<Desc/Clms Page number 1>
Ministère des Affaires Economiques et des Classes Moyennes ROYAUME DE BELGQUE
Direction Générale de l'Industrie et du Commerce
Administration du Commerce
Service de la
Propriété Industrielle et Commerciale
A. D. N 480.051
LE MINISTRE DES AFFAIRES ECONOMIQUES ET DES CLASSES MOYENNES,
Vu l'arrêté-loi du 8 juillet 1946, prorogeant, en raison des événements de guerre, les délais en matière de propriété industrielle et la durée des brevets d'invention;
Vu la @@ du @@ décembre 1947, portant approbation de l'Arrangement concernant la conservation ou la @ de propriété industrielle atteints par la deuxième guerre mondiale, signe à @ le 8 février 194:;.
Vu la loi du 30 mars 1948,portant modification à l'arrêté-loi du 8 juillet 1946, prorogeant, en raison des événements de guerre, les délais en matière de propriété industrielle et la durée des brevets d'invention.
Revu l'arrêté ministériel du 16/2/48, délivrant sous le N 480.051 à à Mr. M.A.
Chavannes, un brevet d'invention pour : Perfectionnements apportés aux procédés et dispositifs pour fabriquer des films ou feuilles flexibles ou plastiques, portant au moins un motif décoratif ou image, ainsi qu'aux produits ainsi obtenus. ARRETE '
ARTICLE PREMIER. - Les considérants suivants sont insérés dans l'arrêté ministériel N 480.051 du 16/2/48 , après le considérant " Vu la loi du 24 mai 1854 sur les brevets d'inven- tion" :
Vu l'arrêté-loi du 8 juillet 1946, prorogeant en raison des événements de guerre, les délais en matière de propriété industrielle et la durée des brevets d'invention, modifié par la loi du 30 mars 1948;
vu la loi du 31 @ 1947, portant approbation de l'Arrangement concernant ta conservation ou la @ @ de propriété @ atteints par la deuxième guérie mondiale, signé à @ @
Vu la Convention d'Union pour la Protection de la Propriété Industrielle;
ART. 2. - Le présent arrêté sera annexé à l'arrêté ministériel visé à l'article premier.
Bruxelles, le 28 février 1949.
AU NOM DU MINISTRE :
Le Fonctionnaire délégué,
<Desc/Clms Page number 2>
Perfectionnements apportés aux procédés et dispositifs pour fabri- quer des films ou feuilles flexibles ou plastiques, portant au moins un motif décoratif ou image, ainsi qu'aux produits ainsi obtenus.
La présente invention est relative à des films ou feuilles flexibles ou plastiques, portant au moins un motif décoratif ou image, ainsi qu'aux produits ainsi obtenus.
Jusqu'ici de nombreux essais ont été faits pour imprimer des motifs ou dessins sur des films ou feuilles flexibles ou plastiques mais diverses difficultés ent été rencontrées. Par exemple, il est très difficile d'obtenir que les dessins, les motifs, les images ou autres indications occupent des emplace- ments exacts à cause de la flexibilité et de l'élasticité du film. De plus, les solvants utilisés généralement dans les encres et autres substances, qui servent à l'impression de ces motifs ou dessins, attaquent fréquemment le film ce qui produit
<Desc/Clms Page number 3>
des effets indésirables, par exemple le film se déforme ou se tord et devient irrégulier. On a éprouvé également des difficultés pour obtenir que les indications imprimées restent, en permanance, sur le film.
Le motif décoratif voulu peut être appliqué sur le film, conformément à l'invention, par une impression en plusieurs cou- leurs, les différentes parties du motif se superposant exacte- ment. Le motif est rendu solidaire, en permanence, du film mal- gré les effets mécaniques qui sollicitent la surface de celui-ci.
Le motif ou dessin décoratif peut être incorporé dans une face du film de manière que sa face apparente affleure à cette face du film. Contrairement à des films portant des motifs en relief, un tel film peut subir une usure considérable sans que le motif soit abîmé d'une manière appréciable. De plus et comparativement aux films avec des motifs en relief, le motif d'un film, obtenu conformément à la présente invention,est plus résistant aux solvants qui tombent accidentellement sur celui- ci pour la raison qu'il est incorporé dans le film.
La partie du film, qui porte le motif ou dessin décoratif, peut être liée intégralement au corps ou à la partie formant support de ce film.
