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On connaît des procédés, de cinématographie en couleurs dans lesquels on projette successivement une série de vues du sujet prises avec des filtres monochromatiques appropriés.
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L'oeil du spectateur recompose ces vues élémentaires et re- çoit ainsi l'impression d'une vue unique en couleurs naturel- les; ?'inconvénient de ce procédé est que si la série de vues élémentaires (trois, par exemple, dans le cas le plus fréquent de la trichromie) correspond exactement à un même instant de la prise de vues (c'est à dire si les trois vues ont été pri- ses simultanément), il fautmultiplier la vitesse de déroule- ment du film pour conserver la même impression de continuité dans le mouvement'(par exemple projeter 72 images par seconde pour conserver l'impression de continuité donnée par 24 ima- ges par seconde dans la cinématographie en noir).
Si, pour évi- ter cet inconvénient, les diverses vues élémentaires corres- pondent à des instants successifs de la prise de vues, la com- binaison des couleurs n'est plus correcte dans le cas d'un su- jet en mouvementdont les bords paraissent désagréablement iri- sés.
On connaît également des procédés consistant à projeter simultanément sur l'écran plusieurs images élémentaires mono- chromatiques superposées, prises simultanément lors de la pri- se de vues. Cette solution est théoriquement parfaite, mais elle exige en pratique un matériel extrêmement compliqué et il est en fait impossible d'obtenir de façon constante la super- position des images élémentaires sur l'écran.
Enfin, les deux genres de procédés sus-mentionnés com- portent une difficulté commune, savoir l'obligation que les vues élémentaires soient prises exactement. avec le même point de vue, ce qui exige en pratique qu'elles soient prises avec le même objectif. A défaut, en efiet, elles ne sont pas exac- tement identiques et on retrouve des irisations sur'les sujets de premier plan.
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Le procédé formant l'objet de l'invention permet d'évi- ,t'er les divers inconvénients qui précèdent. Il consiste essen- tiellement à projeter simultanément sur l'écran, mais séparé- ment l'une de l'autre, deux vues monochromatiques du sujet, prises au même instant, ces deux vues étant de couleurs dif- férentes et la couleur de chacune permutant lors des projec- tions successives des couples d'images de manière à suivre la succession des couleurs de base choisies, et à observer le couple d'images ainsi réalisé sur l'écran par le moyen d'un sélecteur optique permettant de voir simultanément l'une avec de l'oeil droit, l'autre avec l'oeil gauche, et/les superpo- ser à la façon connue dans'la vision stéréoscopique.
Dans le cas le plus simple de la dichromie, utilisant deux couleurs élémentaires qu'on désignera, par exemple, par 1 et 2, l'une des images du couple sera successivement 1, 2, 1, 2 etc... tandisque l'autre sera 2, 1, 2, 1, etc... Dans le cas de la tri- chromie, on pourra adopter, par exemple, pour une image la suc- cession 1, 2, 3, 1, 2, 3, etc... et pour l'autre 3, 1, 2, 3, 1,
2, etc...
Chacune des images présentées aux spectateurs passe ainsi successivement par toutes les couleurs élémentaires choisies.
Elle réalise donc à elle seule la vision en couleurs par vues successives à la façon du procédé connu rappelé ci-dessus, Mais de plus, comme le spectateur aperçoit simultanément les deux ima- ges du couple, la vitesse de superposition et de combinaison des couleurs élémentaires est beaucoup plus élevée que dans ledit pro- cédé. pour prendre un exemple,on considère le cas de la tri- chromie avec la succession de couleurs mentionnée plus haut à titre d'indication, on constate que pendant la durée de projec- tion d'un couple d'images élémentaires (soit 1/24ème de seconde
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avec les appareils normalises) le spectateur-perçoit simultané- ment les couleurs 1 et 3.
Après extinction du couple, si l'on admetune persis tance des 'impressions lumineuses sur la rétine d'environ 1/16ème de seconde (ce qui est un minimum), le spec- tateur conservera encore l'impression des couleurs 1 et 3 pen- dant 1/16 - 1/ 24 = 1/48 de seconde, soit pendant la moitié du temps de la projection du couple suivant comportant les couleurs 3 et 1. La combinaison des couleurs élémentaires sera donc com- plète. En outre, 1'irisation due -au mouvement (parallaxe de mou- vement) sera extrêmement réduite et pratiquement nulle, puisque sur les trois couleurs une seulement viendra se présenter avec retard.
