<Desc/Clms Page number 1>
" Machine à arracher les racines ".
L'invention concerne une machine perfectionnée à ar- racher les racines et, en particulier, une machine destinée à arracher les betteraves à sucre et les pommes de terre.
Un grand nombre de machines destinées à cette appli- cation ont été construites pour être remorquées par des chevaux et par un tracteur, mais aucune de ces machines connues n'a permis jusqu'à présent d'arriver à des résultats donnant toute satisfaction, ainsi que le prouve le nombre relativement fai-
<Desc/Clms Page number 2>
ble de machines des divers types qui ont été mises sur le marché.
Une machine à arracher les racines doit posséder un nombre considérable de qualités pour satisfaire aux conditions qui permettent d'arriver à un résultat satisfaisant à tous les points de vue. Ces qualités peuvent être énumérées comme suit: 1 ) le châssis de la machine doit être construit de façon à pou- voir se transformer facilement pour arracher les diverses sortes de racines, par exemple deux rangées de betteraves simultanément ou une seule rangée de pommes de terre.
2 ) Il doit être assez léger pour pouvoir être traîné par des chevaux et assez résistant pour pouvoir être remorqué par un tracteu r.
3 ) Les organes de levée doivent être construits de façon à ne pas endommager les racines pendant leur mouvement de levée et à arracher pratiquement 100% des racines.
4 0 Les organes de nettoyage de la machine doivent être dispo- sés de façon que les racines en passant dans la machine ne soient pas susceptibles de s'endommager ou de provoquer l'en- gorgement de la machine et par suite son arrêt.
5 ) La machine à arracher doit comporter des organes permettant de régler la direction dans laquelle les racines sont projetées hors de la machine pour satisfaire aux diverses conditions et en faciliter le ramassage ultérieur.
6 ) Les racines arrachées par la machine doivent être suffisam- ment nettoyées pour pouvoir être mises en magasin ou mises en oeuvre sans avoir besoin d'un autre nettoyage.
7 ) Le châssis de la machine doit être assez robuste pour qu'on puisse y attacher un dispositif élévateur permettant de charger directement les racines dans un véhicule de transport pour accé- lérer l'arrachage.
8 ) La construction de la machine ne doit pas donner lieu à une augmentation de prix qui en empêcherait la distribution dans les
<Desc/Clms Page number 3>
grandes fermes ainsi que dans les petites.
9 ) Les détails de construction doivent être suffisamment sim- ples pour que la plupart des réparations n'obligent pas à en- voyer la machine dans un atelier de réparation, donnant lieu à une longue interruption de l'arrachage, mais puissent s'effec- tuer sur place.
10 ) La machine doit pouvoir fonctionner par tous les temps et dans toutes les sortes de sols et l'adaptation des divers élé- ments de la machine pour satisfaire aux diverses conditions de fonctionnement doit être assez simple pour que l'opérateur puis- se les modifier lui-même.
Quoique le s machines à arracher les racines connues puissent pos- séder une ou plusieurs des qualités énumérées ci-dessus, aucune ne les possède toutes et par conséquent ne peut remplir complè- tement les conditions imposées à la machine qui doit effectuer le travail, une fois que l'arrachage des racines a été mécanisé.
En général, les machines connues peuvent fonctionner assez bien lorsque le temps est sec et que les racines sont faciles à débarrasser de la terre, mais par temps de pluie ou lorsque le sol est argileux, la machine ne tarde pas à s'engorger avec ne sont pas assez la terre et les pierres et les racines arrachées/ou en oeuvre propres pour pouvoir être mises en magasin/ et doivent subir un nouveau nettoyage qui entraîne de nouvelles dépenses.
D'autres machines comportent des dispositifs qui déterminent le trajet suivi par les racines dans et hors de la machine, mais,dans la pratique, elles subissent des arrêts fréquents à cause de l'accumulation des tiges dans les diverses parties de la machine.
D'autres inconvénients de certaines machines connues résultent de la difficulté de faire monter les racines arrachées sur le moulinet sans les endommager et d'empêcher un certain nombre de racines soulevées de tomber de la machine du mauvais côté.