Le film ne subit pas de sollicitations et peut donc être posé à plat sur une surface plane c'est-à-dire qu'il ne risque pas de se tordre, de gondoler ou de présenter une forme irréguliè- re. la face du film, opposée à celle qui porte le motif ou dessin décoratif, peut comporter des ondulations ou rides.
On peut ainsi fabriquer des articles d'enveloppement dont les parois sont constituées par un film ou une feuille flexible ou plastique, une face d'une paroi portant un motif ou dessin décoratif alors qu'une face de l'autre paroi présente des ondulations.
<Desc/Clms Page number 4>
Les dessins ci-annexés montrent, à titre d'exemple, quel- ques modes de réalisation de l'invention.
La fig.l montre, en plan, un film dans une face duquel est incorporé un motif décoratif et dont la face opposée est lisse.
La fig.2 montre, en coupe transversale et à plus grande échelle, ce même film, l'épaisseur du motif étant fortement exagérée.
Les figs.3, 4 et 5 montrent, respectivement en plan, en vue par dessous et en coupe transversale (comme sur la fig.2), un film dans une face duquel est incorporé un motif décoratif et dont la face opposée comporte des ondulations ou rides.
La fig.6 montre, en coupe transversale, un transporteur portant un motif décoratif sur lequel une matière filmogène peut être appliquée.
La fig.7 montre, en vue de côté schématique, un disposi- tif pour fabriquer, d'une manière continue, un film dans une face duquel sont incorporés des motifs décoratifs, cette figure mon- trant également des organes qui peuvent être utilisés pour pro- duire un effet d'ondulations ou de rides sur l'autre face du film.
La fig.8 montre, en plan et à plus grande échelle, un des rouleaux du dispositif de la fig.7.
La fig.9 montre, en élévation, un sac dont une face la- térale porte un motif décoratif et dont l'autre face est ondulée ou ridée.
La présente invention convient tout particulièrement à la fabrication d'un film comportant un corps ou une partie for- mant support et une partie constituant un motif ou dessin déco- ratif et qui est incorporé dans une face dudit corps, ces deux parties pouvant être constituées par des variétés très nombreu- ses de matières filmogènes. Le dessin et le support peuvent être constitués par des dispersions, des émulsions ou des solutions- de presque toutes les matières qui peuvent être mises à l'état
<Desc/Clms Page number 5>
fluide ou liquide, telles que les résines vinyliques, les déri- vés cellulosiques, le caoutchouc naturel ou synthétique, les cires et les paraffines, les polyamides et analogues.
L'invention permet de constituer un motif à partir d'une solution qui contient une quantité relativement importante d'un solvant pour le support ou corps du film. Il est à noter que des difficultés se présentent quand on essaye d'imprimer un motif sur un film déjà formé et quand on se sert d'une telle solution car dans ce cas le film est attaqué ou partiellement dissous par le solvant contenu dans la solution qui a servi à la forma- tion du motif.
On suppose, tout d'abord, que l'on désire obtenir un film dont le corps ou support est constitué à partir d'un or- ga.nosol, notamment un copolymère acétate-chlorure de vinyle et dans lequel est incorporé un motif coloré et qui est obtenu à partir d'une solution contenant ce même organosol. On décrira plus loin le mode de fabrication d'un film ayant une face lisse opposée à celle qui porte le motif, comme montré sur les figs.l et 2, et ensuite comment on obtient un film, analogue à celui des figs.3, 4 et 5,pour lequel cette face lisse est remplacée par une face ondulée ou ridée.
Sur la fig.2 on n'a pas montré toute l'épaisseur du film et seulement la partie voisine de celle où le motif est incorporé. L'épaisseur de ce motif est d'ailleurs fortenent exagérée par rapport à sa surface pour faire ressortir davantage qu'il est incorporé dans le corps du film.
Pour la fig.5 on a adopté une exagération analogue en ce qui concerne l'épaisseur du motif par rapport à son éten- due. Dans ce cas on a montré toute l'épaisseur du film pour pouvoir indiquer les ondulations de sa face opposée à celle où se trouve le motif.
<Desc/Clms Page number 6>
L'appareil, montré sur la fig.7, comporte un transporteur 20, qui avance d'une manière continue et sur lequel le film est formé. ! titre d'exemple on admet que ce transporteur est consti- tué par une bande sans fin et en métal, tel que le nickel.