On améliore en outre considérablement la combinaison opti- .que des couleurs à l'observation en projetant chaque image élé- mentaire successivement en deux couleurs (par le moyen d'écrans colorés, tournants) dont la combinaison reproduit l'une des cou- leurs de base choisies à la prise de vues, et en s'arrangeant pour que la seconde couleur dans laquelle on projette une image d'un couple, soit la même que la première dans 18.Quelle on pro- jette ensuite l'image correspondante du couple suivant. La cho- se est notamment possible en trichromie. On conserve ainsi la permutation des couleurs, mais en pratiquant le passage d'une couleur à une autre au milieu même de chaque temps de projec- tion et non plus entre les temps de projection successifs.
Ain- si l'une des deux images dans les couples successifs sera pro- jetée une 'fois dans les couleurs successives 11-21, puis dans les couleurs 2'-3', puis dans les couleurs 3'-1', etc...étant entendu que la combinaison 1'-2' reproduit la couleur de base 1 dans laquelle l'image a été prise dans le premier couple, tandisque la combinaison 2'-3' reproduit la couleur de base 2
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et la combinaison 3'-1' la couleur 3.
@ L'invention est particulièrement applicable au cas de pri- se de vues stéréoscopiques, car ,lors elle permet de réaliser directement et sans appareillage supplémentaire notable la sté- réoscopie en couleurs naturelles. La différence des points de, vue de prise des deux images, de chaque couple ne peut donner lieu à l'inconvénient de 'l'irisation des premiers plans (paral- laxe d'espace) , puisque chaque image dans les couples succes- sifs d'images est finalement chromatiquement complète par elle- même .
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle pré- sente et les cvantages qu'elle est susceptible de procurer: Fig. 1 montre schématiquement un film établi pour la mise en oeuvre de l'invention avec deux couleurs élémentaires (dichromie)
Fig. 2 montre un film à trois couleurs élémentaires (trichromie).
Fig. 3 et 4 indiquent schématiquement deux dispositifs de projection de tels films.
Fig. 5 et 6 sont des vues de face de disques à écrans colorés, respectivement pour films dichromes et trichromes.
Fig. 7 et 8 sont des vues de face et en coupe d'un dis- positif à disque-écran réglable en position angulaire relative.
Fig. 9 et 10 indiquent en élévation et en coupe comment on peut observer les images projetées pour les combiner en une image virtuelle unique en couleurs naturelles.
Fig. 11 montre schématiquement le dispositif de prise de vues pour l'obtention d'un film propre à la mise en oeuvre de l'invention.
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Le film utilisé conformémentà l'invention comporte une suc- cession de couples d'images monochromatiques disposées de telle manière qu'elles soient projetées couple par couple par l'appa- reil de projection. Ces images juxtaposées ,sur le film (et par conséquent sur l'écran) peuvent être disposées de toute façon ap- propriée, mais il est préférable de les placer l'une audessus de l'autre, comme l'indique la, vue de fig. 1 dans laquelle les couples successifs d'images sont référencés I, II, III, etc...
Dans le cas où. l'on utilise la dichromie, chaque image cor- respond alternativement à une couleur et à l'autre dans les cou- ples successifs, comme indiqué en fig. 1 où les références 1 et 2 désignent les deux couleurs élémentaires choisies. Si l'on uti- lise la trichromie, il en va de même, en ayant soin d'opérer une permutation circulaire logique des trois couleurs 1, 2 et 3 com- me indiqué en fig. 2. On aperçoit sans peine que la périodicité est de deux couples dans le premier système et de trois dans le second.
On peut, bien entendu, colorer chaque image sur le film, mais on aboutit ainsi à un travail extrêmement compliqué et dé- licat. Il est beaucoup plus simple d'avoir des images en noir et blanc, prises avec des filtres appropriés à la fanon qui sera exposée ci-après et de les projeter à travers des écrans conve- nables correspondant aux filtres utilisés à la prise de vues, suivant un système bien'connu dans la polychromie à images addi- tives séparées.
