FR2918395A1 - Immeuble et procede de construction d'un immeuble - Google Patents

Abstract

Un procédé pour réaliser un immeuble met en oeuvre des panneaux de structure sandwich formés d'un matériau isolant entre deux plaques d'un matériau résistant mécaniquement.Les panneaux sont utilisés comme coffrage pour réaliser des murs porteurs de l'immeuble en béton et restent intégrés aux murs ainsi réalisés dont ils assurent une isolation thermique sans pont thermique.Des fers en U et en H permettent de positionner les panneaux et d'en assurer le maintien avant et pendant les opérations de coulée du béton.Les panneaux sont réalisés en différentes hauteurs pour faciliter manutention, pose et opérations de coulée.

Description

Immeuble et procédé de construction d'un immeuble

La présente invention appartient de la construction des immeubles. Plus particulièrement l'invention trouve application pour la réalisation accélérée d'immeubles de petites et moyennes dimensions devant respecter les normes en vigueur en particulier en terme d'isolation thermique.

De nombreuses méthodes et de nombreux matériaux sont connus pour la réalisation des immeubles de petites et moyennes dimensions, c'est à dire essentiellement les maisons dites individuelles et les constructions de quelques étages souvent réalisées dans le cadre de la réalisation d'habitations collectives mais non exclusivement. De tout temps il a été recherché, en général, une réduction des coûts de construction et une réduction de la durée consacrée à la construction, cette réduction de la durée de construction étant un but en soi pour disposer de l'immeuble au plus tôt ou étant réalisé afin de réduction du coût.

Une méthode connue pour s'éloigner des contraintes de la construction traditionnelle à base de moellons ou de briques ou de parpaings consiste à fabriquer en usine des éléments de grandes dimensions destinés à la construction à réaliser. Une telle technique connue sous le nom de construction préfabriquée consiste par exemple à réaliser des pans de mur dans un matériau résistant, par exemple un béton à base de ciment comportant des armatures métalliques, et à assembler ces panneaux en les juxtaposant et en les superposant pour former l'immeuble sur une fondation préalablement réalisée. En général les pans sont plus ou moins partiellement équipés d'éléments 25 de finition comme par exemple des fenêtres et des portes, des gaines électriques... Indépendamment des soins nécessaires qu'il convient de consacrer aux opérations d'assemblage pour que ce type de constructions atteigne le niveau de qualité attendu aujourd'hui pour les constructions modernes, la dimension des panneaux et leurs masses importantes exigent des moyens de manutention lourds et une main d'oeuvre importante qui ne sont pas toujours disponibles lorsque la construction est réalisée par une équipe artisanale ou par des non professionnels. Une autre méthode connue pour réaliser des immeubles en des temps réduits consiste à réaliser un coffrage du volume des murs de l'immeuble et à couler dans ce coffrage un béton à base de ciment, technique dite du béton banché.

Lorsque le ciment est durci, le coffrage est démonté et le plus souvent déplacé pour réaliser un autre pan de mur ou un autre mur de l'immeuble car le coût des coffrages est élevé ce qui économiquement conduit le plus souvent à ne pas réaliser l'ensemble des murs simultanément. Ce procédé comporte également divers inconvénients.

D'une part la mise en place du coffrage est délicate et les coffrages se dégradent au fur et à mesure de leur utilisation ce qui à pour effet de dégrader la qualité, au moins apparente des murs réalisés. D'autre part la mise en place des éléments accessoires dans les coffrages, par exemple les cadres devant former des réserves d'espace à l'emplacement des portes et des fenêtres ou encore les gaines électriques ou les passages de tuyauteries, sont difficiles à réaliser avec précision en raison du caractère en général non spécialisé des coffrages qui suivant le mur réalisé comporte des accessoires différents en des emplacements différents. En outre ces techniques de construction exige un important travail supplémentaire pour réaliser une isolation thermique efficace, d'autant plus nécessaire que le béton ordinaire, économique, est un mauvais isolant thermique.

