BE482176A

BE482176A -

Info

Publication number: BE482176A
Authority: BE
Priority date: 1943-12-09
Also published as: FR893678A; FR53414E; FR53360E; FR53415E; FR53416E

Description

<EMI ID=1.1> <EMI ID=2.1> vent à accrocher le ciment qui y pénètre et qui réalise en quelque sorte, grâce à la forme des perforations précitées, autant

de rivets .d'assemblage. On obtient ainsi un ensemble parfaitement durable qui constitue à la fois un élément de construction pouvant remplacer les parpaings, briques, etc.,et un matériau d'isolation phonique et thermique capable de rendre de grands services dans le domaine de la construction et de l'isolation.

A la périphérie de l'élément de construction ainsi réalisé sont ménagés, sur les panneaux matelassés, des congés 6 en plâtre ou en staff servant à liaisonner les faces extérieures

1 au bloc formé par le mortier.

Le mode de réalisation de la fig. 2 diffère essentiellement du précédent par le fait que le ciment 4 est coulé entre une plaque perforée 2 et une plaque pleine 7, cette dernière présentant des inégalités de surface et au besoin même des trous 8 pour permettre une liaison intime entre la plaque et le mortier de béton 4. D'autre part, ce mode de réalisation diffère du précédent par le fait que les éléments qui le constituent sont disposés de.telle manière que la face 9 en plâtre perforée, possédant des qualités d'absorption phonique.se trouve à l'extérieur du parpaing.

Dans l'exemple de la fig. 3, les plaques en plâtre per-

més entre deux plaques de staff 10., 11 dont l'une, la plaque 10, a ses deux faces lisses, tandis que l'autre, la plaque 11, présente une face lisse et une face rugueuse assurant l'adhérence du mortier 4. Le bloc ainsi formé possède des propriétés d'isolation phonique et thermique, sans les qualités d'absorption du son inhérentes au bloc présentant une face de plâtre perforée à l'extérieur.

Dans la variante que montre la fig. 4, variante qui peut s'appliquer à l'un quelconque des modes de réalisation des fig. 1, 2 et 3, le congé 6', destiné à recevoir le plâtre ou le mortier servant à liaisonner les parpaings entre eux, est ménagé dans le mortier (de ciment ou de plâtre) 4 liaisonnant les deux panneaux matelassés isolants disposés de part et d'autre de l'élément 4. La fig. 5 montre l'application de blocs établis conformément à la variante de la fig. 4 pour l'édification d'un mur; sur cette figure, on voit en 12 un bourrelet de mortier remplissant les rainures formées entre deux parpaings par.les congés 6' précités.

La fig. 6 montre encore une autre variante dans laquelles les plaques intermédiaires en staff ont été supprimées. Dans ce mode de réalisation, l'élément de construction comprend, de part et d'autre de l'âme 4 en béton ou autre matériau à résistance mécanique élevée, deux plaques 13, 13 en staff, des mate-

âme 4 précitée. Les plaques 13 sont liaisonnées à l'âme 4 par les congés 6.

Dans une autre variante encore, l'âme 4 en béton est remplacée par un corps 4' en terre cuite (brique .à trous par exemple). La fig. 7 représente ce mode de réalisation qui comporte la même disposition de matelas absorbants 3, 3 interposés

riau approprié.

Quel que soit le mode de réalisation envisagé et donné uniquement ici à titre d'exemple, l'invention est essentiellement caractérisée, comme on le voit, par le fait qu'on réalise le nouvel élément de construction en emprisonnant un élément dur de construction de toute nature appropriée quelconque entre deux coffres isolants ou absorbants.constitués par une plaque de staff verré et par un matelas feutré, la liaison entre l'élément dur et les coffrets précités étant obtenue au moyen d'un garnissage périphérique au plâtre ou par pénétration de l'élément dur
(dans le cas où il est constitué par un mortier faisant prise)

dans des trous ou des des rugosités ménagés sur les faces internes des coffrets.

L'invention vise, en conséquence, toutes les combinaisons analogues à celles ci-dessus décrites et qui peuvent être réalisées avec des matières ou des matériaux extrêmement divers comprenant nécessairement:

1[deg.] Une âme pleine ou creuse constituant un élément portant susceptible de résister à l'écrasement;

2[deg.] Un matelas de ^.matière absorbante, ou plus exactement isolante .(pour le son et la chaleur) disposé de part et d'autre de l'âme portante;

3[deg.] Un revêtement extérieur de ce matelas, revêtement constituant un élément de protection pour ledit matelas.