Suivant une variante, on peut constituer le transporteur par une bande qui est déroulée d'une bobine et qui, après usage, est enroulée sur une autre bobine, cette bande pouvant être en un papier solide et relativement lourd dont une ou les deux faces portent un enduit fortement adhérent en une matière qui peut former une surface lisse à laquelle le film, qui est fabri- qué sur le transporteur, peut adhérer facilement. Le revêtement du transporteur a une composition telle qu'il n'est pas attaqué par des solvants ou diluants des compositions posées sur ce transporteur.
Au poste A le transporteur ne porte pas de revêtement, s' il est en métal ou porte un revêtement qui y adhère en permanence, s'il est en une matière telle que du papier.
Le transporteur 20, pour l'exemple montré, est formé par une bande sans fin qui se déplace dans le sens lévogyre par des moyens décrits ci-après.
Le transporteur 20 passe, au poste A, sur une série de rouleaux tendaurs 21, 22 et 23 et passe ensuite sur un rouleau gravé 24. Ce rouleau est monté de manière qu'il plonge en partie dans une substance filmogène 25, contenue dans un récipient 26 et qu'il soit obligé de tourner dans un sens dextrogyre par le mouvement du transporteur qui passe sur ce rouleau.
La fig.8 montre ce rouleau gravé 24 en plan. On voit que ce rouleau porte un motif ou dessin en creux. Ce motif peut avoir diverses formes et peut comprendre, notamment, plu- sieurs petits dessins, des lettres, des chiffres, des lignes très minces comme une dentelle, une silhouette, des points comme ¯ par une image en demi-ton ou bien d'autres formes encore. Le
<Desc/Clms Page number 7>
motif ou dessin peut être continu ou discontinu, c'est-à-dire que ses parties sont séparées par des intervalles.
La matière filmogène 25 peut être constituée de diverses manières. A titre d'exemple et dans le cas où l'on veut obtenir un motif blanc, elle peut contenir une résine vinylique telle qu'un copolymère acétate-chlorure de vinyle, par exemple le produit fourni par la Carbide and Carbon Chemical Company sous le nom de "VYNS" ou un produit similaire, un plastifiant tel que le phtalate dioctyle, un solvant tel que le cétone méthyle éthyle et un pigment tel que le dioxyde de titane.
Ces substances peu- vent, d'une manière avantageuse, être mélangées dans les propor- tions suivantes:
EMI7.1
<tb> parties <SEP> en <SEP> poids <SEP>
<tb>
<tb> copolymère <SEP> acétate-chlorure <SEP> de <SEP> vinyle <SEP> (VYNS) <SEP> 100
<tb> phtalate <SEP> dioctyle <SEP> .......................... <SEP> 33
<tb> cétone <SEP> méthyle <SEP> éthyle <SEP> ...................... <SEP> 1000
<tb> dioxyde <SEP> de <SEP> titane <SEP> 50
<tb>
En général, le motif peut être constitué à partir d'une matière analogue à une résine, une peinture, une laïque, une encre ou un caoutchouc. Cette matière peut contenir des résines, telles que des résines vinyliques, un solvant tel due le cétone méthyle éthyle, l'bexone, le cyclohexanone, l'acétone ou un mélange de ces solvants avec ou sans un diluant tel que le xylol ou analogue.
On peut se servir d'un plastifiant ou non, à volonté.
Le plastifiant peut, par exemple, être constitué par le phtalate dioctyle, le sébaçate dibutyle, l'huile de ricin ou analogue. Des charges et des pigments peuvent être ajoutés à volonté. On entend par "pigments" des colorants, des substances phosphores- centes et fluorescentes,, des flocons ou paillettes métalliques ou d'autres matières colorantes, ainsi que des substances opaques telles que le noir de charbon, la craie et analogues.
Au lieu de se servir comme matière filmogène d'une solu- tion, comme indiqué plus haut, cette matière peut être une émulsion ou dispersion d'un organosol ou toute autre matière filmogène fluide.
<Desc/Clms Page number 8>
Quand le rouleau 24 tourne dans la matière filmogène 25, il reçoit un revêtement de cette matière. Une raclette 27 est pressée contre le rouleau de manière à enlever de celui-ci toute matière filmogène qui se trouve sur les régions autres que celles qui sont en retrait et qui correspondent au motif ou dessin.