L'invention propose une amélioration significative des techniques de construction d'immeubles de petites et moyennes dimensions qui permet de réaliser des constructions sans moyens lourds ou complexes, qui ne soit pas à la portée d'une équipe de constructeurs artisanale ou non professionnelle, dans des temps réduit par rapport aux méthodes traditionnelles et présentant un stade de finition avancé dés la réalisation des murs. Pour cela l'invention concerne un procédé de réalisation d'un immeuble comportant des murs construits sur une dalle qui comporte les étapes de : (a) matérialiser la position des murs sur une surface supérieure de la dalle ; (b) placer sur la surface de la dalle des panneaux, dits panneaux bas, d'une hauteur hl de sorte que les panneaux bas constituent des parties de parois intérieures et extérieures des murs sur une hauteur hi au-dessus de la surface de la dalle ; (c) couler un béton entre les parois intérieures et extérieures ainsi constituées ; (d) placer au-dessus des panneaux bas des panneaux, dits panneaux hauts, d'une seconde ou différentes hauteurs de sorte que les panneaux hauts constituent des parties de parois intérieures et extérieures des murs sur une hauteur superposée à la hauteur hi ; (e) couler un béton entre les parois intérieures et extérieures ainsi constituées ; (f) le cas échéant, placer au-dessus des panneaux hauts de nouveaux panneaux hauts, et couler du béton entre les parois constituées, cette étape étant réalisée autant de fois que nécessaire pour que le mur atteigne une hauteur désirée ; (g) réaliser les finitions des surfaces des murs sur des faces apparentes intérieures et extérieures des panneaux solidaires du béton coulé entre les parois formées par les dits panneaux. Afin de positionner précisément et facilement les panneaux, les panneaux comportent chacun deux plaques et un matériau à faible densité assemblés pour former une structure sandwich dans laquelle le matériau à faible densité est entre les deux plaques, et les panneaux sont associés par des éléments de liaison : - en forme de fers en U pour tenir les panneaux bas sur la surface de la dalle et pour maintenir un écartement donné entre un panneau bas d'une paroi intérieure et un panneau bas d'une paroi extérieure en vis à vis ; en forme de fers en H pour maintenir les panneaux bas et les panneaux hauts alignés entre deux panneaux voisins et pour maintenir un écartement donné entre un panneau d'une paroi intérieure et un panneau d'une paroi extérieure en vis à vis. Pour cela les fers en U et les fers en H comportent des ailes qui coopèrent avec des formes en creux réalisées dans le matériau à faible densité sur des chants des panneaux.

Afin de faciliter la pose des panneaux bas sur la dalle et d'assurer la stabilité de ces éléments avant et pendant la coulée ultérieure de béton, de préférence les fers en U sont fixés sur la dalle avant de mettre en place les panneaux bas correspondants. Pour assurer la solidité de l'assemblage des panneaux dans les angles de murs et éviter la rupture d'isolation qui créerait des ponts thermiques, le panneau d'un premier mur est assemblé avec le panneau d'un second mur formant un angle avec le premier mur par emboîtement dans une zone évidée du panneau du second mur, zone évidée dans laquelle une des plaques et le matériau à faible densité sont absents sur une largeur sensiblement égale à l'épaisseur du panneau du premier mur. Pour ne pas avoir à percer ultérieurement le mur, la pose des panneaux est interrompue dans les zones correspondant aux ouvertures devant être aménagées dans les murs. Pour assurer le positionnement précis des fers à bétons et éviter que les fers ne se déplacent lors de la coulée du béton sans qu'il ne soit nécessaire d'attacher les fers, les fers à bétons sont placés entre les panneaux avant remplissage de béton et ces fers traversent des trous ou des encoches aménagés dans les parties centrales des fers en H utilisés pour assembler les panneaux entre eux.

L'invention concerne également un immeuble comportant des murs porteurs construits sur une dalle. Pour obtenir un mur parfaitement isolé et prêt à recevoir des finitions, le mur comporte en tout point de son épaisseur, en dehors de zones correspondant à des ouvertures dans le mur, depuis une face intérieure vers une face extérieure, au moins : - une plaque extérieure d'une paroi intérieure située du côté de la face intérieure ; un matériau à faible densité de la paroi intérieure ; - une plaque intérieure de la paroi intérieure ; - une âme en béton ; une plaque intérieure d'une paroi extérieure ; un matériau à faible densité de la paroi extérieure ; une plaque extérieure de la paroi extérieure située du côté de la face extérieure. Avantageusement pour être adaptée aux capacités des systèmes pouvant réaliser les matériaux correspondant, les parois intérieures et extérieures sont réalisées par un assemblage de panneaux recouvrant toute la surface des murs. Pour limiter le découpage des panneaux, avantageusement les parois sont réalisées avec des panneaux bas d'une hauteur hi correspondant à une hauteur entre une surface supérieure de la dalle, ou d'une surface équivalente dans le cas d'un niveau supérieur de l'immeuble, et une hauteur standardisée d'appuis de fenêtre au-dessus de la dite surface, ces panneaux sont utilisés dans la partie basse des murs, et avec des panneaux hauts d'une hauteur ou différentes hauteurs telles que les hauteurs ajoutées d'au moins deux panneaux hauts abouti à une hauteur h2 correspondant à la hauteur du mur compris entre deux niveaux de l'immeuble diminuée de la hauteur hi, ces panneaux sont utilisés dans la partie des murs situés au-dessus des panneaux bas. L'invention concerne également un ensemble d'éléments formant un kit pour la réalisation d'un mur. Le kit correspond à un dispositif de coffrage isolant pour la réalisation d'un mur à âme en béton, coffrage destiné à former une partie du mur et à conférer au mur des caractéristiques d'isolation thermique.