D'autres inconvénients encore auxquels donnent lieu les machines
<Desc/Clms Page number 4>
à arracher de la forme de réalisation connue consistent dans la difficulté de transformer la machine à arracher les bette- raves par exemple en une machine à arracher les pommes de terre en un temps raisonnable étant donné que l'espacement entre les bras du moulinet doit être différent pour satisfaire aux con- ditions différentes en ce qui concerne la racine à arracher ainsi que l'état du sol et du temps.
En ce qui concerne les machines à arracher comportant un dispo- sitif élévateur, on a rencontré des difficultés considérables dans la construction d'un élévateur qui fonctionne d'une manière continue dans toutes les conditions sans qu'il soit nécessaire de le régler spécialement ou de prévoir des dispositifs compli- qués pour faire passer les racines du moulinet sur l'élévateur.
La machine à arracher les racines suivant l'invention permet de remédier à tous ces inconvénients ainsi qu'à d'autres et est caractérisée, en particulier, en ce qu'elle comporte, en combinaison, un châssis de machine supporté par des roues, un moulinet incliné en avant monté à rotation sur le châssis, une transmission faisant tourner le moulinet, un dispositif d'ac- couplement transmettant le mouvement de rotation d'un tracteur attelé au châssis de la machine à cette transmission, des orga- nes de levée amovibles fixés sur une partie du châssis de la machine, un bouclier disposé suivant le périmètre d'un côté du moulinet et fixé à une ou à ses deux extrémités seulement sur le châssis de la machine, et des organes de guidage par les- quels les racines sont rejetées en arrière de la machine.
Lorsque la machine suivant l'invention est aménagée de façon à arracher simultanément deux rangées de betteraves, le bouclier disposé le long du périmètre du moulinet consiste en plusieurs barres espacées dans le sens vertical, dont les extrémités ont une forme courbe et sont fixées au moyen d'une barre d'accouplement sur une partie du châssis de la machine
<Desc/Clms Page number 5>
et l'organe de levée du même côté que le bouclier porte plusieurs barres de guidage espacées dans le sens vertical, dirigées en arrière et d'une forme de nature à ménager une transition sans à coup entre l'organe de levée et le bouclier de guidage, tandis qu'un rail de guidage détermine la direction de la projection des racines en arrière.
L'organe de levée peut consister, suivent l'invention, en une barre verticale à l'extrémité inférieure de laquelle est fixée une barre de levée sensiblement horizontale, dont l'extré- mité pointue a une forme courbe dans le sens vertical et dans le sens latéral et se trouve un peu plus bas que l'extrémité de la barre, et sur laquelle est fixée une tige inclinée dont l'ex- trémité pointue est à une certaine distance latérale de la barre et se trouve sensiblement au même niveau que l'extrémité de cette tige.
Lorsque la machine suivant l'invention est transfor- mée en une machine à arracher une seule rangée de pommes de terre, les organes de levée consistent en deux socs de levée courbes, dont chacun est fixé sur un arbre fixé sur le châssis de la machine, et dont l'arête postérieure a une forme courbe correspondant sensiblement au périmètre du moulinet, le soc du côté gauche comportant un prolongement dirigé en arrière et in- cliné vers le bas qui remplit l'espace entre la partie la plus haute du soc et le moulinet.
Suivant l'invention, on peut fixer à l'extrémité postérieure de la machine un châssis en forme de caisson sur lequel est fixé un élévateur disposé d'un côté de la machine, et comportant un dispositif transporteur actionné par des chaî- nes commandées par l'organe de commande qui fait tourner le moulinet et disposées de façon à projeter la betterave du mouli- net dans le caisson au-dessous de la partie de la chaîne se di- rigeant vers le bas et au-dessus de la partie du transporteur qui passe le long de la partie inférieure du caisson.
