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" Proeédê pour la fabrication de chaussures, plus par- ticulièrement de chaussures pour bébés, et chaussures obtenues par ce procède ".
L'invention se rapporte à un procédé pour la fabrication de chaussures, plus particulièrement de chaussures pour bébés et concerne également les chaus- sures obtenues par ce procède.
Lors de la fabrication des chaussures, l'em- peigne et la semelle sont assemblées sur une forme.
Lors du façonnage ou chevillage on crée à l'avant et de manière correspondante à la forme.,,, une partie ar-
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quée qui constitue l'espace pour les orteils.
L'invention se rapporte cependant à la fa- brication de chaussures qui sont retournées et dais lesquelles le chevillage ou façonnage n'est pas néces- saires. Ce procédé de fabrication de chaussures est appliqué par exemple dans le cas des chaussures dites pour bébés.
Dans le procédé connu, on part d'une em- peigne qui est plane dans la position développée.
Lorsque celle-ci est fixée à la semelle, par exemple par piquâge à la machine, il se présente l'inconvé- nient que l'espace réserva aux orteils est insuf- fisant. Comme cela sera décrit plus loin à l'appui des dessins annexés, il se forme entre la semelle et l'empeigne fixée sur celle-ci, un angle aigu qui n'offre pas d'espace suffisant pour les orteils.
Dans la pratique, ceci conduit à un serrage des or- teils, d'où il résulte surtout chez les béhés, des vices de conformation des ongles.
Afin d'obvier à cet inconvénient qu'accom- pagne généralement un manque de confort, on fait porter aux bébés dans la pratique, des chaussures ayant une ou deux pointures de plus que nécessaire, les orteils ne s'étendant pas jusque dans la partie anté- rieure de la chaussure, sont alors moins serrés.
Dams ce cas, la partie antérieure de la chauE sure est dépourvue de remplissage et dépasse le pied, ce qui est très gênant, surtout pour les petits enfants lorsqu'ils marchent et plus particulièrement quand ils rampent, ceci se faisant surtout sur la pointe des chaussures.
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L'invention a pour but d'obvier à ces in- convénients et de créer une chaussure dans laquelle les orteils peuvent s'étendre librement jusque dans la partie antérieure de la chaussure. La chaussure suivant l'invention est pourvue, à sa partie antérieu- re d'un espace arqué'.
Conformément au procédé suivant l'invention, l'empeigne est constituée par au moins deux pièces primitivement planes qui sont assemblées l'une à l'autre à l'endroit de la partie antérieure de la chaussure, de telle manière que les parties assemblées forment une empeigne qui s'écarte de la forme plane et qui est convexe à l'endroit de l'assemblage, cette empeigne étant fixée de la manière habituelle à la semelle. Lors de la fixation de l'empeigne sur la se- melle, l'empeigne et la semelle peuvent, comme cela est dtusage, suivant le procédé connu, posséder des dimensions telles que le bord marginal de l'empeigne peut être assemble au bord de la semelle sans néces- siter le pliage ou le découpage d'une partie de l' empeigne.
Néanmoins, grâce à la mesure préconisée, la partie antérieure de la chaussure est fortement arquée par suite de l'obtention de la forme convexe de l'empeigne. La partie antérieure ne s'étend pas maintenant suivant un angle aigu vers la partie avant de la semelle, mais suivant une ligne courbe.
L'effet obtenu suivant l'invention ne peut pas être réalisé par le procédé de fabrication connu, lorsqu'on presse, dans la. chaussure, une forme des- tinêe à donner à la partie antérieure une forme plus convexe.L'effet très peu sensible ainsi primitive-
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ment obtenu se perd après peu de temps, par suite du fait que la matière presséereprend sa forme initiale.
Le nouveau procédé est surtout intéressant lors de l'utilisation de cuir et de feutre qui sont plus difficiles à travailler que par exemple la flanelle.
Comme cela sera décrit plus loin, on peut, lors de l'application du nouveau procédé, partir de deux pièces primitivement planes dont l'une doit for- mer la pièce antérieure de la chaussure et possède sur son bord qui est destiné à être assemblé à l' autre pièce, de préférence par piquage à la machine, une conformation marginale courbe qui diffère de la partie marginale correspondante de cette autre pièce.
La forme convexe voulue résulte alors de l'assemblage suivant ces lignes margirales des pièces originalement planes, ce qui a pour effet que, par suite de l'assemblage avec la semelle, on obtient la forme désirée. Lors de l'assemblage des deux pièces, celles-ci sont donc attirées l'une vers l'autre par leurs lignes marginales de conformation différente.