Le dispositif comporte au moins : - des premiers panneaux, ou panneaux bas, d'une première hauteur hl correspondant à une hauteur entre une surface supérieure de la dalle, ou d'une surface équivalente dans le cas d'un niveau supérieur de l'immeuble, et une hauteur standardisée d'appuis de fenêtre au-dessus de la surface en question ; des seconds panneaux, ou panneaux hauts, d'une ou différentes hauteurs telles que les hauteurs ajoutées d'au moins deux panneaux hauts abouti à une hauteur h2 correspondant à la hauteur du mur compris entre deux niveaux d'un immeuble diminuée de la hauteur hl ; des fers en U comportant une partie plate centrale et deux ailes sensiblement perpendiculaires à la partie plate d'un côté de la partie centrale ; - des fers en H comportant une partie plate centrale et quatre ailes sensiblement perpendiculaires à la partie plate, deux ailes de chaque côté de la partie centrale ; - le cas échéant des équerres de renforcement aptes à maintenir des panneaux assemblés en angle. Lesdits premiers et seconds panneaux comportent au moins un matériau de faible densité entre deux plaques d'un matériau mécaniquement résistant 20 conférant aux panneaux des propriétés d'isolant thermique et une rigidité suffisante pour être utilisés comme panneaux de coffrage compte tenu de la hauteur des dits panneaux. Lesdits premiers et seconds panneaux comportent également des formes en creux régulièrement réparties sur les chants des panneaux dans le matériau à 25 faible densité, les parties plates centrales des fers en U et des fers en H déterminant la distance entre deux panneaux en vis à vis lorsque les ailes des fers en U et en H coopèrent avec les formes en creux. Afin de produire des panneaux à relativement bas coûts, le matériau de faible densité des panneaux est avantageusement un polystyrène et les plaques 30 des panneaux sont de préférence formées par des fibres végétales maintenues par une colle. 10 15 La description de l'invention est faite en référence aux figures qui illustrent schématiquement et de manière non limitative : - figure 1 : un exemple de construction sur un niveau suivant l'invention ; - figure 2 : une section partielle d'un mur pour une telle construction ; - figures 3a à 3d : des détails d'agencements d'éléments de murs au niveau de la chape (fig 3a), à la jonction en bout de panneaux (fig 3b), à la jonction en angle de murs (fig 3c) et un détail de la jonction des panneaux sur une jonction en angle de murs (fig 3d) ; figures 4a à 4e : une nomenclature des principaux éléments utilisés pour la réalisation de murs : un fer en U (fig 4a), un fer en H (fig 4b), une équerre (fig4c), un panneau bas (fig 4d) et un panneau haut (fig 4e) ; figure 5 : une vue éclatée des principales étapes d'assemblage des panneaux.

Un immeuble 1 suivant l'invention, une construction de type maison individuelle à titre d'illustration sur la figure 1, comporte essentiellement un ensemble de murs 2, dit murs porteurs, reposant sur une base solide, en général une dalle 3 comportant des fondations adaptées à la nature du terrain sur lequel est construit l'immeuble et aux caractéristiques de l'immeuble (sa hauteur en particulier), et supportant un toit. L'invention s'attache principalement à la constitution et à la réalisation des murs porteurs de l'immeuble. Un mur porteur 2 suivant l'invention comporte, comme illustré figure 2 dans une zone non ouverte, par opposition à une zone ouverte correspondant notamment à une fenêtre ou à une porte, une âme 21 en béton, a priori en béton armé suivant les normes en vigueur, comprise entre deux parois complexes, une première paroi dite paroi intérieure 22 se trouvant sur une face, dite face intérieure 201, du mur du côté correspondant à une zone intérieure de l'immeuble lorsque ledit immeuble est terminé, et une seconde paroi, dite paroi extérieure 23, se trouvant sur l'autre face du mur se situant à l'extérieur de l'immeuble, dite face extérieure 202.

Chaque paroi est elle-même constituée d'un assemblage suivant trois couches principales. La paroi extérieure et la paroi intérieure ont des structures similaires, avantageusement identique. Cependant pour diverses raisons, coût des matériaux, conditions climatiques extérieures ou aménagements intérieurs particuliers, la paroi extérieure et la paroi intérieure peuvent être d'épaisseurs différentes et ou réalisées avec des matériaux différents. Considérant une section d'une paroi suivant un plan perpendiculaire à ses plus grandes dimensions, une paroi 22, 23 comporte deux plaques 24, 25 parallèles réalisées dans un matériau présentant une résistance mécanique appropriée en traction et en compression ainsi qu'une bonne résistance à l'humidité entre lesquelles plaques se trouve un matériau 26 de faible densité mais non pulvérulent. Typiquement les plaques 24, 25 sont réalisées avec des fibres de bois ou de paille agglomérées par une colle résistante à l'eau et de préférence ignifugées, par exemple les plaques sont préparées dans un matériau connu dans le commerce sous la référence Fibralith . Le matériau 26 de faible densité, par exemple d'environ 20 Kg/m3, entre les deux plaques est par exemple réalisé à base de polystyrène expansé ou de mousse de polyuréthane également expansée. D'autres matériaux tels de la laine de verre ou de roche en panneaux rigides ou tout autre matériau peuvent également être utilisés sous réserve d'être en mesure d'obtenir en conjonction avec les deux plaques 24, 25 une paroi 22, 23 présentant une rigidité suffisante pour l'application du procédé qui est décrit ultérieurement et de garantir une adhérence durable avec les dites plaques. Les deux plaques et le matériau intercalaire de faible densité formant une paroi sont solidarisés, par exemple par collage, de sorte que la structure sandwich de la paroi présente une grande rigidité tout en présentant une masse surfacique relativement faible.