<Desc/Clms Page number 6>
D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description détaillée qui en est donnée ci-après avec le dessin ci-annexé qui représente, à titre d'exemple, un mode de réalisation de l'invention et sur lequel : la fig. 1 est une vue en plan d'une machine à arracher les racines suivant l'invention aménagée de façon à arracher si- multanément deux rangées de betteraves; la fig. 2 est une élévation latérale de cette même machine, dont certains éléments ont été supprimés pour rendre la figure plus claire; la fig. 3 est une vue en plan du moulinet avec son distributeur ; la fig. 4 est une coupe suivant la ligne IV-IV de la fig. 3 ; les figs. 5a, 5b, 5c représentent un organe de levée des betteraves respectivement en élévation latérale, en éléva- tion par derrière et en plan;
la fig. 6 est une vue en plan de la machine à arra- cher les racines suivant l'invention aménagée de façon à arra- cher une seule rangée de pommes de terre; la fig. 7 est une élévation latérale de la machine de la fig. 6, dont certains éléments ont été supprimés; la fige 8 est une vue en plan par dessous d'une va- riante du moulinet sur lequel ne sont fixés que quelques bras radiaux; la fig. 9 est une élévation latérale avec coupe par- tielle du moulinet dont les disques se sont écartés; la fig. 10 est une élévation latérale correspondant à la fige 9 sur laquelle les disques ont été rapprochés; la fig. 11 est une élévation latérale d'un dispositif élévateur fixé sur l'extrémité postérieure de la machine de la fig. 1, et dont certains éléments sont arrachés pour rendre la figure plus claire;
<Desc/Clms Page number 7>
la fig. 12 /est une vue en plan de l'extrémité postérieu- re de la machine à arracher les racines et de l'extrémité infé- rieure de l'élévateur; la fig. 13 est une vue en plan de l'extrémité supérieu- re de l'élévateur et de la grille à secousses; la fig. 14 est une coupe suivant la ligne XIV-XIV de la fig. 11; la fig. 15 est une élévation latérale d'une variante de la partie inférieure de l'élévateur; la fig. 16 représente une variante des barres de gui- dage de la chaîne de l'élévateur.
Le corps de la machine consiste en un châssis 1 sensi- blement carré ( figs. 1 et 2), à l'extrémité antérieure duquel est fixé un cadre 2 de support des instruments, d'où partent deux bras 3 dirigés en avant sur les extrémités antérieures desquels est fixée d'une manière rigide une barre transversale 4 au milieu de laquelle est fixé un dispositif d'attelage 5. Le châssis 1 comporte deux boîtes 6 de portée d'un essieu 7 portant des roues 8. Les fusées des roues sont décalées et un levier 9 fixé d'une manière rigide à une de ses extrémités sur l'essieu et compor- tant un verrou d'enclenchement à ressort 10 est disposé d'un côté du châssis et permet de faire monter le châssis pendant que la machine circule et de le faire redescendre en position de fonctionnement.
Le châssis 1 comporte de plus une barre transver- sale 11, au milieu de laquelle se trouve une portée d'un arbre 12 qui porte à son extrémité supérieure une roue conique 13 et à son extrémité inférieure un moulinet 14. L'arbre 12 est légè- rement incliné et par suite le moulinet 14 est également incliné, de sorte que sa partie antérieure passe tout près de la surface du sol, lorsque le châssis a été descendu en position de fonction- nement, tandis que sa partie postérieure se trouve légèrement au- dessus du sol. Des portées 15 et 16 fixées sur la partie anté- rieure du châssis 1 et sur la barre transversale antérieure 4
<Desc/Clms Page number 8>
supportent un arbre 17, qui porte à son extrémité postérieure une roue conique 18 qui engrène avec la roue conique 13.
L'ex- trémité antérieure de l'arbre 17 comporte un carré 19 permet- tant de l'accoupler avec un élément rotatif du tracteur ( non représenté) qui remorque la machine. Les roues coniques 18, 13 peuvent faire tourner le moulinet dans la direction de la flèche 20, fig. 1. Un bras coudé 21 dirigé en arrière est fixé sur l'extrémité postérieure du châssis 1. La transmission est pro- tégée par un couvercle amovible 22, en pointillé sur les figs.
2 et 7.