Quand le transporteur 20 passe sur le rouleau 24, ce revêtement en matière filmogène est appliqué sur la face infé- rieure du transporteur suivant une surface qui correspond à la forme du motif à obtenir. Le transporteur passe ensuite sur un rouleau de guidage 28 qui est en contact avec la face non-recou- verte de celui-ci et il contourne après un rouleau chauffant 29 qui sert à sécher le motif, tout au moins partiellement. Ce sé- chage peut, dans certains cas, être supprimé si l'on veille à ne pas abîmer le motif au cours des phases ultérieures du procédé.
Le rouleau 29 peut, avantageusement, être chauffé par une série de tubes traversés par de la vapeur et qui sont logés longitudi- nalement dans ce rouleau. D'autres moyens, pour chauffer celui- ci, peuvent également être prévus.
Si on le désire, on peut imprimer plusieurs motifs sur le transporteur en des couleurs différentes du moment que l'on s'arrange pour que ces différents motifs concordent ou se su- perposent dune manière convenable. Divers moyens peuvent être utilisés pour appliquer le motif sur le transporteur et c'est ainsi qu'il peut être imprimé sur celui-ci à l'aide d'un appa- reil du type à rotogravure ou autre.
Le transporteur, portant le motif, passe ensuite dans un appareil enducteur afin qu'une couche d'une matière filmo- gène soit formée sur ce motif. Cette couche peut être continue et s'étend généralement au delà du motif en étant directement en contact avec le transporteur dans certaines régions de celui-ci.
L'enducteur peut être constitué de diverses manières.
Pour l'exemple montré, le transporteur peut être entraîné par un
<Desc/Clms Page number 9>
rouleau moteur 30, revêtu de caoutchouc et qui tourne dans le sens lévogyre en étant pressé contre la face inférieure et non- revêtue du transporteur. Avec ce rouleau 30 coopère un rouleau 31 qui est serré contre la face supérieure du transporteur et qui a, de préférence, une surface métallique lisse. Comme montré par une flèche, ce rouleau 31 tourne également dans le sens lévo- gyre et s'oppose donc à l'avancement du transporteur mais comme le rouleau 30 a une surface en caoutchouc et le rouleau 31 une surface métallique lisse, le rouleau 30 agrippe le transporteur et le fait avancer vers la gauche de la fig.7, alors que la face du rouleau 31 glisse simplement sur la face supérieure du trans- porteur et du motif porté par celui-ci.
Un rouleau 32, ayant de préférence une surface métalli- que lisse, est établi à gauche du rouleau 31 au-dessus du transporteur pour coopérer avec ledit rouleau 31. Il est établi à proximité de ce dernier sans être tangent à celui-ci de même qu'il n'est pas tangent au transporteur. Ce rouleau tourne dans un sens lévogyre. Une auge 33, formée en partie par les rou- leaux 31 et 32 et par des moyens, non-montrés, qui forment les parois terminales de cette auge pour empêcher de la matière fil- mogène, sert à appliquer cette matière sur le rouleau 31.
Cette matière filmogène constitue le corps ou la partie portante du film définitif. Elle peut être constituée de diffé- rentes manières, comme déjà indiqué.
Comme on désire généralement que le motif ne soit pas délayé ou étalé davantage, on ne doit utiliser pour cette matière filmogène un diluant ou solvant qui puisse attaquer, d'une ma- nière appréciable, la matière constituant le motif ou qui soit un bon solvant pour cette matière. Dans certains cas exceptionnels on ne tiendra pas compte de ce qui précède quand on veut inten- tionnellement obtenir l'étalage ou le délayage des bords du motif.
<Desc/Clms Page number 10>
La matière, qui sert à constituer la. partie portante du film, doit avoir une affinité adhésive pour la matière dont est constitué le motif afin que l'on obtienne, de préférence, une liaison intégrale entre-elles. D'autre part, le motif et la par- tie portante ne doivent coller que légèrement au transporteur afin qu'ils puissent âtre aisément détachés de celui-ci.
On suppose que la, matière filmogène utilisée pour la partie portante du film est un organosol. Cet organosol peut être fabriqué par des méthodes connues et diverses formules peuvent être utilisées. A titre d'exemple cet organosol peut contenir un copolymère acétate-chlorure de vinyle, un plastifiant, un diluant ayant un point d'ébullition relativement élevé et un diluant ayant un point d'ébullition relativement bas. Le copo- lymère acétate-chlorure de vinyle peut, avantageusement, être le produit fourni par la Carbide and Carbon Chemical Corporation sous le nom de "VYNV-I" ou un produit similaire. Comme plasti- fiant on peut se servir de phtalate dioctyle.
