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DISPOSITIF D'ENVOI DE SIGNAUX DE COMMANDE ET LEUR RECEPTION.
La présente invention concerne..des dispositifs d'envoi de signaux et leur réception pour la commande des sélections entre bureaux d'un réseau téléphonique (ou télégraphique) urbain et in- , terurbain.
, Dans les commutateurs automatiques ou semi-automatiques destinés à l'exploitation téléphonique ou télégraphique dans un ré- seau formé de plusieurs bureaux, il est usuel de commander les.sé- lections à effectuer dans le ou les bureaux distants que celui-ci soit de transit ou terminal par des impulsions décimales. Le nom- bre de ces impulsions est compris entre 1 et 10; suivant l'ampli- tude du chiffre à envoyer. Ces impulsions sont séparées par des intervalles de courtes durées et chaque chiffre est nécessairement séparé'des autres par un long intervalle destiné à caractériser pour l'organe de réception la fin d'un train d'impulsions.
La vitesse de ces impulsions est, en général, de 10 par @
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seconde et l'intervalle entre les trains d'impulsions est de 1/3 par seconde. Pour un chiffre comprenant 10 impulsions, la durée nécessaire à la transmission et à l'enregistrement est donc de 1 seconde 1/3.
Un des objets de l'invention est de nécessiter un maximum de cinq impulsions au maximum pour caractériser un chiffre compris entre un et zéro (caractérisé par 10 impulsions).
Un autre objet de la présente invention est de ne pas nécessiter d'intervalle entre impulsions.
Un autre objet de l'invention est de réduire l'inter- valle nécessaire entre deux trains d'impulsions à 1/20 de seconde.
La durée nécessaire à chaque impulsion étant de 1/20 de seconde, la durée de transmission et d'enregistrement d'un chiffre n'excédera donc pas 6/20 de seconde.
D'autre part, pour que les relais de réception soient fidèles, il est usuel de maintenir le courant qui les parcourt à une valeur déterminée en tenant compte de la résistance des jonctions au moyen de résistances dites de compensations.
Si ces résistances de compensation sont omises, il peut se faire que le courant soit trop élevé et que les relais de réception aient un temps de relâchement trop élevé pour satisfaire aux conditions de rapidité et de l'envoi, par suite de leur satu- ration et des caractéristiques de la ligne qui s'opposent à leur relâchement.
Un des objets de l'invention est d'éviter la nécessi- té de compensation en éliminant les effets de la ligne au moment où les relais de réception doivent relâcher.
De ce fait, les relais de réception n'ont à garantir qu'une attraction rapide, leur temps de relâchement étant rendu rapide par un procédé de commutation faisant l'un des objets de l'invention.
D'autre part, dans les réseaux comprenant des répé- teurs interurbains, il est usuel de procéder à l'envoi des im-
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pulsions en se servant de courant alternatif ; transmission d'impulsions est soumise aux mêmes règles énoncées précédemment, conduisant à un temps de 1 seconde 1/3 pour.un chiffre comprenant dix impulsions.
Un des objets de l'invention consiste à appliquer une méthode similaire à celle exposée précédemment pour réduire ce temps à 6/20 de seconde.
Les relais de réception dans les systèmes à transmis- sion d'impulsions en fréquence vocale sont, soit des relais phoni- ques, soit des relais à courant continu actionnés par l'intermé- diaire de tubes à vide.
La difficulté rencontrée pour remplacer ces dispositifs par des tubes à décharge connus sous le nom de tubes à cathode froide est la désionisation du tube à la fin de chaque impulsion.
Un des objets de l'invention 'est de prévoir un dispo- sitif assurant une désionisatibn de ces tubes.
D'après des caractéristiques de l'invention, la commande à distance des sélections se fait au moyen dé signaux alternés, soit en courants continus, au moyen de deux courants continus de même intensité, mais de polarités différentes, soit en courants al- ternatifs, au moyen de deux courants de fréquences différentes.
D'après une autre caractéristique, la traduction des chiffres de la numération en système décimal se faisant au moyen d'une combinaison d'impulsions, soit alternativement positives et négatives, de façon à -n'avoir-que cinq impulsions au maximum.