Sur les figs. 1 et 2, la machine est aménagée pour l'ar rachage des betteraves. A cet effet elle comporte une barre se- condaire transversale 23 fixée sur les bras 3 et sur cette barre ainsi que sur la barre transversale antérieure 4 sont fixées deux barres de guidage 24 et 25 qui dirigent la machine de façon à la faire passer de part et d'autre de deux rangées de bette- raves. Un organe de levée est fixé à chaque extrémité du cadre de support des instruments 2. Les figs. 5a, 5b et 5c représen- tent un mode de réalisation de cet organe de levée qui comporte une barre verticale 26, sur l'extrémité inférieure de laquelle est fixée une tige de levée 27 dirigée en avant, dont l'extré- mité pointue a une forme courbe légèrement au-dessous de l'extré- mité inférieure de la barre 26. De plus cette tige comporte une légère courbure dans le sens latéral.
Une autre tige 28 se di- rige en avant à peu près à partir du milieu de la barre 26 sui- vant une ligne droite et son extrémité pointue se trouve à peu près à la même hauteur que la pointe de la tige 27, mais en est légèrement espacée latéralement. Les deux organes de levée 26-28 sont fixés chacun d'une manière appropriée sur le cadre de support 2 de façon à amener la tige 28 de chacun d'eux dans le prolongement d'une des barres de guidage 24 ou 25. La machine étant en mouvement en avant, les barres de guidage 24 et 25 la dirigent de façon à-détacher légèrement la betterave à arracher
<Desc/Clms Page number 9>
et à la pousser ensuite entre les tiges 27 et 28 de l'organe de levée.
L'extrémité pointue courbée vers le bas de la tige 27 pénètre dans la surface du sol et l'ameublit, de sorte que la betterave est facilement soulevée hors du sol par la portion inclinée vers le haut de la tige 27, tandis que la tige 28 la fait basculer en dedans entre les deux organes de levée et qu'elle vient ensuite en contact avec le moulinet rotatif 14.
Sur la fig. 1, les organes de levée 26, 27 comportent chacun à l'intérieur une petite plaque triangulaire 29 dont un des bords suit le périmètre du moulinet 14. Cette plaque sert à empêcher l'extrémité pointue d'une betterave de se coincer entre le côté postérieur de l'organe/de levée et le moulinet. Cette plaque 29 peut être supprimée en donnant à l'extrémité inférieure de la barre 26 de l'organe de levée une forme courbe dans le sens latéral de la manière indiquée sur la fig. 5b, cette cour- bure de l'extrémité étant désignée par 30, et empêchant les bette- raves de se coincer éventuellement.
Les extrémités supérieures des barres de levée 26 sont percées chacune d'un trou de fileté 31 dans lequel se visse une extrémité filetée d'une tige de ré- glage 32, qui permet de faire varier dans le sens latéral la position des organes de levée. La barre de réglage est mainte- nue en place par des écrous 33.
Un bouclier de guidage 34 disposé du côté droit du moulinet 14 se compose de plusieurs barres espacées dans le courbe sens vertical, dont les extrémités 35 et 36 ont une forme/en dehors du plan général du bouclier et sont fixées respectivement sur une barre 38 fixée d'une manière amovible sur le cadre de support 2 et sur une barre 37 fixée d'une manière amovible sur le bras dirigé vers le bas de la barre coudée 21. Plusieurs bar- res 39 dirigées en arrière sont fixées sur la surface postérieu- re de la barre 26 du côté droit de la machine et ont une forme courbe de façon à permettre à la betterave de passer sans à coup entre l'organe de levée et l'extrémité courbe 35 du bouclier de
<Desc/Clms Page number 10>
guidage 34.
L'autre organe de levée 27, 28 comporte également plusieurs barres 39a, espacées dans le sens vertical, de forme courbe semblable à celle du périmètre du moulinet et sert à em- pêcher une betterave isolée de tomber du mauvais côté du mouli- net .
Une barre rotative 40 dirigée vers le bas est fixée d'une manière amovible sur la barre transversale 11 du châssis 1 et porte plusieurs tiges 41, espacées dans le sens vertical, et qui, en un point approprié, sont entretoisées entre elles au moyen d'une entretoise verticale 42 qui passe légèrement au-des- sus de la tige supérieure du bouclier et qui sert en ce point d'axe d'accouplement d'une tige de réglage horizontale 43, arti- culée sur le bras coudé 21 et percée de plusieurs trous permet- tant de régler les tiges 41 du bouclier en les rapprochant ou les éloignant de l'extrémité courbe 35 du bouclier de guidage 34.
