Procédé de dénudage d'une dalle de béton
La présente invention concerne un procédé de traitement de surface d'une dalle de béton routier, suivant lequel on répand sur la dalle fraîchement mise en oeuvre, un agent retardateur de prise de béton et on élimine une couche supérieure de mortier au moyen d'une brosse.
Le procédé a pour but d'éliminer la couche supérieure de mortier de la dalle de béton, entre les granulats . en vue d'obtenir un béton rugueux.
Il s'applique particulièrement au finissage du revêtement d'une route en béton, afin de conférer à celle-ci de bonnes caractéristiques anti-dérapantes. L'invention concerne également un dispositif conçu pour mettre en oeuvre le procédé suivant l'invention.
On connaît un procédé de dénudage mécanique du béton qui consiste à éliminer le mortier de surface, lorsque le phénomène de prise a commencé, à l'aide d'une brosse rotative alimentée en eau par son axe. Le mortier enlevé est projeté dans un bac récepteur d'où il est refoulé latéralement par une chaîne à raclettes.
L'inconvénient de ce procédé réside dans le fait que la machine qui porte les brosses rotatives doit nécessairement être montée à cheval sur la dalle de béton.
Or, comme la largeur de la dalle de béton peut atteindre environ 12 mètres, le montage en porte-à-faux exige un châssis suffisamment solide que pour reprendre le poids et les efforts des brosses rotatives s'étendant sur toute la largeur de la dalle ainsi que le poids du bac récepteur du béton enlevé par les brosses et
de la chaîne à raclettes destinée à éliminer le béton latéralement.
Un second inconvénient de ce procédé connu réside dans la difficulté de déterminer le moment où il doit être mis en oeuvre. Ce moment est difficile à choisir parce que le délai de prise du béton est étroitement
lié aux variations inévitables de teneur en eau du béton frais, aux variations des conditions atmosphériques et en particulier, à la température ambiante, à l'action du vent et du soleil, qui influencent le processus
de prise à la surface du béton.
Le délai de prise du béton peut en effet, varier dans de larges limites, comprises entre 1 et 15 heures, et même plus, si la température est basse.
Un autre Inconvénient des procédés connus consiste dans le fait qu'il est difficile de communiquer à la machine de dénudage chimique la cadence de déchargement des camions de béton qui alimentent la machine de pose du béton.
On connaît également un procédé de dénudage chimique du béton qui consiste à appliquer très régu-
<EMI ID=1.1> raison de 200 à 250 g de solution par mètre carré
à la surface d'une dalle de béton fraîchement coulée. Cette solution d'eau sucrée retarde la prise du ciment dans la couche supérieure de la dalle. Au bout de cinq <EMI ID=2.1> on élimine la couche supérieure de béton au moyen d'un balai à moteur.
Les inconvénients sont analogues à ceux décrits ci-dessus. Ainsi il est encore difficile de prévoir le moment opportun pour éliminer le mortier de la couche superficielle dont la prise a été retardée.
De plus, le délai maximum du retard de prise est limité pour ce procédé. Ceci peut obliger à travailler de nuit.
<EMI ID=3.1>
par temps pluvieux. Il y a en effet un risque de lavage de l'agent retardateur de prise par la pluie.
Enfin, pour éviter la formation de fissures dans
<EMI ID=4.1>
dage de l'agent retardateur de prise, des produits de cure constitués entre autres de latex. Ces produits empêchent l'évaporation de l'eau à la surface supérieure de la dalle de béton. Or, les produits de cure sont assez coûteux. Ils n'offrent une protection qu'après
<EMI ID=5.1>
pellicule devenue imperméable à l'eau. Tant qu'ils n'ont pas séché , ils peuvent donc être délavés par la pluie.
La présente invention vise à remédier aux inconvénients des procédés précités. Elle a pour objet un procédé de dénudage chimique d'une dalle de béton routier, suivant lequel on répand par pulvérisation
sur une dalle de béton, dès sa mise en oeuvre, un agent retardateur de prise de surface du béton. Ce procédé est essentiellement caractérisé en ce que, simultanément avec la pulvérisation de l'agent retardateur, on étale sur la surface supérieure de la dalle de béton et immédiatement derrière la rampe de pulvérisation, une feuille de matière plastique imperméable à l'eau et qu'on élimine ultérieurement par brossage avec pulvérisation d'eau sous pression, entre les granulats de surface, une couche supérieure de mortier, dont la prise a été retardée, et ce dès durcissement du béton dans la couche sous-jacente.
