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TOUR A MODELER LES FORMES DE CHAUSSURES
La présente invention concerne un tour permettant d'établir, d'après un modèle de pointure moyenne donné, toute la gamme de modèles permettant de tourner les séries de formes sur des tours doubles de production mais sans pantographes.
Les modèles demandés doivent être homothétiques en longueur et en grosseur; mais leurs courbes longitudinales de dessous de pied peuvent être imposées par des conditions arbitraires prove- nant de hauteurs de talon, de relevage et d'assise plantaire.
Ils doivent être prêts à se monter sur les tours de production au sortir du tour à modeler, sans ferrage des arrêtes. L'invention concerne les procédés décrits pour obtenir selon eux les résultats demandés. Les tours de série, quels qu'ils soient, devront avoir les mêmes outils de guidage , de coupe, de griffage, que le tour à modeler,pour en avoir le réglage correct.
La description qui va suivre et les dessins ci-dessous annexés feront bien comprendre l'objet de l'inventi on.
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La f1. l, Pl.l est une vue en élévation montrant le balancier La fig.11, P1. est une vue en élévation du tour; en coupe, sans le 1 balancier ni le haut du chariot porte toucheau.
La fig.lll; Plél est une vue en plan au -aiiel du tour.
La fi.liT ; PI.8 est une vue en plan et en coupe pour montrer les chariots .
La fiat V P1.5'')'est une vue en profil de gauche, en coupe dans le plan des couteaux.
La fig.Vl , P1.3 est une vue en profil de gauche, en coupe avant le' toucheau.
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La fi.Tl'lh Pl.4 est une vue en coupe d'un modèle moyen La fig.VIII Pl.4 est une vue agrandie en coupe du milieu du balancier La fig. IX, Pl.3 est une vue en coupe du porte-couteaux.
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La fin. X , P1,3 est une vue de face du porte-couteaux m La fig.Xl j P 1.4 est une vue de profil du toucheau du tour à modeler La fig.XII, Pl.4 est une vue de profil du toucheau de tour de série
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La fig.Xlll P1.4 est une vue perspective de l'anneau tenant lesug3a La fig.XIV, Pl.4 est une vue en perspective de l'arbre de griffe du modèle.
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.Le bâti 1 est constitué par deux flasques latérales 2 & 3, reliées par deux longerons 4 & 5 porteurs de glissières, ceci à mi-hauteur et en haut deux autres longerons 6 & 7. Ceux-ci seront réunis par trois traverses 8 soutenant l'arbre d'oscillation 9 du balancier 10.
Trois brides 11 en deux demi-pièces boulonnées chacune, ser- rent l'arbre 9 et suspendent le balancier par six tiges 12 les re- liant aux trois carters 13, 14 & 15 . Ceux-ci sont reliés entre eux en haut de nacelle par deux tronçons de tubes 16 et 16'; et en bas de nacelle par deux longerons 17 La nacelle constitue ainsi une poutre triangulée indéformable sur laquelle coulisse, entre les carters 13 & 14, la poupée 18 de pointe de bûche; et entre les car- ters 14 & 15, la poupée 19 à pointe sphérique du modèle moyen.
Deux chapes 20 fixées aux carters 13 & 15 de façon identique relient le balancier 10, par deux bielles 21, à deux leviers rigide 23 par leurs chapes 22. L'arbre de raidissement 24 oscillant dans - ses paliers 25 du bâti 1, fait corps avec les leviers 23. Un hauban 26 consolide le balancier longitudinalement.
Deux chariots : l'un porte-couteaux 27, l'autre porte-toucheau 38 coulissent sur les longerons 4 & 5.
Un moteur 29 monté sur le chariot 27 attaque par courroie tra- pézoïdale la poulie 30 de l'arbre porte-couteaux 31 , qui est sup- porté par deux paliers 32 & 33. Cet arbre est biais sur le sens de chariotage, la face plane de giration en bout des gouges devant presser la bûche en travail eontre sa griffe d'entraînement..