Cette machine fonctionne de la manière suivante : la machine à arracher ayant été amenée au-dessus des betteraves à arracher, avance le long de deux rangées de betteraves. Les bet- teraves sont soulevées par les deux organes de levée 27, 28 et viennent en contact avec le moulinet rotatif, sont transportées en arrière le long du bouclier de guidage 34 et projetées con- tre les tiges 41 du bouclier puis tombent sur le sol en une seu- le rangée. Les tiges 41 du bouclier permettent de modifier la position de la rangée de betteraves arrachées de l'arrière de la machine dans une position située plus ou moins sur un de ses côtés.
Pour empêcher les betteraves de s'arrêter pendant leur mouvement le long du moulinet, celui-ci peut comporter le distri- buteur représenté sur les figs. 3 et 4. L'arbre 12 comporte dans ce cas un excentrique 44 fixé à son extrémité inférieure au-des- sus du moulinet, entouré par une douille rotative 45 sur laquel- le sont fixées d'une manière rigide plusieurs tiges 46, espa- cées dans le sens vertical, qui se prolongent en arrière légère-
<Desc/Clms Page number 11>
ment au-delà de l'extrémité postérieure du moulinet 14. Une ou plusieurs des tiges 46 comportent une tige de guidage 47, fixée sur elles et coudée et dont l'extrémité postérieure passe dans une douille 48 montée à oscillation en position horizontale sur le châssis 1 ou sur une barre verticale fixée sur le châssis.
Pendant que le moulinet 14 tourne, l'excentrique fait passer les tiges de bouclier excentriquement au-dessus de la surface du moulinet, de façon à pousser en arrière les betteraves d'une manière continue et à éviter ainsi toute tendance à l'engorge- ment.
Lorsque la machine doit servir à arracher une seule rangée de pommes de terre, les éléments 1 à 22 de la machine comportent un dispositif de levée tel qu'il est représenté sur les figs. 6 et 7. Ce dispositif de levée consiste en deux socs 49 et 50, fixés chacun sur une barre verticale fixée sur le cadre de support 2 d'une manière quelconque appropriée et chaque barre est percée à son extrémité supérieure d'un trou fileté permettant de régler la position d'une barre de réglage sembla- ble à la barre de réglage 32 décrite à propos des figs 1 et 2, et dans le même but. Le soc de levée 49 est disposé du côté droit de la machine et consiste en une plaque courbe de forme sensi- blement triangulaire dont un des sommets est dirigé en avant dans le sens de la marche.
Le côté de la plaque opposé à cet angle a une forme courbe s'adaptant au périmètre du moulinet 14 et se trouve légèrement au-dessus de la partie antérieure de ce moulinet. L'autre soc de levée a la même forme que le soc 49 et est disposé du côté gauche de la machine. Son côté postérieur comporte une plaque de guidage 51 inclinée vers le bas, qui est fixée sur lui et remplit l'espace entre le côté postérieur du soc 50 et le périmètre du moulinet. Deux crochets 52 fixés sur la barre transversale antérieure 4 servent à saisir les tiges avant l'extraction des pommes de terre pour diminuer l'engor- gement éventuel de la machine et chaque crochet est disposé sur
<Desc/Clms Page number 12>
la même ligne que la pointe antérieure des socs respectifs 49 et 50.
La barre qui porte le soc 49 du côté droit comporte plusieurs tiges de bouclier 53 espacées dans le sens vertical, qui y sont fixées, suivent d'abord le périmètre du moulinet 14, puis se prolongent en arrière en ligne droite, parallèle au sens de la marche. Le moulinet comporte un distributeur excen- trique, construit et fonctionnant de la même manière que le distributeur décrit à propos des figs. 3 et 4, mais qui, dans le cas présent, se trouve dans une position dans laquelle il sert de rail de guidage dirigeant les pommes de terre proje- tées en arrière de la machine.