On peut prévoir à la partie supérieure de la chaussure et sur la couture qui constitue l'assem- blage des deux pièces, une bande-gprniture ou analo- gue. Cette bande-garniture peut avoir une autre couleur que celle de la chaussure ou être faite en une autre matière.
L'invention sera décrite plus en détail ci- dessous et illustrée dans les dessins annexés qui montrent quelques figures à titre comparatif.
Fig. 1 à 4 montrent schématiquement des
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coupes dans des chaussures et représentent le procédé connu comparé' au procédé' nouveau;
Fige 5 à 8 montrent les deux pièces d'une empeigne suivant des formes différentes.
Aux fig. 1 à 4, des formes pour bébés (1) de pointure 18 sont représentées en grandeur naturelle tandis que l'empeigne est représentée en traits pointillés. Lorsqu'on applique le procédé connu dams lequel on fait usage d'une empeigne plane 2, on doit, lors de la fixation de l'empeigne sur la semelle, ramener le point B de la ligne A-B vers le point C (fig. 1).Par suite du fait que l'empeigne est plane (fig. 2), la ligne A-B est droite lorsque la forme est éloignée. Le pressage primitif de la matière disparait après éloignement de la forme. La petite chaussure devient pointue et les petis orteils disposent d'un espace insuffisant, de sorte que l'em- peigne presse sur les petits orteils.
La fig. 3 montre comment on a essayé d'ob- vier à l'inconvénient mentionné. On augmente la lon- gueur de la chaussure de 1 - 1 1/2 cm., d'où il ré- sulte qu'on obtient une pointe plus proéminente et, par conséquent, plus d'espace pour les orteils.
A la fig. 4, on a représenté une empeigne de forme convexe suivant l'invention. Ici l'empeigne ne suit la ligne A-B mentionnée ci-dessus que jusqu' au point E et, grâce à la forme arquée de l'empeigne, la partie E-B peut suivre le contour de la forme.
Après éloignement de la forme, la partie avant de la chaussure reste très spacieuse.
Chacune des fig. 5 à 8 montre deux parties
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de l'empeigne. Ces parties 3 et 4 présentent des contours de courbure différente. Lorsqu'on assemble les pièces entre elles suivant les contours de telle manière que les bords s'épousent mutuellement, ceci ne peut s'effectuer que par suite du fait que l'em- peigne adopte une forme convexe à l'endroit de la ligne d'assemblage. Comme indiqué à la fig. 5, la pièce 4 est munie d'une découpure 5 afin d'éviter la formation de plis. Comme cela ressort de la fige 6 cela n'est cependant pas indispensable.
La fig. 7 montre que, lorsque les deux bords marginaux des pièces 3 et 4 sont fixés l'une .% l'autre, les découpures 6 et 7 s'épousent l'une l'autre, de sorte que l'empeigne finie adopte une forme convexe.
Dans la pratique, et comme cela est d'ailleurs re- présenté schématiquement au dessin afin de faciliter la compréhension du principe, il n'est pas indispen- sable que les bords marginaux correspondent exactement l'un à l'autre.
Comme cela ressort de la fig. 8, les pièces 3 et 4 possèdent des rayons de courbure différents, les découpures 6 pouvant alors servir de garniture. Dans tous les cas, les points respectivement 8-9 et 8'-9' viennent se placer l'un en face de l'autre, de sorte que le bord de l'empeigne finie est continu.
Les lèvres 10 de l'empeigne servent, comme dans le cas des empeignes connues, à, la formation de la fermeture des chaussures,
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"Process for the manufacture of shoes, more particularly shoes for babies, and shoes obtained by this process".
The invention relates to a process for the manufacture of footwear, more particularly footwear for babies, and also relates to footwear obtained by this process.
During the manufacture of the shoes, the comb and the sole are assembled on a form.
When shaping or pegging is created at the front and in a manner corresponding to the shape. ,,, an ar-
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quée which constitutes the space for the toes.
The invention, however, relates to the manufacture of shoes which are turned upside down and which pegging or shaping is not necessary. This shoe manufacturing process is applied for example in the case of so-called baby shoes.
In the known method, one starts with a comb which is flat in the developed position.
When the latter is fixed to the sole, for example by stitching on the machine, there is the disadvantage that the space reserved for the toes is insufficient. As will be described below in support of the accompanying drawings, an acute angle forms between the sole and the upper fixed thereon, which does not provide sufficient space for the toes.
In practice, this leads to tightening of the toes, from which it results especially in behes, defects in conformation of the nails.