Dans cette invention, tous les tours;qu'ils soient à modeler ou de série, doivent avoir le système de porte-couteaux du type gé- néral ci-dessous, en vue de pouvoir s'adapter , avec rapidité de cet; pe et finesse de tournage , aux modèles les plus cambrés.
Dans un petit diamètre de giration de la grosseur du poing, il faut faire tourner à grande vitesse des gouges ou couteaux-circulai- res creux gros à peu près connus le pouce, et en loger sur la péri- phérie le plus grand nombre possible,, en les décalant en tous sens deux par deux légèrement pour adoucir les sillons de la passe de tournage.
A cet effet, en bout de l'arbre 31, sont fraisés par exemple
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six logements 39, biais sur la face 36. Ils débouchent dans une portée filetée 40 b recevant un écrou 40 a tendant à se visser en marche.
En bout de l'arbre, un chambrae reçoit une couronne 43, que l'on peut enfoncer par'une vis 41 se serrant dans le centre taraudé de l'arbre.
Deux par deux opposés, des matelas 35 prenant l'empreinte tronçonique des gouges 34, lesdisposent convenablement tout en les butant légèrement à leur arrière.
UM anneau hélicoïdal 37 par exemple à deux spires crochetées en leurs bouts 38 peut s'introduire dans les gouges à la façon d'un anneau de clés dans les clés.
En reculant l'écrou 40 a, en présentant l'ensemble monté anneau-gouges - matelas, devant leurs logements, puis en poussant avec la couronne 43 par l'écrou 41, l'extension de l'ensemble par l'effet des conicités 36, provoque le blocage des gouges à une posi tion voulue. On revient alors bloquer aussi l'écrou 40 a. la tête porte-couteaux se trouve bloquée si les crochets 38 sont en bonne position au montage dans leurs encoches 42.
Sur le chariot porte-toucheau, se dresse un montant rectangu- laire 44, dans lequel glisse horizontalement en profondeur un coulis. seau 47 ajusté par des réglettes 46 vissées. Celui-ci présente vers son avant un fût 48 qui est incliné de la même façon que l'estlarbre porte-gouges 27. Il présente vers son arrière une glissière 51 ver- ticale Dahs le fût 48 tourne et bute sans jeu l'arbre porte-toucheau 49, en bout duquel est le toucheau spécial 50, sur lequel roule en tournant le modèle moyen 45 d'où découlent les modèles de série à établir.
Dans le milieu de la glissière verticale 51 tourne une vis 54 prenant point d'appui en bout de la glissière dans une de ses parois d'extrêmité; elle est manoeuvrée par un volant à main, et sert à éta blir les réglages en progression de largeurs, Se vissant dans un pe- tit chariot 52, elle le fait glisser le long de la glissière 51.
Ce chariot 52 porte une tête sphérique 55 qui vient commander
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.les déplacements en tous sens d'un petit chariot 56 jumeau du chariot 52. Une collerette 58 en deux pièces, par exemple, fixée sur 56, maintient la tête 55 sur ce chariot 56.
Considérons maintenant un cadre 53 constitué de deux tubes horizontaux 60 et de deux flasques 61 se débattant verticalement, de forme triangulaire: la base du triangle isocèle a à chaque ex- trémité les traces des tubes 60, le sommet du triangle enrobe ex- térieurement par rapport aux tubes deux portions de rotules 62, une de chaque soie du cadre 53.
Une lunette 57 à deux yeux, coulisse sur les tubes 60. Elle forme cardan grâce à une glissière verticale 59 dans laquelle vient glisser précisément le chariot jumeau 56.
On conçoit alors que tous les déplacements du cadre 53 qu'ils soient horizontalement de translation parallèles , de translation biais,, d'inclinaison angulaire autour des rotules 62 ou tous ensemble mélangés, se reproduisent fidèlement sur la tête sphérique 55, et de là au toucheau 50 modifiant ainsi d'autant d'écarts différentiels les ordonnées de reproduction du modèle 45.