Le xylol ou un produit similaire, le Solvesso, fourni sous ce nom par la Stan- dard Oil Company de New-Jersey, peuvent être utilisés comme di- luants ayant un point d'ébullition relativement élevé. Comme di- luant à bas point d'ébullition on peut avoir recours au produit Apcc, fourni sous ce nom par la Anderson Fritchard Oil Company ou analogues.
Ces substances peuvent être mélangées, avantageu- sement, dans les proportions suivantes:
EMI10.1
<tb> Parties <SEP> en <SEP> poids
<tb>
<tb> copolymère <SEP> acétate-chlorure <SEP> de <SEP> vinyle <SEP> (VYNV-I) <SEP> 1000
<tb> phtalate <SEP> dioctyle <SEP> ............................ <SEP> 500
<tb> xylol <SEP> ou <SEP> Solvesso <SEP> ............................ <SEP> 200
<tb> Apco <SEP> ......................................... <SEP> 490
<tb>
Comme bien connu, pour préparer un organosol à l'aide des substances susdites, on broyé les différents constituants dans un moulin à boulets ou à marteaux pendant une durée consi- dérable et à une température déterminée. La durée du broyage et - la température optimum sont déterminées par la nature et les
<Desc/Clms Page number 11>
proportions des constituants.
Par exemple, un broyage d'environ 24 heures peut être nécessaire et pour certains mélanges la température est d'environ 38 C.
L'organosol peut être contenu dans une cuve de mélange 34 et fourni à l'auge 33 par une tuyère 34. Un revêtement uni- forme d'organosol est ainsi appliqué sur le rouleau 31 et est réparti, sous forme d'une couche continue, par ce rouleau sur la. face supérieure du transporteur 20, qui porte le motif.
La fig.6 montre, en coupe transversale, une partie du transporteur 20 portant le motif et sur lequel la matière fil- mogène a été appliquée. Il est à noter que cette figure ne montre pas la. partie inférieure du transporteur ni la partie supérieure de la couche en matière filmogène. Par contre, elle montre com- ment le motif et la couche continue de matière filmogène qui le recouvre reposent sur la face supérieure du transporteur pendant le procédé de formation du film.
Dans le cas où l'on désire obtenir un film qui porte un motif incorporé dans une face et dont la face opposée est lisse, le transporteur peut passer dans un four de séchage et de cuisson et le film peut ensuite être détaché de ce transpor- teur. Par contre, si l'on veut que la face opposée à celle qui porte le motif soit ondulée, comme montré sur les figs.3, 4 et 5, on peut faire passer le transporteur dans un four 36, de fai- ble longueur (fig.7) ou dans tout autre dispositif de chauffage dans lequel le film est exposé à une température déterminée pen- dant une courte durée. Après cela, on fait agir un agent de gon- flement sur le film, par exemple à l'aide d'une tuyère ou d'un arroseur 37. Dans certains cas, l'effet ondulé ou ridé peut être obtenu sans l'intervention de moyens de chauffage tels que le four 36.
En ce qui concerne les détails complets du procédé pour obtenir une telle surface ondulée et en ce qui concerne le type de l'agent de gonflement à utiliser,on se réfère à la demande de brevet belge n 372.243 déposée au même nom le 30 dé:-
<Desc/Clms Page number 12>
cembre 1947 sous le titre "Perfectionnements aux films plas- tiques et procédé et dispositif pour leur fabrication".
Le four 36 et la tuyère peuvent être supprimés si l'on ne désire pas obtenir des ondulations et des stries ou rides.
De toute manière, le transporteur passe ensuite dans un four 38 comprenant des compartiments 38a et 38b réservés respectivement au séchage et à la cuisson et qui fonctionnent de la manière usuelle.
A gauche du four on peut établir un tablier à dépression 39 qui peut comprendre un .rouleau 40 entrainé par des moyens non montrés, un rouleau de guidage 41, un rouleau fou 42 et une cour- roie ou bande perforée 43 passant sur ces rouleaux. Le transpor- teur 20 repose sur la courroie 43 et des moyens (non-montrés) sont prévus pour créer une dépression sous la courroie perforée afin que le transporteur soit aspiré ou attiré vers celle-ci. Comme la courroie avance vers la gauche de la fig.7, elle entraine le transporteur dans le même sens.