Suivant l'invention, on utilise à cet effet un disque tour- nant nourvu de plages transparentes colorées de façon appropriée qu'il suffit de faire tourner en face des images du fil:.:, Fig./3 indique une telle disposition dans laquelle le disque 10 tourne entre le film 11 et l'objectif unique de projection 12, et assez
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près du premier pour que les faisceaux lumineux émanant des ima- gesfrappent sa surface en des zones distinctes '(à défaut de quoi une partie des rayons émanant d'une image traverserait l'écran coloré destiné à l'autre image).
On comprend sans peine qu'on obtient sur l'écran de projection deux images projetées juxta- posées en hauteur, chacune étant colorée de' façon correspondant à l'écran que les rayons onttraversé.
Fig. 4 indique une variante utilisant deux objectifs 12' et 12" auxquels les rayons émanant des deux images du film 11 .sont sélectivement renvoyés par deux prismes doubles 13' et 13".
Les objectifs sont convenablement disposés pour que les images projetées sur l'écran se trouvent encore juxtaposées en hauteur sans se chevaucher. Cette disposition permet de disposer sans -inconvénient le disque tournant 10 en avant des objectifs, com- me indiqué.
Le disque tournant doit évidemment porter des écrans qui, dans, sa rotation, se permutent avec une période égale à celle des images du film. Dans le cas de la dichromie, la solution la plus simple consiste à faire porter au disque deux paires d'écrans,' comme indiqué en fig. 5 où ces écrans ont été réfé- rencés comme les images du film en fig. 1. On vérifiera aisé- ment que le faisceau supérieur traversera alternativement un écran 1, puis un écran 2, et ainsi de suite, cependant que le faisceau inférieur traversera alternativement un écran 2, puis un écran 1. Le reste du disque peut être fait en une matière opaque et le disque peut ainsi constituer lui-même obturateur tournant, si on le désire, à la condition que l'étendue angu- laire de ses écrans soit convenablement dimensionnée.
Fig. 6 montré de même façon un disque pour trichromie. On vérifiera de même que pour un sens de rotation approprié, il
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assure la permutation correspondant aux images du film représen- té en fig. 2.
Il est à peine besoin de dire que le disque de fig. 5 fait un tour pour deux avancements du film, et celui de fin-.6pour trois. Le disque fait ainsi un tour par péri ode du film. 1 @is on pourrait adopter une vitesse sous-multiple de celle-ci, de telle manière que chaque tour corresponde à deux, trois, etc... période::: du film; il suf@ir@it de multiplier convenablement les couples d'écrans.
En supposant toujours que les images élémentaires du film trichrome de fig. 3 correspondent aux couleurs de base 1, 2 et 3, on réalise une projection.correcte en projetant chaque image considérée succes@ivement en deux couleurs dont la combinaison reproduise la couleur de base 1, 2 ou 3.
Si l'on suppose, pour fixer les idées, que le film comporte des images correspondant respectivement aux couleurs de base Rouge, Jaune et Bleu, au lieu de projeter une image correspondantau Rouge avec un écran rouge pendant tout le temps de projection (1/24ème de seconde), on la projette successivement avec un écran orange (pendant 1/48ème de seconde) et avec un écran violet (rendant 1/48ème de seconde).Une image correspondant au Jaune sera de même proie- tée successivement avec des écrans vert et orange, et une image bleue avec des écrans violet et vert.
On remarque tout d'abord qu'on conserve ainsi une permuta- tion circulaire Orange, Vert, Violet, Orange, etc... Mais de plus chacune des deux images des couples successifs est projetée au début de chaque temps de projection dans la même couleur que cel- le dans laquelle était projetée l'image correspondante du couple précédent à la fin de son temps de projection. Ainsi, par exem- ple l'image supérieure sera. projetée comme suit dans les cou-
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ples successifs: Violet et Orange, puis Orange et Vert, puis Vert et Violet, etc...
On comprend qu'ainsi l'on accroît consi- dérablement l'impression de continuité de la projection, puis- que le changement de couleur se produit en dehors du -changement de couples d'images.projetées.
