BE473557A

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Publication number: BE473557A
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Description

MINNESOTA AND ONTARIO PAPER COMPANY
La présente invention concerne un procédé pour enduire OU, coucher le papier de manière à produire une couche ayant une surface de qualité supérieure au point de vue du caractère lisse et plat, de l'absence d'imper- fe'ctions, etc. La matière de papier brute, sous forme de nappe peut être de'n'importe quel genre approprié et les ingrédients contenus dans la couche appliquée à celle-ci peuvent être choisis parmi un certain nombre de matières différentes.

Le mélange de couchage peut comprendre par exemple un pigment minéral tel que de l'argile, du carbo- nate de calcium, du blanc fixe, du sulfure de zinc, du bioxyde de titane et des substances analogues et un liant formé d'amidon, de protéine, de caséine, de colle ou d'autres matières convenables, toutes contenues dans une dispersion aqueuse.

Dans la fabrication de papier employé comme papier d'impression de qualité supérieure, un pro.cé,dé habituel consiste à appliquer à une nappe de papier (matière de base) une ou des couches des suspensions aqueuses de pig- ment minéral et d'une matière adhésive, généralement une

matière adhésive organique ; nappe est alors séchée et parachevée dé la manière quelconque désirée. Du papier ainsi préparé est généralement appelé papier à couche minérale.

Le couchage du papier par des suspensions de pig- ments minéraux a présenté de sérieux problèmes pour les raisons que ces suspensions habituellement utilisées dans l'industrie du papier ne se lissent pas d'elles- mêmes lorsqu'elles sont appliquées avec des irrégularités même légères. Jusqu'à présent, lorsque le papier était couché par une application directe de liquide de revête- ment, il se formait, si on ne prenait pas de précautions spéciales des rides ou des irrégularités de la matière de couchage sur'le papier, qui lorsqu'il est couché pro- duisent des raies. Pour.cette raison dans la plupart des pratiques antérieures de l'industrie, on Drend des mesu- res pour lisser les rides ou les autres irrégularités formées lors de l'application, par l'emploi de brosses, de racloirs ou de rouleaux de lissage en circulation.

Ces expédients ont cependant le désavantage d'être encombrants et d'être la cause d'une vitesse de production comparati- vement basse.

Pour tenir compte de ces difficultés, le présent procédé propose d'appliquer une quantité déterminée à l'avance ou mesurée de matière de revêtement sur la nappe de papier en circulation à enduire de façon à produire un revêtement égal dès le premier abord et supprimer ainsi l'emploi de dispositifs de lissage ultérieurs.

Un des principaux buts de la présente invention consiste à fournir une méthode qui produira un couchage de-pigments minéraux et autres ayant, à un haut degré,

les qualités lisseset uniformes et de plus ayant les avantages de rendement élevé et de sécurité de fonction- nement.

Un autre but de l'invention concerne l'emploi d'une couleur de couchage ayant de hautes teneurs en matières solides, sur une nappe de papier à mouvement rapide. En général, plus fine est la dimension de parti- cules de pigment minéral, meilleurs sont les qualités de coloration et de parachèvement. Des argiles par exemple de différentes sources, même dans un groupe à même dimen- sion de particules, varient en degrés d'activité superfi- cielle. Cela est important au point de vue des opérations de couchage rapide parce que cela affecte le degré d'hydra- tation de la happe dans l'eau, l'amidon et les boues ana- logues et parce que cela est un facteur contrôlé des propriétés d'écoulement qu'aura une composition donnée de couchage.

Toutes les colorations de couchage minéral-amidon, montrent des propriétés thixotropiques. Avec n'importe , quelle composition de couchage minérale donnée, ces propriétés deviennent plus prononcées avec l'augmentation des teneurs en matières solides. Pour éviter la confusion des termes utilisés dans la description des colorations de couchage décrites les propriétés d'écoulement sont dé- finies ci-après. La thixotropie est une structure sol-gel réversible présentée par beaucoup de suspensions colloï- dales à haute teneur en matières solides. Lorsqu'une so- lution thixotropique est agitée, la viscosité absolue devient plus faible lorsque la vitesse d'agitation aug- mente. Lorsque l'agitation ces'se la solution fera prise de nouveau graduellement en une gelée solide ferme.

La

dilatance est l'inverse de la thixotropie. Lorsque la vitesse d'agitation augmente, la viscosité absolue aug- mente. Contrairement à la thixotropie, aucun facteur de temps n'est impliqué dans la dilatance.

La viscosité est la résistance interne d'un fluide à l'écoulement. L'unité absolue de viscosité est la poise.