En faisant en sorte, dans l'étude de la lunette et de son chariot 56, que lorsque le logement sphérique de la tête 55 vient à la hauteur des rotules 62, la ligne d'axe contenant les centres des. dites rotules, passe en profondeur exactement par le centre de la rotule-tête 55 ; tout se passe alors comme si le lieu géométrique des déplacements du centre de sphère 55 se trouvait être un plan passant par l'axe 62-62'.
On obtient ainsi un pantographe différentiel des largeurs par. fait et supprimant tout ressort d'application cause de limitation de la vitesse de production en progressions.
Lorsque le balancier 10 est vertical, le plan virtuel du pantographe des largeurs l'est aussi. Ace moment, une bielle 63 reliant un point 64 du balancier à l'extrémité d'un levier 65 prolongeant la flasque 61', doit être horizontale. En supposant le cadre tenu fixe en ses centres de rotules 62-62', cadre s'inclinera en biais lorsque le balancier sera tiré vers l'avant, et la quantité dont jouera cette inclinaison dépendra des brasde leviers 64-9 et
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'et 63-62.
Les mouvements de translation des points 62 sont obtenus par le mécanisme suivant
Deux grands leviers rigides 66 & 67 enserrant en haut les rotules tronquées 62-62' oscillent dans des chapes 68 du bâti 1 et se terminent en bas par des portées 69.
Deux bielles 70 & 71 les relient à deux leviers 72, aux bouts d'un arbre 73 tournant dans un sppport 74 lié au bâti 1. L'un des leviers 72 se prolonge d'un bras 75 se terminant en dent de crémaillère: celle-ci est alors commandée par un barillet 76 , à poignées et graduations en longueur et ayant un cran 77 pour attaquer le levier 75.
On conçoit que les mouvements amplifiés de translation en profondeur, soient reproduits dans le rapport voulu aux rotules 62-62' et de là au toucheau.
On peut ainsi, en marche, règler une passe de dégrossissage sur la forme en tournage, en tirant le barillet 76 où et quand on le veut. On peut aussi règler à tout moment la passe de finition en grosseur par des cales d"épaisseur mises, par exemple, en 78.
Sur la bielle 71 , accessible latéralement, une disposition en deux demi-parties 71' et 71" ,assemblées entre elles par un volant manchonné avec divisions et deux filetages à pas contraire sur chacune des parties, rendra cette bielle extensible. on conçoit que l'on puisse alors, en marche, rendre biais l'axe 62-62' , et donc dans n'importe quelle progression, grossir' ou maigrir les bouts ou lestalons.
Les déplacements relatifs à la main des chariots 27 et 28' s'ob tiennent ainsi :
Sur le support 74 est une portée 79 servant d'articulation à un levier de pantographe de longueurs 80, fourchu, L'une des branches 81 commande par la petite bielle 82, la potence 83, sous le chariot 28. L'autre branche 84, à lumière 85 de progressions, attaque par la grande bielle 86 ,la potence 87 sous le chariot 27.
Les déplacements absolus à la main des deux chariots 27 & 28 peuvent se faire lorsque le levier 88 est vertical donc désenclanché
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alors le pignon 89 est libre, attaque la crémaillère 90, en tournait le volant 91 à la main.
Les déplacements au moteur se font ainsi : un moteur 92 commande un arbre latéral 93' par une poulie 94, et par une vis sans fin 95, actionne une roue 96. Celle-ci transmet son mouvement à un arbre 97 porté par : un palier à rotule 98 et un palier mobile en hauteur 99.
Une vis sans fin 100 attaque ou non, le pignon 89, selôn que la came 101 lève ou non le palier 99 (levier 88 horizontal ou vertical)
La commande de rotation au balancier s'établit comme suit
L'arbre 97 porte une pulie 102 transmettant son mouvement à une poulie 103 monté sur le petit arbre 104 tournant dans un palier 104' en haut du bâti 1.
