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Mac G O L D S M I T H
On sait que les casse-noix communément employés comprennent deux leviers pivotant l'un sur l'autre à une extrémité et étudiés pour recevoir entre leurs points d'articulation et leurs extrémités libres les noix dont il s'agit de briser la coque. Les casse-noix de ce genre sont capables en fait de briser la coque comparativement tendre des noix ou noisettes comme celles qu'on trouve couramment en France et en Angleterre ou bien des pacanes ou fruits analogues, mais ils ne sont pas satisfaisants du tout pour briser la coque dure de certaines noix, comme les noix du noyer noir, les noix du Brésil, les avelines, etc... Ceci est vrai en particulier quand les casse-noix en question sont manoeuvrés par des femmes ou des enfants.
En fait; ces casse-noix - c'est le moins qu'on puisse en dire - sont
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complètement démunis des caractéristiques mécaniques que doit comporter un bon casse-noix capable de faire face à tous les usages.
L'invention a pour objet un casse-noix de construction perfectionnée, destiné à combler cette lacune et à fonctionner dans des conditions mécaniques beaucoup plus efficaces que les casse-noix ordinaires.
Ce casse-noix perfectionné comprend un réceptacle, une tige verticale formant monture fixée à la paroi de fond du réceptacle d'un côté par rapport à son centre, et un organe monté excentriquement, pouvant tourner autour de l'axe de cette tige et étudié pour briser la coque des noix.
D'autres caractéristiques désirables de ce casse-noix ressortiront de la suite de cette description et du dessin annexé qui en représente une des réalisations possibles.
La fig. 1 est une vue en plan de ce casse-noix.
La fig. 2 en est une vue en coupe verticale transversale faite par la ligne 2-2 de la fig, 1.
La fig. 3 est une vue en coupe verticale-transversale dessinée à plus grande échelle montrant l'organe brise-coque et mettant en évidence avec plus de détail un mode de fixation de cet organe à la tige formant monture.
Dans cette réalisation de l'invention, telle qu'elle a été choisie à titre illustratif, le casse-noix comprend un réceptacle 10 en forme de coupe destiné à recevoir les noix et pour,vu d'une paroi de fond 12 et d'une paroi latérale 14 géné- ralement circulaire. A l'intérieur, la paroi latérale 14 est cannelée ou festonnée comme figuré en 16. Cette partie cannelée
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est destinée à faire office d'enclume dans toute son étendue.
A l'intérieur du réceptacle 10 se dresse une tige ver- ticale 18 formant monture implantée invariablement dans sa paroi de fond 12. Cette tige 18 est excentrée comme on le voit, c'est-à-dire qu'elle est plus rapprochée de la partie cannelée formant enclume de la paroi latérale 14 que de la partie de cette paroi latérale qui est diamétralement opposée.' La raison de cette excentration est expliquée ci-après. La tige 18 formant monture a,. de préférence, une longueur égale à la profondeur totale du réceptacle 10.
L'organe brise-coque'20 du casse-noix et la poignée 22 @ au moyen de laquelle on peut faire tourner cet organe 20 peuvent être constitués par deux organes distincts ou bien (comme re- présenté) par une seule pièce monobloc. Quand on monte l'appa- reil, l'extrémité interne de l'organe 20 vient porter fermement contre la paroi de fond 12 du réceptacle 10.et la tige 18 formant monture autour de l'axe de laquelle peut tourner l'or- gane 20, vient s'engager dans un évidement excentré 24 de cet organe.
La longueur de la poignée 22 qui, dans la réalisation représentée, est suffisante pour déborder nettement au delà de la paroi latérale 14 du réceptacle 10 conjuguée avec la dis- tance séparant le centre de l'évidement 24 et l'axe de l'organe 20 détermine le degré d'avantage mécanique qu'il est possible d'obtenir. Il suffit d'indiquer ici que, dans l'ensemble re- présenté, l'avantage mécanique obtenu est suffisante pour per- mettre à la personne qui manipule le casse-noix de briser sans grand effort la coque des noix comestibles les plus dures. A tous égards, d'ailleurs,,, le mouvement et le fonctionnement de l'organe brise-coque 20 sont comparables à ceux d'une came ou
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d'un excentrique de type classique.