Fig. 7 et 8 montrent un dispositif de disque à écrans colo- rés pour la réalisation de ce procédé de projection de chaque image élémentaire en deux couleurs successives, Les écrans s'é- tendent pratiquement, sur toute la périphérie du disque (sauf d'i- névitables séparations de largeur très réduite). Le disque est entraîné par un mécanisme planétaire comprenant un pignon central moteur.14 calé sur un arbre de commande 15, des satellites 16 montés sur un porte-satellites 17, et une couronne intérieure 18 solidaire du disque 10. Le porte-satellite 17 est monté sur un arbre 19 freiné par.un ressort 20 qui le retient fixe pendant la marche de l'appareil.
Mais un bouton moleté 21 permet de le faire tourner à la main en exerçant un effort suffisant.
Ce disque fonctionne, bien entendu, en combinaison avec l'obturateur usuel d'un appareil de projection et normalement on s'arrange pour que les rayons provenant de chaque couple d'i- mages chevauchent également sur deux couples d'écrans. Mais par la manoeuvre du bouton 21 on peut décaler à volonté le disque ' par rapport au film et obtenir au contraire que la projection d'un couple d'images chevauche légèrement plus sur un couple d'é- crans que sur le suivant (ou le précédent). On peut ainsi à vo- lonté modifier les couleurs de la projection et par suite corri- ger tout défaut éventuel de tonalité. Il va de soi qu'on pourrait imaginer une foule de mécanismes à trois degrés de liberté per- mettant le réglage du calage du disque par rapport au mouvement du film.
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Fig. 9 et 10 indiquent schématiquement comment on peut ob- server les images projetées sur l'écran. On dispose en face de chaque oeil un dispositif réflecteur double 22' ou 22" oui lui permet de voir uniquement l'une des images projetées. Ces dis- positifs sont réglés en orientation de manière à ramener les deux images virtuelles à se superposer exactement.
Fig. 11 indique comment on peut opérer la prise de vue de manière à réaliser directement un film négatif (ou éventuel- le;sent positif) propre à être projeté et observé à la façon qui vient d'être décrite. On utilise à cet effet deux objectifs su- perposés 23' et 23", et les faisceaux émanant de ces objectifs en direction du film sont renvoyés par deux prismes doubles 24' et 24". En face des objectifs 23' et 23" tourne un disque 10 por- tant des filtres colorés appropriés. On remarquera que cette dis- position est identique à celle de fig. 4. Il est donc inutile de la décrire plus avant.
Le procédé sus-décrit comporte pour chaque coupled'images une certaine parallaxe d'espace, laquelle dépend de l'écartement des objectifs 23' et 23" à la prise de vue (fig. 11). par contre, pour chaque image dans les couples successifs, cette parallaxe d'espace n'existe pas, puisque toutes les images supérieures, par exemple, sont prises avec le même objectif.
Le procédé sus-décrit comporte encore pour chaque image uses couples successifs une parallaxe de mouvement, puisque ces ima- ges sont prises à des instants successifs. Cette parallaxeest d'ailleurs d'importance réduite quand chaque image est projetée en deux couleurs successives, comme sus-expliqué. Far contre, .pour chaque couple d'images cette parallaxe de mouvement n'exis- @ te pas, puisque les deux images du couple sont prises simultané- ruent.
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On peut donc en conclure que l'inconvénient des parallaxes est extrêmement réduit. L'apparition de franges irisées estpra- tiquement insensible.
Le procédé suivant'l'invention s'applique de façon avanta- geuse avec les procédés de cinématographie stéréoscopique.* Si l'on considère, par exemple,les procédés à images stéréoscopiques élémentaires juxtaposées en hauteur, chaque image peut jouer le rôle d'image élémentaire monochrome suivant le présent procé- dé, lequel n'exige plus alors pour sa mise en oeuvre 'que la dis- position de filtres colorés à la prise de vue et celle d'écrans correspondants'à la projection, sans aucune modification du ma- tériel stéréoscopique existant.
Il doit-au surplus.être entendu que la description qui pré- cède ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décritspar tous autres équivalents.
Résumé et Revendications
1. Procédé pour la cinématographie en.couleurs, consis- tant à projeter simultanément sur l'écran, mais séparément l'une de l'autre, deux vues monochromatiques du sujet, prises au même instant, ces deux vues étant de couleurs différentes et la cou- leur de chacune permutant lors des projections successives de cou- ples d'images, de manière à suivre la succession des couleurs de base choisies, tandisque le couple d'images projetées est ob- servé à travers un sélecteur permettant leur combinaison opti- que.