En hauteur les arbres 104 et 9 (articulation haute de balancier) sont sur le même plan; mais en profondeur, décalés de telle façon que le brin tirant 110 de la courroie croisée s'enroulant sur la poulie 111 de bas de balancier 10, vise toujours le centre de l'arbre 9.
Comme l'effort de traction de ce brin est parfois considérable, le couple nuisible qu'il pourrait créer ,ayant un bras de levier nul, devient nul lui-même.
De même le rappel du balancier par des poids, sandows, prenant point d'appui sur le bâti, donne des couples nuisibles. Dans l'inven tion , le couple rappelant le balancier n'est fonction que de l'écartement des axes 104 et 9.
A cet effet, un collier Ils monté sur la tige 12, porte un axe 113 sur lequel s'oriente un levier 114 porteur de deux galopins tendeurs 115 agissant sur le brin mou 116 de la courroie. Puis une potence 117 prenant points d'appuis sur les deux tubes 12 du balancier permet de tendre un sandow ou ressort 118 , tirant le bas du levier 114 par l'attache 119 ; il n'y a plus que des forces intérieures s'exerçant sur le balancier, dont la traction est constante et douce en rotation, quelle que soit l'allure.
La poulie 111 commande l'arbre 120 passant et se centrant dans le tube 16 par des coussinets 121. Il porte le mécanisme connu de deux petits pignons 122, commandant deux grands pignons 123, directement
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ou par inverseur de marche 124, entre l'arbre de griffe de buche 125 et l'arbre de modèle 126. La griffe d'entraînement de bûche 127 peut être d'un type courant mais la griffe de modèle 128 est, dans l'invention, d'un type spécial.
Un modèle moyen étant donné les gammes en progression homothétique de formes de toutes pointures et largeurs, ne donnent plus satisfaction à la clientèle contemporaine : par exemple, les petites femmes demandent des hauts talons, les grandes, de petits, selon la même mode. Puis, dans une même pointure, le fabricant a intérêt à avoir les mêmes hauteurs de talons. Autrement dit, il faut faire des modèlesdifférents tout le long de la gamme, en fonction de la cour be longitudinale imposée de dessous de la forme, mais en maintenant l'homothétie générale des sections droites des formes.
L'invention concerne les principes généraux décrits ci-après sans se limiter aux mécanismes décrits, cités à titre d'exemple.
Sur le chariot porte-toucheau 28, on fixe une courbe 129 en matière mince (tôle, contreplaué). Un galet 130 roule dessus en la suivant, tournant au bout d un levier 131, claveté sur un arbre vertical 132. Cet arbre repose sur une crapaudine 133 et un palier 134 du bâti 1. En haut du tour, sur cet arbre, est claveté un autre levier 135 commandant par une boutonnière 136 et un axe 137, une languette 138 guidée dans le haut du palier milieu 8, et reliée à un manchon 139. Celui-ci coulisse le long de l'arbre 9, arbre commun au bâti fixe et au balancier mobile. Le manchon, de section rectangulaire, porte deux encoches latérales 140 qui entraînent le débattement d'un levier 141 articulé en bout d'un support 142 fixé sur les tubes. 12 du balancier.
En bas de ce levier l'axe 143 attaque une bielle 144 qui elle-même pousse le bout d'un levier réducteur 145.
Le centre de ce levier s'articule sur deux chapes extérieures au carter 14 ; son petit bras est constitué par un piston 146 coulissant dans le- fût du levier 145 et enserrant une tête sphérique 147.
Considérons maintenant la griffe de modèle 128 : elle possède deux tenons 148 entraînant le modèle 45. Son profil suit l'arrière
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moyen des modèles, et s'élargit pour devenir chariot coulissant sur une portée cylindrique 150 , d'un coulisseau 151 faisant corps avec l'arbre 126 d'entrainement du modèle. Cet arbre a une forme repré- sentée en perspective pour bien faire comprendre sa fonction. Sur l'axe de la chape 153, oscille un levier-renvoi 154, commandant la griffe 128 pardeux bielles latérales 155 et recevant ses mouve- ments par une bielle 156 de forme ronde, et une tirette ronde à té- te sphérique de corps 157 et de tête 147. C'est cette tête qui est commandée par le levier 145 annoncé précédemment..
