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BREVET D'INVENTION "Revêtement en béton de tuyaux ou autres corps cylindriques,
La présente invention a pour objet un procédé pour ap- pliquer sur des tuyaux ou autres corps cylindriques un revête- ment en béton de ciment et une machine pour la mise en oeuvre de ce procédé.
Le procédé objet de l'invention consiste à former sur le tuyau à revêtir des bandes de béton longitudinales jointives.
Chacune de ces bandes épouse en largeur un arc plus ou moins é- tendu de la surface du support et s'étend sur une longueur quel- conque du tuyau;' cet arc est de toute façon un sous-multiple de la circonférence et, de préférence,, il est pris égal à 120 L'ensemble de ces bandes terminé constitue un revêtement continu d'épaisseur uniforme.
La machine pour la mise en oeuvre du procédé est consti- tuée par un équipage mobile comportant une trémie et un bouclier en forme de secteur cylidrique, cet équipage mobile se déplaçant sur deux règles parallèles, appliquées étroitement sur la surface du tuyau suivant deux génératrices et/ou sur le bord du revête- ment précédemment exécuté. Le bouclier est suffisamment lourd pour tasser le béton et il est mis en vibration par un vibrateur de type connu. Le bord inférieur de la paroi arrière de la tré- mie est concentrique au tuyau à recouvrir mais laisse entre elle et ledit tuyau un espace annulaire pour le dépôt d'une couche de béton. La courbure du bouclier est ,également concentrique à celle du tuyau.
Toutefois., l'espace annulaire compris entre le bouclier et le tuyau a une épaisseur moindre que celle du tapis de béton déposé par la trémie pour tenir compte du tasse-
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ment énergique qui est appliqué à ce tapis. La partie arrière de la trémie et la partie avant du bouclier comportent des par- ties coniques pour assurer la transition entre l'épaisseur du béton déposé sur le tuyau à la sortie de la trémie et celle du béton comprimé et vibré sous le bouclier, mais la liaison entre les deux parties coniques ainsi définies doit être assurée par des garnitures souples pour éviter la transmission de la vibra- tion du bouclier à la trémie,
La composition du béton utilisé pour la mise en oeuvre du procédé doit être adaptée à chaque cas particulier et être déterminée par expérience en suivant les règles connues en ce qui concerne la granulométrie, le dôsage et la quantité d'eau de gâchage.
L'épaisseur du revêtement peut être choisie quelconque suivant le résultat à obtenir, entrequelques millimètres et plusieurs centimètres. Toutefois, l'emploi de la machine est surtout avantageux, par rapport aux autres modes connus de mise en place du béton, lorsqu'il s'agit de revêtements minces pour lesquels l'utilisation de coffrages par exemple entraînerait des dépenses bien plus élevées.
La. vitesse de déplacement de l'équipage sera également variable en fonction de l'épaisseur du revêtement, du poids du bouclier, de l'intensité de la vibration. Comme ordre de gran- deur, elle variera entre quelques décimètres et quelques mètres par minute.
Lorsqu'on aura exécuté une bande de revêtement, on attendra que le béton ait pris un durcissement suffisant pour faire tourner le tuyau de l'angle voulu et exécuter la bande adjacente* Dans ce cas, l'équipage mobile prendra appui d'un coté sur le revêtement précédemment exécuté, et de l'autre sur une règle comme ci-dessus. Pour le dernier secteur l'équipage prendra appui des deux côtés sur le revêtement déjà exécuté, la règle ne servant plus alors que de guide. L'homogénéité du be- ton à la jonction des différentes bandes sera suffisamment assu- rée par les moyens habituellement utilisés pour effectuer de bonnes reprises sur les ouvrages en béton.
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Au. dessin ci-joint on a représenté un exemple schéma- tique de réalisation de l'invention.
Le tuyau nu, 1, est disposé au centre d'un bâti oom- portant deux rails parallèles, 2;, en profilés métalliques. Ces rails portent des règles 3 étroitement appliqués sur la surface du tuyau nu de manière à délimiter sur celle-ci un arc de 120 la face supérieure de ces règles étant disposée radialement par rapport à la surface du tuyau.
Sur ces rails se déplace un équipage mobile constitué par une trémie sans fond 4, et un bouclier, 5 L'ensemble est mis en mouvement dans le sens de la flèche 6 par un dispositif manuel ou mécanique quelconque non figuré,
La trémie contient le béton et son alimentation est assurée d'une manière régulière soit à la main soit par un dis- tributeur à béton à palattes à visa ou de tout autre système, non figuré. La face arrière de la trémie est découpée suivant un arc de cercle concentrique au tuyau et ménageant au-dessus de celui-ci un espace annulaire qui délimite l'épaisseur du tapis de béton que la trémie laisse derrière elle dans son déplace- ment .
Le bouclier 4. y constitué sous forme d'une pièce pe- sante et portant un vibrateur 7 de tout type connu, présente une courbure également concentrique à celle du tuyau. Toutefois, l'espace annulaire compris entre le bouclier et le tuyau a une épaisseur moindre que celle du tapis de béton déposée par la trémie, pour tenir compte du tassement énergique qui doit être appliqué à ce tapis. Aussi, la face arrière de la trémie et la face avant du bouclier sont-elles munies de parties coniques 8 et 8a réunies par un joint simple 9 qui évite la transmission à la trémie 4 des vibrations auxquelles est soumis le bouclier.