Dans une forme particulière de réalisation, on protège la rampe de pulvérisation de l'agent retardateur de prise, des effets du vent, à l'aide d'un carénage complètement fermé, descendant jusqu'à une dizaine
de centimètres du niveau du béton.
Suivant une particularité de l'invention, on protège la pulvérisation du retardateur de prise, du lavage par la pluie, en couvrant la zone comprise
entre la rampe de pulvérisation et le système de déroulement de la feuille de matière plastique, au moyen d'une toiture.
On tend avantageusement la feuille de matière plastique au mieux, juste au-dessus du niveau de la
dalle par un rouleau réglable en hauteur et on l'applique convenablement sur la surface de la dalle de béton, en traînant une toile de jute que l'on alourdit, en la mouillant, lorsque l'intensité du vent le nécessite.
On utilise avantageusement comme feuille de matière plastique, une feuille de polyéthylène d'une épaisseur constante d'environ 50 microns.
L'invention a également pour objet une machine
pour mettre en oeuvre le procédé décrit ci-dessus.
Cette machine, comprenant un châssis, monté à cheval
sur une dalle de béton et une rampe de pulvérisation s'étendant sur toute la largeur de la dalle susdite,
est essentiellement caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de support d'un mandrin destiné à porter
un rouleau de feuille de matière plastique.
Dans une forme de réalisation particulière, cette machine comprend des paires de galets montés de telle
<EMI ID=6.1>
plastique s'effectue à frottement doux.
D'autres particularités et détails apparaîtront au cours de la description des dessins annexés qui représentent schématiquement et à titre non limitatif, une forme de réalisation du dispositif suivant l'invention.
Dans ces dessins :
- la figure 1 montre debout une machine pour la mise en oeuvre d'un procédé de dénudage chimique d'une dalle de béton suivant l'invention ;
- la figure 2 est une vue en élévation latérale de la machine représentée à la-figure 1 ;
- la figure 3 montre la paire de galets destinée à porter le mandrin du rouleau de feuille de matière plastique et le rouleau tendeur.
Dans ces différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques ou analogues.
Comme montré à la figure 1, la machine pour la mise en oeuvre d'un procédé de dénudage chimique d'une dalle de béton suivant l'invention comporte un châssis désigné dans son ensemble par la rotation de référence 1 et monté à cheval sur une dalle de béton 2 fraîchement coulée.
La machine est utilisée à la suite d'une machine compacteuse-finisseuse, non représentée, mise en oeuvre pour poser et lisser une dalle de béton 2.
Ce châssis porte une rampe de pulvérisation 3, s'étendant sur toute la largeur de la dalle 2. Il comprend également des moyens de support 4 constitués d'une paire de galets de diamètre semblable, monté
le long de chacune des faces latérales de la machine,
à des hauteurs identiques, de manière à porter un rouleau 5 de matière plastique en permettant à celui-ci
<EMI ID=7.1>
La distribution de l'agent retardateur de prise est effectué par pulvérisation à l'aide d'une rampe d'arrosage de type agricole, reliée à deux réservoirs 10. Cette rampe 3 étend sur toute la
<EMI ID=8.1>
retardateur de prise uniformément sur la dalle de béton 2 à l'aide des gicleurs 6.
Afin de permettre un contrôle visuel de l'homogénéité de la répartition de l'agent retardateur de prise, on additionne avantageusement un pigment à la solution à pulvériser. Ce pigment permet d'approcher au mieux le dosage prévu. Il permet également de régler le niveau de la rampe de pulvérisation 3 par rapport au béton pour qu'il y ait recouvrement mutuel des jets des divers gicleurs 6. Ce réglage de niveau de la rampe permet d'obtenir une répartition homogène de l'agent retardateur sur la dalle de béton 2.
La rampe de pulvérisation 3 est protégée du vent par une coiffe 8 entourant totalement la rampe et descendant jusqu'à 10 à 15 cm de la surface de béton.
La quantité de solution d'agent retardateur pulvériser par mètre carré est déterminée expérimentalement, en fonction du degré de dénudage exigé ou souhaité.
Ce dosage étant fixé, l'étalonnage est effectué
en fonction du débit de la rampe et de la vitesse de déplacement de la machine, qui doit être constante dans les limites les plus étroites possibles.