On voit donc que la commande du mouvement passe de l'"xtérieur en balancement du carter 14, à l'intérieur de l'arbre tournant 126 pour ensuite rester tournante avec ledit arbre mais en faisant glis. ser la griffe du modèle de façon à déplacer én marche ledit modèle autour de sa pointe sphérique 158 et tout en le pressant par un ressort d'application 159 , contre ladite griffe.
La fig. 1 montre un modêla moyen 45, et en regard sortie de tour un modèle de série' 160. Des ordonnées f g h i j et f' g h' i' j' montrent leur glissement relatif par glissement unique du modèle moyen, alors que la bûche 160 est, elle fixe sans glissements
Tournant ensemble ,ces pieds sont fixes en relativité l'un par rapport à l'autre quant à la rotation. Mais l'un,, le modèle 45, se soulève sur sa pointe, suivant la loi amplifiée de la courbe 129 et permet d'obtenir,par glissement des sections droites, le nouveau modèle dé série, avec sections homothétiques , et courbe plantaire demandée.
Pour tourner des formes suivant l'homothétie seule, la courbe 129 devient une droite parallèle au sens de marche des chariots,
Pour obtenir un modèle de série à arrêtes arrondies, on pous- sera le barillet 76 sur une cale telle que le toucheau grossisse de n millimètres en rayon moyen.
Si la trace des gouges engendre un profil de m millimètres de large, le toucheau devra avoir comme largeur m + 2 n sur tour à mo- deler (fig.Xl).
Sur le tour de série, on reculera le toucheau de 2n millimè- tres et sa largeur devra être de m - millimètres (fig. Xll).
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Les porte-couteaux dans, les deux tours resteront les mêmes à m millimètres de large.
+ n
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SHOE SHAPES MODELING TOUR
The present invention relates to a lathe making it possible to establish, from a given average size model, the whole range of models making it possible to rotate the series of forms on production double lathes but without pantographs.
The models requested must be homothetic in length and size; but their longitudinal underfoot curves may be imposed by arbitrary conditions arising from heel heights, lift and footbed.
They must be ready to be mounted on the production towers at the end of the modeling lathe, without shoeing the edges. The invention relates to the methods described for obtaining, according to them, the desired results. Series lathes, whatever they may be, must have the same guiding, cutting and clawing tools as the modeling lathe, in order to have the correct adjustment.
The description which will follow and the accompanying drawings below will make the object of the invention clearly understood.
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The f1. l, Pl.l is an elevational view showing the balance wheel Fig. 11, P1. is an elevational view of the tower; in section, without the 1 beam or the top of the trolley.
Fig.lll; Plél is an au -aiiel plan view of the tower.
The fi.liT; PI.8 is a plan and section view to show the carriages.
The fiat V P1.5 '') 'is a left profile view, in section in the plane of the knives.
The fig.Vl, P1.3 is a left profile view, in section before the 'toucheau.
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The fi.Tl'lh Pl.4 is a sectional view of a medium model Fig.VIII Pl.4 is an enlarged sectional view of the middle of the balance. IX, Pl.3 is a sectional view of the knife holder.
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The end. X, P1,3 is a front view of the knife holder m Fig.Xl j P 1.4 is a profile view of the molding lathe toucheau Fig.XII, Pl.4 is a profile view of the lathe toucheau series
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Fig.Xlll P1.4 is a perspective view of the ring holding lesug3a Fig.XIV, Pl.4 is a perspective view of the claw shaft of the model.
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.The frame 1 is made up of two side flanges 2 & 3, connected by two side members 4 & 5 carrying slides, this at mid-height and at the top two other side members 6 & 7. These will be joined by three cross members 8 supporting the swing shaft 9 of the balance 10.
