CH691323A5 - Etai. - Google Patents

Description

  
 



  La présente invention a pour objet un étai du type comprenant une vis centrale mobile axialement dans un tube extérieur formant support et traversant une tête montée pour tourner sur une extrémité de ce tube se trouvant en haut en position verticale de travail de l'étai, un écrou disposé dans cette tête, solidaire angulairement de celle-ci et formé de deux portions angulaires d'écrou montées dans la tête pour être déplaçables radialement par rapport à la vis, entre une position de coopération avec le filet de la vis et une position dégagée de ce filet, des moyens étant prévus pour amener à volonté lesdites parties d'écrou en position dégagée de la vis, afin d'autoriser le retour par gravité de la vis en position inférieure, ces moyens étant montés pivotants sur lesdites parties d'écrou. 



  Ce genre d'étai présente, comme il sera indiqué plus loin, un défaut mineur auquel la présente invention vise à remédier. Elle a pour objet un étai qui est conforme à la revendication 1. 



  Le dessin annexé représente à titre d'exemples, d'une part, une forme d'exécution du type d'étai auquel s'applique l'invention, et, d'autre part, une forme d'exécution et des variantes de l'étai selon l'invention. 



  Les fig. 1 à 5 et 5a se rapportent à l'exemple d'étai de type connu que l'invention vise à perfectionner. Il correspond à ce qui est décrit et revendiqué dans le brevet européen publié sous le No 0 349 485 et au brevet des Etats-Unis No 4 966 345. 
 
   Fig. 1 est une vue en élévation. 
   Fig. 2 est une vue partielle d'un détail en coupe selon II-II de fig. 1. 
   Fig. 3 est une vue en coupe selon III-III de fig. 1. 
   Fig. 4 est une vue partielle, en coupe selon IV-IV de fig. 3, montrant certaines parties en position de travail de l'étai. 
   Fig. 5 est une vue partielle à fig. 4 mais montrant les mêmes parties en position de non coopération de l'écrou avec la vis. 
   Fig. 5a est une vue partielle, en coupe selon IV-IV de fig. 3, montrant le système de came permettant de désolidariser le filetage du tube du filetage des cliquets. 
   Fig.

   6 est une vue schématique partielle, en coupe axiale, de la forme d'exécution de l'étai selon l'invention. 
   Fig. 7 est une vue en coupe selon VII-Vil de fig. 6. 
   Fig. 8 est une vue partielle, en bout, d'une variante. 
   Fig. 9 est une vue en coupe selon IX-IX de fig. 8. 
   Fig. 10 est une vue analogue à la fig. 9 mais relative à une seconde variante. 
 



  L'étai représenté sur le dessin comprend un tube 1 formant support et muni à l'une de ses extrémités d'un pied 2 prévu pour reposer sur le sol. Une vis 3, tubulaire, est disposée axialement dans le tube 1. Cette vis est munie à son extrémité supérieure d'une plaque d'appui 4 analogue à 2. L'extrémité inférieure de cette vis est dépourvue de filetage sur une certaine longueur, ceci pour éviter que l'étai ne soit utilisé au delà de son extension maximale admissible. La vis 3 passe à travers une tête 5 prévue pour tourner sur l'extrémité supérieure du tube 1. 



  A l'intérieur de la tête tournante 5 sont disposés deux parties angulaires d'écrou 6a, 6b s'étendant chacune sur un angle égal ou inférieur à 180 DEG . Chacune de ces parties d'écrou est de forme allongée et présente un petit nombre seulement (deux dans l'exemple représenté) de portions de filets 7a, 7b, dans le voisinage de son extrémité inférieure. 



  Le tube 1 présente, à sa partie supérieure, un évasement annulaire 8 qui a deux fonctions. D'une part, son intérieur conique (fig. 4) reçoit la charge de l'étai et presse l'extrémité inférieure conique des parties d'écrou 6a, 6b, contre la vis 3, assurant ainsi l'engagement des portions de filets 7a, 7b des parties d'écrous 6a, 6b dans le filet de la vis 3, lorsque les organes sont dans la position selon fig. 4. 



  D'autre part, deux crochets symétriques 9a, 9b (fig. 2 et 3) situés aux extrémités inférieures des dépressions 10a, 10b symétriques de la tête 5 viennent en contact avec l'extérieur de l'évasement 8, pour retenir la tête 5 sur le tube 1, lorsque l'on transporte l'étai en le tenant incliné, la tête vers le bas. 