De légères variations sont acceptées à condition que la quantité de retardateur prévue par mètre carré soit de l'ordre de 500 g/m<2> de solution. Une telle concentration limite l'incidence des variations de dosage due aux variations de vitesse de déplacement de la machine de pulvérisation.
Il est impératif de respecter le dosage imposé.
A ce propos, il est utile de faire remarquer qu'un défaut d'agent retardateur peut entraîner un dénudage trop faible et même à la limite impossible. La seule solution de rechange, dans ce cas, pour répondre aux impositions, est le bouchardage, processus fort coûteux.
Un excès de produit entraîne un dénudage trop profond, qui, à la limite, risque éventuellement de provoquer le déchaussement des pierres lors de l'opération de brossage ultérieure.
Lors d'un arrêt de la machine qui porte la rampe de pulvérisation 3, les gicleurs 6 laissent couler sur le béton ce qui reste dans la rampe, il faut l'éviter en prévoyant une gouttière mobile que l'on glisse sous la rampe à chaque arrêt.
Dans le procédé suivant l'invention, on étale sur la surface supérieure de la dalle de béton fraîchement coulée et lissée, une feuille de matière plastique 7 imperméable à l'eau.
On tend au mieux la feuille de matière plastique 7 précitée sur la dalle de béton 2 à l'aide d'un rouleau tendeur 11 monté à l'extrémité d'une paire de levier 12 réglables en hauteur grâce à des tiges filetées 13, fixées au cadre du châssis 1 par des ressorts 14 et actionnées par un volant 15.
On applique la feuille de matière plastique 7 sur
la dalle de béton 2, en la recouvrant éventuellement d'une toile de jute 16 que l'on traine sur elle et que l'on mouille si l'intensité du vent le nécessite.
L'élimination de la couche superficielle de béton dont la prise est retardée se fait dès que la couche sous-jacente offre une résistance mécanique suffisante pour admettre l'évolution de l'engin de brossage sur
la dalle sans dégradation quelconque de celle-ci, en général au moins après 24 heures.
On retire d'abord la feuille de polyéthylène 7 par tronçon de route sur une longueur correspondant à celle que l'on compte pouvoir brosser immédiatement. On
évite donc d'enlever le polyéthylène sur une trop
grande surface car le mortier sèche en surface et
forme une croûte plus difficile à éliminer. Pour éviter par temps chaud la formation de cette croûte, on a même intérêt à arroser préalablement la surface à traiter.
Le rôle de la feuille protectrice de matière plastique, utilisée en combinaison avec l'emploi du retardateur, suivant l'invention, est multiple : - protéger le béton des risques de fissuration , jusqu'au moment du brossage de la couche superficielle ;
- protéger le retardateur de tous les risques d'intempéries ;
-..maintenir l'efficacité de l'agent retardateur de prise quelles que soient les conditions atmosphériques, soleil, vent, pluie et ce, jusqu'au moment du brossage qui peut aller jusqu'à 72 H (soit 3 jours après la mise en oeuvre du béton.
- C'est l'utilisation du retardateur et sa protection simultanée par la feuille de plastique, qui apporte les avantages précités.
En protégeant et en isolant le retardateur sous la feuille de plastique, on maintient l'efficacité dans le temps.
Le procédé décrit ci-dessus permet de mettre en oeuvre le béton, même par temps de pluie, avec cependant certaines contraintes, à savoir bâcher les camions de ravitaillement en béton et travailler au plus près de
la machine de mise en oeuvre du béton. C'est un avantage non négligeable pour le rendement des chantiers.
L'emploi d'une feuille de polyéthylène peut dans ces conditions devenir plus avantageux que l'emploi
d'un produit de cure jusqu'au moment de l'élimination
du mortier et il l'est certainement lorsque le délai entre la pulvérisation du retardateur et le brossage atteint environ 72 heures parce que le produit de cure ne devient plus nécessaire après ce délai.
La feuille de polyéthylène s'enlève facilement de la surface du béton et la couche supérieure de mortier ainsi mise à nu et non encore prise peut être éliminée sans trop d'effort.
On peut ainsi régler le degré d'enfoncement de la brosse dans le béton d'une façon précise pour réaliser l'opération de dénudage.
On travaille au mieux en réglant le niveau des brins à quelques millimètres en-dessous de la surface du béton.