L'âme précitée peut, par exemple, être une plaque de mortier (ciment, plâtre, chaux, etc.) armé ou non, ou bien un corps en terre cuite comportant, ou non, des trous à la façon de briques ou briquettes creuses.

âme de l'élément de construction peut être coulée sur place après pose et fixation provisoire des éléments latéraux, entre ceux-ci, et avec utilisation, ou non, d'armatures métalliques, les éléments latéraux absorbants jouant alors le rôle de coffrage, mais faisant corps avec l'âme, comme il a été exposé plus haut, une fois ladite âme durcie.

Les matelas absorbants ou isolants peuvent être constitués par un feutre de fibres végétales, animales ou minérales, par du liège ou par toute autre matière isolante.

Les revêtements extérieurs, de même que les faces internes .des coffrets renfermant le matelas précitée peuvent être en staff, en stuc, en plâtre durci ou non, en ciment, en métal, en bois ignifugé ou non, en produits composés tels que,fibrociment, ou en planches de fibres comprimées (comme les produits connus sous les dénominations "Isorel", "Masonite", etc..).

Il est bien entendu que les détails de réalisation décrits et figurés et que les modes d'exécution visés ici n'ont été donnés qu'à titre d'exemples et que diverses modifications pourraient être apportées aux détails précités sans que l'économie de l'invention s'en trouve altérée, pourvu que soit respectée sa caractéristique fondamentale telle qu'elle a été définie plus haut.

La liaison des éléments isolants de construction au moyen d'un bourrelet, ou boudin, de fibres de verre imprégné de

dans le joint ainsi obtenu a pour effet d'assurer l'isolation,

ou l'insonorisation, au niveau du joint et de supprimer, par conséquent, toute solution de continuité nuisible à l'isolation ou à l'insonorisation. De plus, le joint ainsi obtenu ne s'effrite pas à la longue comme le font souvent les joints au mortier.

La fig. 8 montre de quelle manière on dispose, entre les éléments de construction, le bourrelet de fibres de verre imprégné de mortier pour liaisonner lesdits éléments.

Le bourrelet 14 en fibres de verre est coupé en tronçons de longueur égale au demi-périmètre des éléments de construction isolants 15, de telle manière que chaque tronçon puisse garnir le côté horizontal supérieur et l'un des côtés verticaux de chaque élément 15, comme on le voit sur la fig. 8 pour l'élément séparé. Dans ces conditions, le travail se fait d'une manière particulièrement simple et rapide: en effet, pour monter un mur ou une cloison, il suffit de placer un tronçon de bourrelet 14 imprégné de mortier, de ciment ou de plâtre dans la gorge 16 d'un premier élément de construction, puis de poser l'élément suivant

achèvement du mur ou de la cloison.

Il va sans dire que l'invention n'est pas limitée à ce mode dé mise en oeuvre et que l'on pourrait exécuter de toute autre manière la liaison au moyen du bourrelet de fibres de verre enduit de mortier. C'est ainsi, par exemple, qu'on pourrait utiliser un bourrelet de grande longueur pouvant garnir les gorges
16 d'un certain nombre d'éléments, ou bien, au contraire, des tronçons de bourrelets de longueur réduite correspondant à celle des côtés des éléments de construction.

Avec la liaison réalisée de la manière ci-dessus décrite, on peut combiner,comme le montre la fig. 9, un couvre joint 17 constitué par un système de bandelettes collées, ou fixées de toute autre manière sur les éléments de construction adjacents, à cheval sur les joints. Cette disposition améliore encore l'effet d'insonorité et contribue à donner un meilleur aspect à la construction.

Bien que l'invention présente un intérêt particulier dans le cas des murs et cloisons en matériaux insonores, il est bien entendu qu'elle n'est pas limitée à ce cas et qu'elle est également applicable aux constructions en matériaux de toute nature.