D'après une autre caractéristique, la réception des im- pulsions dans le circuit d'arrivée se fait par deux voies, l'une affectée aux impulsions d'une polarité ou d'une fréquence, l'autre aux impulsions de la polarité opposée ou l'autre fréquence.
Des moyens sont en outre prévus dans le système d'im- pulsions pour que le fonctionnement du dispositif correspondant à une voie hâte le retour au repos du dispositif affecté à l'autre voie; ces moyens pouvant être, suivant les cas, la coupure du
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circuit, ou la désionisation d'un tube à décharge.
D'autres objets ou caractéristiques apparaîtront à la lecture d'un exemple de réalisation décrit en relation avec les dessins joints dans lesquels:
La fig.l représente le tableau d'assemblage des cir- cuits;
La fig.2 est le schéma, d'un circuit de départ incor- porant des caractéristiques de l'invention dans le cas ou les signaux sont des impulsions de courant continu de polarités op- posées ;
La fig.3 est le schéma d'un circuit d'arrivée asso- cié à un circuit de départ selon la fig.2;
La fig.4- est le schéma d'un circuit de départ incor- porant des caractéristiques de la présente invention dans le cas où les signaux sont des impulsions de courants alternatifs;
La fig.5 est le schéma d'un circuit d'arrivée asso- cié à un circuit de départ selon la fig.4-.
Sur la fig.l, la position réciproque des circuits est schématisée. Les circuits de départ 2 et 4 sont situés dans un bureau central, les circuits d'arrivée 3 et 5 sont dans un autre bureau central. Les circuits sont donc reliés par des jonctions.
Des flèches sur le dessin indiquent le sens dans lequel s'effec- tue la sélection.
En se reportant à la fig.2, l'on comprendra que lors- que l'enregistreur est prêt à l'envoi des chiffres, les fils 1, 2, 4, 6 sont mis à la terre en accord avec le chiffre à envoyer, par un arrangement bien connu, de manière à avoir le code sui- vant: - chiffre 1: fil 1 chiffre 2: fil 2 - chiffre 3: fils 1 et 2 Chiffre 4: fil 4.
- chiffre 5 : fils 1 et 4 Chiffre 6: fil 6 - chiffre 7: fils 1 et 6 Chiffre 8: fils 2 et 6 - chiffre 9: ". 6,2, 11 " 0 " 4 et 6
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Par la mise de ces fils à la terre, les relais Cd 1-2-4-6 seront actionnés et formeront la même combinaison.
D'autre part, l'on comprendra que le relais L est con- necté en boucle sur les fils de la jonction sortante ; ce relais est connecté en série avec une cellule redresseuse, de manière à ne pouvoir fonctionner que lorsque le courant parcourt les fils de la jonction de A vers B. Une résistance est aussi connectée en boucle sur les fils de la jonction; une cellule redresseuse est placée en série avec cette résistance, de manière à ne pas gêner l'attraction du relais L.
En se reportant à la fig.3, l'on comprendra que le fait de boucler les fils A et B de la jonction, provoque le dé- marrage des enregistreurs entrants et le test de l'un de ceux-ci.
Ces dispositifs de test et de démarrage sont connus et il n'y a pas lieu de les décrire.
On supposera que tant que l'enregistreur entrant n' est pas connecté, le sens du courant reste tel que le relais L ne s'actionne pas ; par contre, à la connexion de cet enregistreur, le relais M de la fig.3 et le relais L s'actionnent en série.
Le relais M maintient la connexion à l'arrivée et le relais L con- state la possibilité d'envoyer les chiffres.
Si l'enregistreur de départ est prêt à l'envoi des chiffres, comme déjà exposé, les relais Cd sont actionnés en ac- cord avec le chiffre et par suite, le relais A s'actionne. Avec les relais A et L actionnés, le relais Di s'actionne, il ouvre la boucle qui était fermée sur les fils A et B, le relais L et le re- lais M de la fig.3 retombent à l'ouverture de la boucle et le re- lais Di reste actionné sous le seul contrôle du relais A.