On utilise ainsi dans les meilleures conditions l'effet dynamique de projection réalisé par les brins en rotation, il n'y a pas d'usure prématurée et les brins n'ont pas tendance à se plier d'une façon permanente.
La feuille de matière plastique posée sur la surface de la dalle de béton, immédiatement après sa mise en oeuvre, remplace très avantageusement et avec plus de sécurité le produit de cure jusqu'au moment choisi pour l'opération de dénudage et l'économie réalisée devient encore plus appréciable lorsque les conditions d'exécution du béton permettent d'éliminer le mortier après ^ 72 heures.
La présente invention permet d'adapter la composition de la solution aqueuse de l'agent retardateur
de prise, en vue d'obtenir des résultats reproductiblee� quelles que soient les conditions atmosphériques et également de pouvoir faire varier le délai entre la pulvérisation de l'agent retardateur et l'élimination du mortier.
Elle permet également d'utiliser une solution suffisamment visqueuse que pour éviter l'écoulement naturel du produit dans les pentes rencontrées normalement sur les routes. Pour réaliser cette condition, la
<EMI ID=9.1>
Cette viscosité n'empêche pas la pénétration de retardateur dans le béton, comme cela pourrait être le cas pour d'autres procédés connus. De plus, ce procédé accorde un peu plus de latitude dans le délai de pénétration du retardateur, puisque la feuille de matière plastique protège cette opération d'une façon permanente.
Grâce au procédé suivant l'invention, il devient possible de fixer le délai qui doit s'écouler entre la pulvérisation de l'agent retardateur et le passage de l'engin de brossage destiné à éliminer le mortier retardé, à au moins vingt-quatre heures. Ceci élimine tout risque de dégradation de la dalle de béton.
Il est évident que l'invention n'est pas limitée aux détails décrits plus haut et que de nombreuses modifications peuvent être apportées à ces détails
sans sortir du cadre de l'invention.
Method of stripping a concrete slab
The present invention relates to a surface treatment process for a road concrete slab, according to which a concrete setting retardant is spread over the freshly laid slab and a top layer of mortar is removed using a brush.
The purpose of the process is to remove the top layer of mortar from the concrete slab between the aggregates. in order to obtain rough concrete.
It is particularly applicable to the finishing of the coating of a concrete road, in order to give it good non-slip characteristics. The invention also relates to a device designed to implement the method according to the invention.
There is a known method of mechanical stripping of concrete which consists in eliminating the surface mortar, when the setting phenomenon has started, using a rotary brush supplied with water by its axis. The removed mortar is sprayed into a receiving tank from which it is pushed laterally by a squeegee chain.
The disadvantage of this process lies in the fact that the machine which carries the rotary brushes must necessarily be mounted astride the concrete slab.
However, as the width of the concrete slab can reach approximately 12 meters, the cantilever assembly requires a sufficiently solid chassis to take up the weight and the efforts of the rotary brushes extending over the entire width of the slab as well as the weight of the concrete receptacle removed by the brushes and
of the squeegee chain intended to remove the concrete laterally.
A second drawback of this known method lies in the difficulty of determining the moment when it must be implemented. This moment is difficult to choose because the setting time of the concrete is narrow
linked to inevitable variations in the water content of fresh concrete, variations in atmospheric conditions and in particular, at ambient temperature, the action of wind and sun, which influence the process
setting on the concrete surface.
The concrete setting time can indeed vary within wide limits, between 1 and 15 hours, and even more, if the temperature is low.
Another disadvantage of the known methods consists in the fact that it is difficult to communicate to the chemical stripping machine the rate of unloading of the concrete trucks which supply the concrete laying machine.
A chemical stripping process for concrete is also known, which consists in applying very regular
<EMI ID = 1.1> reason of 200 to 250 g of solution per square meter
on the surface of a freshly poured concrete slab. This sugar water solution delays the setting of the cement in the upper layer of the slab. After five <EMI ID = 2.1> the upper layer of concrete is removed using a motor broom.
The disadvantages are similar to those described above. Thus it is still difficult to predict the appropriate moment to remove the mortar from the surface layer whose setting has been delayed.
In addition, the maximum delay of setting delay is limited for this process. This may require working at night.
<EMI ID = 3.1>
in rainy weather. There is indeed a risk of washing the retarding agent in the rain.