La machine ainsi assemblée fonctionne de la manière suivante :
Les pommes de terre sont déterrées par les socs 49 et 50 qui les font monter au-dessus du bord antérieur du mouli- net rotatif 14, d'où elles sont projetées entre l'extrémité postérieure des tiges de bouclier 53 et l'extrémité postérieure du distributeur 54.
Le moulinet peut comporter des tiges radiales régla- bles dans le sens vertical, figs. 8, 9 et 10. Suivant la réali- sation représentée, un disque 55, sur la périphérie duquel sont fixées plusieurs tiges radiales 56, est fixé à l'extrémité infé- rieure de l'arbre 12. Ces tiges, dont le nombre est égal à la moitié du nombre total des tiges du moulinet assemblé, sont fixées sur la surface supérieure du disque et ont toutes une for- me courbe dans la même direction. Le disque 55 est percé, par exemple de deux trous filetés verticaux, dans chacun desquels passe une vis de réglage 57, introduite par la surface inférieu- re du disque et se prolongeant au delà de sa surface supérieure.
L'arbre 12 porte au-dessus du disque 55 un autre disque sembla- ble 58 qui peut coulisser sur l'arbre et qu'une clavette 59, pénétrant dans une rainure verticale du moyeu 60 du disque, em- pêche de tourner sur l'arbre. Ce disque coulissant 58 comporte
<Desc/Clms Page number 13>
un même nombre de tiges radiales 61 fixées sur sa surface infé- rieure et disposées entre les tiges du disque inférieur 55. Le disque coulissant 58 repose sur les vis de réglage 57 qui permet- tent de régler son espacement par rapport au disque inférieur 55.
Les tiges radiales 61 du disque supérieur 58 sont légèrement cour- bées vers le bas, de façon à amener les extrémités extérieures des tiges 56 et 61 dans le même sans plan lorsque le disque 58 est amené aussi près que possible du disque inférieur 55 dans la mesure autorisée par les organes d'attache des tiges 56 et 61 sur les disques. Il existe donc, dans cette dernière position, un intervalle 62, fig. 10, entre les extrémités intérieures des tiges 56 et 61, par lequel la terre et les petites pierres peu- vent se séparer des racines.
La disposition et la forme des tiges sont choisies de façon que l'intervalle 62 entre deux tiges soit toujours égal à l'intervalle entre les extrémités extérieures des deux mêmes tiges, en formant ainsi un intervalle uniformément réparti, par lequel la terre détachée des racines peut être pro- jetée. Après avoir réglé la position en hauteur du disque supé- rieur 58 par rapport au disque inférieur 55, on le fixe sur l'ar- bre 12 au moyen d'une vis de serrage 63.
En raison de la quantité relativement grande de terre soulevée par les socs, et du fait que les socs sont disposés légè- rement du côté gauche de la machine, il se forme un talus de ter- re au-dessous du côté droit du moulinet sur lequel les pommes de terre sont projetées. Les pommes de terre arrachées sont ainsi plus faciles à ranasser ultérieurement et la terre n'est pas pro- jetée sur la rangée suivante de pommes de terre à arracher.
La machine à arracher les betteraves décrite ci-dessus peut être combinée avec un élévateur tel que l'indiquent les figs 11 à 14. A cet effet, la partie postérieure du châssis 1 de la machine comporte un prolongement postérieur en forme de caisson: 64, disposé sur toute la largeur de l'extrémité postérieure de
<Desc/Clms Page number 14>
la machine. Le fond et le côté gauche des figs. 11 et 12 sont fermés par une tôle métallique, le côté postérieur du caisson comporte des tiges de bouclier 65, et le côté antérieur, du côté de la machine, et dans lequel le moulinet 14 pénètre légè- rement, est fermé entre le moulinet et le fond par une tôle métallique. Un élévateur est fixé à l'extrémité du caisson du côté droit .
Des colonnes verticales 66 et 67 sont fixées d'une manière rigide du côté droit et du côté gauche du caisson par rapport au sens de la marche sur les portions postérieure et antérieure du châssis et chacune de ces paires de colonnes porte respectivement deux pignons de chaînes 68 et 69 sur lesquels passent des chaînes 70, indiquées en traits mixtes sur la fig.