En outre les parois intérieure 22 et extérieure d'un mur 23 sont solidaires du béton 21 situé entre les deux parois de sorte que le béton se trouve isolé sur le plan thermique par le matériau à faible densité des dites parois et par les plaques des parois. L'épaisseur du mur est donc le résultat d'un empilage des parois et de l'âme en béton. De l'intérieur 201 vers l'extérieur 202 le mur 2 comporte : une plaque extérieure 24 de la paroi intérieure 22 située du côté de la face libre intérieure du mur ; -le matériau 26 à faible densité de la paroi intérieure ; une plaque intérieure 25 de la paroi intérieure 22 située du côté de l'âme en béton du mur ; - l'âme en béton 21, armé le cas échéant ; une plaque intérieure 25 de la paroi extérieure 23 située du côté de l'âme en béton du mur ; le matériau à faible densité 26 de la paroi extérieure ; - une plaque extérieure 24 de la paroi extérieure 23 située du côté de la face libre extérieure du mur. Par exemple les plaques ont des épaisseurs de 5 mm, le matériau à faible densité à une épaisseur de 50 mm et l'âme en béton une épaisseur de 160 mm ce qui conduit à une épaisseur totale du mur avant finitions de 280 mm. Pour pouvoir être manipulées aisément lors de la réalisation de l'immeuble, les parois 22, 23 sont réalisées par un assemblage de panneaux 4, 4a, 4b, 5 pouvant avoir différentes dimensions adaptées au mur auquel les dits panneaux doivent être incorporés. Bien que les panneaux, avant d'être mis en oeuvre pour réaliser un immeuble, puissent être découpés de manière relativement aisée, par exemple au moyen de scies ou de disques abrasifs, un mur comporte plusieurs modèles de panneaux caractérisés par des hauteurs différentes. Par hauteur d'un panneau on entend la dimension de l'élément dans le sens vertical lorsque le panneau est incorporé à un mur. En effet les constructions 1 comportent des hauteurs caractéristiques 30 essentielles. Une première hauteur hf dans une construction correspond à la hauteur d'appuis 14 de fenêtres au-dessus d'un sol fini intérieur 13 de l'immeuble. Une deuxième hauteur hs correspond à l'épaisseur entre la dalle 3 sur laquelle est réalisée la construction et le sol fini intérieur 13 de l'immeuble. Une troisième hauteur hp correspond à la hauteur d'un plafond (non représenté) audessus du sol fini intérieur de l'immeuble. Une quatrième hauteur ht correspond à une hauteur techniquement nécessaire au-dessus du plafond pour poser un isolant thermique sous toiture et fixer des pièces de charpente pour une toiture, ou bien correspond à l'épaisseur d'une partie structurale d'un plancher d'un étage supérieur, l'équivalent de la dalle pour l'étage supérieur. Ces différentes hauteurs sont susceptibles de prendre des valeurs différentes suivant les régions ou les normes applicables à une construction donnée, mais, outre le fait qu'elles varient peu, ces hauteurs sont toujours définies ou techniquement déterminables.

