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"DISPOSITIF DE COMMANDE DES ESSIEUX MOTEURS ..DES: VEHICULES
A MOTEURS ELECTRIQUES"
L'invention consiste en un perfectionnement au dispositif faisant l'objet du brevet d'invention ? 416.713 en date du 28 Juillet 1936 et de son premier brevet de perfectionnement N 420.430 du 8 Mars 1937.
La fige 1 des dessins schématiques ci-annexés représente en plan, partie en coupe, un des modes de réalisation prévu à ces brevets, auquel on se propose, à titre d'exemple, d'appliquer le perfectionnement objet de la présente demande.
Les roues 1 sont reliées par l'essieu 2 qui porte une roue dentée 3.
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Le moteur 4 est fixé soit au cadre du bogie, soit au châssis (à défaut de bogie) du véhicule. L'arbre 5 du moteur 4 est creux et tourne dans les paliers 6 solidaires du moteur.
L'effort moteur de l'arbre creux 5 est transmis au pignon 7 par l'intermédiaire d'un arbre intérieur 8 de grande longueur, fixé par une extrémité rigidement à l'arbre creux 5 et par l'autre extrémité au pignon 7 au moyen d'un accouplement élastique 9.
Le carter d'engrenages 10 peut osciller autour de l'essieu 2 au moyen de paliers 11 montés sur cet essieu; le pignon 7 est solidaire du carter 10 au moyen de paliers 12. Ce carter est suspendu en un point situé au-dessus de l'axe du pignon 7, soit au moteur 4, soit à l'organe : bogie ou châssis sur lequel le moteur 4 est fixé.
Le dispositif de suspension du carter 10 est articulé et de longueur invariable, de ce fait, l'excentricité entre l'axe du moteur 4 et l'axe du pignon 7 ne dépend que des irrégularités d'exécution, de montage, de l'usure,de certains organes et de la variation de position de l'axe du pignon 7 engendrée par le dé- placement vertical de l'essieu 2.
La diminution du diamètre de l'arbre 8 étant limitée par le couple moteur à transmettre, la contrainte de flexion dans cet arbre, due à l'excentricité, sera d'autant plus faible qu'il sera plus long.
La fig. 2 du dessin montre un autre mode de réalisation prévu à ces brevets et qui permet d'augmenter sensiblement la longueur de l'arbre intérieur ; dans cette fig. les mêmes chiffres de référence indiquent les mêmes éléments que ceux visés pré- cédemment en regard de la fig. 1.
L'arbre 5 du moteur 4 et le pignon 14 sont creux; l'arbre intérieur 15 les traverse de part en part et est fixé par une extrémité rigidement à l'arbre creux 5 et par l'autre extrémité au pignon 14 par l'intermédiaire d'un accouplement élastique 9' situé entre la roue 1 et le carter 10 ; à titre d'exemple, la fixation de l'accouplement 9' sur, le pignon 14 est réalisée au moyen d'une buselure 13 pressée dans l'alésage du pignon 14.
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Ce perfectionnement améliore sensiblement la sécurité de fonctionnement du dispositif, l'arbre intérieur 15 ayant une lon- gueur pratiquement égale à toute la largeur disponible entre les roues 1.
Cependant il subsiste un inconvénient dans l'application des dispositifs précédemment décrits aux grandes puissances. En ef- fet, le diamètre de l'arbre de torsion est d'autant plus gros que le couple à transmettre est élevé. Du fait de sa fixation rigide à l'arbre creux 5, la sollicitation à la flexion de cet arbre de torsion sera d'autant plus forte que l'arbre sera plus gros, c'est-à-dire que la puissance à transmettre sera plus impor- tante .
Il s'ensuit que l'application des dispositifs sus-visés pour des puissances telles que celles utilisées dans les locomotives élec- triques, entraîne des sollicitations anormalement élevées.
Le présent perfectionnement a pour but de permettre cette appli- cation aux couples et aux vitesses les plus élevées.
La fig. 3 des dessins montre, à titre d'exemple, un mode de réalisation de ce perfectionnement.
Les roues 1 sont reliées par l'essieu 2 qui porte une roue dentée 3.
Le moteur 4 est fixé soit au cadre du bogie, soit au châssis (à défaut de bogie) du véhicule.
L'arbre 5 du moteur 4 est creux et tourne dans les paliers 6 solidaires du moteur.
L'effort moteur de l'arbre creux 5 est transmis au pignon 7 en- grenant avec la roue 3, par l'intermédiaire de l'arbre intérieur 8 de grande longueur, relié à l'arbre 5 à l'extrémité opposée au pignon 7, par un accouplement 9, et à l'autre extrémité au pignon 7 par un accouplement 10 similaire ou identique à l'accouplement 9. Ces accouplements 9 et 10 peuvent être constitués de boitiers 11, dentés intérieurement, dans lesquels viennent s'engager des plateaux 12 dentés extérieurement et solidaires de l'arbre 8.
Les dentures sont conformées de façon à permettre que les dentu- res intérieures s'obliquent légèrement par rapport aux dentures extérieures .
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Sur la fig. 3 l'arbre intérieur 8 a la plus grande lon- gueur compatible avec l'écartement des roues,dans le but de réduire l'importance de l'obliquité de cet arbre provoquée par les mouvements relatifs entre moteur et essieu.
Les dentures intérieures des boitiers 11 ont une largeur su- périeure à celles des dentures extérieures des plateaux 12 de façon à permettre des mouvements transversaux relatifs entre moteur 4 et essieu 2.
On peut évidemment faciliter le démontage en prévoyant la transmission comme montré fig. 47 un des accouplements est si- et tué entre moteur/réducteur.
Sur cette fig. les mêmes chiffres de références indiquent les mêmes éléments que ceux visés précédemment en regard de la fig.
3.
La couronne dentée intérieurement Il! est munie d'une bride 13 la fixant au pignon 7. Cette bride 13 permet de séparer ai- sément le moteur du réducteur.
Il va de soi que l'application de ce perfectionnement n'est pas limitée aux seules dispositions montées figures 3 et 4 qui n'ont été données qu'à titre d'exemple. On peut en outre appli- quer l'invention à un dispositif comportant un double réducteur ou tout autre dispositif.