La laine de verre ou la soie de verre est utilisée à l'état de fibres longues. Les recherches du demandeur l'ont amené à'constater qu'il y avait avantage, pour faciliter la formation des perforations des plaques de plâtre, à utiliser la laine ou la soie de verre à l'état de fibres courtes. De plus, le demandeur a constaté qu'il y avait avantage du point de vue de l'efficacité de l'absorption du son et de l'isolation à utiliser, pour la constitution du matelas absorbant le son, de la laine ou de la soie de verre sous la forme cardée, de manière à ménager une multitude de poches d'air dont la présence accentue dans une proportion très notable l'effet recherché.

Enfin, une'caractéristique essentielle de l'invention consiste dans le fait que la résistance du panneau et son efficacité du point de vue de l'absorption du son, sont augmentées par 1 application, pour maintenir le matelas absorbant disposé entre les plaques de plâtre armé, de bandes croisées et découpées dans du voile de soie de verre ayant une largeur d'environ

coulis de plâtre.

L'invention vise également des perfectionnements portant essentiellement sur les points suivants:

Un dispositif pour fixer les panneaux isolants et pour liaisonner deux panneaux voisins, dispositif constitué par un jeu d'entretoises cylindriques noyées dans le panneau lors de

sa fabrication et destinées à livrer passage à des organes de fixation tels que des vis, par exemple;

La combinaison, avec les panneaux précités, de tasseaux scellés dans le plâtre lors de la fabrication et destinés à recevoir les paumelles ou autres dispositifs analogues, ce qui permet la suppression des poteaux d'huisserie;

Enfin, l'utilisation, pour le logement des câbles conducteurs ou de tous autres éléments analogues, de gorges ménagées lors de la fabrication sur la tranche des panneaux isolants.

L'invention a également pour objet le nouveau produit industriel que constitue un panneau isolant comportant les perfectionnements précités pris isolément ou en combinaison.

La fig. 10 montre en perspective un panneau en cours de fabrication;

La fig. 10' est une vue d'un tel panneau avec arrachement montrai l'organisation dudit panneau;

La fig. 11 est une coupe montrant le dispositif d'entretoises tubulaires;

La fig. 12 montre une partie du panneau avec les-tasseaux scellés pour la fixation des paumelles, etc...

La fig. 13, enfin, montre l'aménagement de câbles électriques, de canalisations, etc... dans la gorge d'un panneau.

vention se fait en utilisant comme moule un cadre 18 en bois par exemple, dont les éléments comportent sur leur tranche intérieure une nervure'19 à section semi-circulaire destinée à ménager une gorge à la périphérie des panneaux. Avec ce cadre est combinée une plaque en caoutchouc 20 portant des tétons 21 destinés à ménager dans la plaque les perforations désirées. Dans le cadre
18 ainsi posé sur la plaque 20, on coule, pour former la première plaque, du plâtre armé de laine de verre, en fibres courtes de préférence.

Sur la plaque ainsi coulée on pose des bandes 22 de voile de verre coupées dans le voile dans le sens de la longueur et ayant une largeur de 10 à 20 mm. environ. Somme le montre la fig. 10, ces bandes sont disposées dans'le sens de la longueur et dans le sens de la largeur du panneau, de manière qu'elles ménagent entre elles, par intersection, des carrés de dimensions appropriées. Ces bandes sont, de préférence, imprégnées d&#65533;un coulis de plâtre et se trouvent ainsi scellées dans la plaque coulée.

On dispose ensuite, sur la plaque ainsi obtenue, le matelas isolant en laine de verre cardée, puis un nouveau jeu

de bandes de voile de soie de verre semblables aux bandes 22 précitées. On met en place la seconde partie du cadre formant moule et on coule la deuxième plaque de plâtre, laquelle peut, ou non, comporter des perforations.

formé de deux plaques 23 et 24 en plâtre armé de fibres courtes de laine de verre, plaques réunies entre elles par un congé en plâtre 25, et renfermant entre elles le matelas isolant 26, de préférence en fibres courtes cardées, celui-ci étant pris entre les deux jeux de bandes 22.

La panneau ainsi réalisé possède à un degré très prononcé les qualités d'isolation et d'insonorité recherchées.

Pour la fixation des panneaux ainsi obtenus, il a été

entretoises tubulaires dont la fig. 11 montre schématiquement'la disposition: ces entretoises 27 sont noyées dans le plâtre au cours de la fabrication et comportent à leur extrémité un épaulement formant butée. Un boulon passant dans lesdites entretoises permet un serrage parfait et un écartement constant entre les deux plaques antérieure et.postérieure. La tête et l'écrou du boulon peuvent être noyées à l'intérieur des plaques.