En regard de ces considérations sur les hauteurs caractéristiques essentielles des constructions, les panneaux 4, 5 entrant dans la composition des parois 22, 23 d'un mur 2 ont : une hauteur hi = hf + hs correspondant à une hauteur entre la surface supérieure de la dalle et les appuis de fenêtres, ou ; une hauteur h2 = hp + ht ù hf correspondant à une hauteur entre les appuis de fenêtre et la partie la plus haute du mur (pour l'étage considéré). Dans un exemple de réalisation hf à une valeur de 0,950 m, hs de 0,150 m, hp de 2,500 m et ht de 0,250 m ce qui conduit à une valeur de la hi égal à 25 1,100 m et à une hauteur théorique pour h2 égale à 1,800 m. En pratique, pour les besoins de la mise en oeuvre du procédé, avantageusement la hauteur h2 peut être assurée avec des panneaux 5 de hauteur limitée et superposés pour atteindre la hauteur voulue. Les panneaux 5 peuvent être de différentes hauteurs dans la mesure ou 30 une superposition de panneaux conduit à la hauteur H2 recherchée. Dans une forme préférée de réalisation, les panneaux 5 ont une hauteur unique fraction entière de la hauteur H2, par exemple une hauteur moitié de H2 ce qui dans l'exemple numérique conduit à superposer deux panneaux de hauteur 0,900 m pour réaliser la hauteur voulue de 1,800 m. D'autres hauteurs de panneaux sont le cas échéant déterminées par exemple pour correspondre à une hauteur entre le haut d'une ouverture, porte ou fenêtre, et le haut du mur, mais en pratique ces cas représentent un nombre marginal de panneaux dans une construction et il est économiquement préférable de découper des panneaux de hauteurs standardisées pour obtenir la hauteur voulue plutôt que de réaliser en petite série des panneaux de hauteurs spécifiques. Considérant un étage d'un immeuble, par exemple le premier niveau correspondant à un rez-de-chaussée comme illustré figure 1, mais la constitution est identique pour un autre niveau de l'immeuble, les murs porteurs 2, au moins les murs extérieurs, comportent sur chacun des côtés intérieur et extérieur des dits murs : - une première rangée de panneaux 4 de hauteur hi, et ; - une seconde rangée, et le cas échéant une troisième rangée ou plus, de panneaux 5 de hauteur résultante h2, superposées à la première rangée pour former un mur 2 de hauteur au-dessus de la surface de la dalle 3 de hauteur 20 hl + h2. Bien évidemment le mur 2 ne comporte pas de parois (ni de béton) aux emplacements correspondant à des ouvertures pour des fenêtres ou des portes. Le mur comporte également des éléments de liaison mécaniques entre les panneaux 4, 5, soit entre des panneaux superposés ou juxtaposés pour 25 former une paroi, soit entre des panneaux intérieurs et des panneaux extérieurs situés en vis à vis d'un mur. Ces éléments de liaison sont mis en oeuvre dans le cadre du procédé de réalisation du mur et ne déterminent pas de caractère essentiel au mur fini. Comme l'illustre la figure 3d, pour assurer la jonction des parois de deux 30 murs formant un angle, avantageusement une des parois comporte une zone évidée 27 dans laquelle une des plaques et le matériau à faible densité n'est pas présent. La zone évidée 27 s'étend sur la hauteur de la paroi du coté de la paroi devant être jointe en formant un angle et sa largeur correspond à l'épaisseur de la paroi devant être jointe. La dite paroi devant être jointe occupe la zone évidée 27 et le chant de la paroi jointe dont le matériau à faible densité est apparent est recouvert par la plaque qui reste dans la zone évidée comme l'illustre la figure 3c. Cette disposition des parois permet d'éviter totalement la création d'un pont thermique.

Il résulte donc suivant l'invention un immeuble 1 dont les murs 2 présentent des qualités d'isolation thermique remarquable par une double isolation intérieure et extérieure sans pont thermique et qui présente en outre un état de finition très avancé, le matériau des plaques 24, 25 étant prêt à être crépi sur le côté 202 du mur à l'extérieur de l'immeuble et prêt à être enduit ou recouvert d'un matériau de finition sur le coté 201 du mur à l'intérieur de l'immeuble. Ces qualités sont également avantageuses pour la réalisation de murs intérieurs porteurs, ou murs de refend, ayant la même structure, en particulier pour éviter les ponts thermiques.

On comprendra mieux les intérêts d'un tel immeuble en considérant une manière particulièrement avantageuse de réaliser les murs constitués comme il vient d'être décrit. Le procédé est décrit pour un le cas de la réalisation d'un premier niveau 25 de l'immeuble. Le procédé de réalisation d'un immeuble 1 met en oeuvre un ensemble de moyens présentés sur les figures 4a, 4b, 4c, 4d, 4e entrant dans la composition des murs, les dits moyens comportant au moins, en quantités suffisantes pour l'immeuble considéré : 30 - des panneaux de hauteur hi dits panneaux bas 4 (figure 4d) ; des panneaux de hauteur h2 ou de hauteurs dont une 12 superposition permet d'obtenir la hauteur h2 dits panneaux hauts 5 (figure 4e) ; - des éléments de liaison dits fers en U 41 (figure 4a) ; des éléments de liaison dits fers en H 42 (figure 4b) ; - des éléments de liaison dits équerres 45 (figure 4c). Les panneaux bas 4 et les panneaux hauts 5 sont a priori réalisés avec une largeur standardisée mais l'utilisation de différentes largeurs n'affecte pas la mise en oeuvre du procédé sur ses principes essentiels. Les panneaux, qui ont la structure décrite précédemment pour les parois des murs, ont avantageusement une épaisseur standardisée, par exemple 60 mm (suivant un agencement 5+50+5mm), pour un immeuble donné mais le procédé s'applique également dans le cas où des panneaux d'épaisseurs différentes sont utilisés pour former par exemple des parois de murs différents ou des parois intérieures et des parois extérieures d'épaisseurs différentes.