11; les chaînes partant du pignon 68 passent le long de la base de l'élévateur sur des pignons de chaîne 71 montés à rotation dans l'extrémité supérieure de l'élévateur, reviennent sur les pignons de chaîne 69, passent le long de la base du cais- son 64 et reviennent sur les pignons de chaîne 6$. Les deux chaînes 70 de chaque côté de l'élévateur sont réunies en des points espacés au moyen de barres de transporteur 72, qui avec la réalisation représentée, consistent chacune en une barre plate avec ailes supérieure et inférieure, dirigées en arrière par rapport à la direction du mouvement. La hauteur totale des barres 72 est choisie de façon à passer au-dessous du bord du moulinet 14, lorsqu'elle passe dans le caisson 64.
Les chaînes 70 circulent le long de l'élévateur entre deux barres 73 et 74, fig. 14, dont l'une 73 est fixée sur la base du couloir 75 de l'élévateur et l'autre n'est fixée que par ses extrémités à l'extrémité supérieure et à l'extrémité inférieure de ce cou- loir, en lui faisant ainsi acquérir une certaine élasticité.
La fig. 11 ne représente qu'une petite portion de ces deux bar- res.
<Desc/Clms Page number 15>
La courroie transporteuse qui se compose des chaînes 70 et des barres de transporteur 72, est commandée par la machine à arracher qui, à cet effet, comporte un dispositif d'accouple- ment 76 avec la partie postérieure du châssis 1. Ce dispositif d'accouplement comporte une roue dentée 77, calée sur l'extré- mité postérieure de l'arbre 17. La roue dentée 77 engrène avec une autre roue dentée 78 calée sur un arbre 79 monté à rotation dans le dispositif d'accouplement 76 et portant un pignon de chaîne 80 qui, au moyen d'une chaîne 81, en pointillé sur la fig. 11, est accouplée avec un pignon de chaîne 82, calé sur une extrémité d'un arbre 83 à l'extrémité supérieure de l'élé- vateur sur lequel sont fixés les pignons de chaîne supérieurs 71 des chaînes du transporteur.
La tension de la chaîne 81 est réglée au moyen d'un galet de tension 84, monté d'une manière réglable sur une colonne 85, fixée sur le caisson 64.
L'élévateur comporte un dispositif de chargement des betteraves de l'élévateur dans un chariot, non représenté, avan- çant le long de la machine à arracher. Ce dispositif de charge- ment consiste dans une grille 86 en forme d'auge, qui est fixée à l'extrémité supérieure du couloir de l'élévateur, au-dessous d'une ouverture ménagée dans le fond de ce couloir au moyen de deux barres 87 articulées à leurs extrémités sur les côtés du couloir de l'élévateur et sur les côtés d'une des extrémités de la grille 86 et deux autres barres plus longues 88, également articulées sur les côtés de l'extrémité supérieure des parois du couloir et sur les côtés de l'extrémité de sortie de la grille 86.
Ces deux dernières barres 88 sont percées à une de leurs extrémités de plusieurs trous 89, qui permettent de faire va- rier à volonté l'inclinaison de la grille. L'extrémité de sor- tie de la grille se trouve du côté opposé à l'élévateur et à une hauteur inférieure à celle de son autre extrémité, en permettant ainsi aux betteraves déposées sur la grille de rouler sur elle
<Desc/Clms Page number 16>
et de tomber dans le chariot avançant le long de la machine à arracher. Un couloir 90, dont l'extrémité de sortie se trouve du côté de l'extrémité de sortie de la grille 86, est fixé au- dessous de cette grille.
Ce couloir est monté à oscillation au voisinage de l'extrémité de sortie de la grille au moyen d'axes 91 et l'autre extrémité du couloir est accouplée à l'autre ex- trémité de la grille au moyen d'une barre oscillante 92 percée de plusieurs trous 93 permettant de régler l'inclinaison vers le bas de ce couloir 90. Ce couloir permet d'entraîner la terre, les petites pierres, etc...., hors du chariot, dans lequel tombent les betteraves.