Pour mettre en place les panneaux dans la construction, on peut, grâce à ce dispositif, les visser directement sur les parties à isoler (murs, cloisons, bâtis en bois ou bâtis métalliques, etc..). Le jointoiement parfait entre panneaux voisins peut être fait à l'aide d'un bourrelet en fibres de verre d'un diamètre approprié', imprégné au préalable de mortier de ciment ou de plâtre logé dans les gorges périphériques des panneaux, ce

Dans un panneau établi conformément à l'invention, des tasseaux 28 en forme de queue d'aronde (voir fig. 12) sont noyés dans le plâtre au cours de la fabrication des panneaux et se trouvent ainsi scellés dans ces derniers. Ces tasseaux servent

à la fixation de tous organes tels que paumelles, etc. et permettent de supprimer les poteaux d'huisserie habituels. Cette sup-pression présente un sérieux intérêt pour l'insonorisation efficace d'un local, parce qu'elle permet de réaliser une construc-

point de vue de l'insonorisation.

Enfin, conformément à une autre caractéristique de la présente invention, les gorges 25 ménagées à la périphérie des panneaux peuvent être utilisées, partout où cela est nécessaire, pour le logement des câbles électriques (comme on le voit en 29 sur la fig. 13), de canalisations, etc... Pour assurer la conservation des qualités d'insonorité, les câbles, canalisations, etc.. précités peuvent être recouverts de coquilles 30 en soie de verre enrobées de tissu. Cette utilisation des gorges 25 est rendue possible par le procédé de fixation des panneaux au moyen de boulons ou de vis passant dans les entretoises tubulaires 27, ce mode de fixation permettant de ne plus liaisonner les panneaux entre eux au moyen de plâtre.

Il est bien entendu que les détails de réalisation décrits et figurés n'ont été donnés qu'à titre d'exemple et que l'on pourrait modifier de diverses manières les détails en question sans que l'économie de l'invention s'en trouve altérée.

Un perfectionnement consisterait à utiliser en double cloison des coffrets liaisonnés tels que décrits précédemment, par le mortier 4, ou des coffrets simples (fig. 1).

Dans le premier cas, le coffret simple étant utilisé isolément, on constitue, en assemblant de façon à former des panneaux, une double cloison formée de deux panneaux emprisonnant une couche d'air. Chacun de ces panneaux sera formé par

des coffrets isolants placés de façon que leurs trous soient

tous à l'intérieur de la cloison, se faisant vJs-à-vis (fig. 14). De cette façon, la nature des éléments ou coffrets assure une absorption phonique en même temps que thermique maximam,chacune des faces internes perforées des panneaux absorbant directement les vibrations émises par l'autre.

On a ainsi une isolation presque parfaite dans la couche d'air comprise entre les deux demi-cloisons. Dans cet espace, il sera désormais possible de placer des canalisations d'eau, conduites électriques, de chauffage, de ventilation, conditionnement d'air, etc.

Les bruits, échauffement, etc.., seront entièrement absorbés par les éléments opposés les uns aux autres. Un avantage particulier résidera dans le fait que, quelle que soit la température extérieure, elle n'influera que très faiblement sur celle de l'eau ou de l'air circulant dans l'espace intermédiaire. Il n'y aura que peu de déperdition de chaleur des conduites de chauffage central. Inversement, pas de réchauffement sensible de l'eau froide circulant entre ces deux cloisons, même à proximité d'atmosphère surchauffée.

La même construction peut être réalisée en beaucoup plus solide, en constituant chacune des demi-cloisons par des éléments doubles, tels qu'ils sont représentés sur la fig. 2. L'absorption phonique et l'isolation thermique n'en seront que renforcés, et d'autre part la cloison offrira une solidité qui lui permettra de jouer un rôle architectonique plus étendu que celui qui a été décrit au début.

Il a enfin été prévu dans cette cloison certaines ouvertures destinées à recevoir des filtres d'air garnis de

laine de verre, la traversant de part en part; ces ouvertures avec leurs filtres joueront le rôle de cheminées de ventilation filtrantes.

La laine de verre pourra même être imprégnée de matière antiseptique ce qui permettra à la fois le climatation et l'isolation anti-microbienne de locaux renfermant, par exemple, des contagieux.