Sur des chants 43, 53 des panneaux, des formes en creux 44, par exemple des fentes, sont avantageusement réalisées avec un pas régulier, les dites formes en creux étant destinées à coopérer avec des ailes des fers en U 41 et des fers en H 42. Un fer en U présente une première partie plate 410 et deux ailes 411 20 solidaires de la première partie plate sensiblement perpendiculaires à la première partie plate. Un fer en H est géométriquement similaire à deux fers en U qui seraient assemblés par une première partie plate 420 et de sorte que les ailes 421 d'un second fer en U soient orientées dans la direction opposée des ailes d'un premier 25 fer en U. Les fers en U et en H sont avantageusement réalisés par emboutissage de tôles minces. Les dits fers sont également réalisables dans d'autres matériaux ou technologies par exemple dans un matériau plastique présentant une rigidité suffisante. La distance entre les ailes est déterminée en fonction de l'épaisseur 30 voulue pour les murs à réaliser. Les équerres 45 sont essentiellement des plaques 450 de forme triangulaire, pouvant être adaptées pour l'assemblage de différents angles de murs, comportant des trous pour fixer les dites équerres par des pointes 451. Dans une forme de réalisation, présentée sur la figure 4c, des pointes sont solidaires de l'équerre 45 aptes à pénétrer dans le matériau à faible densité des panneaux ou l'équerre présente, suivant une logique équivalente aux fers en U et en H, des ailes sensiblement perpendiculaires aux plaques pour coopérer avec les formes en creux 44 des panneaux 4, 5. Comme illustré sur la figure 5, dans une première étape, sur une dalle 3 préalablement réalisée, l'emplacement des murs porteurs est matérialisé 31, en 10 particulier des traces représentant les axes ou les bords des murs. Dans une deuxième étape, pour assurer l'écartement exact et constant que doivent avoir une paroi intérieure et une paroi extérieure du mur, des fers en U 41 sont placés sur la dalle à l'emplacement des murs de telle sorte que les ailes 411 soient verticales et orientées vers le haut. 15 Avantageusement chaque fer en U 41 est fixé sur la dalle, par exemple par pitonnage 412 de la première partie plate 410 du fer en U dans la dalle. Dans une troisième étape des premiers panneaux bas 4a sont placés de chaque côté de l'emplacement des murs. Les panneaux bas 4a sont placés verticalement de sorte que les ailes 411 20 des fers en U 41 placés sur la dalle 3 coopèrent avec des formes en creux 44 des panneaux. Le cas échéant la forme en creux de chaque aile est réalisée directement par ladite aile en positionnant l'élément de paroi avec la force nécessaire pour que l'aile pénètre dans le matériau à faible densité du panneau. Ainsi posé un panneau intérieur du mur et un panneau extérieur du mur 25 sont solidarisés au niveau de la dalle par les fers en U qui maintiennent entre les dits panneau un écartement déterminé. Dans une quatrième étape des fers en H 42 sont placés sur les côtés verticaux des panneaux préalablement posés sur la dalle en enfonçant les ailes 421 d'une extrémité du H dans les creux du matériau à faible densité, ce qui a 30 pour effet de stabiliser les panneaux l'un par rapport à l'autre sur toute leur hauteur et de laisser saillantes horizontalement les ailes 421de l'autre extrémité du H.

Dans une cinquième étape, répétée autant de fois que nécessaire, de nouveaux panneaux bas 4b sont posés côté intérieur et côté extérieur du mur de telle sorte que les ailes verticales 411 des U sur la dalle et horizontales 421 des H sur les panneaux voisins coopèrent avec les formes en creux sur les chants 23 des panneaux. Au cours de cette étape, le montage des panneaux est interrompu lorsqu'une ouverture est prévue dans le mur, par exemple pour une porte, et repris au-delà de l'ouverture. Au cours de cette étape les bords de panneaux devant former un angle avec un autre panneau voisin, pour les angles de murs, sont préparés pour un assemblage en angle comme décrit précédemment et comme illustré sur les figures 3c et 3d, le cas échéant en tenant compte d'une coupe en biais si les murs ne sont pas à angle droit. Pour placer un premier panneau sur un départ de mur en angle par rapport à un panneau précédent, avantageusement les surfaces en contact entre les panneaux en angle sont encollées pour assurer une liaison mécanique des panneaux. À la partie supérieure des panneaux une équerre 45 est de préférence mise en place, ladite équerre assurant le maintien des deux panneaux dans la zone supérieure de la jonction en angle.

Dans une sixième étape les fers à béton 210 sont mis en place s'ils ne l'ont pas été précédemment aux emplacement nécessaires. Afin d'assurer un positionnement correct des fers à bétons, avantageusement les fers en H 42 comportent dans la partie plate 420 entre les ailes des trous 422 aptes à faire passer des fers de diamètre 5 mm au moins ou des encoches latérales (non représentées). En outre des éléments de coffrage sont mis en place, en particulier au niveau des ouvertures 11, 12 pour fermer l'espace entre les panneaux intérieurs et extérieurs, ces éléments de coffrage étant avantageusement réalisés suivant une technologie similaire aux panneaux sous la forme de pièces spéciales, et des étayages temporaires des panneaux sont le cas échéant mis en place pour stabiliser les panneaux pendant l'étape suivante de coulage. Dans une septième étape, un béton frais est coulé par l'ouverture supérieure restant entre les panneaux 4a, 4b intérieures et extérieures du mur de manière à remplir l'espace entre les dits panneaux sensiblement sur leur hauteur. Le béton est mis en place suivant les règles de l'art, c'est à dire par passes successives sur toute la longueur des murs en procédant au compactage nécessaire et en prenant soins de ne pas provoquer un écartement ou un déplacement des panneaux. Dans une huitième étape des fers en H 42 sont placés sur le sommet des panneaux de la même manière que précédemment sur les côtés des dits panneaux et les ailes 421, alors verticales, saillantes au-dessus des panneaux reproduisent la configuration des fers en U 41 posés sur la dalle 3. De manière alternative, les fer en H placés sur le sommet des panneaux sont, au moins pour certains d'entre eux mis en place avant que le béton ne soit coulé afin de stabiliser l'écartement entre les panneaux intérieurs et extérieurs Dans une série d'étapes ultérieures neuf à treize, les étapes trois à sept précédentes sont à nouveau réalisées mais avec des panneaux hauts 5 posés sur les panneaux bas 4a, 4b préalablement posés et dont l'espace intercalaire est rempli de béton 21, puis à nouveau avec des panneaux hauts jusqu'à atteindre la hauteur voulue pour le mur sur le niveau considéré. Le cas échéant la partie haute de la dernière série de panneaux hauts est préparée en fonction de l'immeuble, par exemple des encoches sont réalisées pour permettre la pose d'éléments de charpente ou de poutrelles d'un plancher pour un étage supérieur, avant ou après la pose des dits panneaux hauts. Le procédé décrit pour un premier niveau s'applique alors au montage de niveaux supérieurs si besoin.