Le relais Di connecte le relais I sur un interrupteur commun INT et ferme le circuit d'attraction du relais Ix. Si l' interrupteur INT se trouve, au moment de l'attraction du relais Di, sur une ouverture, le relais I reste au repos et le relais Is s'actionne. Si, au contraire, l'interrupteur INT se trouve sur
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une fermeture, le relais I s'actionne, le relais Ix est alors court-circuité et ne s'actionne pas avant la retombée du relais I.
Tant que le relais Ix n'est pas actionné, le relais I est sans effet ; le but du relais Ix est de garantir que la première im- pulsion n'est pas tronquée; il retarde aussi l'alimentation des fils A et B de manière à ne pas gêner le relâchement du relais M de la fig.3.
Après l'attraction du relais Ix, la première attrac- tion du relais I connecte, par l'intermédiaire du relais A au travail,'batterie et terre sur les fils de la jonction ; le sens de cette alimentation dépend de la parité du chiffre à envoyer et pour ce faire est contrôlée par le relais Cd 1 bis, si le chiffre est impair, le sens de l'alimentation est terre sur "a", batterie sur "b", au contraire, si le chiffre est pair, le relais Cl bis est au repos et l'alimentation est renversée.
A la première attraction du relais I, le relais Ia est actionné ; il vient d'être exposé, les fils de la jonction sont parcourus par un courant dont le sens dépend de la parité du chiffre à envoyer.
Lorsque l'ouverture de l'interrupteur se produit, le relais I retombe et le relais Ib s'actionne en série avec le relais Ia par un procédé bien connu.
L'interrupteur INT est prévu par exemple pour avoir des fermetures de 50 millisecondes espacées de 50 millisecondes.
Le relais I s'actionne à chaque fermeture; à la deuxième attraction du relais I, le relais Ia relâche et le re- lais Ib reste maintenu jusqu'au relâchement du relais I.
A la troisième attraction, le relais Ia s'actionne à nouveau suivi du relais Ib.
Le relais Ic s'actionne à la première attraction du relais Ib et le relais Id s'actionne lorsque le relais Ib relâ- che, c'est-à-dire à la deuxième retombée du relais I.
Le fonctionnement de ces relais Ia, Ib, Ic, Id, est
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connu et il n'y a pas lieu de décrire en détail leur fonctionne- ment.
D'autre part, à la première retombée du relais I, le sens du courant dans les fils de la jonction est inversé, à la deuxième attraction le sens du courant est celui donné à la pre- mière attraction et ainsi de suite.
L'alimentation fournie par le relais I au travail est contrôlée par le relais A ; fournie par le relais I au repos est contrôlée'par Ie relais B, relais actionné dès la première attraction de Ia.
Le nombre d'impulsions à envoyer dépend du chiffre enregistré; il varie de 1 à 5 et est contrôlé de la manière sui- vante : . Pour 1 ou 0, une seule impulsion doit être envoyée ; le relais A est actionné par repos Id, repos Ib, terre au travail de Cdl (chiffre 1) ou terre au travail de Cd4 (chiffre 0). Le relais B n'est pas actionné dans ce cas.
A la fin de la première attraction du relais I, l' alimentation est ouverte puisque le relais B est au repos, de plus, lorsque le relais Ib s'actionne, le relais A relâche, suivi du relais Di qui arrête le processus d'envoi. Pour 2 ou 9, deux impulsions doivent être envoyées. Le relais A se trouve actionné par repos Id et repos Ib et terre au travail de Cd2. De plus, dès l'attraction de la, le relais B s'actionne par repos Id, terre au travail de Cd2..A la première retombée du relais I, le relais B étant alimenté, l'alimentation est connectée sur la jonction, le relais A retombe dès l'attraction de Ib, empêchant la deuxième attraction du relais I"d'être effective. Le relais B se substi- tue au relais A pour le maintien du relais Di.
A la deuxième at- traction du relais I, le relais Ia relâche ouvrant le circuit du relais B qui provoque la retombée des relais Di.
On en déduira facilement le fonctionnement pour trois, quatre ou cinq impulsions, en comprenant que le relais A contrôle
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l'effet du travail du relais I et que le relais B contrôle l'ef- fet du repos du relais I.
