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" Dispositif destiné à produire le mouvement de va-et-vient du poseur de la nappe de voiles dans les cardes ".
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L'invention a pour objet un dispositif destiné à produire le mouvement automatique de va-et-vient du poseur de la nappe de voiles dans les cardes, ce dispo- sitif consistant en un mécanisme de renversement de mar- che, commandé par des taquets ajustables et actionné par une poulie calée sur l'arbre de commande,ce dernier étant protégé par des soufflets en cuir. La vitesse de pose de la nappe de voiles peut être modifiée 'grâce à des roues dentées de rechange, engrenant avec une cré- maillère solidaire du châssis de la machine, ladite crémaillère constituant l'élément d'appui, sur lequel vient mordre une roue dentée de rechange, ce qui engen- dre l'effort nécessaire pour réaliser le mouvement de va-et-vient du poseur de la nappe .
Compte tenu de la nécessité de changer les roues dentées, la cale interpo- sée entre la crémaillère et le châssis de la machine est réglable, afin de pouvoir faire varier le rayon d'en- grènement des roues dentées.
Les mécanismes actuellement utilisé pour produire le mouvement de va-et-vient du poseur de la nappe de voiles sont constitués par une paire de tiges-guides, sur lesquels coulissent des douillereliées à une cou- lisse, dans la fente de laquelle vient s'engager l'axe prolongé de la chaîne Gall embrassant deux galets de guidage actionnés par un mécanisme de commande et tour- nant toujours dans le même sens. La chaîne d'entraîne- ment prise dans son ensemble se meut toujours dans le même sens, mais ses brins supérieur et inférieur se meuvent dans des sens différents l'un par rapport à l'autre ' Aussi longtemps que l'axe mené suit le mouve- ment par exemple du brin supérieur, la coulisse et, dès @
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lors également, le poseur de la nappe se meuvent dans un sens.
Dès que l'axe passe autour du galet pour sui- vre le brin inférieur de la chaîne d'entraînement,il change de sens de marche et la poseur de la nappe de voiles revient en arrière . Pendant chaque portion du mouvement de va-et-vient, une seule couche de voiles est posée et, par les alternances réitérées du mouve- ment, les couches de voiles se superposent de façon continue .
Un inconvénient de cette disposition réside dans le fait que les tiges-guides ne peuvent pas être main- tenus longtemps dans un bon état de proprété. En effet, ces tiges doivent être graissées assez souvent, en les frottant toutes les 30 à 60 minutes à l'aide d'un chiffon huilé . De cette façon,les faces de guida- ge sont débarrassées des impuretés, telles que pous- sières,duvets et autres particules, qui sont toujours suspendues en abondance dans l'air et qui se déposent sur les faces de glissement huilées et y adhèrent faci- lement.
Les impuretés restent déposées sur les faces de guidage précitées entre deux nettoyages successifs, c'est-à-dire pendant un laps de temps de 30 à 60 minu- tes, de sorte qu'elles sont entraînées dans les deux sens du mouvement par les douilles et pénètrent faci- lement dans les coussinets, où elles s'accumulent. un
Au bout d'/certain temps, l'huile se dessèche, les impuretés durcissent et provoquent le grippage des douilles mobiles et, dès lors, des pannes de la ma- chine . Les impuretés doivent alors être éliminées,ce qui est parfois difficile, surtout lorsqu'à l'huile se trouvent mélangés certains ingrédients en provo- quant la résinification.
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On éprouve également des difficultés à modifier, par exemple à diminuer, l'amplitude du mouvement de va-et- vient. Cette modification peut se faire en changeant la longueur de la chaîne. Pour diminuer l'amplitude du mouve- ment de va-et-vient, il faut enlever le nombre voulu de maillons de la chaîne Gall. Pour ramener le mouvement de va-et-vient à son amplitude originelle, il faut remettre les maillons en place .