Une fois les murs ainsi réalisés pour les niveaux successifs superposés les finitions sont effectuées de manière conventionnelle. Avantageusement les lignes de séparations entre panneaux voisins sont recouvertes par des bandes joint, par exemple en fibre de verre, collées pour éviter les phénomènes de micro-fissuration qui pourraient endommager les revêtements de finition et nuire à l'esthétique de la construction. Dans un mode particulier de mise en oeuvre du procédé, des cheminements sont réalisés dans les panneaux pour placer des canalisations par exemple des canalisations de distribution d'eau, de chauffage ou des canalisations électriques.

Le procédé suivant l'invention permet donc de construire un immeuble dont les murs sont réalisés sans outillages spécifiques, la partie résistante des murs en béton étant coulée dans un coffrage léger, résistant et facile à travailler et à mettre en place qui sert dans le mur bâti de moyens d'isolation performants et de support de très bonne qualité à des finitions intérieures et extérieures.

Claims (1)

Revendications

1. ù Procédé de réalisation d'un immeuble (1) comportant des murs (2) construits sur une dalle (3) le dit procédé comportant les étapes de : (a) matérialiser la position des murs (2) sur une surface supérieure de la dalle (3) ; (b) placer sur la surface de la dalle (3) des panneaux (4, 4a, 4b), dits panneaux bas, d'une première hauteur hi de sorte que les dits panneaux bas constituent des parties de parois intérieures (22) et extérieures (23) des murs sur une hauteur hi au-dessus de la surface de la dalle ; (c) couler un béton (21) entre les parois intérieures et extérieures ainsi constituées ; (d) placer au-dessus des panneaux bas (4, 4a, 4b) des panneaux (5), dits panneaux hauts, d'une ou différentes secondes hauteurs de sorte que les dits panneaux hauts constituent des parties de parois intérieures (22) et extérieures (23) des murs sur une hauteur superposée à la hauteur hi ; (e) couler un béton (21) entre les parois intérieures et extérieures ainsi constituées ; (f) le cas échéant, placer au-dessus des panneaux hauts (5) de nouveaux panneaux hauts (5), et couler du béton (21) entre les parois constituées, la présente étape étant réalisée autant de fois que nécessaire pour que le mur atteigne une hauteur désirée au-dessus de la surface de la dalle (3) ; (g) réaliser des finitions des surfaces des murs sur des faces apparentes intérieures (201) et extérieures (202) des panneaux (4a, 4b, 5) solidaires du béton (21) coulé entre les parois (22, 23) formées par les dits panneaux.2 û Procédé suivant la revendication 1 dans lequel les panneaux (4a, 4b, 5) mis en oeuvre comportent chacun deux plaques (24, 25) et un matériau à faible densité (26) assemblés pour former une structure sandwich dans laquelle le dit matériau à faible densité est entre les dites deux plaques, et dans lequel les panneaux sont associés par des éléments de liaison : - en forme de fers en U (41) pour tenir les panneaux bas (4, 4a, 4b) sur la surface de la dalle (3) et pour maintenir un écartement donné entre un panneau bas d'une paroi intérieure (22) et un panneau bas d'une paroi extérieure (23) en vis à vis ; - en forme de fers en H pour maintenir les panneaux bas (4, 4a, 4b) et les panneaux hauts (5) alignés entre deux panneaux voisins et pour maintenir un écartement donné entre un panneau d'une paroi intérieure (22) et un panneau d'une paroi extérieure (23) en vis à vis ; les dits fers en U et fers en H comportant des ailes (411, 421) qui coopèrent avec des formes en creux (44) réalisées dans le matériau à faible densité (26) sur des chants (43, 53) des panneaux. 3 û Procédé suivant la revendication 2 dans lequel les fers en U sont fixés sur la dalle (3) avant de mettre en place les panneaux bas correspondants (4, 4a, 4b). 4 û Procédé suivant la revendication 2 ou la revendication 3 dans lequel un panneau d'un premier mur est assemblé avec un panneau d'un second mur formant un angle avec le premier mur par emboîtement dans une zone évidée (27) du panneau du second mur, zone évidée dans laquelle une des plaques (24, 25) et le matériau à faible densité (26) sont absents sur une largeur sensiblement égale à l'épaisseur du panneau du premier mur. 5 û Procédé suivant l'une des revendications précédentes dans lequel la pose des panneaux est interrompue dans les zones correspondant à des ouvertures(11, 12) devant être aménagées dans les murs. 6 - Procédé suivant l'une des revendications précédentes dans lequel un ou des fers à bétons sont placés entre les panneaux avant remplissage de béton lesdits fers à béton traversant des trous (422) ou des encoches aménagés dans des parties centrales (420) des fers en H (42). 