Three flanges 11 in two half-pieces, each bolted, tighten the shaft 9 and suspend the balance by six rods 12 connecting them to the three housings 13, 14 & 15. These are interconnected at the top of the nacelle by two sections of tubes 16 and 16 '; and at the bottom of the nacelle by two side members 17 The nacelle thus constitutes a non-deformable triangulated beam on which slides, between the housings 13 & 14, the headstock 18 of the log tip; and between the housings 14 & 15, the ball-point tailstock 19 of the medium model.
Two yokes 20 fixed to the housings 13 & 15 identically connect the balance 10, by two connecting rods 21, to two rigid levers 23 by their yokes 22. The stiffening shaft 24 oscillating in its bearings 25 of the frame 1, is integral with the levers 23. A stay 26 consolidates the balance longitudinally.
Two carriages: one knife holder 27, the other holder 38 slide on the side members 4 & 5.
A motor 29 mounted on the carriage 27 drives the pulley 30 of the knife-holder shaft 31, which is supported by two bearings 32 & 33, by means of a V-belt. This shaft is skewed in the direction of turning, the face gyration plane at the end of the gouges which must press the working log against its feed dog.
In this invention, all the lathes, whether they are model or series, must have the knife holder system of the general type below, in order to be able to adapt quickly to this; eg and finesse of turning, with the most arched models.
In a small gyration diameter of the size of the fist, it is necessary to turn at high speed hollow gouges or circular knives roughly known as the thumb, and to place on the periphery as many as possible, , by shifting them in all directions two by two slightly to soften the furrows of the turning pass.
For this purpose, at the end of the shaft 31, are milled for example
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six housings 39, bias on the face 36. They open into a threaded bearing surface 40 b receiving a nut 40 a tending to be screwed in motion.
At the end of the shaft, a chamber receives a crown 43, which can be driven in by a screw 41 tightening in the threaded center of the shaft.
Two by two opposite, of the mattresses 35 taking the sectional imprint of the gouges 34, lesdispose suitably while abutting them slightly at their rear.
UM helical ring 37, for example with two turns hooked at their ends 38, can be introduced into the gouges in the manner of a key ring in the keys.
By moving back the nut 40a, by presenting the assembled ring-gouges - mattress assembly, in front of their housings, then by pushing with the crown 43 by the nut 41, the extension of the assembly by the effect of the taper 36, causes the gouges to lock in a desired position. We then come back also to lock the nut 40a. the knife holder head is blocked if the hooks 38 are in the correct position during assembly in their notches 42.
A rectangular upright 44 rises on the trolley holder, in which a grout slides horizontally in depth. bucket 47 adjusted by screwed strips 46. This presents towards its front a shaft 48 which is inclined in the same way as the gouge-holder shaft 27. It presents towards its rear a vertical slide 51 Dahs the shaft 48 turns and stops without play the bearing shaft -toucheau 49, at the end of which is the special toucheau 50, on which the medium model 45 rolls while turning, from which the series models to be established arise.
In the middle of the vertical slide 51 rotates a screw 54 taking point of support at the end of the slide in one of its end walls; it is operated by a hand wheel, and is used to establish the adjustments in progression of widths. Screwed into a small carriage 52, it slides it along the slide 51.
This carriage 52 carries a spherical head 55 which comes to order
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.the movements in all directions of a small carriage 56 twin of the carriage 52. A flange 58 in two parts, for example, fixed on 56, maintains the head 55 on this carriage 56.
Let us now consider a frame 53 made up of two horizontal tubes 60 and two flanges 61 moving vertically, triangular in shape: the base of the isosceles triangle has at each end the traces of the tubes 60, the top of the triangle coats the outside by compared to the tubes two portions of ball joints 62, one of each tang of the frame 53.
A telescope 57 with two eyes slides on the tubes 60. It forms a gimbal thanks to a vertical slide 59 in which precisely the twin carriage 56 slides.
It can then be seen that all the displacements of the frame 53, whether they are horizontally of parallel translation, of bias translation, of angular inclination around the ball joints 62 or all together mixed, are reproduced faithfully on the spherical head 55, and from there to toucheau 50 thus modifying by as many differential deviations the ordinates of reproduction of the model 45.