Le tableau suivantindique les impulsions envoyées en supposant que le signe + indique le courant fermé terre sur A, batterie sur B et le signe - le courant fermé terre sur B, bat- terie sur A.
EMI8.1
Il est aisé de comprendre que par ce processus, l' envoi est quatre fois en moyenne plus rapide qu'un envoi décimal ordinaire nécessitant des ouvertures entre impulsions.
De plus, le délai entre chiffre peut être très court puisque la fin d'un train d'impulsions est caractérisée au cir- cuit d'arrivée par les deux'relais de réception au repos, ce qui peut être interprêté par la chute d'un relais non retardé au re- lâchement, contrairement à ce qui est prévu pour les impulsions décimales.
En se reportant à la fig.3, l'on comprendra que le relais M relâche comme décrit précédemment lorsque le relais Di de la fig.2 s'actionne. A la première attraction du relais I, l'un des relais A ou B s'actionne, A si le courant va du fil A vers le fil B, B si le courant parcourt la jonction du fil B vers le fil A.
Suivant ce qui a été décrit précédemment, le relais
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A s'actionne si le chiffre est impair et B si le chiffre est pair.
Si le relais A s'actionne, il provoque l'attraction des-relais Ax et Cal. Si le relais B s'actionne, les relais Cb1 et Bx s'actionnent. Le relais Cal ou le relais Cb1 se bloquent indiquant la parité du chiffre.
A la fin de cette impulsion, comme déjà décrit, le courant est inversé et l'un des relais A ou B s'actionne (B si le chiffre est impair, A si le chiffre est pair.)
Le relais Ax ou Bx s'actionne ; ces relais provoquent une ouverture momentanée dans le circuit du relais précédemment actionné. Ax ouvre momentanément le' circuit de B, Bx le circuit de A.
Cette ouverture momentanée est réalisée en réglant le contact "a" pour qu'il ouvre, avant la fermeture du contact "b".
Il est évident que, sans sortir du domaine de l'invention, cette ouverture pourrait être donnée par tout autre artifice, action d'un autre relais, etc...
Le but de cette ouverture est d'assurer un relâche- ment rapide du relais acti'onné et de s'affranchir ainsi des ca- ractéristiques de la jonction.
Cette deuxième impulsion.provoque aussi l'attraction du relais C2 qui se bloque.
Les changements d'état du relais I de la fig. 2 pro- voquent alternativement le fonctionnement des relais A et B et les attractions successives de ces relais sont enregistrées sur les relais Cal ou Cbl, C2, C3, C4, C5, qui enregistrent le nombre d'impulsions constaté, Cal ou Cbl pour une, C2 pour deux, etc...
Pendant la réception d'un train d'impulsions, le re- lais Rt.est actionné, puisqu'il est contrôlé par les deux relais A et B.
Le relais Rt fournit un circuit au relais Rl, relais actionné aussi avant la réception des chiffres par l'intermédiaire des deux relais Cal et Cb1 au repos.
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A la fin d'un train d'impulsions, le relais Rt relâ- che et le relais Rl relâche lentement, pendant sa retombée par l' intermédiaire des relais Cal, Cb1, C2, C3, C4, 05, les fils 1, 2, 4, 6 sont connectes à la terre pour restituer le même code que ce- lui fourni par l'enregistrement de départ.
Les chiffres sont ainsi enregistrés d'une manière bien connue sur quatre relais ou sur quatre condensateurs. Apres le relâchement du relais R1, la terre de blocage des différents relais est ouverte, les relais retombent, le relais Rl s'actionne à nou- veau.
Si l'enregistreur d'arrivée peut recevoir immédiate- ment le chiffre suivant, le relais M se trouve actionné pendant le temps de relâchement du relais Rl, les chiffres suivants sont reçus d'une manière analogue.
Si, au contraire, l'enregistreur d'arrivée ne peut 'recevoir immédiatement le chiffre suivant, le relais ]\Il n'est pas actionné, mais un autre relais M1 est actionné à sa place, ce re- lais M1 assure le maintien du circuit sans provoquer l'attraction du relais L de la fig. 2 et cela jusqu'à ce que l'envoi des chif- fres puisse avoir lieu.