7 -Immeuble (1) comportant des murs porteurs (2) construits sur une dalle (3) caractérisé en ce qu'un mur (2) comporte, en dehors de zones correspondant à des ouvertures (11, 12) dans le mur, depuis une face intérieure (201) vers une face extérieure (202), en tout point d'une face et suivant son épaisseur, et sans espace intercalaire au moins : - une plaque extérieure (24) d'une paroi intérieure (22) située du côté de la face intérieure (201) ; - un matériau (26) à faible densité de la paroi intérieure (22) ; une plaque intérieure (25) de la paroi intérieure (22) ; - une âme en béton (21) ; - une plaque intérieure (25) d'une paroi extérieure (23) ; - un matériau (26) à faible densité de la paroi extérieure (23) ; 20 - une plaque extérieure (24) de la paroi extérieure (23) située du côté de la face extérieure (202). 8 ù Immeuble suivant la revendication 7 dans lequel les parois intérieures (22) et les parois extérieures (23) sont réalisées par un assemblage de panneaux (4, 25 4a, 4b, 5) recouvrant toute la surface des murs (2). 9 ù Immeuble suivant la revendication 8 dans lequel des panneaux, dits panneaux bas (4, 4a, 4b), ont une première hauteur h1 correspondant à une hauteur entre une surface supérieure de la dalle (3), ou d'une surface équivalente dans le cas d'un niveau supérieur de l'immeuble, et une hauteur standardisée d'appuis de fenêtre (14) au-dessus de la dite surface.10 û Immeuble suivant la revendication 9 dans lequel des panneaux, dits panneaux hauts (5), ont une ou différentes hauteurs telles que les hauteurs ajoutées d'au moins deux panneaux hauts abouti à une hauteur h2 correspondant de la hauteur du mur compris entre deux niveaux de l'immeuble diminuée de la hauteur hi. 11 û Dispositif de coffrage isolant pour la réalisation d'un mur (2) à âme en béton, le dit coffrage étant destiné à former une partie du mur et à conférer audit mur des caractéristiques d'isolation thermique comportant au moins : des premiers panneaux (4, 4a, 4b), dits panneaux bas, d'une première hauteur hi correspondant à une hauteur entre une surface supérieure de la dalle (3), ou d'une surface équivalente dans le cas d'un niveau supérieur de l'immeuble, et une hauteur standardisée d'appuis de fenêtre (14) au-dessus de la dite surface ; des seconds panneaux, dits panneaux hauts (5), d'une ou différentes hauteurs telles que les hauteurs ajoutées d'au moins deux panneaux hauts abouti à une hauteur h2 correspondant à la hauteur du mur compris entre deux niveaux d'un immeuble diminuée de la hauteur hi ; des fers en U (41) comportant une partie plate centrale (410) et deux ailes (411) sensiblement perpendiculaires à ladite partie plate d'un côté de la dite partie centrale ; des fers en H (42) comportant une partie plate centrale (420) et quatre ailes (421) sensiblement perpendiculaires à ladite partie plate, deux ailes de chaque côté de la dite partie centrale ; le cas échéant des équerres (45) aptes à maintenir des panneaux assemblés en angle ; lesdits premiers et seconds panneaux comportant au moins un matériau de faible densité (26) entre deux plaques (24, 25) d'un matériau mécaniquement résistant conférant aux panneaux des propriétés d'isolantthermique et une rigidité suffisante pour être utilisés comme panneaux de coffrage compte tenu de la hauteur des dits panneaux, lesdits premiers et seconds panneaux comportant des formes en creux (44) régulièrement réparties sur les chants des panneaux dans le matériau à faible densité, les parties plates centrales (410, 420) des fers en U (41) et des fers en H (42) déterminant la distance entre deux panneaux en vis à vis lorsque les ailes (411, 421) coopèrent avec les formes en creux (44). 12 ù Dispositif de coffrage suivant la revendication 11 dans lequel le matériau de faible densité (26) des panneaux (4, 4a, 4b, 5) est un polystyrène et dans lequel les plaques (24, 25) des dits panneaux sont formées par des fibres végétales maintenues par une colle.