Les dessins ci-contre montrent schématiquement la disposition des éléments; on voit:
Fig. 14 la coupe d'une cloison double composée de coffrets simples; Fig; 15 la perspective du coffret isolant seul; Fig. 16 la perspective des deux coffrets liaisonnés par une âme en mortier; Fig. 17 vue analogue d'une cloison composée de coffrets liaisonnés deux à deux.

On voit la couche d'air A comprise entre les deux demi-cloisons, constituées par le panneau simple (fig. 14) ou double (fig. 17) dans lequel 31 indique la partie en plâtre ou

en staff, 32 la couche en laine de verre ou en soie de verre,

33 l'âme en mortier liaisonnant les éléments constituant le panneau double. Sans sortir du cadre de l'invention, on pourra apporter au perfectionnement décrit, une modification consistant

à prévoir certains des trous des coffrets isolants plus grands les uns que les autres de façon à permettre un liaisonnement meilleur entre les deux éléments par l'un ou l'autre des moyens décrits dans le brevet principal oudânsl'une des trois premières additions.

Les cloisons constituées de l'une des façons qui viennent d'être décrites peuvent être établies, non seulement verticalement, mais encore horizontalement, et former des sols ou des plafonds de chambres ou de cabines dites "flottantes", entièrement isolées sur toutes leurs faces (par exemple les cabines

de cinéma et de radio).

On pourra assurer la rigidité de la construction en faisant dépasser les éléments de construction se trouvant à l'extrémité des assises d'un mur ou cloison, les parties en saillie ainsi obtenues jouant le rôle de raidisseurs et assurant la bonne tenue de la construction sans qu'il soit nécessaire de recourir

à des charpentes de bois ou de métal. C'est là un avantage particulièrement marqué dans le cas de constructions dont l'insonorité constitue une qualité essentielle et tout spécialement recherchée, comme c'est le cas dans les studios des postes de radio-diffusion, dans les studios d'enregistrement du son,, etc. Dans de telles constructions, les charpentes en bois ou en métal formant en quelque sorte des solutions de continuité qui nuisent à l'insonorité. Avec le procédé qui fait l'objet de la présente invention, cet inconvénient est complètement évité puisque la construction peut être entièrement réalisée au moyen de panneaux isolants, sans l'intervention d'aucun élément étrangér.

que, une partie d'une telle -construction,

Il va de soi que le procédé;, objet de l'invention,

peut s'appliquer de manières très diverses qui rentrent toutes dans le cadre de ladite invention pourvu que soit respectée la caractéristique fondamentale consistant à disposer les éléments d'extrémité avec une partie en saillie sur le reste de la construction.

Ces locaux, dont il vient d'être question, appelés d' une façon générique "cabines flottantes" quelle que soit leur destination, sont constitués, en principe, de faces latérales

en nombre variable; d'un sol et d'un plafond, construits à l'aide des éléments isolants décrits dans le présent brevet. Sol, plafond et faces latérales sont, en outre, isolés dans tous les sens par rapport au gros oeuvre, de façon à constituer une "boîte flottante" dans les limites de l'espace prévu pour la recevoir, et qui sera de dimensions sensiblement plus grandes pour que subsistent entre la "boîte fixe contenante" et la"boîte flottante contenue" des couches isolantes, suffisamment épaisses.

1

Les faces latérales, construites en matériau isolant sont simplement placées à quelques centimètres en..deçà du gros mur distant, de façon à laisser, entre elles et lui, une couche d'air qui pourra, éventuellement,être comblée avec des fibres de verre.

Les premiers éléments de base de ces faces latérales ne reposeront pas directement sur le sol, mais sur un feutre en soie de verre d'épaisseur convenable, ce matériau pouvant supporter une charge considérable à l'unité de surface sans que son taux de compression dépasse une certaine limite, et sans qu'il perde, de ce fait, ses propriétés bien connues d'isolation.

Quant au raccordement de l'arête supérieure des faces latérales avec le plafond de la "cabine flottante", il pourra s' effectuer sans difficulté en faisant reposer directement sur ces arêtes, le nouveau plafond lui-même isolé du plafond existant de la "boîte enveloppante", grâce à un ensemble de fermettes en bois reposant sur un appui complètement isolé du gros oeuvre.