La fluidité est l'inverse de la viscosité.

La plasticité est la vitesse de diminution de la viscosité avec des vitesses croissantes d'écoulement. Une matière plastique vraie présente un point défini où elle cède, ce qui n'est pas le cas avec la plupart des matières enduites. Le terme "pseudo-plastique" est parfois employé.

Un autre phénomène important des solutions thixo- tropiques est que lorsque la viscosité de la solution diminue par agitation, la vitesse à laquelle la solution abandonnera son eau à une substance absorbante telle qu'une nappe de papier, augmente. Ceci est un facteur très important dans le couchage du papier, car il détermine la vitesse à laquelle la solution de couchage mouillera le papier au moment du contact et cela à son tour influence le caractère de la pellicule de couchage. On a trouvé par exemple que dans le présent procédé de couchage, si le couchage abandonne de l'eau au papier avec une rapidité suffisante pour qu'il fasse prise ( c'est-à-dire qu'il ne soit plus une pellicule fluide) avant d'abandonner le point de serrage du rouleau d'application, la pellicule de couchage sera plus rude que si elle est encore fluide.

Cela est dû au fait que lorsque la pellicule se détache du rouleau d'application, elle est attirée en gouttelettes sphériques à cause des forces de tension superficielle et

de cohésion. Si la pellicule est encore fluide lorsqu'elle 'quitte 'cette zone, ces sphères coulent ensemble en une surface lisse. Si la pellicule n'est plus fluide, les petites sphères sont permanentes et une pellicule @@ @ rude en résulte et également un mauvais revêtement de ' fibres.

On a trouvé que lorsque la densité de la coloration augmente, l'éclat de la surface augmente également et un meilleur revêtement de la fibre en résulte. Il est haute- ment désirable que la densité de coloration soit comman- dée de manière à obtenir le couchage désiré.

Les compositions de couchage adhésives minérales sont thixotropiques jusqu'à un certain degré et cette propriété est entièrement significative dans la présente méthode de couchage. Des avantages sont obtenus par appli- cation de couchage à hautes teneurs en solides. Cela amène la question de savoir jusqu'à quelle haute teneur en matières solides, on.peut aller avec une combinaison donnée minérale adhésive. La réponse paraît être que la teneur en matières solides ne doit pas dépasser le point , où le couchage commence à montrer un degré prononcé de dilatance à de hautes vitesses d'écoulement. Ce point peut être déterminé pour n'importe quelle composition donnée en reportant des vitesses d'écoulement par rapport à la force ou des viscosités par rapport à des vitesses d'écoulement.

Le racloir est conduit par un moyen approprié tel qu'une commande de Reeves à vitesse variable, de façon que le rapport de vitesse entre oelui-ci et le rouleau d'application puisse être modifié. La vitesse variable donne une grande flexibilité dans le contrôle du poids de

couchage. Avec un couchage à argile etamidon par exemple, de 65% de matières solides totales, et avec une pression constante sur le racloir, on a obtenu une varia- tion du poids du revêtement de 12 livres avec un rapport de vitesse de 1:11,2, à 4 livres pour 1:792, à une vitesse de machine constante.

On a trouvé que lorsque les colorations de matières solides élevées sont utilisées, une pellicule très fine de revêtement passe sous le racloir et sèche avant de venir en contact avec le rouleau d'application. Cela produit des marques dans la pellicule de couchage sur le rouleau d'application, qui seront transmises au papier.

Cette difficulté peut être surmontée par le fait qu'on place le rouleau de raclage aussi près que possible de l'intervalle étranglé du rouleau d'application et qu'on maintient le rouleau de raclage humide.

On a trouvé que pour obtenir la pellicule de couchage plus lisse, il est nécessaire de maintenir l'intervalle étranglé entre le racloir et le rouleau d'application noyé par un grand excès de matière colorée.

Un certain nombre de moyens peuvent être utilisés pour réaliser ceci et une manière est exposée dans les dessins annexés. Les bulles d'air peuvent s'accumuler dans la fontaine de coloration entre le rouleau de raclage et le rouleau d'application. Ces bulles peuvent passer à travers l'intervalle étranglé et provoquer une surface boursoufflée dans le couchage et l'élimination de ces bulles est essentielle pour un couchage satisfaisant..