Le transporteur passe ensuite sur un rouleau de guidage 44. On a prévu un rouleau 45 qui coopère avec le précédent pour détacher le film du transporteur. Ce film est ensuite enroulé sur une bobine 46.
Le transporteur contourne un rouleau de guidage entraîné 47 et on peut prévoir une brosse tournante 48 en regard de ce rouleau pour nettoyer le transporteur afin que celui-ci soit prêt à recommencer son circuit.
Une particularité importante de la présente invention est que le motif est effectivement incorporé dans une face du film et que se surface apparente affleure à la dite face du film.
Pour diverses raisons pratiques, il est préférable que le motif décoratif ait une épaisseur supérieure à 0.00025 mm et inférieure à 0.025 mm. Le corps ou partie portante du film a une épaisseur qui, de préférence,, n'est pas supérieure à 0.25 mm et,
<Desc/Clms Page number 13>
d'autre part, elle peut être extrêmement mince. Un des avantages de la présente invention est la possibilité d'obtenir des films très minces dans lesquels un ou plusieurs motifs sont incorporés.
L'objet de l'invention peut être réalisé suivant plu- sieurs variantes. Ainsi;, la partie portante du film peut conte- nir une matière fluorescente ou phosphorescente et celle consti- tuant le motif décoratif peut contenir une substance relative- ment opaque afin qu'il agisse comme un cache ou écran pour em- pêcher ou diminuer la transmission des rayons émanant de la ma- tière fluorescente ou phosphorescente.
Le corps du film et le motif peuvent être en des cou- leurs qui forment des contrastes. On peut également prévoir des motifs ayant des couleurs différentes et qui sont tous incorpo- rés dans le même film. Diverses combinaisons de charges et de pigments peuvent être introduites dans les matières consti- tuant le motif et la partie portante du film.
Pour obtenir un motif coloré ayant un aspect vif et éclatant, on peut faire comporter à la matière, qui le constitue, une concentration élevée en colorants. A cet égard, une des particularités de l'invention est que le motif peut être consti- tué en une matière à peu près analogue à celle de la partie portante du film mais dont le poids spécifique est moindre. Par exemple, ces deux matières peuvent contenir, toutes deux, des copolymères acétate-chlorure de vinyle mais en utilisant les constituants suivant des proportions convenables, on peut ob- tenir des copolymères dont les poids moléculaires poyens sont différents.
Ces copolymères ont cette particularité remarquable qu'ils adhèrent fortement l'un à l'autre alors que celui.,, dont le poids moléculaire est le plus bas,, est plus soluble que celui à poids moléculaire plus élevé. Comme une concentration élevée en résine est importante, pour le motif, afin qu'elle jouisse lier une quantitéélevée de matière colorante, il est
<Desc/Clms Page number 14>
possible, de cette manière, d'obtenir des couleurs riches et vives en introduisant des quantités importantes de résine dans la solution à l'aide de laquelle le motif est imprimé.
Suivant une autre variante de l'invention, on constitue le motif et la partie portante dufflr par desmatières de même na- ture excepté en ce qui concerne leurs couleurs. De'cette manière, elles ont le même point de fusion et on ne risque pas de déta- cher le motif de la partie portante du film, par exemple quand on fait passer un fer chaud sur le film. Des résultats similai- res peuvent être obtenus en se servant de substances différentes mais qui ont à peu près le même point de fusion.
Suivant une autre variante de l'invention, on veut ob- tenir un motif qui s'étale ou se délaye intentionnellement. A cet effet il suffit de se servir, pour la matière filmogène, qui sert à la constitution de la partie portante du film, d'un bon solvant pour la substance formant le motif. On peut ainsi obte- nir des effets esthétiques ou artistiques variés.
Dans le cas où l'on désire constituer la partie portante du film à l'aide d'une solution à la place d'un organosol et quand on ne désire pas obtenir un effet de délayage du motif, le solvant utilisé pour cette partie doit être mauvais pour la sub- stance formant le motif. Ceci peut être obtenu en utilisant pour la partie portante et pour le motif des polymères ou des copoly- mères qui sont similaires mais qui ont des poids moléculaires moyens différents et en se servant pour le motif du produit le plus lourd.