Bien que ceci ne soit en aucune façon essentiel , on a constaté par des essais que des.résultats encore meilleurs peuvent être obtenus pour briser la coque des noix si l'organe 20 est équipé d'un manchon à rotation libre ou d'un organe équi- valent, comme celui qui est indiqué en 26 en fig. 3. On remar- , quera que ce manchon engaine sans serrage le pourtour de la tige de l'organe 20, est muni de nervures ou de cannelures 28 s'étendant verticalement et peut tourner librement aussi bien avec l'organe 20 que par rapport à lui quand on le fait pivo- ter à l'aide de la poignée 22.
En munissant de cannelures à la fois la paroi externe du manchon 26 et la paroi interne formant enclume, on réalise un dispositif efficace qui tend à empêcher les noix de revenir en arrière par glissement au cours de'leurs mouvements vers leur position de cassure finale et jusqu'à cette position. Des résultats moins satisfaisants bien qu'encore efficaces peuvent cependant être obtenus en supprimant le manchon 26. Si on le supprime effectivement, la surface externe de l'organe 20 doit être elle-même cannelée.
D'autres expériences effectuées avec un casse-noix ainsi établi ont prouvé qu'il est désirable, sinon essentiel, de pré- voir un moyen pour maintenir avec possibilité de dégagement mais pourtant fermement l'organe 20 en position de travail par rapport à la tige 18 autour de l'axe de laquelle il peut tourner, La tige 18'peut être munie à cet effet à son extrémité externe d'un prolongement 30 de diamètre légèrement plus faible que le diamètre de la partie restante de sa longueur. L'évidement 24 est caractérisé de façon analogue, c'est-à-dire que dans toute
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l'étendue de sa partie terminale interne 32, il est de diamètre légèrement plus petit que la partie restante de sa longueur.
Le rôle de cette différence de diamètre est double A l'inté- rieur de l'évidement 24 est logé un petit ressort à boudin 34 assez faible qui porte par son extrémité inférieure contre un ressort 36 ménagé à l'extrémité correspondante de l'évidement, tandis qu'à son extrémité opposée il est engagé nettement à l'intérieur de sa partie de faible diamètre. Pour maintenir le ressort 34 en plage, une fois qu'il est engagé dans la partie de plus faible diamètre de l'évidement, il suffit de veiller à ce que son. diamètre externe soit légèrement plus grand que le diamètre interne de l'évidement 32 et que son diamètre interne soit lui-même légèrement plus petit que le diamètre de la partie la plus grosse -de la tige 18 formant monture.
A condition que les dimensions soient calculées de cette manière, la tendance à la dilatation du ressort 34 (augmentée de son contact avec le ressaut 36) tend à contrecarrer son dégagement hors de l'évide- ment 32, tandis que sa tendance à la contraction a pareillement tendance à contrecarrer le dégagement de l'organe 20. Dans chaque cas, la résistance est uniquement due au frottement, bien qu'elle soit insuffisante en tout état de cause pour empêcher la tige d'être enlevée de force lorsque cela est nécessaire. Ce moyen ou un moyen équivalent pour augmenter le serrage par friction entre la tige 18 et l'organe 20 ainsi que sa poignée 22 empêche tout déplacement accidentel de l'organe formant came et de la poignée.
Un casse-noix du type décrit est léger,'peu coûteux à fabriquer et facile à manipuler. Pour briser la coque d'une noix, il suffit, en effet, d'introduire la noix dans le réceptacle 10
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dans la position représentée en fige 1, puis de faire tourner la poignée 22 dans le sens des aiguilles d'une montre pour déplacer la noix et l'obliger à se coincer entre l'organe brise-coque 20 et la partie de la paroi latérale du réceptacle' 10 qui forme enclume. Les cannelures prévues sur le manchon 26 et sur l'enclume 14 tendent à empêcher à tout moment la noix de glisser vers l'arrière.
Quand la noix occupe cette position, il suffit d'un léger mouvement plus accentué de la poignée 22 dans le même sens pour briser ou fendilla* la coque de la noix, le réceptacle 10 recueillant la noix proprement dite ainsi que les débris de sa coque brisée.
REVENDICATIONS
1. Casse-noix comprenant un réceptacle pour la noix, et un organe rotatif monté excentriquement dans ce réceptacle selon la relation convenable par rapport à sa paroi environnante, de manière à per- mettre de faire tourner cet organe à la main, dans des conditions telles qu'agissant à la manière d'une came, il brise ou fendille la coque de la noix par une pression s'exerçant entre sa surface excentrée et une partie de ladite paroi.