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There are known methods of color cinematography in which a series of views of the subject taken with appropriate monochromatic filters are successively projected.
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The eye of the spectator recomposes these elementary views and thus receives the impression of a single view in natural colors; The disadvantage of this process is that if the series of elementary views (three, for example, in the most frequent case of trichromy) corresponds exactly to the same instant of the shooting (that is to say if the three views were taken simultaneously), the speed of the film must be multiplied in order to maintain the same impression of continuity in the movement '(for example project 72 images per second to maintain the impression of continuity given by 24 images). ges per second in black cinematography).
If, to avoid this drawback, the various elementary views correspond to successive instants of the shooting, the combination of the colors is no longer correct in the case of a moving subject whose edges appear unpleasantly iridescent.
Methods are also known which consist in simultaneously projecting on the screen several superimposed monochromatic elementary images, taken simultaneously during the taking of pictures. This solution is theoretically perfect, but in practice it requires extremely complicated equipment and it is in fact impossible to constantly obtain the superposition of the elementary images on the screen.
Finally, the two types of process mentioned above involve a common difficulty, namely the obligation that the elementary views be taken exactly. with the same point of view, which in practice requires that they be taken with the same objective. Otherwise, in fact, they are not exactly identical and we find iridescence on the foreground subjects.
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The method forming the object of the invention makes it possible to avoid the various above drawbacks. It essentially consists in projecting simultaneously on the screen, but separately from one another, two monochromatic views of the subject, taken at the same instant, these two views being of different colors and the color of each. permuting during successive projections pairs of images so as to follow the succession of the base colors chosen, and to observe the pair of images thus produced on the screen by means of an optical selector making it possible to see simultaneously one with the right eye, the other with the left eye, and / or superimpose them in the way known in stereoscopic vision.
In the simplest case of dichromy, using two elementary colors which will be designated, for example, by 1 and 2, one of the images of the pair will be successively 1, 2, 1, 2 etc ... while the other will be 2, 1, 2, 1, etc ... In the case of tri-chromy, we can adopt, for example, for an image the succession 1, 2, 3, 1, 2, 3, etc. ... and for the other 3, 1, 2, 3, 1,
2, etc ...
Each of the images presented to the spectators thus passes successively through all the elementary colors chosen.
It therefore achieves on its own the color vision by successive views in the manner of the known process recalled above, But moreover, since the viewer simultaneously sees the two images of the couple, the speed of superposition and combination of the colors elementary is much higher than in said process. to take an example, we consider the case of tri-chroma with the succession of colors mentioned above as an indication, we see that during the projection period of a pair of elementary images (i.e. 1 / 24th of a second
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with standard devices) the viewer perceives colors 1 and 3 simultaneously.
After extinction of the couple, if one admits a persistence of the luminous impressions on the retina of about 1 / 16th of a second (which is a minimum), the spectator will still retain the impression of colors 1 and 3 pen. - before 1/16 - 1/24 = 1/48 of a second, ie for half the time of the projection of the next pair comprising colors 3 and 1. The combination of the elementary colors will therefore be complete. In addition, the iridescence due to movement (movement parallax) will be extremely reduced and practically zero, since of the three colors only one will appear late.
The optical combination of colors on observation is also considerably improved by projecting each elementary image successively in two colors (by means of colored, rotating screens), the combination of which reproduces one of the colors. base chosen when taking pictures, and by arranging so that the second color in which we project an image of a couple, is the same as the first in 18. Which we then project the corresponding image of the next couple. This is particularly possible in trichromy. The permutation of the colors is thus preserved, but by practicing the passage from one color to another in the very middle of each projection time and no longer between successive projection times.
So one of the two images in successive pairs will be projected once in successive colors 11-21, then in colors 2'-3 ', then in colors 3'-1', etc. ..with the understanding that the combination 1'-2 'reproduces the base color 1 in which the image was taken in the first pair, while the combination 2'-3' reproduces the base color 2
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and the combination 3'-1 'color 3.
@ The invention is particularly applicable to the case of taking stereoscopic views, since, then, it allows steroscopy in natural colors to be carried out directly and without significant additional equipment. The difference in the points of view of the two images of each pair cannot give rise to the inconvenience of 'the iridescence of the foregrounds (paral- lax of space), since each image in the successive pairs images is ultimately chromatically complete by itself.