  Les dépressions 10a, 10b ont la fonction d'assurer le centrage de la tête 5 sur la vis 3 (fig. 3). 



  Les parties d'écrou 6a, 6b sont solidaires chacune, respectivement, d'une paires de pattes 11a, 11b traversant des trous de la tête 5, Des bras 12a, 12b, sont montés pivotants chacun sur la partie extérieure de l'une des paires de pattes 11a, 11b, respectivement (fig. 1 et 3). 



  Comme on le voit sur les fig. 1, 4 et 5, la tête 5 a la forme d'une cloche ovale s'évasant vers le bas, l'ovalisation étant parallèle à l'axe du centre des parties d'écrous ce qui fait que l'extrémité supérieure des parties d'écrous 6a, 6b, se trouve entre la partie supérieure de cette tête et la vis 3, avec un jeu très faible, alors que vers le bas, le jeu est un peu plus important, lui permettant seulement une oscillation limitée, comme le montre la différence entre la fig. 4 et la fig. 5. 



  Sur la fig. 4 on voit la tête 5 dans sa position inférieure, ou de travail, où les extrémités inférieures extérieures coniques des parties d'écrous 6a, 6b, sont engagées à fond dans la partie intérieure conique de l'évasement 8. Cette position s'acquiert automatiquement par la gravité exercée sur les pattes 11a, 11b et sur les bras 12a, 12b. Pour amener la tête 5 dans la position de dégagement de la vis représentée sur la fig. 5, il est prévu les moyens suivants. Sur la tête 14a, 14b des bras 12a, 12b, une partie 15a, 15b, forme une came qui vient, en faisant osciller les  bras 12a, 12b, de plus de 90 DEG  vers le haut, en contact avec les butées 17a, 17b, prévues sur la partie extérieure des parties d'écrous 6a, 6b, dans leur partie située entre les pattes 11a, 11b (fig. 5a).

   La rencontre de ces deux cames 15a, 15b, avec les butées 17a, 17b, des parties d'écrous 6a, 6b, rend solidaire les bras 12a, 12b, des parties d'écrous 6a, 6b, ce qui permet, en continuant de pousser vers le haut les bras 12a, 12b, d'imprimer à la partie inférieure des parties d'écrous 6a, 6b, un mouvement basculant circulaire, mais qui peut être qualifié de sensiblement horizontal, vu sa très faible amplitude. Ce mouvement amène les parties d'écrous 6a, 6b, en position dégagée selon fig. 5, les points d'appui se situant en 18a, 18b. Ces points d'appui 18a, 18b, étant dépourvus de filetage, donc lisses, rien ne retient la vis et elle tombe par gravité dans sa position inférieure où la plaque 4 s'approche sensiblement de la tête 5.

   Dès qu'on cesse de pousser les bras 12a, 12b, vers le haut, la tête 5 et les parties d'écrous 6a, 6b, reviennent automatiquement dans la position selon fig. 4. 



  Pour éviter tout risque que la vis s'échappe hors des parties d'écrous 6a, 6b et de la tête 5 (et par conséquent aussi hors du tube 1) lors d'un transport de l'étai en position inclinée, la tête vers le bas, il est prévu le moyen de sécurité suivant. 



  Une gorge 13 est pratiquée dans la partie extérieure et inférieure des parties d'écrous 6a, 6b, et un ressort en fil circulaire fendu 16 du genre circlip est disposé dans cette gorge, pour solliciter constamment ces partie d'écrous à rester constamment en prise avec le filet de la vis 3. La vis 3 étant donc constamment solidaire de la tête 5, les deux crochets symétriques 9a, 9b, de la dite tête viennent automatiquement buter contre la partie extérieure de l'évasement 8, empêchant tout déboîtement accidentel de la vis 3 lors du transport de l'étai incliné tête vers le bas. Ce n'est que lorsqu'on le veut que les parties d'écrous 6a, 6b, sont déconnectées de la vis 3 et pour cela, il faut agir sur les bras 12a, 12b, selon description ci-dessus. 



  Les filets de la vis 3 ont des flancs d'inclinaison différente, comme montré et expliqué dans les publications citées dans l'introduction de cette description. La moitié inférieure du filetage possède une tangente oblique assez fuyante par rapport à l'axe de la vis. Cette partie du filetage a pour mission de chasser les parties d'écrous 6a, 6b, vers l'extérieur lorsqu'on imprime à la vis un mouvement ascendant, ce qui permet d'amener rapidement et sans effort la dite vis tout près de la position de travail de la plaque 4. Durant cette montée de la vis 3, la partie inférieure des flancs du filetage de la dite vis amène les parties d'écrous 6a, 6b, dans la position selon fig. 5. 