Comme visible sur la fig.9, il est possible d'obtenir un article d'enveloppement, tel qu'un sac, qui comporte deux parois, sous forme de films, qui sont réunies entre-elles dans une région et qui sont séparables dans une autre région et une de ces parois portant un motif décoratif incorporé. Si on le désire, on peut donner à l'autre paroi une surface ondulée ou ,ridée.
<Desc/Clms Page number 15>
Pour obtenir un tel article on commence par appliquer un motif, en une matière filmogène, sur un transporteur ou un support après quoi on sèche ce motif. On applique ensuite une couche en une matière filmogène et qui peut adhérer audit motif sur celui-ci, cette couche ayant la forme et les dimensions d'une des parois de l'article à obtenir, et on sèche cette couche.
Un revêtement en une substance, qui ne colle pour ainsi dire pas à la couche susdite, est appliqué sur la face apparente de cette couche et de manière qu'une partie de cette face, plus spéciale- ment une partie tout au moins de son bord marginal, reste à nu ou non-recouverte. Ce revêtement non-adhésif peut alors être séché.
Une autre couche de la matière filmogène, qui peut être la même que celle qui a servi à la formation de la première cou- che, est ensuite appliquée sur le revêtement non-adhésif et sur la partie non-recouverte de la première couche, cette deuxième couche ayant la forme et les dimensions de l'autre paroi de l'article. Celui-ci peut alors être séché, cuit et détaché du transporteur ou du support, sil'on ne désire pas former des ondu- lations ou rides sur sa deuxième paroi.
Par contre, si l'on veut obtenir de telles ondulations ou rides, on applique sur la face apparente de la deuxième couche, avant son séchage complet, un agent de gonflement comme expliqué en détail dans une première demande de brevet belge n . 372.243 déposée le 30 Décembre 1947 au même nom et sous le titre: "Perfectionnements aux films plas- tiques et procédé et dispositif pour leur fabrication" et dans une deuxième demande de brevet belge n .372978 déposée le 28 Janvier 1948 au même nom et sous le titre: "Perfectionnements apportés aux procédés et dispositifs pour fabriquer des articles d'enveloppement et aux produits ainsi obtenus", en ce qui con- cerne la manière d'obtenir ces ondulations ou rides.
Si on le désire, on peut former toute une série d'arti- cles d'enveloppement à partir de couches continues de matières filmogènes, déposées sur un support et que l'on découpe en des
<Desc/Clms Page number 16>
endroits convenables pour former les articles voulus. Ceci constitue une variante du procédé suivant lequel on donne aux couches, formées par les matières filmogènes, la forme défini- tive des parois de l'article à obtenir.
Suivant une autre variante de l'invention, on obtient des étiquettes qui portent des motifs ou indications imprimées que l'on incorpore dans ces étiquettes. A cet effet on applique plusieurs motifs ou indications identiques, en une matière fil- mogène colorée, en des endroits convenables sur un même trans- porteur ou support, on les sèche et on applique sur l'ensemble une couche continue en une matière filmogène. Cette couche peut alors être séchée et les différentes étiquettes peuvent être séparées les unes des autres en découpant l'ensemble en des en- droits convenables.
Suivant une autre variante, on prépare des motifs incor- porés, comme sur les figs. 1 et 2, par le procédé décrit et on recouvre l'article, ainsi obtenu, avec un autre film du côté où se trouvent les motifs incorporés. Ce dernier film peut être tellement mince qu'il n'est pas auto-sustentateur par lui-même.
Suivant une autre variante on fabriquer un film dans une face duquel est incorporé au moins un motif décoratif et dont l'autre face porte au moins un motif décoratif en relief. Dans ce cas, on commence par former un film dans lequel le ou les motifs sont incorporés par le procédé décrit plus haut et avant de détacher ce film du transporteur, on imprime au moins un motif sur sa face supérieure. Des modifications dans les concor- dances ou superpositions relatives entre les motifs incorporés et imprimés en relief peuvent être prévues pour obtenir les effets utiles ou esthétiques voulus.
On peut choisir de manière telle les matières filmogènes, à partir desquelles on obtient la partie formant le motif déco- ratif et la partie portante du film que, lorsque ces parties ont séché, celle qui constitue le motif, soit plus élastique que la
<Desc/Clms Page number 17>
partie portante. De cette manière on améliore la durée d'usage du film en plus du fait que le motif est incorporé dans celui-ci.
Comme il va de soi et comme il résulte déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à celui de ses modes d'application non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus spécialement indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.