Si on laisse se produire des rides de séchage, il apparaîtra, dans la feuille parachevée, des lignes paral- lèles à absorption d'encre variable. Cette difficulté

peut être surmontée par l'emploi d'un feutre qui vient en contact avec la surface revêtue de la nappe de papier aussi vite que possible après que le couchage a été appli- qué, sans endommager la surface revêtue. La nappe de papier couché fait des plis sur la surface du sécheur à cause d'un séchage inégal et l'emploi d'un feutre qui main- tient la nappe couchée en contact direct avec la surface du tambour de séchage, produit une redistribution et une égalisation de l'humidité dans la nappe couchée enfrain de sécher et un séchage sensiblement uniforme et cela a pour résultat l'élimination des rides du séchage.

L'emploi d'un feutre permet également de plus grandes vitesses de séchage avec une température de séchage réduite.

Aux dessins:
La fige 1 est une vue schématique d'un appareil convenant pour la réalisation de-l'invention.

La fig.2 est une vue d'une unité de couchage simple montrant la disposition des rouleaux et de la fontaine.

La fig. 3 est une vue partnelle du papier voyageant sur un feutre de support et,
La fig. 4 est une vue latérale en détail d'une des unités de couchage.

Si on se reporte en détail.aux dessins, 10 désigne un rouleau de matière en nappe telle que du-papier qui doit recevoir la matière de couchage. Lorsque le procédé et l'appareil permettent au'papier d'être couché à une vitesse supérieure à deux mille pieds par minute, il est hautement désirable que l'appareil pour l'alimentation en papier aux unités de revêtement soit de construction telle qu'une nappe continue de papier soit fournie. Si l'unité

ou les unités de couchage sont vidées dans la machine à papier, un dispositif de fourniture automatique doit être employé de façon que le papier du nouveau rouleau puisse être relié à la nouvelle nappe tandis que l'unité de couchage circule à une vitesse sensiblement normale.

Un tel dispositif est indiqué au d.essin par 11, 12, 13, 14, 15 et 16.

Lorsque la nappe se déplace vers l'avant, elle passe au-dessus des rouleaux 17,18 et 10 et ensuiteau- dessus du rouleau à pincement 20 qui maintient la tension sur les rouleaux entre les rouleaux de pincement et le rouleau d'application 23. La matière de couchage est cueillie par un rouleau d'application 23. Le rouleau 24 élimine l'excès de matière de 'couchage du rouleau d'appli- cation et le rouleau 22 lisse ensuite la matière de couchage sur la surface du rouleau d'application. Le rouleau d'application applique ensuite la matière de couchage à la nappe de papier supportée par le rouleau d'appui 21. La nappe de papier passe ensuite autour de l'organe 33 et ensuite en contact avec les moyens de séchage pour sécher le couchage appliqué au papier.

Les moyens de séchage peuvent consister en une série de sé- cheurs mais il est préférable que les moyens de séchage consistent en un seul grand sécheur 39. Après que le papier a reçu une prise préliminaire, un feutre vient en contact avec le côté de couchage du papier et maintient la feuille de revêtement en contact intime avec la sur- face du sécheur. Cela empêche la formation de rides de séchage dans la feuille couchée du papier.

Le feutre et le papier abandonnent la surface du sécheur sur le rouleau 40 et ensuite voyagent ensemble

sur les rouleaux 41 et 42. Le feutre passe ensuite sur les rouleaux 43, 45 et 47 et ensuite en arrière en contact avec le papier sur la surface de séchage. Le papier couché continue et passe sur des rouleaux 48 et 49 et jusqu'à une unité de couchage pour l'application de la seconde couche sur le même côté de la nappe. Le papier passe ensuite sur un sécheur 52 et un feutre 53 vient en contact avec une feuille couverte en séchage.

Le papier abandonne ensuite la surface du sécheur et voyage sur le feutre de support 54 sur les- rouleaux 55,56, 58 et 59, et ensuite une matière de couchage est appliquée au côté opposé du papier, après quoi le couchage est séché et pendant le séchage le feutre 61 vient .en contact avec la surface de séchage du papier. Le papier vient alors en contact avec une autre unité pour appliquer un second couchage au même côté de la nappe. La nappe couchée est alors envoyée sur un sécheur approprié où un feutre en circulation 63 vient en contact avec la surface du sécheur. La nappe continue ensuite jusqu'à un appareil d'enroulement quelconque ap- proprié (non représenté).

L'appareil d'enroulement sera construit de façon qu'il reçoive un mandrin tandis que le papier couché est enroulé sur un second mandrin qui est automatiquement déchargé lorsque l'enroulement est terminé, ce qui permet ainsi l'enlèvement du mandrin enroulé de l'appareil d'enroulement de façon qu'une série de rouleaux puissent être formés successivement sans influencer la marche de l'appareil de couchage à une vitesse normale.