Le dispositif de chargement est monté à secousses au moyen d'une transmission à levier accouplée à une manivelle 94, solidaire d'un des pignons de chaîne 71.Une bielle d'accouple- ment 91 est articulée sur une extrémité d'un levier 96 monté à oscillation sur la paroi du couloir de l'élévateur et accouplé par une bielle 97 articulée sur la barre 87 qui supporte l'extré- mité d'entrée de la grille 86. Lorsque le pignon de chaîne 71 tourne, la grille 86 reçoit des secousses de la part de l'accou- plement à manivelle 94-97 et l'amplitude de ces secousses peut être réglée du fait que la barre 97 est percée de plusieurs trous 98 qui permettent de modifier son accouplement avec la barre 87.
Il est évident que le dispositif imprimant des se- cousses à la grille peut être modifié de diverses manières et un exemple de cette variante est représenté en traits interrom- pus sur la fig. 11. Le pignon de chaîne 80 monté dans le dispo- sitif d'accouplement 76 de l'extrémité postérieure du châssis 1 de la machine comporte une manivelle 99 qui est accouplée avec la barre 87 au moyen d'une barre 100 et par conséquent les éléments 94 à 97 peuvent être supprimés.
Les roues de roulement 101 et 102 de la machine de l'élévateur sont montées à rotation séparément dans des portées
<Desc/Clms Page number 17>
103 et dans des portées 104 et 105 respectives du bâti de la machine, et les essieux respectifs 106 et 107 de chaque roue sont décalés de façon à permettre de soulever le châssis de la machine pour la faire circuler au moyen de leviers respectifs 108 et 109 avec verrous d'enclenchement à ressort semblables au levier 9 de la fig. 2, ce qui est nécessaire à cause du poids de la machine de l'élévateur.
L'inclinaison du couloir 75 de l'élévateur est réglée de façon que la betterave projetée par le moulinet 14 pénètre dans le caisson au-dessous de la portion qui se dirige de haut en bas de la chaîne du transporteur 70.
Le dispositif transporteur peut être protégé, lorsque fonctionne dans des champs très pierreux, par les dispositifs des figs. 15 et 16. Le fond de l'extrémité inférieure du cou- loir de l'élévateur et celui de la portion voisine du caisson 64 sont formés par une plaque 110 en deux parties, qui peut osciller à son extrémité supérieure autour de la charnière 111 sur l'extrémité de la portion rigide du fond du couloir de l'élévateur, fig. 15. Cette portion du fond 110 est chargée par un ressort à boudin 112, fixé par une de ses extrémités sur la portion du fond et par son autre extrémité sur une portion rigide de l'élévateur, par exemple sur la colonne 66. L'autre partie du fond est désignée par 114, et forme le prolongement du fond 113 du caisson sur lequel elle est fixée au moyen d'une charnière 115.
La portion mobile 114 du fond repose sur une barre en saillie 116, fixée sur l'extrémité de la portion 110 du fond de l'élévateur. Si donc une pierre est saisie entre la chaîne et le fond, dans l'angle formé par la portion hori- zontale et la portion inclinée du fond de l'élévateur, elle pousse la portion mobile du fond à l'encontre de l'action du ressort 112 et est entraînée par les éléments du transporteur.
Une pierre saisie entre les chaînes ou les éléments du trans-
<Desc/Clms Page number 18>
porteur et le fond du caisson en arrivant sur la portion mo- bile 114, pousse cette portion du haut en bas et en même temps, au moyen de la barre 116, fait descendre la portion mobile 110 du fond de l'élévateur.
Ainsi qu'il a déjà été dit, la barre 73 n'est fixée que par ses extrémités pour lui faire acquérir une certaine élasticité. On peut améliorer cette élasticité, comme l'indique la fig. 16, sur laquelle une lame de ressort 117 est fixée par une de ses extrémités sur une portion rigide de l'élévateur, par exemple une entretoise 118, l'autre extrémité 119 du ressort étant fixée sur la barre supérieure 74, dont l'extrémité supé- rieure n'est pas fixée sur le châssis de l'élévateur, mais re- pose librement sur une butée. Une pierre pénétrant dans l'espace entre la chaîne 70 et les barres 73 ou 74 provoque la flexion de cette dernière barre vers le haut, à l'encontre de l'action de la lame de ressort 117.