Finally, to avoid the formation of cracks in
<EMI ID = 4.1>
of the setting retardant agent, curing products consisting, inter alia, of latex. These products prevent the evaporation of water on the upper surface of the concrete slab. However, cure products are quite expensive. They only offer protection after
<EMI ID = 5.1>
film become waterproof. As long as they have not dried, they can therefore be washed out by rain.
The present invention aims to remedy the drawbacks of the above methods. It relates to a chemical stripping process of a road concrete slab, according to which it is sprayed
on a concrete slab, as soon as it is applied, a concrete surface retarding agent. This process is essentially characterized in that, simultaneously with the spraying of the retarding agent, a sheet of waterproof plastic material is spread on the upper surface of the concrete slab and immediately behind the spraying ramp and qu 'It is subsequently removed by brushing with spraying of pressurized water, between the surface aggregates, an upper layer of mortar, the setting of which has been delayed, as soon as the concrete has hardened in the underlying layer.
In a particular embodiment, the spraying ramp of the setting retardant agent is protected from the effects of the wind, using a completely closed fairing, down to ten
centimeters from the concrete level.
According to a feature of the invention, the spraying of the setting retarder is protected from washing by rain, by covering the area included.
between the sprayer boom and the plastic sheet unwinding system, using a roof.
The plastic sheet is advantageously stretched, just above the level of the
slab by a roller adjustable in height and it is applied properly on the surface of the concrete slab, dragging a burlap which is weighed down, wetting it, when the intensity of the wind requires it.
Advantageously used as plastic sheet, a polyethylene sheet with a constant thickness of about 50 microns.
The invention also relates to a machine
to implement the method described above.
This machine, including a chassis, mounted on horse
on a concrete slab and a spray boom extending over the entire width of the aforementioned slab,
is essentially characterized in that it comprises means for supporting a mandrel intended to carry
a roll of plastic sheet.
In a particular embodiment, this machine comprises pairs of rollers mounted in such a way
<EMI ID = 6.1>
plastic is carried out with gentle friction.
Other particularities and details will become apparent during the description of the appended drawings which schematically and without limitation, an embodiment of the device according to the invention.
In these drawings:
- Figure 1 shows standing a machine for the implementation of a chemical stripping process of a concrete slab according to the invention;
- Figure 2 is a side elevational view of the machine shown in Figure 1;
- Figure 3 shows the pair of rollers for carrying the mandrel of the plastic sheet roll and the tension roller.
In these different figures, the same reference notations designate identical or analogous elements.
As shown in FIG. 1, the machine for implementing a chemical stripping process of a concrete slab according to the invention comprises a chassis designated as a whole by the reference rotation 1 and mounted astride a freshly poured concrete slab 2.
The machine is used following a compacting-finishing machine, not shown, used to lay and smooth a concrete slab 2.
This chassis carries a spraying boom 3, extending over the entire width of the slab 2. It also comprises support means 4 consisting of a pair of rollers of similar diameter, mounted
along each of the side faces of the machine,
at identical heights, so as to carry a roll 5 of plastic material allowing it
<EMI ID = 7.1>
The setting of the setting retardant agent is carried out by spraying using an agricultural-type spraying boom, connected to two reservoirs 10. This boom 3 extends over the entire
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retardant setting uniformly on the concrete slab 2 using the nozzles 6.
In order to allow a visual control of the homogeneity of the distribution of the setting retarding agent, a pigment is advantageously added to the solution to be sprayed. This pigment makes it possible to best approach the intended dosage. It also makes it possible to adjust the level of the spraying boom 3 relative to the concrete so that there is mutual overlap of the jets of the various nozzles 6. This adjustment of the level of the boom makes it possible to obtain a homogeneous distribution of the agent retarder on the concrete slab 2.
The spray boom 3 is protected from the wind by a cap 8 completely surrounding the boom and descending up to 10 to 15 cm from the concrete surface.
The amount of retarder solution sprayed per square meter is determined experimentally, depending on the degree of stripping required or desired.
This dosage being fixed, the calibration is carried out
as a function of the flow rate of the boom and the speed of movement of the machine, which must be constant within the narrowest possible limits.
Slight variations are accepted provided that the quantity of retarder provided per square meter is of the order of 500 g / m <2> of solution. Such a concentration limits the incidence of variations in dosage due to variations in the speed of movement of the spraying machine.