L'application d'une pellicule de couchage qui est lisse, unie et sensiblement sans défaut est une opération de précision et requiert un appareil de précision pour sa réalisation.

L'invention est susceptible de nombreux change- ments et variantes sans qu'on s'écarte des caractéristiques essentielles décrites ci-après. On a par conséquent l'in- tention et le désir que la forme de réalisation représentée ici soit considérée comme illustrative seulement et non comme restrictive et que le brevet couvre toutes les carac- téristiques de nouveauté brevetables existant dans l'in- vention exposée ici. On se reportera aux revendications plutôt qu'à la description particulière pour indiquer la portée de l'invention.

On comprendra que si on désire appliquer un cou- chage allant jusqu'à environ 10 livres ou moins par côté, que cela peut être réalisé avec l'appareil représenté à la fig.4 avec une seule application 8 un côté. On a trouvé que des poids plus élevés, plus lisses,de couchage peuvent être appliqués avec succès si la matière de couchage est appliquée en deux ou plusieurs applications au même côté de la feuille. La matière de revêtement peut avoir une teneur en matières solides variant dans des limites con- sidérables, mais d'excellents' résultats ont été obtenus lorsqu'unè boue d'argile adhésive ayant une teneur en matières solides de plus de 60% est employée.

La matière de couchage est fournie à un récipient 50 et une pompe 51 entraînant la matière de couchage de ce récipient et le refoulant dans une fontaine 25. Tout excès de matière de couchage fournià la fontaine est renvoyé au récipient 50 par la conduite 31. La matière de couchage est refoulée dans la fontaine sous pression de façon que la matière soit maintenue entre l'intervalle formé par le rouleau d'application et le rouleau de raclage, et que cet inter- valle soit toujours noyé par un excès de matière de couchage.

Le rouleau d'application et le rouleau de raclage ont de préférence une construction d'extrémité qui est réglable, appropriée mais n'importe quelle construction d'extrémité/peut être employée.

Un racloir convenable est fixé à la-fontaine 25 en 26 et est en contact avec la surface du rouleau d'appli- cation 23, en fermant ainsi le récipient de couchage et en empêchant les fuites de la matière de couchage entre le rouleau d'application et la fontaine. Un moyen de raclage approprié 27 est prévu et ce racloir possède, ponté à l'intérieur, un organe 28 rotatif en forme de tige. Cet organe en forme de tige est disposé contre la surface du racloir 24. Cette tige peut tourner dans l'une ou l'autre direction désirée et elle peut être actionnée ou peut être mise en rotation seulement par contact du rouleau 24 ; fontaine 25, les rouleaux 23 et 24 forment donc un réci- pient de couchage.

Toute matière de couchage restant sur la surface du rouleau de raclage 24 après qu'elle a quitté la fon- taine est éliminée par un racloir 29 approprié. Le cou-, chage ainsi enlevé est renvoyé au récipient 50. Le racloir 24 peut être en métal, recouvert de caoutchouc ou d'une substance analogue ; on considère généralement comme nécessaire que le rouleau 24 ait une surface plus dure que la surface du rouleau d'application 23. Il est préférable que le rouleau d'application 23 ait une surface ayant des propriétés élastiques, qu'il soit par exemple un rouleau recouvert de caoutchouc.

Lorsque le racloir 24 commande la quantité de matière de couchage portée par le rouleau 23 une quantité déterminée à }l'avance et contrôlée de man. tière de couchage peut être appliquée à la nanpe de papier

par le rouleau 23. Pour assurer que la matière de couchage portée par le rouleau d'application est lisse et unie, un rouleau de lissage 22 est en contact avec la surface de la matière de couchage sur le rouleau d'application.

Le papier passe entre le rouleau de pincement 20 et le rouleau d'appui 21; le papier est ainsi toujours lisse et serré sur le rouleau d'appui au moment où la matière de couchage est appliquée à la nappe. Le plus souvent, le couchage qui est appliqué mouille la nappe de papier et cela provoque une tendance à ce que le papier s'étire et ensuite se contracte lorsque il est séché. Cette action tend à provoquer du lâche sur la feuille entre l'enduiseur et le sécheur. Pour éviter que cela se produise, des moyens sont utilisés pour régler la vitesse des sécheurs.

L'organe 33 vient en contact avec la surface du papier. Cet organe pivote en 32 et, fixée au bras 32, se trouve une main conductrice électrique qui vient en con- tact avec l'unité de résistance 35 et ainsi commande la vitesse du moteur actionnant chaque sécheur. Un organe semblable à celui décrit est disposé entre chaque rouleau d'appui et les moyens de séchage dans le trajet de cir- culation du papier, ce qui empêche donc le lâche dans la nappe de papier. Cela assure un meilleur couchage et dimi- nue les difficultés de fonctionnement.