La disposition visée par la présente invention résoud le problème de la création du mouvement de va-et-vient par des moyens relativement plus simples et offre, en ou- tre, l'avantage de permettre un réglage aisé de l'amplitude du mouvement de va-et-vient de pose de la nappe, ainsi que de sa vitesse, à l'aide d'éléments auxiliaires. La disposi- tion selon la présente invention assure une protection parfaite non seulement de la chaîne cinématique, mais aussi de l'arbre de commande, sur lequel coulisse la boîte à engrenages.
La chaîne cinématique, dont certains éléments sont montés coaxialement avec l'arbre de la poulie d'entraîne- ment, est commandée par une poulie, grâce à un accouplement déplaçable axialement et calé sur l'arbre précité . Les dents prévues sur les faces frontales de l'accouplement entrent alternativement en prise avec les dents correspon- dantes de couronnes ou roues dentées coniques, qui sont montées librement sur l'arbre de commande.
Avec les dents de ces roues engrènent, en permanence, les dents d'une roue dentée conique montée sur un arbre auxiliaire, dont l'axe est perpendiculaire à celui de l'arbre de commande . Sur le même arbre est montée en porte-à-faux une autre roue dentée engrenant avec une cré- maillère, imprimant un mouvement de va-et-vient à la boîte à engrenages ainsi qu'au poseur de nappe .
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Des taquets déplaçables de fin de course agissent sur un levier double, dont l'axe porte un entraîneur exerçant son action sur un ergot planté dans une four- che basculante servant de porte-accouplement. Le levier susdit est sollicité par un ressort assurant le maintien en position basculée de l'organe de commande . Sur les moyeux de la boîte à engrenages, parallèles à l'arbre de commande, sont fixés des soufflets en cuir, protégeant l'arbre sur toute la longueur du mouvement de va-et-vient et assujettis aux paliers de l'arbre . Ceci assure la pro- tection de l'arbre tout entier contre les impuretés pour les deux sens de mouvement. La vitesse du mouvement de pose de la nappe de voiles peut être modifiée, par le rem- placement de la roue montée en porte-à-faux et engrenant avec la crémaillère .
Pour permettre de faire varier le rayon d'engrènement des roues dentées, la cale interposée entre la crémaillère et le châssis de la machine est déplaçable .
L'avantage de la disposition décrite ci-dessus réside .-avant tout dans le fait que la chaîne cinématique de même que l'arbre de commande sont entièrement recou- verts, en sorte qu'ils ne peuvent pas être encrassés par les particules flottant dans l'air. Toute panne consécuti- ve à un encrassement par des impuretés est ainsi rendue impossible . De plus, les manoeuvres nécessaires pour rac- courcir ou prolonger le mouvement de va-et-vient ainsi que pour faire varier la vitesse de pose de la nappe de voi- les sont rendus très aisés.
Par le simple déplacement des taquets de fin de course se trouvant sur le trajet du levier oscillant à deux bras, on modifie, dans des limites données, la longueur du mouvement du poseur de nappe Pour faire varier la vitesse¯du mouvement de pose, la roue den- tée engrenant avec la crémaillère est remplacée par une
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roue d'un rayon différent. Dans ce cas il faut déplacer la crémaillère, puisque le rayon d'engrènement de la roue déterminant l'écartement des deux organes est modifié.
Cette opération est aisée, puisque la cale prévue sous la crémaillère est déplaçable et peut facilement être bloquée en position voulue .
Sur les dessins annexés au présent mémoire, on a représenté une forme d'exécution de la présente invention.
Dans ces dessins : - la fige 1 est une vue en élévation du dispositif suivant l'invention; - la fig. 2 représente la boîte à engrenages, le couvercle de la boîte étant enlevé; et - la fig. 3 montre la fourche porte-accouplement avec l'élément de commande.
Sur l'arbre de commande 1, sur lequel est calée en porte-à-faux une poulie 2 coulisse une boîte double à engrenages 3, 4, contenant un accouplement 4 calé, sur l'arbre 1 et trois roues dentées 7, 8, 9.