L'espace entre le bouclier et le tuyau détermine l'épaisseur du revêtement définitif 10
Après exécution d'une bande de revtemant, on attend que le béton ait acquis un durcissement suffisante puis on dé- monte une des règles et fait tourner le tuyau de 1200. La pla- ce de la règle supprimée se trouve alors occupée par la tranche latérale de la couche précédemment appliquée. Des dispositifs de cales susceptibles de s'engager sous le tuyau ou de réglage
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en hauteur des rails,de types connus en eux-mêmes et non repré- santés, permettent de rattraper la différence de diamètre entre le tuyau primitif et le tuyau revêtu de béton.
On étend une nouvelle bande que l'on laisse durcir, Enfin après suppression de la deuxième règle et nouvelle rotation de 1200 du tuyau, on étend une troisième et dernière bande qui raccorde les deux premières
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PATENT OF INVENTION "Concrete coating of pipes or other cylindrical bodies,
The present invention relates to a process for applying to pipes or other cylindrical bodies a coating of cement concrete and to a machine for carrying out this process.
The method which is the subject of the invention consists in forming, on the pipe to be coated, contiguous longitudinal concrete strips.
Each of these bands follows in width an arc more or less extended from the surface of the support and extends over any length of the pipe; this arc is in any case a sub-multiple of the circumference and, preferably, it is taken equal to 120 The complete set of these strips constitutes a continuous coating of uniform thickness.
The machine for implementing the method is made up of a mobile unit comprising a hopper and a shield in the form of a cylindrical sector, this mobile unit moving on two parallel rules, applied closely to the surface of the pipe following two generatrices and / or on the edge of the previously executed coating. The shield is heavy enough to compact the concrete and it is vibrated by a known type vibrator. The lower edge of the rear wall of the hopper is concentric with the pipe to be covered but leaves between it and said pipe an annular space for depositing a layer of concrete. The curvature of the shield is also concentric with that of the pipe.
However., The annular space between the shield and the pipe has a thickness less than that of the concrete mat deposited by the hopper to take account of the compression.
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energetic ment that is applied to this mat. The rear part of the hopper and the front part of the shield have conical parts to ensure the transition between the thickness of the concrete deposited on the pipe at the exit of the hopper and that of the concrete compressed and vibrated under the shield, but the connection between the two conical parts thus defined must be ensured by flexible gaskets to prevent the transmission of vibration from the shield to the hopper,
The composition of the concrete used for the implementation of the process must be adapted to each particular case and be determined by experience by following the known rules with regard to the particle size, the dosing and the quantity of mixing water.
The thickness of the coating can be chosen whatever according to the result to be obtained, between a few millimeters and several centimeters. However, the use of the machine is especially advantageous, compared to other known methods of placing concrete, when it comes to thin coatings for which the use of formwork for example would entail much higher expenditure.
The speed of movement of the crew will also be variable depending on the thickness of the coating, the weight of the shield, and the intensity of the vibration. As an order of magnitude, it will vary between a few decimeters and a few meters per minute.
When a coating strip has been executed, we will wait until the concrete has hardened enough to rotate the pipe to the required angle and perform the adjacent strip * In this case, the mobile unit will rest on one side on the coating previously executed, and on the other on a ruler as above. For the last sector, the crew will rest on both sides on the coating already carried out, the rule then only serving as a guide. The homogeneity of the concrete at the junction of the different bands will be sufficiently ensured by the means usually used to perform good recovery on concrete structures.
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At. The accompanying drawing shows a schematic example of an embodiment of the invention.
The bare pipe, 1, is arranged in the center of a frame oom- bearing two parallel rails, 2, of metal sections. These rails carry rulers 3 tightly applied to the surface of the bare pipe so as to delimit thereon an arc of 120, the upper face of these rulers being disposed radially with respect to the surface of the pipe.
On these rails moves a mobile unit consisting of a bottomless hopper 4, and a shield, 5 The assembly is set in motion in the direction of arrow 6 by any manual or mechanical device not shown,
The hopper contains the concrete and its feed is ensured in a regular manner either by hand or by a concrete distributor with visas or any other system, not shown. The rear face of the hopper is cut along an arc of a circle concentric with the pipe and leaving an annular space above the latter which delimits the thickness of the concrete mat that the hopper leaves behind in its movement.
The shield 4, formed therein in the form of a heavy part and carrying a vibrator 7 of any known type, has a curvature which is also concentric with that of the pipe. However, the annular space included between the shield and the pipe has a thickness less than that of the concrete mat deposited by the hopper, to take into account the energetic settlement which must be applied to this mat. Also, the rear face of the hopper and the front face of the shield are provided with conical parts 8 and 8a joined by a simple seal 9 which prevents the transmission to the hopper 4 of the vibrations to which the shield is subjected.
The space between the shield and the pipe determines the thickness of the final coating 10
After carrying out a strip of coating, wait until the concrete has acquired sufficient hardening, then one of the rulers is removed and the pipe rotated by 1200. The place of the removed ruler is then occupied by the slice. side of the previously applied layer. Wedge devices likely to engage under the pipe or for adjustment
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in height of the rails, of types known per se and not shown, make it possible to make up for the difference in diameter between the primitive pipe and the pipe coated with concrete.
We extend a new band that we let harden, Finally after removing the second rule and new rotation of 1200 of the pipe, we extend a third and last band which connects the first two