A la fig.4 on a montré en détail la construction d'une seule unité de couchage. Comme on l'a indiqué précé- demment, l'unité de couchage comprend un rouleau de raclage, un rouleau d'application et un rouleau d'appui montés sensiblement dans le même plan horizontal. Un récipient'de couchage est formé par la fontaine 25 et le rouleau de raclage 24 et le rouleau d'application 23.

Comme on l'a représenté à la fig.4, chaque unité de couchage est montée dans un chassis approprié comprenant des montants 64 et 66 et des organes horizontaux 65. Il y a, montés sur les organes horizontaux 65, des dispositifs de pression 68 qui agissent par les organes 69 et 72 de façon à appliquer une pression entre le rouleau d.e lissage et le rouleau d'application. L'organe 69 est relié à la charnière en 71 à l'organe 72. L'organe 72 est relié à charnière au montant 66. L'organe 72 a un prolongement 74 à l'intérieur duquel est montée une tige 77. Le rouleau 22 peut être soulevé contre la pression appliquée par l'organe 68 au moyen de l'organe de force 78, de la tige 76 et de l'organe 75. L'organe 75 a une fente allongée à travers laquelle passe la tige 77.

Lorsqu'on désire sou- lever le rouleau 22 de la surface du rouleau d'application 23, l'organe de force 78 amène la tige 76 à voyager vers la gauche, ce qui soulève le rouleau 22. On comprendra que les mêmes moyens de soulèvement sont placés aux'deux extrémités des rouleaux 22, de même que des moyens doubles d'application de pression sont attachés aux deux extrémi- tés du rouleau 22. Toute matière de couchage recueillie par le rouleau 22 est éliminée par un racloir approprié 79 et la matière de couchage ainsi enlevée est renvoyée au récipient de couchage pour le réemploi, par des moyens quelconques appropriés non représentés. La lame de racloir 79 est montée sur l'organe 80 qui est pourvu de moyens appropriés pour faire varier la pression qui est appliquée à la lame de racloir.

On peut faire varier la pression entre le rouleau de pince?sent 22 et le rouleau d'appui par l'intermédiaire du bras 81 relié par pivot à l'or- gane cylindrique 83 en 82. Le cylindre 83 est relié à

l'organe 86 par l'intermédiaire de la tige 84 pivotant en 85. Les moyens d'application de pression analogues sont attachés aux extrémités opposées des rouleaux 21; On fait généralement en sorte que la pleir,e largeur du papier soit couchée et que toute matière de couchage cueillie par le rouleau d'appui 21 soit enlevée de facon appropriée de celui-ci par exemple par une lame de raclage 36 qui vient en contact avec la surface du rouleau 21.

La pres- sion appliquée la lame de raclage @6 est réglée par un levier de fonctionnement 87. La pression entre le rou- leau d'appui 21 et le rouleau d'application 23 est réglée au moyen d'un appareillage approprié 88. 'Lorsqu'on dé- sire nettoyer le rouleau de couchage, la pression est supprimée entre les rouleaux 21 et 23, ce qui permet la séparation des rouleaux. La matière de couchage enlevée par le racloir 58 du rouleau 21 passe dans un réservoir 89 et revient de le au réservoir de matière de couchage.

Le rouleau 24, la fontaine 25 et le racloir 29 sont montés sur un organe 94. L'organe 94 est monté à charnière sur un organe 96 par l'intermédiaire d'organes 97 et 102. La lame de raclage 29 servant à enlever toute matière de couchage, est portée par le rouleau de raclage 24 après qu'elle a quitté la fontaine 25 est établie de façon à avoir sa pression réglée au moyen de la poignée 92 qui pivote en 93. La surface du rouleau de raclage 25 est placée une distance déterminée de la surface du rouleau d'application 23 et cette distance est réglée par l'organe 104 agissant au moyen de la tige 103. Un organe d'arrêt approprié 98 est mis en position de façon que la circulation de l'organe 94 et du rouleau 24 monté vers la surface du rouleau 23 puisse être réglée et déterminée

d'avance.