  La moitié supérieure du filetage est sensiblement constituée d'un profil en quart de cercle dont la tangente, dans la partie supérieure de celui-ci, est sensiblement perpendiculaire à l'axe de la vis. Son rôle est de retenir la charge qui sera appliqué sur l'étai lorsque celui-ci sera en position de travail. 



  Les grands déplacements de la vis 3, dans les deux sens, peuvent être réalisés rapidement, sans qu'il soit nécessaire de tourner l'écrou. Seul le réglage fin se fait par une rotation très brève de la tête 5, en principe, au maximum un tour et quelques degrés. 



  Les sécurités 8, 9 empêchent automatiquement la tête 5 de quitter accidentellement le tube support 1, et la sécurité 16 empêche automatiquement la vis 3 de quitter la tête 5, lors d'un transport de l'étai incliné, la tête vers le bas. 



  La construction connue décrite jusqu'ici présente, malgré ses avantages, un défaut auquel la présente invention remédie. Ce défaut consiste en ceci: Lorsqu'on fait tourner la tête 5 pour amener, lors du réglage fin, la plaque 4 en position supérieure de travail, la vis 3 tourne aussi, ce qui empêche naturellement l'étai d'acquérir sa longueur recherchée. Lorsque la partie de la vis 3 située au dessus de la tête 5 est à portée de la main, il suffit de serrer la vis 3 d'une main pour l'immobiliser angulairement et amener ainsi l'étai à la longueur souhaitée en tournant de l'autre main la tête 5.

   Lors de l'utilisation d'étais de grande longueur, où la partie de la vis 3 située immédiatement au dessus de la tête 5 est hors de portée de la main de l'opérateur, celui-ci doit monter sur un gradin ou sur des tréteaux pour pouvoir amener l'étai à la longueur souhaitée, ce qui n'est évidemment pas très pratique. 



  On va décrire maintenant, en référence aux fig. 6 et 7 une forme d'exécution de l'étai selon la présente invention. 



  La fig. 6 montre schématiquement, en coupe axiale, la vis 3 à l'intérieur du tube 1 muni du pied 2. Pour simplifier on n'a pas représenté les filets de la vis 3. 



  Il est formé dans le tube 1, par action mécanique, deux gorges longitudinales rectilignes, 19a, 19b, disposées symétriquement et s'étendant de l'extrémité soudée à la plaque 2 jusqu'à une certaine distance de l'évasement conique 8. 



  La vis 3 est pourvu, à son extrémité inférieure non filetée, de deux courts renflements symétriques 20a, 20b, engagées, lors de la fabrication, chacun dans l'une des gorges 19a, 19b. Ces renflements sont réalisés par action mécanique lorsque la vis 3 est engagée dans le tube 1. 



  La coopération des renflements 20a, 20b avec les gorges 19a, 19b empêche la vis 3 de tourner par rapport au tube 1. Pour empêcher que la vis 3 ne soit entraîné en rotation par la tête 5, il suffit d'immobiliser le tube 1 en le serrant à la main. Les saillies 21a, 21b que forment les gorges 19a, 19b, sur la surface extérieure du tube 1 offrent une prise à la main de l'opérateur plus confortable et facilitent donc l'immobilisation angulaire du tube 1. Ainsi, pendant l'actionnement de la tête 5, les plaques 2 et 4 restent angulairement immobiles. 



  Dans cet exemple, la vis 3 ne peut pas être démontée et séparée du tube 1, ce qui peut être un avantage du point de vue de la sécurité mais un inconvénient en cas de réparation nécessaire. 



  Dans les variantes selon fig. 8 et 9, la construction permet, en cas de besoin, d'extraire la vis 3 du tube 1. 



  A cet effet, les renflements 20a, 20b de la fig. 6 sont remplacées par les moyens suivants: une plaque circulaire 21 de diamètre égal, au jeu près, au diamètre intérieur de la partie inférieure non filetée de la vis 3, est introduite dans cette extrémité et soudée à cette dernière. Deux trous filetés symétriques 22a, 22b traversent cette plaque 21. Une seconde plaque, 23, de forme générale rectangulaire, dont les extrémités arrondies coïncident avec la surface extérieure de  l'extrémité de la vis 3, est appliquée contre la plaque 21 et contre la face terminale de la vis 3, au moyen de deux vis 24a, 24b. Deux bosses 25a, 25b sont aménagées aux extrémités de la plaque 23 et dépassent hors du diamètre extérieur de la partie inférieure de la vis 3.