By ensuring, in the study of the telescope and its carriage 56, that when the spherical housing of the head 55 comes up to the ball joints 62, the axis line containing the centers of. say ball joints, passes in depth exactly through the center of the ball-head 55; everything then happens as if the geometrical locus of the displacements of the center of sphere 55 were to be a plane passing through the axis 62-62 '.
We thus obtain a differential pantograph of the widths par. done and removing any spring of application cause of limitation of the production speed in progressions.
When the balance 10 is vertical, so too is the virtual plane of the width pantograph. At this time, a connecting rod 63 connecting a point 64 of the balance to the end of a lever 65 extending the flange 61 ', must be horizontal. Assuming the frame held stationary at its ball joint centers 62-62 ', the frame will tilt at an angle when the balance is pulled forward, and the amount of this tilt will depend on the lever arms 64-9 and
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'and 63-62.
The translational movements of the points 62 are obtained by the following mechanism
Two large rigid levers 66 & 67 enclosing the truncated ball joints 62-62 'at the top, oscillate in the yokes 68 of the frame 1 and end at the bottom with spans 69.
Two connecting rods 70 & 71 connect them to two levers 72, at the ends of a shaft 73 rotating in a sppport 74 linked to the frame 1. One of the levers 72 is extended by an arm 75 ending in a rack tooth: that -ci is then controlled by a barrel 76, with handles and graduations in length and having a notch 77 to engage the lever 75.
It can be seen that the amplified movements of translation in depth, are reproduced in the desired ratio to the ball joints 62-62 'and from there to the toucheau.
It is thus possible, on the move, to adjust a roughing pass on the form during turning, by pulling the barrel 76 where and when desired. The finishing pass can also be adjusted at any time in size by thickness shims placed, for example, at 78.
On the connecting rod 71, accessible laterally, an arrangement in two half-parts 71 'and 71 ", assembled together by a sleeved flywheel with divisions and two threads with opposing pitch on each of the parts, will make this connecting rod extendable. 'we can then, on the move, bias the axis 62-62', and therefore in any progression, grow 'or thin the ends or the stallions.
The relative movements by hand of the carriages 27 and 28 'are obtained as follows:
On the support 74 is a bearing surface 79 serving as an articulation for a forked pantograph lever of lengths 80, one of the branches 81 controls by the small connecting rod 82, the bracket 83, under the carriage 28. The other branch 84 , light 85 of progressions, attack by the large connecting rod 86, the gallows 87 under the carriage 27.
The absolute manual movements of the two carriages 27 & 28 can be done when the lever 88 is vertical and therefore disengaged
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then the pinion 89 is free, attacks the rack 90, turning the flywheel 91 by hand.
The movements to the motor are done as follows: a motor 92 controls a side shaft 93 'by a pulley 94, and by a worm 95, actuates a wheel 96. The latter transmits its movement to a shaft 97 carried by: a bearing ball joint 98 and a movable height bearing 99.
A worm 100 attacks or not the pinion 89, depending on whether the cam 101 lifts the bearing 99 or not (horizontal or vertical lever 88)
The arm rotation command is established as follows
The shaft 97 carries a pulley 102 transmitting its movement to a pulley 103 mounted on the small shaft 104 rotating in a bearing 104 'at the top of the frame 1.
In height, the shafts 104 and 9 (high balance joint) are on the same plane; but in depth, offset in such a way that the pulling strand 110 of the cross belt winding on the pulley 111 at the bottom of the balance 10, still aims at the center of the shaft 9.
As the tensile force of this strand is sometimes considerable, the harmful torque that it could create, having a zero lever arm, itself becomes zero.
Similarly, the return of the balance by weights, bungee cords, taking a point of support on the frame, gives harmful torques. In the invention, the torque recalling the balance is a function only of the spacing of the pins 104 and 9.