L'organe 96 sur lequel les organes 97 et 102 articulés sont supportés par l'organe 96 est monté de façon à coulisser sur un chariot ou des rails 95. Lorsqu'on désire séparer les rouleaux 23 et 24, une'pression est appliquée à la main ou autrement sur la poignée 91. La poignée est reliée à 1''organe 90 et celui-ci fonctionne par l'intermédiaire de l'arbre transversal 108 ce qui oblige l'organe 107 à se mouvoir vers la gauche. Le pre- mier mouvement s'effectue par l'organe 84 qui bascule vers l'arrière sur une distance relativement limitée, commandée par des organes d'arrêt 99 et 100.

Ce mouvement. de l'organe 94 oblige la lame de racloir montée dans l'or- gane 26 articulé à circuler vers le bas et vers l'exté- rieur à partir de la surface du rouleau d'application, ce qui évite la détérioration de la surface de ce rouleau.

Le mouvement suivant de'l'organe 96 emporte la fontaine 25 et le rouleau 24 et en fait tout l'ensemble vers la gauche sur les rails 95. L'amplitude du mouvement de cette unité vers la gauche peut être commandée par la longueur de l'organe 107.

En fonctionnement, de la matière de couchage pré- parée convenablement, ayant une teneur en matières solides relativement élevée, par exemple environ soixante-cinq à septante pour cents de matières solides, est déversée dans le récipient 50. La pompe 51 fournit cette matière de couchage à la fontaine 25 sous pression et noie ainsi l'intervalle des rouleaux 23 et 24. Comme le rouleau 24 est placé à une distance déterminée du rouleau 23, une quantité donnée de matière de couchage est laissée sur la surface du rouleau d'application 23. Cette matière de couchage est alors lissée sur la surface du rouleau 23

par le rouleau 22.

Si on désire fournir en excès de la quantité de matière désiréeappliquer sur le papier, cette matière peut être laissée sur la surface du rou- leau 23 par le rouleau de raclage 24 et ce surplus est enlevé par le rouleau de lissage 22 pendant qu'on lisse la surface de la matière sur le rouleau d'application.

Ce fonctionnement décrit est le fonctionnement préféré du procédé et un couchage plus lisse et plus uniforme peut être produit sur la surface du rouleau 23 par ce fonctionnement. La matière de couchage lissée emportée sur la surface du rouleau 23 est alors transférée sur la surface de la nappe de papier en mouvement. T:a nappe de papier au moment où le couchage est appliqué est tendue sur la surface du rouleau d'appui 21. La vitesse du pa- pier et la vitesse du rouleau 21 sont sensiblement les mêmes. La vitesse du rouleau 23 peut varier depuis une valeur moindre que la vitesse du papier jusqu'au delà de la vitesse du papier.

Après avoir reçu le couchage, le papier vient en contact avec l'organe 33 qui règle la vitesse du sécheur et élimine ainsi tout lâche dans la nappe de papier se mouvant rapidement.

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Claims

Revendications s 1.- Dans un appareil à enduire ou à coucher, la combinaison d'un moyen d'appui, d'un rouleau d'applica- tion pour transférer la matière dtenduisage sur la matière à recouvrir alors qu'elle est supportée par le moyen d'appui, d'un rouleau de mesure à une distance choisie du rouleau d'application, d'une fontaine ayant un sommet ouvert dirigé vers le rouleau d'application et le rouleau de mesure, de telle manière que la fontaine et les rou- <Desc/Clms Page number 17> leaux d'application et de mesure forment un récipient à enduire, et d'un rouleau de lissage monté au-dessus du @ rouleau d'application et à une distance choisie de celui-ci.

2.- Un appareil à enduire ou à coucher, comprenant un rouleau d'appui, un rouleau dapplication ayant un revêtement à propriétés élastiques, un rouleau de mesure. pour régler la quantité d'enduit à appliquer à une nappe de papier en mouvement, un rouleau de lissage, une fon- taine ayant un côté ouvert qui est dirigé vers le rouleau de mesure et le rouleau d'application, de telle manière que la fontaine et ces rouleaux de mesure et d'application forment un récipient à enduire, et des moyens d'amener de la matière d'enduisage à la fontaine.

3.- Dans un appareil, la combinaison d'un rouleau d'appui pour supporter une nappe de papier en mouvement, d'un rouleau d'application pour appliquer de la matière d'enduisage au papier alors qu'il est supporté par le rouleau d'appui, d'un rouleau de mesure pour régler la quantité de matière d'enduisage portée par le rouleau d'application, d'une fontaine ayant un côté ouvert dirigé vers les rouleaux de mesure et d'application, de telle manière que la fontaine et les rouleaux de mesure et d'ap- plication forment un récipient à enduire, et des moyens d'amener de la matière d'enduisage à la f ontaine.