   La grandeur de ces bosses correspond, au jeu près, à celle des gorges 19a, 19b, dans lesquelles elles sont engagées pour solidariser angulairement le tube 1 et la vis 3. 



  Deux trous non filetés 33a, 33b traversent la plaque 23. Leurs axes coïncident avec ceux des trous filetés 22a, 22b. Les vis 24a, 24b passent librement à travers les trous 33a, 33b et sont vissées dans les trous filetés 22a, 22b. 



  Dans la deuxième variante, représentée sur la fig. 10, les plaques 21 et 23 des fig. 8 et 9 sont remplacées par deux pièces 26, 30. La pièce 26 présente une extension cylindrique 26a traversant un trou 3a pratiqué dans la partie inférieure de la vis 3. Cette partie 26a se termine par une tête arrondie 28a jouant le même rôle que 25a (fig. 8, 9). La pièce 30 est de forme générale cylindrique et peut glisser dans un trou correspondant 29 de la pièce 26, pour atteindre la position représentée sur la fig. 10, où elle traverse un trou 3b de la vis 3, symétrique à 3a. L'extrémité de droite sur cette fig. 10 de cette pièce 30 se termine par une tête arrondie 28b jouant le même rôle que 25b (fig. 8 et 9).

   Lorsque les pièces 26 et 30 ont été mises en place exactement dans l'intérieur de la vis, elles sont immobilisées au moyen d'une vis 31 à pointeau engagée dans un trou fileté transversal 32 de la pièce 26, de telle façon que son extrémité pointue 33 soit engagée dans une gorge circulaire 34 de la pièce 30. Pour permettre d'insérer aisément les deux extrémités 28a, 28b dans les trous 3a, 3b, un ressort en spirale 35 est logé dans la cavité 29 de la pièce 26, de façon à ce que les deux extrémités 28a, 28b se mettent automatiquement en place dans les trous 3a, 3b, lors du montage ou du remontage. 

Claims (8)

1. Etai du type comprenant une vis centrale (3) mobile axialement dans un tube extérieur (1) formant support et traversant une tête (5) montée pour tourner sur l'extrémité de ce tube (1) se trouvant en haut en position verticale de travail de l'étai, un écrou disposé dans cette tête, solidaire angulairement de celle-ci et formé de deux portions angulaires d'écrou (6a, 6b) montées dans la tête (5) pour être déplaçable radialement par rapport à la vis (3), entre une position de coopération avec le filet de la vis (3) et une position dégagée de ce filet, des moyens (12a, 12b; 15a, 15b;

17a, 17b) étant prévus pour amener à volonté lesdites parties d'écrou (6a, 6b) en position dégagée de la vis (3), afin d'autoriser le retour par gravité de la vis en position inférieure, ces moyens étant montés pivotants sur lesdites parties d'écrou (6a, 6b), caractérisés en ce que le tube extérieur (1) et la vis (3) disposée pour glisser en son intérieur présentent des moyens (19a, 20a; 19b, 20b) solidarisant angulairement la vis (3) et le tube extérieur (1).

2. Etai selon la revendication 1, caractérisé en ce que ces moyens empêchant un mouvement de rotation relatif de la vis (3) par rapport au tube extérieur (1) comprennent au moins deux gorges (19a, 19b) intérieures, rectilignes et longitudinales du tube extérieur (1), et des saillies (20a, 20b) prévues sur la partie inférieure non filetée de la vis (3), qui sont engagées chacune dans l'une de ces gorges (19a, 19b).

3.

Etai selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdites gorges (19a, 19b) ne s'étendent pas jusqu'à l'extrémité supérieure du tube extérieur (1), pour empêcher la vis (3) de s'échapper accidentellement du tube extérieur (1).

4. Etai selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdites gorges (19a, 19b) s'étendent jusqu'à l'extrémité inférieure du tube extérieur (1) pour permettre le démontage de la vis (3).

5. Etai selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdites saillies sont des protubérances (20a, 20b) extérieures de la partie inférieure de la vis (3).

6. Etai selon la revendication 2, caractérisé en ce que les gorges (19a, 19b) sont des déformations mécaniques locales du tube extérieur (1).

7.

Etai selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdites saillies (20a, 20b) sont des déformations mécaniques locales de la partie inférieure non filetée de la vis (3),

8. Etai selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdites saillies sont agencées de façon démontable sur la vis (3).