In order to overcome this inconvenience, which is generally associated with a lack of comfort, infants are in practice made to wear shoes one or two sizes larger than necessary, the toes not extending all the way into the part. of the shoe, are then less tight.
In this case, the anterior part of the sour shoe is devoid of filling and exceeds the foot, which is very inconvenient, especially for small children when they are walking and more particularly when they are crawling, this being done especially on the tips of the feet. shoes.
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The object of the invention is to overcome these drawbacks and to create a shoe in which the toes can extend freely into the front part of the shoe. The shoe according to the invention is provided, at its front part, with an arched space '.
In accordance with the method according to the invention, the upper is formed by at least two initially flat parts which are assembled to each other at the location of the front part of the shoe, in such a way that the assembled parts form an upper which departs from the planar shape and which is convex at the place of assembly, this upper being fixed in the usual manner to the sole. When attaching the upper to the sole, the upper and the sole may, as is customary, according to the known method, have dimensions such that the marginal edge of the upper may be assembled to the edge of the sole. the sole without requiring the folding or cutting of part of the upper.
Nevertheless, thanks to the recommended measure, the front part of the boot is strongly arched as a result of obtaining the convex shape of the upper. The front part does not now extend at an acute angle towards the front part of the sole, but in a curved line.
The effect obtained according to the invention cannot be achieved by the known manufacturing method, when pressing in the. shoe, a shape intended to give the anterior part a more convex shape. The very insensitive effect thus primitive
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The material obtained is lost after a short time, owing to the fact that the pressed material returns to its original shape.
The new process is especially interesting when using leather and felt which are more difficult to work with than, for example, flannel.
As will be described later, it is possible, during the application of the new process, to start from two initially flat parts, one of which must form the front part of the shoe and has on its edge which is intended to be assembled. to the other part, preferably by machine stitching, a curved marginal conformation which differs from the corresponding marginal part of this other part.
The desired convex shape then results from the assembly along these marginal lines of the originally flat parts, which has the effect that, following the assembly with the sole, the desired shape is obtained. When the two parts are assembled, they are therefore attracted to one another by their marginal lines of different conformation.
Provision can be made for the upper part of the shoe and on the seam which constitutes the assembly of the two parts, a gprniture band or the like. This trim strip may have a color other than that of the shoe or be made of another material.
The invention will be described in more detail below and illustrated in the accompanying drawings which show some figures for comparison.
Fig. 1 to 4 schematically show
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cuts in shoes and represents the known process compared to 'the new process';
Figs 5 to 8 show the two pieces of an upper following different shapes.
In fig. 1 to 4, baby shapes (1) of size 18 are shown in life size while the upper is shown in dotted lines. When the known method is applied in which a flat upper 2 is used, when fixing the upper to the sole, point B of line AB must be brought back to point C (fig. 1). Due to the fact that the upper is flat (fig. 2), the line AB is straight when the shape is far away. The primitive pressing of the material disappears after removing the form. The small shoe becomes pointed and the small toes have insufficient space, so that the comb presses on the small toes.
Fig. 3 shows how an attempt has been made to overcome the aforementioned drawback. The length of the shoe is increased by 1 - 1 1/2 cm., Which results in a more prominent toe and, consequently, more space for the toes.
In fig. 4, a convex shaped upper has been shown according to the invention. Here the upper follows the A-B line mentioned above only to point E and, thanks to the arched shape of the upper, the E-B part can follow the contour of the shape.
After moving away from the shape, the front part of the shoe remains very spacious.
Each of fig. 5 to 8 shows two parts
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of the upper. These parts 3 and 4 have contours of different curvature. When the pieces are assembled together following the contours in such a way that the edges meet each other, this can only be done as a result of the fact that the comb adopts a convex shape at the location of the line. assembly. As shown in fig. 5, the part 4 is provided with a cutout 5 in order to avoid the formation of folds. As can be seen from Fig. 6, however, this is not essential.
Fig. 7 shows that when the two marginal edges of pieces 3 and 4 are attached to each other, the cutouts 6 and 7 match each other, so that the finished upper takes on a shape convex.
In practice, and as is moreover shown schematically in the drawing in order to facilitate understanding of the principle, it is not essential that the marginal edges correspond exactly to one another.
As can be seen from FIG. 8, the parts 3 and 4 have different radii of curvature, the cutouts 6 then being able to serve as a lining. In all cases, the points 8-9 and 8'-9 'respectively are placed one opposite the other, so that the edge of the finished upper is continuous.
The lips 10 of the upper serve, as in the case of known uppers, for forming the closure of the shoes,