4.- Un appareil à enduire ou à coucher, comprenant un rouleau d'appui pour supporter une nappe de papier lorsqu'un enduit est appliqué, un rouleau d'application pour appliquer de la matière d'enduisage au papier supporté par le rouleau d'appui, un rouleau de mesure pour régler la quantité d'enduit appliquée au rouleau d'application, ce rouleau d'application et ce rouleau de mesure étant <Desc/Clms Page number 18> montés sensiblement dans le même plan horizontal, une fontaine ayant un côté ouvert dirigé vers les rouleaux d'application et de mesure de telle manière que la fon- taine et les rouleaux de mesure et d'application forment un récipient d'enduisage, et des moyens pour amener de la matière d'enduisage à la fontaine.

5.- Dans un appareil pour enduire ou coucher, la combinaison d'un rouleau d'appui, d'un rouleau d'appli- cationà surface élastique, d'un rouleau de mesure monté à distance choisie du rouleau d'application, d'un rouleau de lissage monté au-dessus du rouleau d'application à une distance choisie de celui-ci, d'une fontaine pour fournir la matière d'enduisage au rouleau d'application, de moyens de séparer le rouleau de mesure du rouleau d'application et de moyens de séparer le rouleau d'appui du rouleau d'application.

6.- Un appareil à enduire ou à coucher, comprenant un rouleau d'appui pour supporter une nappe de papier pen- dant que la composition d'enduit est appliquée, un rou- leau d'application pour appliquer l'enduit à la nappe de papier, un rouleau de mesure pour régler la quantité d'en- duit portée par le rouleau d'application, un rouleau de lissage placé au-dessus du rouleau d'application, des moyens pour séparer le rouleau de mesure et le rouleau d'application, des moyens pour séparer le rouleau de lis- sage et le rouleau d'application, une fontaine pour four- nir de l'enduit au rouleau d'application.

Dans 7.-/un appareil à enduire ou à coucher, comprenant un rouleau d'application, un rouleau de mesure à une dis- tance choisie du rouleau d'application, un rouleau de lis- sage à une distance choisie du rouleau d'application, des <Desc/Clms Page number 19> moyens de régler la pression entre le rouleau de mesure et le rouleau d'application, des moyens de régler la pres- sion entre le rouleau de lissage et le rouleau d'appli- cation, une fontaine ayant un côté ouvert dirigé vers le rouleau d'application et le rouleau de mesure, d.e telle manière que la fontaine et le rouleau de mesure et le rou- leau d'application forment un récipient d'enduisage, des moyens de fournir un écoulement continu de matière d'en- duit à la fontaine.

8.- Dans un appareil à enduire ou à coucher, la combinaison d'un rouleau d'application transgérant la matière d'enduit à une nappe à enduire, un moyen d'appui pour supporter la nappe pendant qu'elle est enduite, d'un rouleau pour maintenir le papier en contact intime avec la surface du rouleau d'appui et de moyens de régler la pression appliquée au rouleau coopérant avec'le rou- leau d'appui, d'un rouleau de raclage pour régler la quan- tité d'enduit portée par le rouleau d'application, d'un rouleau de lissage pour lisser la matière d'enduit sur la surface du rouleau d'application, d'un moyen d'amener la matière d'enduit au rouleau d'application.

9.- Un appareil à enduire ou à coucher, comprenant un rouleau d'appui, un rouleau d'application ayant un re- vêtement à propriétés élastiques,.un rouleau de mesure pour régler la quantité d'enduit portée par le rouleau d'ap- plication, un rouleau de lissage pour lisser l'enduit sur la surface du rouleau d'application, des moyens pour ap- pliquer une pression au rouleau de lissage, des moyens pour soulever le rouleau de lissage et une fontaine pour amener'de la matière d'enduit à la surface du rouleau d'application. <Desc/Clms Page number 20>

10.- Dans un appareil à enduire ou à coucher, la combinaison d'un rouleau d'appui, d'un rouleau d'applica- tion pour appliquer la matière d'enduit à une nappe de papier, d'un rouleau de .mesureune distance choisie du rouleau d'application, d'une fontaine dirigée vers le rou- leau d'application et le rouleau de mesure de telle manière que la fontaine et le rouleau d'application et le rouleau de mesure forment un récipient d'enduisage, 'l'une tige tournante montée dans un côté de la fontaine et destinée à être espacée à une distance choisie de la surface du rouleau de raclage, de moyens de fournir de la matière d'enduit à. la fontaine sous pression.