L'accouplement porte des dents 6 correspondant aux dents 6'et 6" des roues coniques 7, 8, qui sont montées librement sur l'arbre 1 .Une roue dentée 9 est calée sur l'arbre 10 . Sur cet arbre ést également montée en porte-à-faux une roue dentée 11 , dont les dents engrènent avec la crémaillère 12. Sur un axe 13 porté par la boîte 3 est monté un levier à deux bras 14, sollicité par un ressort 15, dont les deux extrémités prennent ap- pui contre des bouchons 16 et 17. Le bouchon d'appui 17 repose sur une broche montée sur le bras supérieur du levier, de sorte qu'il peut exécuter un faible mouvement oscillant. Sur le trajet du levier et sur une broche auxiliaire non représentée sur les dessins ci-annexés sont placés des taquets de fin de course 18, 19.
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Sur les moyeux 20 et 21 de la boîte à engrenages sont fixés des soufflets 22 et 23 assujettis, par leurs extrémités opposées, aux paliers 24 et 25 de l'arbre 1.
L'accouplement 5 est monté grâce à des logements 26 et 27 sur une fourche 28, qui est disposée sur un axe coaxial à l'axe 13. La fourche 28 porte un ergot 29 qui se trouve sur le trajet d'un disque d'entraînement 30 solidaire de l'axe 13. Dans la partie supérieure de la boîte 4 est placé un axe 31, auquel est relié le poseur de la nappe de voiles non représenté sur les dessins.
Lorsque la poulie d'entraînement 2 tourne, son mouvement est transmis à l'arbre de commande 1 et à l'accouplement 5 calé sur ledit arbre. Selon la position de la fourche 28, qui est déterminée par la position exté- rieure du levier 14, les dents 6 se trouvent en prise soit avec les dents 6', soit avec les dents 6" . Dans le cas représenté sur la fige 2, les dents 6 sont en prise avec les dents 6" de la roue 8. Le mouvement de rotation de l'accouplement est transmis, à l'aide de la roue 9, à l'arbre 10 et au pignon 11 qui engrène avec la crémaillère 12. Ceci imprime au poseur de la nappe de voiles, non représenté sur les dessins ci-annexés, un déplacement dans un sens . Ce déplacement se termine dès que le levier 14 vient heurter le taquet de fin de course 19.
Dès que le bras libre du levier est en prise avec le taquet, la levier 14 commence à se mouvoir à l'encontre de la poussée du ressort 15. Une fois le point neutre de l'action du res- sort franchi, lequel point se trouve sur la ligne reliant le bouchon d'appui fixe 16 à l'axe 13 du levier, ce le- vier 14 saute dans l'autre position extrême. L'axe 13 fait une fraction de tour et entraîne avec lui l'organe d'entraînement 30, dont le doigt , jusqu'à présent inactif, vient heurter l'ergot 29. Sous l'effet de ce choc, la fourche 28 pivote autour de l'axe coaxial à l'axe
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13, l'accouplement 5 passe de l'autre côté et les dents 6 entrent en prise avec les dents correspondantes 6' de la roue 7.
Ceci donne ?lieu au changement du sens de rota- tion de la roue 9, de l'arbre 10 et du pignon 11.La boî- te à engrenages et le poseur de la nappe de voiles com- mencent alors à se mouvoir dans le sens contraire.La deuxième couche de voiles commence à se former. Dès que le levier 15 heurte le taquet fixe 18, le cycle recommen- ce, les dents 6 et 6' étant dégagées l'une de l'autre, tandis que les dents 6 et 6" viennent en prise, ce qui @ amène les éléments du dispositif à leur position de dé- part. Le mouvement de va-et-vient du poseur de la nappe a ainsi été opéré.
Lors du déplacement de la boîte à engrenages dans un sens quelconque, le soufflet de l'arbre 1 se comprime à une extrémité de l'arbre et s'allonge à l'autre extré- mité. La protection de l'arbre est assurée en n'importe quelle position de la boîte à engrenages, ce qui rend tout encrassement impossible.
Le dispositif selon la présente invention constitue un notable perfectionnement,en ce sens qu'il supprime les pannes consécutives à l'encrassement de l'arbre de commande et permet facilement de modifier l'amplitude du mouvement de va-et-vient, ainsi que la vitesse de pose de la nappe .Toute la chaîne cinématique est parfaitement protégée .
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