It is imperative to respect the imposed dosage.
In this regard, it is useful to point out that a defect in the delaying agent can lead to too low stripping and even at the limit impossible. The only alternative, in this case, to meet the charges, is bush hammering, a very expensive process.
An excess of product leads to too deep stripping, which, possibly, may cause the stones to come off during the subsequent brushing operation.
When the machine which carries the spray boom 3 stops, the nozzles 6 let the concrete run over what remains in the boom, it must be avoided by providing a movable gutter which is slid under the boom to each stop.
In the process according to the invention, a sheet of waterproof plastic material 7 is spread over the upper surface of the freshly poured and smoothed concrete slab.
The above-mentioned plastic sheet 7 is best stretched on the concrete slab 2 using a tension roller 11 mounted at the end of a pair of levers 12 adjustable in height by means of threaded rods 13, fixed to the frame of the chassis 1 by springs 14 and actuated by a flywheel 15.
We apply the plastic sheet 7 on
the concrete slab 2, possibly covering it with a burlap 16 which is dragged over it and wetted if the intensity of the wind requires it.
The removal of the surface layer of concrete whose setting is delayed is done as soon as the underlying layer offers sufficient mechanical strength to admit the evolution of the brushing machine on
the slab without any degradation thereof, in general at least after 24 hours.
The polyethylene sheet 7 is first removed by section of road over a length corresponding to that which is expected to be able to be brushed immediately. We
therefore avoid removing the polyethylene on too
large area because the mortar dries on the surface and
forms a more difficult to remove crust. To avoid the formation of this crust in hot weather, it is even advantageous to water the surface to be treated beforehand.
The role of the protective plastic sheet, used in combination with the use of the retarder, according to the invention, is multiple: - protect the concrete from the risks of cracking, until the brushing of the surface layer;
- protect the retarder from all risks of bad weather;
- .. maintain the effectiveness of the setting retardant agent whatever the atmospheric conditions, sun, wind, rain and this, until the time of brushing which can go up to 72 H (ie 3 days after setting concrete.
- It is the use of the retarder and its simultaneous protection by the plastic sheet, which brings the aforementioned advantages.
By protecting and isolating the retarder under the plastic sheet, efficiency is maintained over time.
The process described above makes it possible to use concrete, even in rainy weather, with however certain constraints, namely covering the concrete refueling trucks and working as close as possible to
the concrete processing machine. This is a significant advantage for the performance of construction sites.
The use of a polyethylene sheet can under these conditions become more advantageous than the use
a curing product until the time of disposal
mortar and it certainly is when the delay between spraying the retarder and brushing reaches approximately 72 hours because the curing agent no longer becomes necessary after this delay.
The polyethylene sheet is easily removed from the concrete surface and the top layer of mortar thus exposed and not yet set can be removed without much effort.
It is thus possible to adjust the degree of penetration of the brush into the concrete in a precise manner to carry out the stripping operation.
We work best by adjusting the level of the strands a few millimeters below the concrete surface.
In this way, the dynamic projection effect produced by the rotating strands is used in the best conditions, there is no premature wear and the strands do not tend to bend permanently.
The plastic sheet placed on the surface of the concrete slab, immediately after its implementation, very advantageously and more safely replaces the curing product until the time chosen for the stripping operation and the economy achieved. becomes even more appreciable when the concrete execution conditions make it possible to remove the mortar after ^ 72 hours.
The present invention makes it possible to adapt the composition of the aqueous solution of the retarding agent
of taking, in order to obtain reproducible results � whatever the atmospheric conditions and also to be able to vary the delay between the spraying of the retarding agent and the elimination of the mortar.
It also allows a sufficiently viscous solution to be used to avoid the natural flow of the product on the slopes normally encountered on roads. To achieve this condition, the
<EMI ID = 9.1>
This viscosity does not prevent the penetration of retarder into the concrete, as could be the case for other known methods. In addition, this process allows a little more latitude in the delay of penetration of the retarder, since the plastic sheet protects this operation permanently.
Thanks to the process according to the invention, it becomes possible to fix the time which must elapse between the spraying of the retarding agent and the passage of the brushing machine intended to remove the delayed mortar, to at least twenty-four hours. This eliminates any risk of damage to the concrete slab.
It is obvious that the invention is not limited to the details described above and that numerous modifications can be made to these details.
without departing from the scope of the invention.