11.- Un appareil à enduire ou à coucher, comnre- nant un rouleau d'application pour appliquer la matière d'enduit à une nappe de matière en mouve ent, un rouleau de lissage pour lisser la matière d'enduit avant son appli- cationà la nappe de matière, un rouleau de raclage pour régler la quantité de matière d'enduit portée par le rou- leau d'application, un chariot mobile pour supporter le rouleau de raclage, une fontaine pour fournir de la ma- tière d'enduit à la surface du rouleau d'application, cette fontaine étant portée par le chariot mobile, et des moyens de nettoyer la surface du rouleau de raclage.

12.- Dans un appareil à enduire ou à coucher, la combinaison d'un rouleau d'appui, d'un roulesu d'appli- cation, d'un rouleau de mesure monté à une distance choi- sie du rouleau d'application, d'un rouleau de lissage monté pour coopérer avec la surface du rouleau d'applica- tion de telle façon que la matière d'enduit est lissée sur le rouleau d'application avant son application à la nappe de matière, de moyens de maintenir le papier en contact <Desc/Clms Page number 21> intime avec le rouleau d'appui et de moyens venant en con- tact avec la surface du papier enduit pour empêcher le papier de devenir lâche pendant l'opération d'enduisage.

13. Un appareil à enduire ou à coucher, 'comprenant un ruuleau d'application, un rouleau de mesure à une distance choisie du rouleau d'application, un rouleau d'appui pour supporter une nappe de papier à enduire, une fontaine pour. fournir de la matière d'enduit au rouleau d'application, un chariot mobile pour supporter ce rouleau de mesure et des moyens pour régler le mouvement du chariot.

14. Un appareil à enduire ou à coucher renfermant un rouleau de mesure, un rouleau d'application à une distance chuisie du rouleau de mesure, une fontaine ayant un côté ou- vert dirigé vers le rouleau de mesure et le rouleau d'applica- tion, un moyen d'obturation à une extrémité du côté ouvert de la fontoine, vennt en contact avec la surface du rouleau d'application, une tige rotative supportée du côté opposé de la fontaine et coopérant avec la surface du rouleau de mesure, et une pompe pour fournir de la matière d'enduit à la fontaine' sous pression de telle manière que l'intervalle compris entre le rouleau d'application et le rouleau de mesure est noyé par un excès de matière d'enduit,

et des moyens de lisser l'enduit sur la surface du rouleau d'application juste avant son appli-' cation à la nappe de papier.

15. Une méthode pour enduire une nappe de papier se mouvant rapidement, comprenant les caractéristiques consistant à appliquer une matière d'enduit minérale, ayant une teneur en matières solides dépassant 60%, à une nappe de papier, à faire passer la nappe en contact avec la surface cylindrique chauffée et à mettre la surface du papier en contact, pendant son passage sur une partie de la surface cylindrique, avec une surface por.euse en mouvement, à répartir à nouveau la teneur 'en humidité de la nappe de papier après que l'enduit a reçu <Desc/Clms Page number 22> une' prise préliminaire.

16, Une méthode d'application d'un enduit minéral, à forte teneur en matières solides, à une nappe de papier se mouvant rapidement, qui comprend les caractéristiques consis- tant à appliquer un enduit minéral en une pellicule sensible- ment lisse à une face de la nappe de papier, à déplacer la nappe de papier vers l'avant sur une surface de support c.ylin- drique chauffée et à amener unfeutre nubile en contact avec la surface enduite de la nappe sur la surface chauffée, après que la matière d'enduit a reçu une prise préliminaire.

17. Une méthode pour enduire une nappe de papier cir- culant à une vitesse dépassant 800 pieds par minute, au moyen d'une composition d'enduit ayant une teneur élevée en matières solides, qui comprend les caractéristiques consistant à main- tenir une masse de matière d'endui't sous pression de telle manière qu'un excès de matière d'enduit estTintenu dans l'in- tervalle inférieur formé par une prelière surface ('''application cylindrique rotative et 'une seconde surface cylindrique rotati- ve de r@clage, à appliquer la matière d'enduit à la crémière surface en mouvement,

à enlever une partie de la matière d'en- duit de la première surface en ouvement par la seconde surface en mouvement se mouvant en sens opposé de la première à une vi- tesse linéaire qui est moindre que la vitesse linéuire de/La EMI22.1 première S1..lI'f&CBn .#=>iT.re=ù;ent , à nettoyer de î 1. ioi= continue la seconde surface en mouvement, et à mettre roll contact la prelière EMI22.2 surface an .lùuvs'71ent :.--Tec une nE'¯7Je dé'; y, pier mobile se mouvant dans la direction de ce'¯le-ci, et à soumettre la nappe en contact avec l'enduit à une pression de laminage.