The appended drawing, given by way of example, will make it possible to better understand the invention, the characteristics which it presents and the advantages which it is likely to provide: FIG. 1 schematically shows a film prepared for the implementation of the invention with two elementary colors (dichromy)
Fig. 2 shows a film with three elementary colors (trichromy).
Fig. 3 and 4 schematically indicate two projection devices of such films.
Fig. 5 and 6 are front views of discs with colored screens, respectively for dichromic and trichromic films.
Fig. 7 and 8 are front and sectional views of a device with a screen disc adjustable in relative angular position.
Fig. 9 and 10 show in elevation and in section how one can observe the projected images to combine them into a single virtual image in natural colors.
Fig. 11 schematically shows the camera for obtaining a film suitable for implementing the invention.
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The film used in accordance with the invention comprises a succession of pairs of monochromatic images arranged in such a way that they are projected pair by pair by the projection apparatus. These juxtaposed images, on the film (and therefore on the screen) can be arranged in any suitable way, but it is preferable to place them one above the other, as indicated by the view from above. fig. 1 in which the successive pairs of images are referenced I, II, III, etc ...
In the case where. dichromy is used, each image corre- sponds alternately to one color and to the other in successive pairs, as shown in fig. 1 where the references 1 and 2 denote the two elementary colors chosen. If the three-color process is used, the same applies, taking care to operate a logical circular permutation of the three colors 1, 2 and 3 as indicated in fig. 2. It is easy to see that the periodicity is two pairs in the first system and three in the second.
You can, of course, color each image on the film, but this results in extremely complicated and delicate work. It is much simpler to have black and white images, taken with filters suitable for the dewlap which will be explained below and to project them through suitable screens corresponding to the filters used for the shooting, according to a well-known system in polychromy with separate additive images.
According to the invention, use is made for this purpose of a rotating disc fed with appropriately colored transparent areas which only need to be rotated opposite the images of the yarn:.:, Fig./3 indicates such an arrangement in which disc 10 rotates between film 11 and the single projection lens 12, and enough
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near the first so that the light beams emanating from the images strike its surface in distinct zones (otherwise part of the rays emanating from one image would pass through the colored screen intended for the other image).
It is easy to understand that one obtains on the projection screen two projected images juxtaposed in height, each being colored in a manner corresponding to the screen which the rays have passed through.
Fig. 4 indicates a variant using two objectives 12 'and 12 "to which the rays emanating from the two images of the film 11. Are selectively returned by two double prisms 13' and 13".
The objectives are suitably arranged so that the images projected on the screen are still juxtaposed in height without overlapping. This arrangement makes it possible to arrange the rotating disc 10 in front of the objectives without inconvenience, as indicated.
The rotating disc must obviously carry screens which, in its rotation, are permuted with a period equal to that of the images of the film. In the case of dichromy, the simplest solution consists in making the disc bear two pairs of screens, 'as indicated in fig. 5 where these screens have been referenced as the images of the film in FIG. 1. It will easily be verified that the upper beam will pass alternately through a screen 1, then a screen 2, and so on, while the lower beam will alternately pass through a screen 2, then a screen 1. The rest of the disc can be done. made of an opaque material and the disc can thus itself constitute a rotating shutter, if desired, provided that the angular extent of its screens is suitably dimensioned.
Fig. 6 shown in the same way a disc for trichromy. We will also check that for an appropriate direction of rotation, it
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ensures the permutation corresponding to the images of the film shown in fig. 2.
It is hardly necessary to say that the disk of fig. 5 runs for two advancements in the film, and the one at the end-.6 for three. The disc thus makes one turn per period of the film. 1 @is one could adopt a sub-multiple speed of this one, so that each turn corresponds to two, three, etc ... period ::: of the film; it suffices to properly multiply the pairs of screens.
Still assuming that the elementary images of the trichrome film of fig. 3 correspond to the base colors 1, 2 and 3, a correct projection is carried out by projecting each image considered successively in two colors whose combination reproduces the base color 1, 2 or 3.