A titre d'exemple, mais non limitatif, ces fermettes ou solives peuvent trouver leur support sur des colliers, ces derniers, dont la surface porteuse est recouverte de matière isolante:
caoutchouc, caoutchouc-mousse, feutre de soie de verre, etc.,

Une seconde organisation peut prévoir l'appui de fermettes ou solives, directement sur les faces latérales, ces dernières, n'ayant, d'après la description donnée, aucun point de contact avec la construction existante. Entre le nouveau plafond

ques centimètres, qui pourra être rempli lui aussi de fibres de verre.

Enfin, le sol de la "cabine flottante" pourra être

<EMI ID=18.1> matériau analogue) reposant sur une couche de feutre de verre

élastique et isolant, limitée par les bandes de ce matériau, supportant les faces latérales de la cabine flottante.

L'ensemble des faces latérales, sol et piaf on$, réalisé

propriétés des éléments qui la constituent: isolation phonique,

isolation thermique, correction acoustique par absorption et

notamment suppression des basses fréquences par les faces externes, celles-ci jouant un rôle de diaphragme, lui confèrent le caractère d'un produit industriel nouveau.

Claims

R E S U M E.

Elément de construction isolant à hautes qualités d'isolation phonique et thermique, caractérisé par la combinaison avec

deux éléments connus formés eux-mêmes d'un coffret en plâtre ou

staff, renfermant un matelas de matière isolante, d'une couche

de mortier ou autre matériau analogue formant une âme résistante liaisonnée au coffret sus-indiqué, l'ensemble permettant de

monter des murs ou cloisons isolantes liaisonnés par du mortier.

Cet élément peut être pourvu de trous percés dans la plaque in- <EMI ID=21.1>

servant à former l'âme et assurant une liaison intime des coffret^

et de l'âme elle-même.

Variante de l'élément précité dans laquelle le corps interne, ou âme, est constitué par un élément en terre cuite, de préférence percé de trous et liaisonné par des congés en plâtre ou

autre matière convenable. Le matériau destiné à former l'âme est

coulé entre deux ouvrages constitués par les panneaux composites isolants,une armature métallique pouvant éventuellement être prévue dans le vide du coffrage avant la coulée du matériau desti-

<EMI ID=22.1>

Le liaisonnement des éléments peut être assuré par un bourrelet ou boudin en fibres de verre imprégnées ou enduites de mor-tier, ciment, plâtre, etc.. et logées dans une gorge prévue sur la tranche des éléments de construction.

Le matelas absorbant ou l'armature de plâtre des plaques externes peut être fait en laine de verre à fibres courtes ou

en soie de verre sous forme cardée. Des bandes croisées découpées dans du voile de soie de verre et imprégnées de mortier,

de ciment ou de plâtre, peuvent également servir à maintenir le matelas absorbant.

Les panneaux isolants peuvent être liaisonnés par un jeu d'entretoises cylindriques noyées dans le panneau lui-même lors de sa fabrication, mais permettant le passage d'organes de fixation tels que des vis,

Des tasseaux scellés dans le plâtre lors de la fabrication peuvent recevoir des paumelles ou autres pièces analogues permettant la suppression des poteaux d'huisserie.

Les câbles conducteurs et autres éléments analogues peuvent être logés dans des gorges ménagées lors de la fabrication sur la tranche de chaque panneau isolant.

Les coffrets isolants,constitués comme il a été indiqué, peuvent servir à former des cloisons doubles faites de deux panneaux parallèles enfermant la couche d'air intermédiaire et montées de telle façon que les trous des coffrets isolants se fassent vis-à-vis.

Ces coffrets peuvent être utilisés verticalement ou horizontalement sur épaisseur simple ou double.

Les éléments légers décrits au présent brevet peuvent être assemblés pour former des constructions sans charpente de métal ou de bois, du fait que les éléments de construction sont montés de manière à faire saillie et à jouer le rôle de raidisseurs,ce qui rend possible la suppression des charpentes.

Construction légère édifiée selon les procédés décrits et constituant des locaux isolés phoniquement et thermiquement. Ces locaux sont schématiquement des cabines,pointes ou pièces, juxta-posés ou superposés selon les projets d'architecte; les espaces libres séparant deux pointes pouvant être remplis par un matériau

<EMI ID=23.1>