To this end, a collar They mounted on the rod 12, carries a pin 113 on which a lever 114 is oriented carrying two tensioning runners 115 acting on the slack end 116 of the belt. Then a bracket 117 taking points of support on the two tubes 12 of the balance makes it possible to stretch a bungee cord or spring 118, pulling the bottom of the lever 114 by the fastener 119; there are only internal forces acting on the balance, the traction of which is constant and smooth in rotation, whatever the speed.
The pulley 111 controls the shaft 120 passing and being centered in the tube 16 by bearings 121. It carries the known mechanism of two small pinions 122, controlling two large pinions 123, directly
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or by reverse gear 124, between the log claw shaft 125 and the model shaft 126. The log drive claw 127 may be of a common type but the model 128 claw is, in the invention, of a special type.
An average model, given the ranges in homothetic progression of shapes of all sizes and widths, no longer satisfy contemporary customers: for example, small women ask for high heels, large, small, in the same fashion. Then, in the same size, the manufacturer has an interest in having the same heel heights. In other words, different models must be made all along the range, depending on the longitudinal curvature imposed from below the form, but maintaining the general homothety of the straight sections of the forms.
The invention relates to the general principles described below without being limited to the mechanisms described, cited by way of example.
On the trolley 28, a curve 129 of thin material (sheet metal, plywood) is fixed. A roller 130 rolls over it following it, turning at the end of a lever 131, keyed on a vertical shaft 132. This shaft rests on a slider 133 and a bearing 134 of the frame 1. At the top of the lathe, on this shaft, is keyed another lever 135 controlling by a buttonhole 136 and a pin 137, a tongue 138 guided in the top of the middle bearing 8, and connected to a sleeve 139. The latter slides along the shaft 9, a shaft common to the fixed frame and the movable pendulum. The sleeve, of rectangular section, carries two lateral notches 140 which cause the movement of a lever 141 articulated at the end of a support 142 fixed to the tubes. 12 of the balance.
At the bottom of this lever, the axis 143 attacks a connecting rod 144 which itself pushes the end of a reducing lever 145.
The center of this lever is articulated on two yokes outside the casing 14; its small arm consists of a piston 146 sliding in the shaft of the lever 145 and enclosing a spherical head 147.
Now consider the model 128 claw: it has two 148 pins driving the model 45. Its profile follows the rear.
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means of the models, and widens to become a sliding carriage on a cylindrical bearing surface 150, of a slide 151 integral with the drive shaft 126 of the model. This tree has a shape shown in perspective to make it easier to understand its function. On the axis of the yoke 153, oscillates a return lever 154, controlling the claw 128 by two lateral rods 155 and receiving its movements by a rod 156 of round shape, and a round zipper with a spherical body head 157 and head 147. It is this head which is controlled by the lever 145 previously announced.
It can therefore be seen that the control of the movement passes from the swaying exterior of the housing 14, to the interior of the rotating shaft 126 and then remains rotating with said shaft but by sliding the claw of the model so as to moving said model around its spherical point 158 and while pressing it by an application spring 159, against said claw.
Fig. 1 shows an average model 45, and facing the turn exit a series model '160. Ordinates fghij and f' gh 'i' j 'show their relative slip by single slip of the average model, while log 160 is, she fixes without slipping
Rotating together, these feet are fixed in relativity to each other with respect to rotation. But one, the model 45, lifts on its tip, following the amplified law of the curve 129 and makes it possible to obtain, by sliding the straight sections, the new model of series, with homothetic sections, and plantar curve requested .
To turn shapes according to the homothety alone, the curve 129 becomes a line parallel to the direction of travel of the carriages,
To obtain a series model with rounded edges, the barrel 76 will be pushed onto a shim such that the toucheau grows by n millimeters in average radius.
If the track of the gouges generates a profile of m millimeters wide, the toucheau must have as width m + 2 n on the molding lathe (fig.Xl).
On the series turn, the toucheau will be moved back by 2n millimeters and its width must be m - millimeters (fig. Xll).
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The knife holders in, the two towers will remain the same at m millimeters wide.
+ n