If we suppose, to fix ideas, that the film comprises images corresponding respectively to the basic colors Red, Yellow and Blue, instead of projecting an image corresponding to Red with a red screen during the entire projection time (1 / 24th of a second), it is projected successively with an orange screen (for 1 / 48th of a second) and with a purple screen (rendering 1 / 48th of a second). An image corresponding to yellow will similarly be captured successively with screens green and orange, and a blue image with purple and green screens.
We first notice that we thus keep a circular permutation of Orange, Green, Violet, Orange, etc ... But in addition each of the two images of the successive pairs is projected at the start of each projection time in the same color than that in which the corresponding image of the previous couple was projected at the end of its projection time. So for example the upper image will be. projected as follows in the colors
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successive ples: Violet and Orange, then Orange and Green, then Green and Violet, etc ...
It will be understood that in this way the impression of continuity of the projection is considerably increased, since the change of color occurs apart from the change of pairs of projected images.
Fig. 7 and 8 show a disc device with colored screens for carrying out this method of projecting each elementary image in two successive colors. The screens extend practically over the entire periphery of the disc (except i - inevitable very small width separations). The disc is driven by a planetary mechanism comprising a central motor pinion. 14 wedged on a control shaft 15, planet wheels 16 mounted on a planet carrier 17, and an inner ring 18 secured to the disk 10. The planet carrier 17 is mounted on a shaft 19 braked by a spring 20 which holds it fixed during operation of the device.
But a knurled knob 21 allows it to be turned by hand by exerting sufficient force.
This disc works, of course, in combination with the usual shutter of a projection apparatus and normally arrangements are made so that the rays coming from each pair of images also overlap on two pairs of screens. However, by operating button 21, the disc 'relative to the film can be shifted at will and on the contrary obtained that the projection of a pair of images overlaps slightly more on one pair of screens than on the next (or previous). It is thus possible, if desired, to modify the colors of the projection and consequently to correct any possible defect in tone. It goes without saying that one could imagine a host of mechanisms with three degrees of freedom allowing the setting of the disc to be adjusted in relation to the movement of the film.
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Fig. 9 and 10 show schematically how the images projected on the screen can be observed. A double reflector device 22 'or 22 "is placed in front of each eye, allowing it to see only one of the projected images. These devices are adjusted in orientation so as to bring the two virtual images to exactly superimpose each other.
Fig. 11 indicates how the shooting can be carried out so as to directly produce a negative (or possibly positive) film suitable for being projected and observed in the manner which has just been described. Two superposed objectives 23 'and 23 "are used for this purpose, and the beams emanating from these objectives in the direction of the film are returned by two double prisms 24' and 24". Opposite the objectives 23 'and 23 "rotates a disc 10 carrying suitable color filters. It will be appreciated that this arrangement is identical to that of Fig. 4. It is therefore unnecessary to describe it further.
The above-described method comprises for each coupled'images a certain parallax of space, which depends on the spacing of the objectives 23 'and 23 "at the shooting (fig. 11). On the other hand, for each image in the successive couples, this parallax of space does not exist, since all the upper images, for example, are taken with the same lens.
The method described above also includes for each image successive pairs a movement parallax, since these images are taken at successive instants. This parallax is also of reduced importance when each image is projected in two successive colors, as explained above. Far against, for each pair of images this parallax of movement does not exist, since the two images of the pair are taken simultaneously.
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We can therefore conclude that the disadvantage of parallaxes is extremely small. The appearance of iridescent fringes is almost insensitive.
The method according to the invention is advantageously applied with stereoscopic cinematography methods. If we consider, for example, the methods with elementary stereoscopic images juxtaposed in height, each image can play the role of monochrome elementary image according to the present process, which then no longer requires for its implementation 'that the arrangement of colored filters for the shooting and that of screens corresponding to the projection, without any modification of the existing stereoscopic equipment.
It should also be understood that the foregoing description in no way limits the field of the invention, from which one would not depart by replacing the details of execution described by any other equivalents.
Summary and Claims
1. A method for color cinematography, consisting in projecting simultaneously on the screen, but separately from each other, two monochromatic views of the subject, taken at the same instant, these two views being of different colors and the color of each changing during the successive projections of pairs of images, so as to follow the succession of the base colors chosen, while the pair of projected images is observed through a selector allowing their optimal combination - than.