Dans les fig.4 et 5, un arrangement similaire est réalisé pour la numérotation en courant alternatif. Deux sources de courant de fréquences différentes sont utilisées, l'une de fré- quence "a", l'autre de fréquence "b". Le processus d'envoi est analogue à celui précédemment décrit, la fréquence "a" est utili- sée à la place du sens de courant indiqué comme + et la fréquence "b" est utilisée à la place du courant indiqué comme -. Les sig- naux a et b sont connectés sur les fils de la jonction par l'inter- médiaire du transformateur T.
En se reportant à la fig.5, on comprendra que le disposi- tif de réception est raccordé à la jonction par deux transforma- teurs, l'un accordé sur la fréquence "a" TAR, l'autre accordé sur la fréquence "b" TRB
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Lorsqu'un signal est reçu par suite du transforma- teur accordé, la fréquence de ce signal développe une tension alternative qui est redressée par le pont de redresseur Rd cor- respondant; cette tension redressée s'oppose à la tension H.T. dans le circuit des résistances Rl, R2, et, par suite, diminue le courant traversant les résistances Rl, R2, ce qui a pour effet d'élever la différence de potentiel déjà connectée aux cathodes du tube considéré et, par suite, de créer l'amorçage de ce tube.
Il s'ensuit l'ionisation de l'espace principal et l'attraction du relais correspondant A pour la fréquence "a", B pour la fré- quence "b".
Supposons le chiffre impair, le relais A fonctionne donc au premier signal, il actionne les relais Ax, Cal et le re- lais Rt.
Le relais Cal se bloque. Au deuxième signal, puis- que, comme déjà exposé, les signaux successifs sont alternés, le relais B fonctionne suivi des relais C2 et Bx, le relais B, en s'actionnant, déconnecte la haute tension alimentant le tube TA assurant la désionisation de celui-ci et, par suite, la retombée du relais A. Le relais Bx qui s'actionne après le relais B re- ferme' la haute tension du tube TA, permettant la réception du signal suivant.
La réception se poursuit ainsi pour chaque signal.
La réception d'un signal assure la désionisation du tube précé- demment amorcé. Il est évident qu'en ce qui concerne la dés- ionisation de l'un des tubes par l'amorçage de l'autre tube, tout autre dispositif que celui prévoyant l'utilisation d'une coupure momentanée par un artifice de commutation peut être en- visagé, sans sortir du cadre de l'invention.
C'est ainsi qu'il est possible de prévoir un dispo- sitif à condensateur dont la charge ou la décharge mise en jeu par l'amorçage de l'un des tubes provoque une chute de tension dans le circuit du second tube amenant la désionisation de celui-
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ci et ainsi de suite à chaque réception d'un nouveau signal.
A chaque attraction des relais A et B, le relais Rt a son circuit d'attraction momentanément fermé ; est légère- ment retardé au relâchement pour rester actionné pendant-la durée d'un train d'impulsions. A la fin de ce train, il relâche et le chiffre est transmis par les fils 1, 2,4, 6, comme déjà exposé précédemment.
Pour exposer les deux dispositifs, il a été fait l' utilisation d'un interrupteur commun INT. Il est évident que tout arrangement pour créer des impulsions pourrait être utilisé, sans sortir du domaine de l'invention.
L'application de ce dispositif pour la réception par relais phoniques ou par relais à courant continu actionnés par tubes radio n'a pas été exposé, il n'offre aucune difficulté et l'on peut aisément l'imaginer à la suite de l'exposé précédent.
Le principe reste le même, le relais A répondant à la fréquence "a", le relais B répondant à la fréquence "b", actionnant les re- lais Cal ou Cbl, Cl, C2, C3, C4, C5 et comme pour l'utilisation en courant continu, le relais A peut faciliter la retombée du re- lais B et le relais B la retombée du relais A.
Car, bien que la présente invention ait été décrite en relation avec des exemples de réalisation, il est clair qu' elle n'est en rien limitée auxdits exemples et que ceux-ci sont susceptibles de modifications, sans sortir du domaine de l'inven- tion.