à bas prix. Il se com- pose essentiellement de deux disques pourvus d'orifices, serrés l'un contre l'autre à leur périphérie, les orifices étant hors d'alignement afin que le liquide s'écoulant par l'ajutage soit obligé de circuler latéralement, entre les disques sur une distance appréciable. On décrit ci-après les caracté- ristiques des disques et des orifices en vue du fonctionnement le plus sa- tisfaisant de l'ajutage du pulvérisateur.
On peut considérer lé disque 1 comme étant le disque intérieur, étant donné qu'il est disposé intérieurement par rapport au disque extérieur 2 de l'ajutage et de l'ensemble du pulvérisateur. On peut avantageusement réaliser ces deux disques à partir d'une tôle, de préférence d'une tôle en un métal tel que du laiton demi-dur qui possède une certaine élasticité, ce qui fait que les parties centrales des disques peuvent légèrement s'écarter l'une de l'autre sous l'action de la pression du fluide exercée entre les disques et revenir élastiquement l'une vers l'autre, lorsque la pression ces- se.
Il n'est pas nécessaire que les deux disques 1 et 2 possèdent de telles qualités élastiques, mais il est désirable, pour obtenir les meilleurs ré- sultats, qu'au moins l'un de ces éléments fasse quelque peu ressort ou soit quelque peu élastique.
Les deux éléments de l'ajutage sont, de préférence, plats dans leur ensemble, car c'est là la forme la plus pratique et la moins coûteuse, mais il est bien entendu que les surfaces constituant l'interface entre les deux éléments peuvent être autres que planes pourvu que, dans l'ensemble, les surfaces en contact s'épousent l'une l'autre.
L'orifice 3, hors duquel sortent les fines particules liquides, est, de préférence, un orifice à bords vifs ; ilpeut être rond, allongé pour former une fente comme on l'a représenté sur la fige 3, ou autrement confor- mé. L'orifice 3 peut être situé n'importe où dans le disque 2, à l'intérieur de la partie marginale utilisée pour le serrage, la position centrale repré- sentée étant celle que l'on préfère afin d'éviter que le courant pulvérisé ne soit gêné par l'écrou de serrage 5. On forme, dans le disque 2, une sail- lie 6 orientée vers l'extérieur à l'endroit éventuel de l'orifice 3, pour constituer, entre les disques, une petite cavité 7. Ensuite, on poinçonne, on perfore ou,on perce l'orifice 3 à la pointe de la saillie 6.
Dans une opération convenablement exécutée, on peut former la partie emboutie et l'ori- fice au moyen d'un outil qui étire d'abord le métal et le perfore ensuite.
On peut, si on le désire, former l'orifice 4 de la même façon que l'orifice 3, mais il importe peu que l'on obtienne un orifice à bords vifs.
Tout petit orifice qui n'est pas en alignement avec l'orifice 3, dans l'aju- tage une foie assemblé, donne satisfaction pour les buts de l'invention. La section de 1'orifice 4 doit être, aussi, sensiblement égale à celle de l'ou-
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verture 3
Si on le désire, et si la capacité de l'appareil pulvérisateur est suffisante pour le permettre, on peut utiliser plusieurs orifices soit dans l'un ou l'autre des éléments d'ajutage, soit dans les deux.
L'élément d'ajutage 7 (fig. 4) comporte, par exemple, trois orifices de sortie 8 éga- lement espacés les uns des autres et le disque intérieur 9 comporte, en son. centre, un seul orifice d'admission 10
On peut utiliser l'ajutage objet de l'invention avec tout appa- reil ou pompe de pulvérisation capable d'envoyer du fluide à l'ajutage sous une pression supérieure, par exemple, à 21 kg/cm2. La pression requise dé- pend quelque peu des caractéristiquesdes éléments et des orifices de l'aju- tage. Dans l'appareil représenté sur la fig. 1, le fluide est aspiré d'un récipient (non représenté) par le tube 11 et l'orifice d'admission 12 et se rend jusqu'à la chambre 13 du cylindre 14 grâce au mouvement de va-et-vient du piston 15 coopérant avec un clapet de retenue 16.
Le fluide arrive sous pression dans la chambre d'ajutage 17'd'où il s'échappe par l'orifice 4 du disque intérieur 1 de l'ajutage. La pression de ce fluide écarte de force les disques 1 et 2 d'une faible distance, afin de permettre au fluide d'em- prunter le passage latéral large et peu profond ainsi constitué, pour se rendre à la cavité 7 et à l'orifice 3. L'élasticité de l'un ou des deux éléments d'ajutage tend à freiner ou à étrangler l'écoulement du fluide en- tre les disques et le fluide échappe à cette condition de pression au fur et à mesure qu'il se précipite dans la cavité 7.
Il est vraisemblable qu'il se produit un tourbillonnement et une turbulence considérables du fluide à l'intérieur de cette cavité, ce qui, pense-t-on, provoque la dispersion du fluide en fines particules, au fur et à mesure que la matière sort de l'ori- fice d'évacuation 3.
Bien que, comme on l'a mentionné ci-dessus, on puisse donner à l'orifice de sortie 3 toute forme convenable, on a constaté que l'on obtient des résultats améliorés lorsque l'on utilise une fente, notamment lorsque l'orifice d'arrivée 4 est disposé latéralement par rapport à la longueur de la fente pratiquée dans l'ensemble de l'ajutage
Il est bien entendu qu'il est possible d'utiliser une variété de formes et de dimensions du mode de construction décrit sans s'écarter des principes de l'invention.
A titre d'exemple particulier de l'un des modes de réalisation de construction appropriée, on donne les dimensions suivantes de disques et d'orifices lorsque l'on utilise du laiton demi-dur: diamètre des disques 7,93 mm. épaisseur du disque intérieur 0,254 mm. épaisseur du disque extérieur 0,254 mm. dimensions de la fente du dis- que extérieur 1,016 x 0,203 mm. diamètre de l'orifice rond du disque intérieur 0,812 mm.
REVENDICATIONS.
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1. Ajutage de pulvérisateur caractérisé en ce qu'il comporte des éléments extérieur et intérieur serrés ensemble à leur périphérie et pourvus d'orifices non en regard, l'un au moins de ces éléments étant élas- tique et l'orifice de chacun de ces éléments communiquant avec une cavité formée à l'intérieur de ces derniers et entre eux.